
«Technoférence», quand votre portable nuit au développement de vos enfants
Anne laure Mignon Publié aujourd'hui à 20h23
Image d'illustration
IMAGO/Dreamstime
La nocivité de la surexposition des enfants aux écrans n'est plus à démontrer. Et pour l'éviter, les recommandations officielles sont d'ailleurs claires: pas d'écran avant 3 ans, le moins possible jusqu'à 6 ans et, à partir de cet âge, une utilisation occasionnelle, devant des contenus à haute valeur pédagogique et toujours accompagné d'un adulte.
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an hour ago
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Mythe ou réalité: le soleil fait disparaître les boutons et l'acné
Opinion Mythe ou réalité – «Le soleil fait disparaître les boutons» Cette semaine, notre journaliste Valentina San Martin s'attaque à un mythe tenace selon lequel le soleil supprimerait l'acné. Chronique Valentina San Martin Pour se débarrasser des comédons, rien de mieux qu'une routine adaptée. Getty Images Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : L'épaississement de la peau sous les UV bloque l'évacuation naturelle du sébum. Les crèmes solaires épaisses favorisent l'accumulation de sébum sous l'épiderme. L'effet rebond provoque l'apparition de comédons après l'exposition au soleil. Les UV peuvent aggraver l'hyperpigmentation causée par d'anciennes poussées d'acné. Pendant les vacances, entre deux bains de mer et un spritz bien mérité, on a parfois la bonne surprise de découvrir un teint plus régulier, une peau plus douce, des boutons qui semblent s'être évaporés comme par magie. Le bronzage uniformise, les inflammations paraissent moins visibles, le grain de peau semble plus net. L'été serait-il le meilleur allié contre l'acné de l'année? Pas si vite. Cette apparente embellie n'est qu'une illusion bien orchestrée par votre peau. Le piège de l'épaississement cutané à cause des UV Pour faire simple: sous l'effet des UV, la couche cornée – c'est-à-dire la partie la plus superficielle de l'épiderme – s'épaissit naturellement pour se protéger de l'agression solaire. Ce mécanisme de défense est tout à fait normal, mais il a un effet pervers: il bloque l'évacuation naturelle du sébum. En s'épaississant, la peau crée donc un barrage invisible qui empêche les pores de se drainer correctement. Résultat: le sébum s'accumule doucement sous la surface, et ce phénomène est souvent accentué par l'application de crèmes épaisses ou non adaptées à une peau sujette à l'acné. Le tout reste en sommeil… jusqu'au retour à la normale. Car une fois l'exposition au soleil terminée, que l'épiderme cesse son mode «armure anti-UV» et que la peau retrouve sa texture habituelle, c'est là que les ennuis commencent. La peau laisse alors apparaître les comédons et les inflammations jusque-là enfouis sous la surface. C'est le fameux «effet rebond». Et non, ce n'est pas la faute du retour au bureau. Acné estivale: prévention plutôt que camouflage Plutôt que de miser sur une illusion temporaire, mieux vaut adapter sa routine en été. Cela passe par des soins légers, non comédogènes, et surtout, une bonne protection solaire (oui, même si vous avez la peau grasse). Car en plus de favoriser les boutons en différé, les UV peuvent aussi aggraver les taches laissées par les anciennes poussées d'acné, en accentuant l'hyperpigmentation postinflammatoire. En clair, le soleil n'est pas un traitement miracle. Il peut donner l'illusion d'une peau plus saine sur le moment, mais prépare en coulisse une petite révolution cutanée que vous n'aviez pas commandée. Alors cet été, mieux vaut miser sur une routine adaptée, une hydratation légère mais suffisante, une crème solaire pensée pour les peaux mixtes à grasses, et surtout… oublier cette idée que les UV sont une solution miracle. Valentina San Martin est journaliste responsable de la rubrique Beauté au sein du pôle Vibrations. Diplômée en Lettres et Sciences Sociales à l'Université de Lausanne, elle s'intéresse également aux thématiques de société et à la pop culture. Plus d'infos @ValSanMar Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Les habitudes numériques des adultes pourraient (aussi) avoir des répercussions sur leur progéniture. Deux spécialistes nous l'expliquent. Anne laure Mignon Publié aujourd'hui à 20h23 Image d'illustration IMAGO/Dreamstime La nocivité de la surexposition des enfants aux écrans n'est plus à démontrer. Et pour l'éviter, les recommandations officielles sont d'ailleurs claires: pas d'écran avant 3 ans, le moins possible jusqu'à 6 ans et, à partir de cet âge, une utilisation occasionnelle, devant des contenus à haute valeur pédagogique et toujours accompagné d'un adulte. Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


24 Heures
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Résilience et vieillesse ne font pas toujours bon ménage
