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Une qualité de l'air encore mauvaise

Une qualité de l'air encore mauvaise

La Presse3 days ago
La qualité de l'air est encore mauvaise ce dimanche pour une grande partie du sud du Québec — une situation qui devrait se poursuivre au moins jusqu'à lundi, prévient Environnement Canada.
Environnement Canada a émis dimanche matin un bulletin spécial avertissant que la fumée provenant des incendies de forêt dans les Prairies cause une mauvaise qualité de l'air et une visibilité réduite pour une grande partie du sud du Québec.
« Ça va rester en vigueur jusqu'à au moins [lundi] matin », prévient Serge Besner, météorologue à Environnement Canada.
Vers 9 h, dimanche, Montréal était la 18e ville la plus polluée au monde, avec un indice de qualité de l'air de 82 selon le site IQair — ce qui correspond à un indice « moyen ». À titre de comparaison, cet indice était de plus de 160 samedi vers 16 h, ce qui correspond à un indice de qualité de l'air « mauvais pour la santé ».
Les prévisions d'IQair suggèrent que le pire est à prévoir en soirée pour Montréal, avec un indice qui devrait être autour de 90 — soit toujours « moyen ».
Pour les personnes les plus à risque, en particulier, il est conseillé d'éviter les activités exténuantes en plein air et de demander une assistance médicale en cas de symptômes.
Consultez la carte des incendies et de la fumée de l'été 2025
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L'Agence de la santé publique du Canada s'attend à signaler d'autres cas de salmonellose (Toronto) L'Agence de la santé publique du Canada s'attend à signaler d'autres cas de salmonellose liés à certaines marques de pistaches et de produits contenant des pistaches au cours des prochains mois, s'ajoutant aux dizaines d'infections déjà confirmées dans quatre provinces. Hannah Alberga La Presse Canadienne Mardi, l'agence fédérale a indiqué que 52 personnes avaient été malades après avoir consommé des pistaches et des produits de boulangerie contaminés contenant cette noix. Ces cas incluent 39 personnes au Québec, neuf en Ontario, trois en Colombie-Britannique et une au Manitoba. Neuf personnes ont été hospitalisées. L'Agence canadienne d'inspection des aliments a rappelé des produits des marques Habibi, Al Mokhtar Food Centre et Dubai, distribués en Ontario, au Québec et vendus en ligne aux consommateurs partout au Canada. Ces produits incluent le chocolat Dubai, une friandise devenue virale grâce à sa combinaison décadente de chocolat au lait, de crème de pistache fondante et de knafeh croustillant, une pâtisserie sucrée. La barre chocolatée est devenue célèbre sur TikTok en 2023, lorsque des influenceurs se sont filmés en train de goûter cette confiserie, initialement créée aux Émirats arabes unis. Cette popularité a donné naissance à des produits similaires et a suscité de nombreux avis et recettes sur les blogues culinaires. April Hexemer, directrice de la gestion des épidémies à l'agence de santé publique, a dit s'attendre à une augmentation des signalements de cas de salmonelle en raison du délai entre le signalement d'une maladie et sa confirmation par les autorités sanitaires. Elle a précisé qu'il faut entre 15 et 55 jours pour identifier un cas, car le patient doit consulter un médecin et subir un test pour déterminer si son infection est liée à l'épidémie. « Il faudra un certain temps avant que nous puissions déclarer la fin de cette épidémie », a prévenu la directrice lors d'une entrevue mercredi. Elle a ajouté que les autorités estiment qu'il y a 26 cas supplémentaires pour chaque infection confirmée. « Certaines personnes souffrent d'une maladie plus bénigne et ne consultent pas de médecin. Ou, si elles le font, elles peuvent ne pas être soumises à un test de laboratoire », a expliqué Mme Hexemer. Elle a déclaré qu'il était trop tôt pour dire si d'autres produits contenant des pistaches seraient rappelés, ou si les enquêteurs pourraient déterminer l'origine de l'épidémie. Il est également trop tôt pour expliquer pourquoi 75 % des cas concernaient des femmes âgées de 2 à 89 ans. La salmonelle est une maladie bactérienne d'origine alimentaire qui peut se propager plusieurs jours, voire plusieurs semaines, après l'infection, même en l'absence de symptômes. Elle peut entraîner des infections graves et potentiellement mortelles, en particulier chez les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Les personnes en bonne santé peuvent présenter des symptômes à court terme, tels que fièvre, maux de tête, vomissements, nausées, crampes et diarrhée. Ces symptômes apparaissent généralement de six à 72 heures après l'exposition et disparaissent en une semaine. L'Agence d'inspection des aliments encourage les consommateurs à vérifier la marque et les codes produits figurant sur l'avis de rappel et à se débarrasser ou à retourner les produits correspondant à la description. Consultez l'avis du gouvernement du Canada La couverture médicale de La Presse Canadienne est soutenue par un partenariat avec l'Association médicale canadienne. La PC est seule responsable de ce contenu.

