
Tennis de table : facile à Las Vegas, Alexis Lebrun passe facilement au 2e tour
Par Le Figaro avec AFP
Le jeune français n'a pas eu de mal à battre le Polonais Milosz Redzimski (11-9, 11-9, 11-9) au premier tour du Grand smash de tennis de table.
Alexis Lebrun n'a eu besoin que de trois sets et 17 minutes pour se défaire du Polonais Milosz Redzimski (11-9, 11-9, 11-9) au premier tour du Grand smash de tennis de table de Las Vegas (États-Unis) lundi.
Lebrun (21 ans, 11e mondial) a été mené lors des trois sets, mais a su serrer le jeu à chaque fois en fin de manche face à son jeune adversaire (18 ans, 43e).
Publicité
Alexis Lebrun rejoint ainsi au 2e tour du tableau masculin son frère Félix, qui y affrontera Simon Gauzy, et Lilian Bardet, auteur d'un exploit lundi contre le Chinois Liang Jingkun, 5e mondial.
L'aîné des frères Lebrun affrontera au tour suivant soit le Japonais Yukiya Uda (36e), soit l'Australien Nicholas Lum (41e).
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


L'Équipe
39 minutes ago
- L'Équipe
Rayan Rupert, Tidjane Salaün et Alexandre Sarr se montrent en Summer League NBA
Pour la deuxième soirée de la Summer League de Las Vegas, dans la nuit de vendredi à samedi, les Français Rayan Rupert (21 ans, 1,98 m) et Tidjane Salaün (19 ans, 2,05 m) ont chacun passé la barre des 20 points pour aider leur équipe à l'emporter. Également auteur d'un bon match, Alexandre Sarr (20 ans, 2,13 m) a en revanche vu ses Wizards s'incliner. Les Français continuent de faire leurs preuves en ce début de Summer League. Après les premiers matches convaincants des rookies Joan Beringer, Maxime Raynaud et Nolan Traoré la veille, ce sont ceux des précédentes cuvées de draft, Rayan Rupert (21 ans), Tidjane Salaün (19 ans) et Alexandre Sarr (20 ans, 2,13 m), qui ont réussi leur entame dans la compétition dans la nuit de vendredi à samedi à Las Vegas. Si les Blazers ont surclassé les Warriors (106-73) en clôture, ils le doivent en bonne partie à leur premier quart-temps étincelant (34-13), portés notamment par un Rayan Rupert auteur de 11 points sur la période. L'arrière français (1,98 m), drafté au second tour en 2023, a fini la rencontre meilleur marqueur de Portland avec 23 points (à 5/8 au tir), complétés par 9 rebonds et 4 passes en 23 minutes. Il a été impeccable aux lancers francs (11/11). Son compatriote Sidy Cissoko (21 ans, 1,98 m), également dans le cinq de départ des Blazers, a compilé 8 points, 5 rebonds et 2 passes. Tidjane Salaün et Alexandre Sarr très en vue Outre le frangin d'Iliana Rupert, un autre cadet d'une internationale a brillé dans la nuit : Tidjane Salaün (frère de la joueuse des Bleues Janelle Salaün) a inscrit 20 points et 7 rebonds avec les Hornets, tombeurs du Utah Jazz (111-105) malgré les 32 points de Kyle Filipowski, meilleur marqueur de la soirée. L'ailier-fort tricolore (2,05 m), drafté en 6e position l'année dernière, a été beaucoup plus adroit que son nouveau coéquipier Kon Knueppel (19 ans, 1,96 m), 4e de la Draft il y a quelques semaines mais peu en réussite pour sa première (5 points à 1/8 aux tirs et 3/6 aux lancers francs). Le numéro 2 de la Draft 2024 Alexandre Sarr (20 ans, 2,13 m) a également fait un match plein avec les Wizards de Washington, battus par les Phoenix Suns (84-105). Le pivot bordelais a compilé 15 points, 4 rebonds, 3 contres et 2 passes en 31 minutes. Mauvaise soirée pour Noa Essengue et les Bulls Seul Français à avoir véritablement raté ses débuts en Summer League, le rookie Noa Essengue (18 ans, 2,08 m) a essuyé un lourd revers contre les Raptors avec les Bulls de Chicago (72-116), n'inscrivant que 5 points, 3 rebonds et 3 interceptions en 24 minutes. Surtout, l'ailier-fort drafté en 12e position s'est montré maladroit (2/7 aux tirs) et a perdu 7 ballons. Lucide, il a reconnu sans détour après la rencontre : « Je dois tout améliorer : mon dribble, mon tir, mon attaque vers le panier. J'ai raté beaucoup de tirs, j'ai perdu beaucoup de ballons. » Parmi les autres Français sur les parquets, Pacôme Dadiet (19 ans, 2,03 m), 25e de la Draft 2024, avec les Knicks malgré la défaite contre Detroit (86-104). Son nouveau coéquipier Mohamed Diawara (20 ans, 2,05 m), drafté au second tour par les Clippers et envoyé aux Knicks dans la foulée, a engrangé 17 minutes de jeu, avec 7 points et 7 rebonds à la clé.


