logo
Colère au Barcarès : la justice reporte encore le procès des incendiaires présumés du village de Noël en novembre 2024

Colère au Barcarès : la justice reporte encore le procès des incendiaires présumés du village de Noël en novembre 2024

Le Parisien21 hours ago
À la deuxième tentative de juger les deux incendiaires présumés du village de Noël du Barcarès (Pyrénées-Orientales) les juges ont botté en touche ! Temporairement. Les avocats de la défense
des frères D., Miguel et Jean-Louis, mis en examen pour incendie volontaire,
ont réclamé et obtenu un complément d'informations et un nouveau report d'audience au 19 août, provoquant la colère noire de la mairie du Barcarès organisatrice de ce lucratif événement.
« Ce nouveau report de l'audience, c'est une honte.
Huit mois après les faits,
nous ne savons toujours pas qui est responsable de cet incendie qui a détruit une partie du marché. On ne sait toujours pas qui sont les auteurs alors que le temps est déjà à la préparation de prochaine édition, ainsi placée dans l'incertitude, comme entre parenthèses », s'emporte Me Florian Rodriguez, l'avocat de la municipalité, redoutant une fragilisation cette animation.
Pour obtenir ce délai supplémentaire, les avocats de la défense se sont appuyés sur des faiblesses présumées de l'enquête avec notamment l'exploitation de la vidéo-surveillance de la ville de Leucate, mitoyenne du marché de Noël et du brasier qui avait détruit, le 11 novembre 2024, à quelques jours de l'inauguration, sept grands chalets restaurant en bois provoquant un important retard dans l'exploitation et de lourdes pertes pour les propriétaires dont les établissements sont partis en fumée. Ce sont ces images de la vidéo-surveillance qui ont lancé les gendarmes sur la piste des deux frères restaurateurs.
« La personne qui a mis à disposition les images de cette vidéo-surveillance pouvant impliquer la présence sur place des deux prévenus était-elle habilitée à le faire, comme il se doit dans la procédure ? » ont questionné les avocats des deux prévenus, accusés d'avoir mis le feu au restaurant temporaire le Brasero, homonyme de leur propre établissement le Brasero de Rivesaltes. L'un des deux prévenus a déjà été condamné à trois ans de prison pour des faits similaires : il a été reconnu coupable d'avoir incendié un institut de beauté à Saint-Estève.
Le village de Noël de Barcarès draine plus d'1 million de personnes, grands consommateurs. La municipalité espère que la prochaine manche judiciaire sera décisive.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»
Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»

Le Figaro

time14 minutes ago

  • Le Figaro

Reconnaissance de la Palestine : «Pourquoi la France n'aurait pas dû écarter Israël des négociations de paix»

