
Un important incendie dans une entreprise lyonnaise blesse grièvement son patron et provoque l'évacuation des salariés
Quelque 140 salariés ont dû être évacués. Un important incendie s'est déclaré ce lundi après-midi dans une entreprise de la zone industrielle de Chassieu, en banlieue est de Lyon. Le patron de la Société lyonnaise de photogravure a été grièvement blessé et pris en charge par les secours.
C'est un stock de copeaux de magnésium qui a pris feu pour une raison encore indéterminée. Une matière délicate à éteindre pour les soldats du feu qui ont dû utiliser non pas de l'eau ou de la mousse mais de la poudre. Le stock de magnésium a par ailleurs été cimenté, indique une source bien informée au Figaro.
Publicité
Le patron grièvement brûlé
Il a donc fallu déployer un important dispositif de 60 pompiers, pour évacuer quelque 140 salariés de deux entreprises, la société lyonnaise de photogravure et une voisine. Grièvement touché le patron de l'entreprise a été transféré au service grands brûlés de l'hôpital Édouard Herriot de Lyon. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur l'origine de l'incendie.
À lire aussi Trois morts dans l'incendie d'une maison à Feyzin, près de Lyon
«Fondée en 1992, la Société Lyonnaise de Photogravure s'est forgé une réputation solide en tant que pionnière dans la fabrication de clichés en magnésium et laiton», indique-t-elle sur son site internet. Elle est spécialisée dans les dorures, les gaufrages et les estampe pour habiller différents supports, des bouteilles de parfum notamment.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Roumanie: quatre morts dans l'accident d'un bateau de tourisme sur le Danube
Un bateau transportant des touristes a chaviré lundi 28 juillet au soir dans le delta du Danube en Roumanie et quatre personnes à bord sont mortes, ont annoncé les services de secours. Un appel d'urgence a été reçu vers 19h30 (16h30 GMT), signalant un accident dans le golfe de Musura (sud-est), avec plusieurs passagers «tombés à l'eau», selon un communiqué. Embarcations de pompiers, gardes-côtes et police aux frontières ont aussitôt été mobilisés. Des plaisanciers présents dans la zone leur ont également prêté main-forte. Arrivés sur les lieux, les équipes médicales ont tenté de ranimer quatre personnes se trouvant en arrêt cardio-respiratoire, sans succès. Il s'agit de trois adultes et d'un enfant, dont la nationalité et l'âge n'ont pas été donnés. Dix autres occupants ont pu être secourus et l'un d'eux a été hospitalisé, d'après la même source. Si la cause de l'accident doit encore être déterminée, un porte-parole a évoqué auprès de la presse «de forts vents» sans faire de lien avec les intempéries qui ont touché plus tôt lundi le pays d'Europe orientale, faisant trois morts dans le nord-est.


Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Législative partielle à Paris : vers un rapprochement entre Michel Barnier et Édouard Philippe, sur fond de tension avec Rachida Dati
Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - Alors que Les Républicains viennent d'investir l'ancien premier ministre, les discussions vont bon train. Le candidat à la 2e circonscription pourrait prendre en suppléance un visage Horizons. Comme un signe du destin. Alors qu'il arpentait les rues de la si convoitée 2e circonscription de Paris la semaine dernière, Michel Barnier, candidat désormais officiel des Républicains, a croisé un certain... Édouard Philippe. Rue de Grenelle, les deux anciens hôtes de Matignon ont longuement échangé, glisse-t-on pudiquement. Il faut dire que les deux hommes y ont vu un drôle de hasard, alors que cela fait plusieurs jours que leurs entourages discutent. Depuis que le Savoyard s'est lancé dans la course, au risque d'affronter Rachida Dati, le maire du Havre semblerait en effet s'intéresser de près à la bataille qui vient. Et pour cause, même si elle n'est pas particulièrement proche de lui, la ministre de la Culture est peu à peu devenue indissociable d'un certain Gabriel Attal depuis qu'elle a rejoint son gouvernement en 2024. Or, l'intéressé ayant mis la main sur le parti et le groupe présidentiels, il s'est imposé comme l'un des «héritiers» d'Emmanuel Macron… Au même titre qu'Édouard…


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Reconnaissance de l'État de Palestine : sans LFI, la gauche appelle Emmanuel Macron à aller « au bout de la démarche »
Un appel commun pour des gestes forts. Les chefs des partis socialiste, écologiste et communiste ont demandé à Emmanuel Macron, dans un courrier rendu public lundi, « d'aller jusqu'au bout de la démarche » de reconnaissance de la Palestine , en lui accordant une « capacité juridique » et une aide humanitaire « massive », tout en sanctionnant Israël. La décision de reconnaître l'État de Palestine doit « n'être qu'une première étape », écrivent Olivier Faure (PS), Marine Tondelier (les Écologistes) et Fabien Roussel (PCF), à l'origine de cette initiative, dans ce courrier daté de dimanche. Les trois responsables demandent au président français « d'agir dès à présent pour que l'État de Palestine (…) dispose de tous les droits reconnus aux États membres de l'ONU », notamment une capacité et une « protection juridique » internationales. Ils prient aussi Emmanuel Macron de répondre à « deux urgences », via une « aide humanitaire massive » à « la population gazaouie martyrisée » et affamée, et en portant, auprès des partenaires de la France, « l'exigence de sanctions contre le gouvernement israélien, en particulier la suspension de l'accord d'association » entre Israël et l'Union Européenne, « tant que le droit international n'est pas respecté ». « Agissez avant qu'il ne soit trop tard », exhortent ces partis de gauche. Dans une démarche similaire, cinq syndicats (CFDT, CGT, Unsa, Solidaires, FSU) ont « salué », dans une lettre ouverte adressée lundi, la décision du président français de reconnaître l'État de Palestine, et l'ont appelé à aller au-delà des « discours incantatoires ». Annoncée pour septembre, cette reconnaissance devrait intervenir « sans délai, alors que la Palestine disparaît sous nos yeux », écrivent en préambule les leaders syndicaux, parmi lesquels Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT). « L'inaction politique n'a que trop duré. Il faut imposer un cessez-le-feu immédiat, le retour à une aide humanitaire exercée par des professionnels. Seules des sanctions pourront mettre fin à la fuite en avant meurtrière du gouvernement de Benyamin Netanyahou », estiment les signataires de la lettre. Après l'annonce jeudi du président français qu'il reconnaîtra l'État palestinien formellement en septembre, une conférence internationale se déroule lundi et mardi à l'ONU . Coprésidée par Paris et Ryad, elle vise notamment à convaincre les grandes puissances de rejoindre la position de la France.