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« Celui qui pense que ça va être une formalité... » : Luis Enrique se méfie de Chelsea, adversaire du PSG en finale de la Coupe du monde des clubs

« Celui qui pense que ça va être une formalité... » : Luis Enrique se méfie de Chelsea, adversaire du PSG en finale de la Coupe du monde des clubs

L'Équipea day ago
Luis Enrique, l'entraîneur du PSG qui affronte Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs dimanche, ne s'attend pas à une partie facile malgré le large succès en demies face au Real Madrid.
« À quel point craignez-vous cette équipe de Chelsea ?C'est important d'être conscient de la difficulté du match. J'aime la manière dont ils jouent. Il y a beaucoup d'individualités mais quand ils doivent défendre, ils savent mettre la pression. Je pense que ce sera un match serré. Physiquement, ils sont très forts aussi. On est des équipes similaires sur les principaux aspects du jeu. On est prêts, ils sont prêts. Ils ont gagné la Ligue Conférence, nous la Ligue des champions.
Pensez-vous que le déroulé de la finale va plus ressembler au quart de finale contre le Bayern qu'à la demie face au Real Madrid ?Les éloges viennent d'une victoire. Regardez le Manchester City de Pep (Guardiola), ils perdent un match et on les fusille. Mais ça reste le meilleur entraîneur.
Est-ce votre saison la plus réussie en tant que coach ?Non. J'ai connu beaucoup plus de réussite dans des périodes où on ne gagnait pas et où on me critiquait à couteaux tirés. En réalité ça allait bien mieux quand je perdais.
« Je ne voulais pas être une star comme joueur, je ne le suis pas comme entraîneur. Je fais mon travail. Je me sens presque plus à l'aise dans les moments où ça ne se passe pas bien »
C'est le premier PSG depuis des années sans star au-dessus des autres et il a remporté la Ligue des champions. Est-ce un hasard ?Une équipe de 11 stars, c'est ça le foot. C'est ce qu'on a la chance d'avoir maintenant. Ou plutôt 12, 13, 14, 15... C'est un engagement qu'on a pris avec le président (Nasser al-Khelaïfi), la direction sportive et moi. Que la vraie star soit l'équipe, une équipe dans laquelle les supporters se reconnaissent. Depuis mon premier jour à Paris, c'est quelque chose qu'on a réussi. On va bien perdre à un moment ou à un autre mais la voie est claire pour nous.
Votre équipe va peut-être ouvrir une ère de domination...Celui qui pense que ce match va être une formalité ne connaît rien au foot. J'ai analysé cette équipe de Chelsea, elle a gagné la Ligue Conférence. J'aime beaucoup Enzo Maresca, il aime repartir de derrière, mettre du pressing, attaquer, c'est une équipe très complète. Ça ne va pas être facile. On va aborder ce match en se donnant à 100 %.
Êtes-vous d'accord pour dire que vous êtes la star de ce tournoi ?Star, absolument pas. Je ne voulais pas être une star comme joueur, je ne le suis pas comme entraîneur. Je fais mon travail. Je me sens presque plus à l'aise dans les moments où ça ne se passe pas bien. C'est très bien quand ça se passe bien, on donne beaucoup de bonheur aux gens. Je sais qu'un entraîneur est bon ou mauvais en fonction des résultats, c'est la règle du jeu. J'accepte d'avoir pu être très critiqué mais les critiques me motivent plus que les louanges. Ma meilleure saison comme entraîneur ? Peut-être mais pour cela il faudra gagner demain. Le plus important est de terminer ce match en donnant 100 %.
« Je ne crois pas aux récompenses individuelles, encore moins pour un entraîneur. L'équipe est toujours au-dessus des individualités »
Ousmane Dembélé est candidat au Ballon d'Or, l'êtes-vous au Ballon d'Or des entraîneurs ?Je ne crois pas aux récompenses individuelles, encore moins pour un entraîneur. L'équipe est toujours au-dessus des individualités. Et le PSG est, je pense, une référence pour ce qu'on essaie de transmettre. Oui, Ousmane a été le meilleur joueur individuellement, mais surtout parce que ses buts (35 toutes compétitions confondues) et ses passes décisives (16) ont permis de faire gagner le PSG.
Quel bilan faites-vous de l'aventure humaine vécue pendant un mois avec vos joueurs ? Êtes-vous satisfait de ce que vous avez vu ?De la part de mes joueurs, c'était sensationnel. On a fait une année incroyable en termes d'efficacité. On a marqué l'histoire à Paris et on veut encore le faire en gagnant demain. Mais si je dois analyser toute la saison, c'était extraordinaire. »
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