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Coupe du monde des clubs : «La chaleur est incroyable, c'est très dangereux», Enzo Fernandez (Chelsea) alerte sur les conditions de jeu
Avant de défier le PSG en finale ce dimanche, le milieu de terrain argentin des Blues a déploré les conditions de jeu difficiles aux États-Unis. Enzo Fernandez, le milieu de terrain argentin de Chelsea, a estimé vendredi que jouer par fortes chaleurs, comme c'est le cas au Mondial des clubs aux États-Unis, était «très dangereux» et nuisait également au spectacle. «La chaleur est incroyable. L'autre jour, j'ai eu un léger vertige et j'ai dû m'asseoir par terre. Jouer par ces températures est très dangereux, et évidemment, pour le spectacle, pour ceux qui viennent au stade pour en profiter et pour ceux qui regardent à la maison, le rythme n'est pas le même, ça ralentit tout», a déclaré le champion du monde à deux jours de la finale de la Coupe du monde des clubs entre Chelsea et le PSG à East Rutherford (New Jersey). À lire aussi «Je ne partage pas du tout son point de vue» : Wenger répond à Klopp sur la «fantastique» Coupe du monde des clubs Publicité Changer les horaires des matchs lors du Mondial 2026 ? Depuis le début du tournoi, la plupart des matches se sont déroulés sous des températures caniculaires, obligeant les organisateurs à instaurer deux pauses par mi-temps pour permettre aux joueurs de se rafraîchir. Ce phénomène de chaleur est accentué par les horaires des rencontres, le plus souvent programmées à midi ou dans l'après-midi pour satisfaire les téléspectateurs européens. La finale de dimanche au MetLife Stadium est ainsi prévue à 15h locales et la température attendue devrait dépasser les 31°. «Espérons qu'ils changeront les heures de coup d'envoi pour que le spectacle soit meilleur», a ajouté Fernandez à propos du Mondial 2026 qui aura lieu aux États-Unis, au Mexique et au Canada.