FIGAROVOX/TRIBUNE - En reconnaissant un État palestinien mi-juillet, Emmanuel Macron a agi trop vite. Il fallait d'abord conférer aux Palestiniens des institutions viables et négocier avec Israël, sans lequel aucune paix ne sera possible, estime la géopolitologue Léa Landman. Léa Landman est géopolitologue et spécialiste du Moyen-Orient. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Depuis les images de famine à Gaza, l'opinion publique occidentale a basculé. Peu importe que l'ONU ait refusé d'aider à la distribution, que le Hamas ait volé et revendu la nourriture, ou que l'armée israélienne ait ouvert les corridors humanitaires : dans la rue, à Paris comme à Londres, cela n'a plus d'importance. Pour beaucoup, la Palestine est LA cause par excellence, et la reconnaissance d'un État palestinien devient un geste de justice. La brutalité et la destruction à Gaza, ajoutées à des négociations pour la libération des otages qui progressent trop lentement, rendent les justifications d'Israël de plus en plus inaudibles. Publicité C'est dans ce contexte qu'Emmanuel Macron, au nom d'un «devoir moral », a reconnu un État palestinien. Mais un devoir envers qui ? Les Palestiniens ? Leur direction actuelle ? Ou envers une image abstraite de la paix ? Car au fond, Emmanuel Macron sait que cette reconnaissance ne nourrira pas Gaza, ne ramènera pas les otages, ni ne changera la réalité militaire sur le terrain. Quel est donc le but de cette reconnaissance ? La reconnaissance d'Israël par la France, en 1949, n'était pas gratuite. Elle s'est faite dans le cadre des résolutions 181 et 194, avec l'idée que la reconnaissance internationale devait aller de pair avec des garanties concrètes : accès aux Lieux Saints, respect des minorités, négociations sur le statut des réfugiés. Aujourd'hui, Emmanuel Macron reconnaît un État palestinien sans cadre, sans exigence. Ni sur la gouvernance palestinienne. Ni sur le démantèlement du Hamas. Ni sur la sécurité régionale. Ni sur la fin des incitations à la haine. La reconnaissance devient une fin, plus un levier. Et pourtant, la position française dans d'autres conflits récents montre une tout autre logique. Elle a reconnu le Sahara occidental comme marocain en 2024 en rupture avec sa position historique, soutient l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan face au Nagorno-Karabakh malgré les pressions, tout en ayant reconnu l'indépendance du Kosovo dans un cadre international négocié et encadré. La France, en matière de reconnaissance, adapte sa stratégie au contexte. Mais ici, dans le cas palestinien, elle choisit l'absolu. Un saut diplomatique sans filet. L'impunité précédera-t-elle l'État ? Reconnaître un État sans frontières, sans responsabilités, sans institutions viables, c'est ouvrir la porte à un simulacre d'État, pas à une solution Léa Landman Emmanuel Macron a offert un État avant toute négociation. Cela revient à poser la ligne d'arrivée sans avoir couru. Gaza, Cisjordanie (quelles zones ? A, B, C ?), Jérusalem Est comme capitale, et quoi ? Un droit de visite «supervisé» au mur des Lamentations ? Que fait-on des réfugiés, du contrôle sécuritaire, de la démilitarisation de Gaza ? Et les responsabilités de cet État ? Qui les assume ? L'Autorité palestinienne ? L'impunité précédera-t-elle l'État ? Reconnaître un État sans frontières, sans responsabilités, sans institutions viables, c'est ouvrir la porte à un simulacre d'État, pas à une solution. En offrant un État avant tout compromis, Emmanuel Macron change les règles du jeu. Pourquoi se réformer, pourquoi négocier, pourquoi désarmer, si la récompense vient d'abord ? L'Autorité palestinienne, affaiblie, corrompue et illégitime, n'a aucun intérêt à se transformer. Le Hamas peut tranquillement se présenter comme «résistant» tout en sabotant toute perspective d'État. Publicité Le Kosovo n'a pas été reconnu d'un claquement de doigts. Sa déclaration d'indépendance a été accompagnée d'un mandat international, d'une supervision civile et militaire, d'un calendrier de transition. Pourquoi ne pas envisager un modèle similaire pour la Palestine ? Une gouvernance provisoire, un désarmement supervisé, un plan de développement économique piloté par les puissances régionales. Bref, un minimum de sérieux avant de parler de reconnaissance. Et maintenant ? D'autres pays occidentaux vont suivre : l'Australie, le Portugal, le Luxembourg et d'autres. On aura bientôt une majorité de membres l'UE reconnaissant un État palestinien sans contour, sans réforme, sans discussion. Résultat : siège à l'ONU, accords bilatéraux, et une nouvelle série d'armes diplomatiques pour accuser Israël de «bloquer la mise en œuvre». Même le Royaume-Uni, qui n'a pourtant rien d'un bastion pro-israélien, conditionne sa propre reconnaissance à des demandes précises - mais exclusivement adressées à Israël. Suspension de la colonisation, engagements territoriaux, garanties diplomatiques. Aucun mot sur la réforme de l'Autorité palestinienne, sur la fin du financement des familles de terroristes, ou sur la question des manuels scolaires. Une diplomatie asymétrique, qui risque de produire l'effet inverse de celui recherché. Tout le monde sait qu'aucun accord de paix ne verra le jour sans Israël. L'éloigner, c'est saboter l'avenir Léa Landman Oui, l'Europe a des leviers : suspension du programme Horizon Europe (dont Israël est un bénéficiaire stratégique mais qui n'est pas passée), gels d'accords commerciaux, sanctions ciblées. Mais les utiliser dans ce contexte, sans coordination avec Washington, revient