Opinion Avec l'âge, le caractère peut changer et des compétences s'étioler ou disparaître, comme la capacité à rebondir. Chronique Rosette Poletti Publié aujourd'hui à 19h05 Yvain Genevay-Montage Tamedia «Mon père a toujours manifesté une grande résilience tout au long de sa vie. Abandonné à sa naissance, il ne s'est jamais considéré comme une victime, au contraire: il a fait un apprentissage, créé une petite entreprise, il s'est toujours bien occupé de sa famille et des autres, ses voisins, ses collègues… Retraité, il était chauffeur bénévole et suivait les matches de football. Aujourd'hui, il a 89 ans, il est veuf depuis dix ans et nous découvrons un homme différent, centré sur lui, sur sa santé . Il critique beaucoup, alors qu'il était plutôt positif et optimiste. Est-ce une situation fréquente? Je voudrais mieux le comprendre pour pouvoir l'aider davantage. Il vit chez lui avec l'aide d'un CMS pour le ménage et les soins.» Résilience et grand âge Il s'agit là d'une situation qui, pendant longtemps, n'a pas fait l'objet d'études. Ces deux dernières décennies, avec le nombre grandissant de personnes très âgées, on cherche à mieux comprendre comment et pourquoi des personnes qui ont été résilientes toute leur vie perdent cette compétence dans la vieillesse . Être résilient, avoir la capacité de faire face aux épreuves et de rebondir, c'est magnifique, et les personnes qui en sont capables sont nombreuses. Pourtant, il ne s'agit pas forcément d'une compétence que l'on acquiert une fois pour toutes. Une accumulation des difficultés, la perte d'un environnement essentiel, l'arrivée de la vieillesse, avec la disparition des caractéristiques qui permettaient la résilience, peuvent provoquer un changement. Ce que l'on a appris de la diminution de la résilience dans la vieillesse, c'est que les conditions qui favorisaient cette capacité à rebondir s'étiolent ou disparaissent, comme: - La mobilité et la bonne santé, qui permettaient de pratiquer des actions valorisantes comme le bénévolat, l'aide pratique aux autres ou le maintien du réseau social. - L'estime de soi, qui prenait notamment sa source dans la fierté d'être responsable de sa vie et de se sentir utile aux autres. - La possibilité d'avoir du soutien émotionnel grâce aux gens que l'on côtoie ou dont on s'occupe. - Les stimulations mentales, à travers l'exercice de rôles divers dans la communauté. Il y a aussi ce qui change à l'intérieur de la personne qui entre dans la vieillesse: - La maladie physique, qui peut devenir chronique et causer beaucoup de stress. - La difficulté à bien voir et bien entendre, qui limite les échanges. - L'accumulation des pertes: veuvage, déménagement, retraite, amitiés… - La diminution de la plasticité cérébrale. - L'isolement et parfois la dépression. Il arrive, comme chez le père de notre correspondante, que le caractère se modifie, ce qui est toujours difficile à accepter pour les proches: «Elle a tellement changé», «Il n'est plus comme avant!» Tous les facteurs décrits ci-dessus expliquent ce changement. Ce qui avait permis cette capacité d'adaptation et cette possibilité de rebondir après une enfance traumatisante n'est plus là et des souvenirs tristes «remontent»; l'équilibre est rompu et, parfois, quelqu'un de positif et bienveillant peut devenir amer et critique, centré sur sa santé, se plaignant de ses nombreux symptômes physiques tout au long de la journée. Que peut-on faire pour aider? Tout d'abord, accepter cette personne comme elle est maintenant. La vie n'est jamais un long fleuve tranquille et la personne en question fait du mieux qu'elle le peut avec une situation qui s'est modifiée. On a trop tendance à regretter ce qu'elle était, à mesurer ce qui a changé. Aujourd'hui, on a la chance de rencontrer quelqu'un qui fait face comme il le peut à ce que la vie lui apporte, qui est autre que ce qu'il a été et qui changera encore. Ensuite, il s'agit de voir ce qui pourrait l'aider à vivre: son environnement est-il rassurant? Qu'est-ce qui peut être fait pour qu'il n'y ait pas de stress surajouté? Qui passe voir le père dont il est question plus haut, à quel rythme? Se sent-il en sécurité? Comment peut-on l'aider à maintenir son réseau social? Peut-il téléphoner, envoyer des e-mails, se déplacer pour voir des amis au café du coin ou au club d'aînés? Sinon, comment pallier ce manque? S'il le peut encore, a-t-il des activités physiques adaptées? Les activités valorisantes sont particulièrement importantes pour favoriser le maintien de la résilience. Je me souviens d'une très vieille dame qui marchait difficilement et venait en taxi dans une université de New York. Elle s'installait dans la cafétéria et rapidement, de nombreux étudiants venaient l'entourer. Elle était d'origine russe, parlait six langues, avait été professeure d'anglais. Elle avait vécu le Goulag en Sibérie et elle venait là pour offrir de corriger les travaux des étudiants étrangers (ChatGPT n'existait pas)! 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À vous, chère correspondante, et à vous tous, amis lecteurs, je souhaite une très belle semaine. À lire: «Résilience et personnes âgées», Louis Ploton et Boris Cyrulnik (Odile Jacob); «Faire de sa vulnérabilité une force», Pema Chödrön (Pocket); «La résilience, l'art de rebondir», Rosette Poletti (Jouvence). Plus de Rosette Poletti Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.