Plus de dépistage du cancer colorectal, mais moins de tests Pap
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Plus de dépistage du cancer colorectal, mais moins de tests Pap

Le cancer du côlon est le troisième type de cancer le plus courant au Canada. Les tests de dépistage sont habituellement proposés aux personnes âgées de 50 à 74 ans, mais les lignes directrices varient selon les provinces. Davantage de personnes ont eu recours à des tests de dépistage du cancer colorectal, mais moins de femmes déclarent avoir passé un test Pap tandis que le taux de mammographie est resté stable, selon des données publiées mercredi par Statistique Canada. Katrine Desautels La Presse Canadienne Les données sont issues de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2024. Elles montrent que l'an dernier, 49 % des personnes âgées de 50 à 74 ans (excluant les territoires) ont déclaré avoir eu une analyse de selles au cours des deux années précédentes ou avoir passé une sigmoïdoscopie dans les 10 dernières années, ce qui représente une hausse de six points de pourcentage par rapport à 2017. Le cancer du côlon est le troisième type de cancer le plus courant au Canada. Les tests de dépistage sont habituellement proposés aux personnes âgées de 50 à 74 ans, mais les lignes directrices varient selon les provinces. Au Québec, une coloscopie est recommandée tous les deux ans pour les personnes âgées entre 50 et 74 ans sans symptômes. Par rapport aux mammographies, qui permettent de détecter le cancer du sein — le cancer le plus courant chez les femmes — la proportion de Canadiennes de 50 à 74 ans ayant déclaré avoir récemment passé une mammographie était comparable à celle enregistrée en 2017. L'an dernier, 79 % des 50-74 ans ont dit avoir passé une mammographie au cours des trois dernières années, cette proportion s'élevant à 78 % en 2017. L'Alberta et l'Ontario sont les provinces les plus performantes avec un taux respectif de 84 % et 81 % des femmes qui vont faire une mammographie. La Belle Province arrive au troisième rang avec 79 %. Les lignes directrices pour la mammographie peuvent varier quelque peu d'une province à l'autre. Au Québec, lorsqu'elles atteignent 50 ans, les femmes reçoivent une lettre les invitant à passer une mammographie. Les femmes de 50 à 74 ans sont admissibles au Programme québécois de dépistage du cancer du sein, et les femmes de 70 à 74 ans ont été incluses dans le programme en 2024. La raison la plus courante évoquée par les femmes qui n'ont pas passé de mammographie était parce qu'elles ne croyaient pas que c'était nécessaire. Plusieurs ont aussi mentionné que leur médecin ne pensait pas que c'était nécessaire ou ne leur en avait pas parlé, et 12 % ont dit ne pas avoir de fournisseur de soins de santé, une proportion égale à celles qui ont peur de l'inconfort de ce test. Le cancer, toujours la principale cause de décès Quant au cancer du col de l'utérus, les plus récentes données indiquent que 69 % des femmes âgées de 25 à 69 ans ont passé un test Pap au cours des trois années précédentes, ce qui est moindre que la proportion de 74 % enregistrée en 2017. Les femmes plus âgées étaient moins propices à se faire dépister que chez les plus jeunes (25 à 49 ans). Au Canada, les tests de dépistage du virus du papillome humain (VPH) remplacent de plus en plus les tests Pap. Au Québec, cette transition est déjà bien entamée, et, d'ici 2026, toutes les régions devraient avoir remplacé le test Pap par le test VPH, qui est plus précis pour détecter le cancer du col de l'utérus. En 2024, le tiers des Canadiennes de 25 à 69 ans ont dit avoir bénéficié du test VPH au cours de leur vie. Au Québec, ce taux s'élève à 39 %, ce qui est supérieur à la moyenne nationale, au contraire de la Nouvelle-Écosse (27 %) et l'Ontario (31 %) qui arrive au bas du classement. Tous types confondus, le cancer demeure la principale cause de décès au Canada. En 2023, un peu plus du quart des décès au pays étaient attribuables au cancer. On estime qu'environ deux Canadiens sur cinq seront atteints d'un cancer au cours de leur vie. Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l'Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l'unique responsable des choix éditoriaux.

Et si vos cheveux empêchaient de vous soigner ?
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time9 hours ago

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Et si vos cheveux empêchaient de vous soigner ?