à isoler Israël davantage - et donc à saboter toute perspective de dialogue. Car au fond, tout le monde sait qu'aucun accord de paix ne verra le jour sans Israël. L'éloigner, c'est saboter l'avenir. Emmanuel Macron aurait pu faire autrement. Il aurait pu lier sa déclaration à la libération des otages. Il aurait pu l'inscrire dans une initiative régionale, comme celle des Accords d'Abraham. Il aurait pu attendre une sortie de guerre. Il aurait pu poser des jalons clairs pour un État conditionné à une réforme. Il a préféré l'effet d'annonce. Publicité Si la France était sérieuse, elle coordonnerait ses efforts avec les États-Unis, seul acteur ayant des leviers sur tous les protagonistes : Israéliens, Palestiniens, et Arabes. Elle proposerait des pas concrets, utiles. Emmanuel Macron avait même proposé, au tout début de la guerre, la création d'une coalition internationale contre le Hamas. Où en est-on ? Initiative oubliée, élan dissipé, voix inaudible. Là où la France aurait pu peser, elle s'est effacée. Elle construirait sa politique avec ceux qui ont du poids en Israël – et non des conseillers nostalgiques d'Oslo, qui n'y ont aucun pouvoir. Elle poserait des conditions aux deux parties, pas à une seule. Elle s'inspirerait des propositions concrètes portées par des experts israéliens comme Koby Huberman, moteur de la pensée régionale depuis 20 ans, à la tête d'Israël Initie et de l'Initiative de paix israélienne. Il invite à repenser un modèle à deux États, mais à horizon long, dans un cadre régional ; exiger un leadership pragmatique des deux côtés, passer par une période de transition (mandat international, zones démilitarisées, sécurité conjointe) ; réformer l'Autorité palestinienne ; superviser la démilitarisation de Gaza ; intégrer les États arabes dans une logique de reconstruction. Le 7 octobre a tout bouleversé. Et pourtant, des opportunités ont émergé : Le Liban a une fenêtre historique pour se libérer du Hezbollah, Bachar el-Assad est tombé, l'Iran est affaibli, replié sur ses lignes intérieures Léa Landman La plus grande erreur stratégique de Paris est peut-être d'avoir ignoré les changements profonds dans la région post-7 octobre. Depuis les Accords d'Abraham, une dynamique nouvelle s'était enclenchée. L'Arabie saoudite s'approchait d'une normalisation avec Israël. L'accord IMEC (corridor Inde-Moyen-Orient-Europe) signé en septembre 2023 aurait pu concrétiser une architecture régionale inédite. Mais le 7 octobre a tout bouleversé. Et pourtant, des opportunités ont émergé : Le Liban a une fenêtre historique pour se libérer du Hezbollah, Bachar el-Assad est tombé, l'Iran est affaibli, replié sur ses lignes intérieures. Dans cette région où, à part la Turquie, aucun acteur majeur n'a de projet expansionniste, la stabilisation est devenue la priorité. Et dans cette stabilisation, Israël est un pilier du paysage régional. Alors que fait cette reconnaissance unilatérale ? Elle impose un découplage absurde : la paix sans Israël, la solution sans coordination régionale. C'est l'anti-Accords d'Abraham. Au lieu de cela, la France aurait pu - aurait dû - poser ses conditions aussi aux États arabes partenaires : accompagner une réforme profonde de l'Autorité palestinienne ; garantir le démantèlement militaire et politique du Hamas ; s'engager à une reconstruction coordonnée de Gaza ; intégrer la Palestine dans une vision régionale de coopération et de stabilité. En outre, si l'aide humanitaire constitue un argument moral est puissant, il ne peut masquer la réalité du terrain. Celui qui contrôle la distribution de l'aide à Gaza contrôle Gaza. Et aujourd'hui, ce contrôle est entre les mains du Hamas. Les entrepôts de l'ONU et de l'UNRWA sont infiltrés. Le Hamas y place ses hommes, détourne les convois, revend et redistribue à sa guise. L'ONU elle-même a reconnu avoir perdu le contrôle logistique dans plusieurs zones de la bande. La majorité des camions humanitaires sont contraints de verser un «droit de passage». Et pourtant, rien de tout cela n'a de poids dans l'opinion publique internationale. Les images de famine ont suffi. Les accusations de pillage, les détournements, les missiles lancés depuis les zones d'aide n'ont pas de voix médiatique. La France aurait pu insister pour créer une chaîne d'aide indépendante, neutre, contrôlée par des acteurs régionaux. Elle aurait pu construire une coalition autour de la logistique humanitaire. Elle a préféré déclarer un État. À lire aussi «Inefficace et dangereux», «effet de communication»... Le largage d'aide humanitaire à Gaza par la France décrié par les ONG Israël a indéniablement réaffirmé sa position de puissance militaire régionale ; il lui revient désormais de la convertir en influence diplomatique. La France pourrait en faire le point de départ de sa propre stratégie. Il est encore temps pour la France de changer de cap. Non pas en retirant sa reconnaissance, mais en décidant d'y adosser une vraie stratégie. En mettant tout son poids diplomatique derrière une reconstruction des rapports au Levant : Israël, Liban, Syrie, Jordanie, Égypte. En redevenant un acteur d'équilibre, pas de slogans. En s'adressant aux voix qui comptent réellement dans le paysage politique et diplomatique israélien - celles du mainstream - et pas seulement à celles qui réconfortent mais restent sans influence en Israël. En s'alignant sur la seule puissance qui pèse dans la région - les États-Unis. En cessant de parler de paix comme d'un mot magique, mais comme d'un processus exigeant, long, douloureux, mais possible.