L'Équipe
4 hours ago
- L'Équipe
Tribunes vides et joueurs mécontents, le pari risqué du tennis de table à Las Vegas
Entre tribunes vides et critiques des joueurs, les débuts du Grand Smash de Las Vegas sont poussifs. Mais la Fédération internationale de tennis de table reste déterminée à conquérir les États-Unis d'ici les JO 2028. Plongée dans la pénombre et un silence de cathédrale, l'Orleans Arena s'allume soudainement sous les coups de midi, sono poussée à fond et artifice pyrotechnique en prime. « Welcome to Las Vegas, the city of Table Tennis ! », s'égosille un présentateur en costume, suivi quelques minutes plus tard par l'entrée en scène des deux frères Lebrun, Alexis et Félix, présentés comme des rock stars avant le début de leur quart de finale en double. Bienvenue au Grand Smash de Las Vegas, première compétition du genre organisée aux États-Unis. Pendant dix jours, jusqu'au 13 juillet, les meilleurs joueurs mondiaux de tennis de table s'affrontent dans la ville du vice et des jeux d'argent. Un choix aussi original que stratégique pour la World Table Tennis (WTT), jeune branche commerciale de la Fédération internationale (ITTF), créée en 2019. « Comme beaucoup le savent, l'Asie et l'Europe représentent nos marchés historiques. Aujourd'hui, si on veut développer le sport, il faut organiser des événements majeurs dans d'autres régions du monde », explique Michael Brown, directeur des opérations de la WTT. « Ce sont des conditions d'entraînement indignes d'un Grand Smash. » Alexis Lebrun, engagé en double et en simple En cette journée du 10 juillet, le thermostat affiche 42 °C sur le parking de l'Orleans Arena. Située à deux kilomètres du célèbre Las Vegas Strip (la rue la plus connue de la ville), cette salle couplée à un hôtel casino du même nom peut accueillir jusqu'à 9 500 personnes. Une enceinte à taille humaine, moins réputée que d'autres à travers la ville. « L'équilibre entre la taille de l'événement et la visibilité est difficile à trouver. Il faut tout construire à partir de ce premier événement, créer du bouche-à-oreille », poursuit Michael Brown. À l'intérieur, seules quelques centaines de personnes ont fait le déplacement. Majoritairement des fans chinois, touristes ou expatriés au pays de l'Oncle Sam. C'est le cas de Songyu Du, qui a fait le voyage de New York avec sa mère. Toutes les deux passionnées de ping, elles se plaignent des prix exorbitants des billets. « Plutôt que de proposer un prix global par jour qui permettrait d'accéder à tous les matches, ils vendent des billets par session, selon l'heure et le terrain. J'ai dû payer plus de 1 000 dollars pour trois jours de compétition. C'est déjà cher pour des Américains, alors imaginez pour des Chinois. » La gronde est encore plus forte chez les joueurs. La raison de la discorde ? Une immense tente montée sur le deuxième parking, derrière l'Orleans Arena, où l'on retrouve à la fois les tables d'entraînement et les terrains 2, 3 et 4, où se jouent les matches. « On est obligés de jouer sous une tente. Les tables d'échauffement ne sont pas les mêmes que celles des matches... Ce sont des conditions d'entraînement indignes d'un Grand Smash », jugeait le Français Alexis Lebrun en zone mixte, après sa victoire en double avec Félix face à la paire allemande Benedikt Duda-Dang Qiu. « Ils ont installé un sol en bois qui rend les choses instables, et la clim poussée à fond peut faire bouger la balle. C'est très compliqué, même si je suis mal placé pour me plaindre », ajoutait le Français Lilian Bardet, qui a réussi à se hisser en quarts de finale après être sorti des qualifications. Un centre d'entraînement bientôt ouvert aux Etats-Unis Ces premiers couacs d'organisation ne désespèrent pas la WTT. Bien au contraire. Si Michael Brown reconnaît des « défis logistiques », il estime qu'il faut passer par là pour percer le marché américain. « Le premier événement est toujours le plus difficile. On fera mieux dès l'année prochaine. Notre objectif est de rester ici à long terme avec l'organisation d'un Grand Smash annuel ». Porté par le tournoi olympique de Paris l'été dernier, le tennis de table gagne en popularité à l'échelle mondiale. Les revenus de la WTT suivent la tendance, passant de 16 à 52 millions de dollars entre 2019 et 2024, selon les chiffres de l'ITTF. Désormais, tous les regards se tournent vers les prochains Jeux de Los Angeles, en 2028. « Les États-Unis sont le premier marché du sport au monde. Et 20 à 25 millions d'Américains jouent au tennis de table au moins une fois par an. C'est le moment d'agir », complète Brown. Plus que de simples événements, la WTT doit annoncer, la semaine prochaine, l'ouverture d'un premier bureau en Californie. Suivra celle d'un centre d'entraînement pour développer des talents locaux. Et Las Vegas, dans tout ça ? « La ville a accueilli les plus grands événements sportifs. C'était bien de l'avoir sur notre CV pour commencer », achève Brown, déterminé à faire du tennis de table un sport glamour de l'autre côté de l'Atlantique. À lire aussi Félix Lebrun au presque parfait Viktor Gyökeres: «Je suis à la table des meilleurs attaquants du monde» Merlier-Milan, un duel entre finesse et puissance «Johan Cruyff aurait adoré» : Rexach adoube le PSG