Au sud de Saint-Nazaire, un homme meurt après le chavirement d'un bateau à quelques mètres du rivage
Au sud de Saint-Nazaire, un homme meurt après le chavirement d'un bateau à quelques mètres du rivage

Le Figaro

time14 minutes ago

  • Le Figaro

Au sud de Saint-Nazaire, un homme meurt après le chavirement d'un bateau à quelques mètres du rivage

Une autre victime a pu être secourue. Selon les premiers éléments, les deux hommes étaient partis déposer un filet de pêche en mer au large de la commune de Saint-Michel-Chef-Chef. La commune de Saint-Michel-Chef-Chef, sur la côte Atlantique, a été secouée par un drame. Un sexagénaire est décédé jeudi soir, près de la plage de Comberge, à environ 100 mètres du rivage, après un souci d'embarcation. Vers 20h, les secours sont intervenus «pour deux personnes en difficulté accrochées à un bateau à coque rigide s'étant retourné», explique le centre opérationnel d'incendie et de secours de Loire-Atlantique. Une fois ramenés sur berge, un homme de 76 ans (en urgence relative) a pu être secouru tandis que l'autre, âgé de 67 ans, n'a pas survécu. «La victime en arrêt cardiorespiratoire a été déclarée décédée par le médecin sur les lieux», ont précisé les secours dans leur bilan. Publicité Problème de filet D'après un proche du dossier, les premiers éléments laissent penser que les deux hommes seraient partis en mer pour aller déposer un filet de pêche. «Le filet se serait coincé dans l'hélice», indique au Figaro cette même source. Cela aurait provoqué le retournement du bateau. Ensuite, l'un aurait tenté de monter dessus tandis que l'autre se serait noyé en essayant de rentrer vers le rivage. De nombreux moyens ont été mobilisés pour cette intervention, dont la police municipale, les gendarmes, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Atlantique ainsi que la SNSM.

Renaissance veut (encore) changer de nom, et c'est la troisième fois
Renaissance veut (encore) changer de nom, et c'est la troisième fois

Le HuffPost France

time44 minutes ago

  • Le HuffPost France

Renaissance veut (encore) changer de nom, et c'est la troisième fois

POLITIQUE - En Marche, la République en Marche, Renew, Renaissance, Ensemble pour la République... Pour repérer les membres du parti présidentiel, il faut parfois être un peu polyglotte. Et ce n'est peut-être pas fini. Gabriel Attal, le secrétaire général du parti depuis le 8 décembre a, selon une information de nos confrères du Figaro confirmée au HuffPost, envoyé un mail à ses troupes en cette fin de semaine pour leur soumettre une idée pas vraiment nouvelle : changer de nom. Encore ? Avant Renaissance, adopté en 2022, il y avait déjà eu En Marche ! et la République en Marche (LREM). Sans compter les noms des groupes à l'Assemblée (EPR) et celui au Parlement européen (Renew). « Quand vous parlez du parti autour de vous et sur le terrain, utilisez-vous spontanément le nom de Renaissance ? », demande notamment le leader des troupes macronistes à ses adhérents, tout en leur demander de résumer le parti en une phrase et de donner trois valeurs clefs incarnées par la formation. Interrogé par le Figaro, l'entourage de Gabriel Attal a déjà son avis sur la question, estimant qu'il est temps d'acter le changement de gouvernance, qui plus est dans un contexte où la marque Renaissance a du mal à imprimer chez les électeurs. Une envie d'évolution aussi matérialisée par le déménagement du QG du parti, désormais installé au 11-13, avenue Robert Schuman, dans le VIIe arrondissement de Paris. « Il faut une nouvelle histoire à raconter », plaide-t-on en interne. Ce nouveau récit vise-t-il à s'affranchir de l'image de son fondateur Emmanuel Macron ? Quoi qu'il en soit, la mue a déjà été opérée par Les jeunes avec Macron, devenus cet été les Jeunes en Marche pour mieux se « réinventer ». Selon nos confrères, Renaissance observe avec envie l'effet fédérateur de « la France insoumise », un nom de parti perçu comme dépassant la simple formation politique pour devenir une sorte de totem, rassemblant autant des gens que des idées. Trois cadres de Renaissance ont en tout cas été mandatés pour réfléchir à une nouvelle dénomination qui dure dans le temps. Après tant de tentatives peu convaincantes, il était (effectivement) temps…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store