Certains lissages de cheveux peuvent comporter des risques pour la santé, pourtant l'information à ce sujet circule très peu, signale l'auteure. « Des cheveux aux soins de santé, il n'y a qu'un pas – ou plutôt un fil conducteur : la norme blanche », écrit-elle. Et si vos cheveux empêchaient de vous soigner ? S'il existe une certaine pression culturelle favorisant les cheveux lisses, il y a assurément des disparités dans le domaine médical où la « norme blanche » laisse bien des angles morts, observe Agathe Tupula Kabola. Agathe Tupula Kabola Orthophoniste, chroniqueuse, conférencière et auteure ; chargée de cours et chargée de clinique à l'Université de Montréal Il y a trois ans, j'ai fait un big chop – l'expression utilisée pour désigner le moment où l'on rase ses cheveux traités chimiquement pour repartir à zéro avec sa texture naturelle. Ce fut à la fois libérateur… et confrontant. Du plus loin que je me souvienne, j'ai été complexée par mes cheveux. Il y avait la douleur du démêlage brutal de ma tignasse avec un peigne en bois aux dents fines et pointues. Et tous ces dimanches soirs qui me semblaient interminables, consacrés à laver et coiffer mes cheveux pour la semaine. Alors non, je ne juge pas les femmes noires qui se défrisent les cheveux. Ce serait franchement hypocrite de ma part, puisque j'ai moi-même fait appel au défrisant pendant la majeure partie de ma vie, dès l'âge de 8 ans. Aujourd'hui, je garde mes cheveux naturels… sauf quand je les tresse avec des extensions ou des greffes. Comme quoi, même mon big chop n'a pas été un grand saut dans l'inconnu, mais plutôt un saut à demi amorti. Il faut dire que le modèle de la femme noire au naturel, dans les sphères du pouvoir ou de la culture populaire, reste rare. Oprah, Michelle Obama, Beyoncé : toutes ont fait carrière en arborant une chevelure lisse. Ce n'est pas une critique, juste un constat. Peut-être est-ce pour cela que garder mes cheveux naturels me semble parfois être un acte de résistance… fatigant. Mais cette pression esthétique n'est pas qu'une question d'image. Elle peut avoir des effets bien concrets sur la santé. Le 18 octobre 2024, le journal Le Monde rapportait une alerte du ministère français de la Santé sur les lissages brésiliens à base de kératine1. L'acide glyoxylique, un des ingrédients actifs, aurait entraîné des cas d'insuffisance rénale aiguë. Pourtant, ces produits sont toujours vendus en ligne ou utilisés dans des salons. Ici, au Québec, l'information a à peine fait surface. Quelques mots à la radio2, puis silence radio. La norme blanche Le silence, justement, est aussi assourdissant quand on s'intéresse aux biais raciaux dans le domaine médical. Des cheveux aux soins de santé, il n'y a qu'un pas – ou plutôt un fil conducteur : la norme blanche. Prenons les casques d'électroencéphalographie (EEG), utilisés pour diagnostiquer des troubles neurologiques. Ces dispositifs ont été conçus pour des cheveux lisses. Résultat : les personnes aux cheveux frisés doivent parfois se raser une partie de la tête pour qu'on puisse procéder à un examen. Imagine-t-on demander cela à une femme blanche dans un contexte d'urgence3 ? C'est à ce genre de question qu'a voulu répondre Arnelle Etienne, étudiante en génie d'origine haïtienne, en inventant Sevo : un appareil EEG pensé pour les cheveux frisés. Le résultat ? Un signal 18 fois plus clair qu'avec l'équipement traditionnel. Une innovation nécessaire, née d'un angle mort du système. Ces angles morts sont nombreux. Les oxymètres de pouls, largement utilisés durant la pandémie de COVID-19, donnent des lectures moins fiables chez les personnes à la peau foncée. Résultat : des patients noirs ou hispaniques ont reçu un traitement inapproprié ou trop tardif. Même problème pour les manuels de médecine, où les images de peaux foncées sont rares. Résultat ? Une maladie comme la maladie de Lyme, qui apparaît en cercle rouge sur une peau pâle, passe sous le radar quand elle prend des teintes violacées sur une peau noire. Même les bébés ne sont pas épargnés. Le score d'Apgar, utilisé à la naissance pour évaluer les signes vitaux, repose sur des critères… de couleur. Un teint rose est bon signe, un teint bleuté alerte. Mais sur une peau foncée ? On improvise. Les disparités vont plus loin. Au Canada, on manque de données sur les communautés noires pour 15 des 20 cancers les plus fréquents4. On sait pourtant qu'aux États-Unis, les femmes noires sont plus à risque de formes agressives de cancer du sein ou du col de l'utérus. Mais ici, sans données, pas de lignes directrices adaptées. L'humilité culturelle En tant qu'orthophoniste, je constate aussi ces biais dans mon domaine. Les repères de développement du langage sont basés sur des études menées principalement auprès de bébés caucasiens, issus de milieux favorisés. Quand on applique ces normes à tous les enfants, sans nuance culturelle, on risque de poser des diagnostics erronés, ou de passer à côté de véritables besoins. Par exemple, dans certaines cultures, éviter le contact visuel est un signe de respect. Ici, c'est parfois interprété comme un signe de trouble du développement. Le problème est systémique. On juge du développement, du risque, du danger, en se basant sur une norme occidentale, blanche, souvent masculine. Et cette norme devient la grille à travers laquelle on regarde tout le monde. Pourtant, la majorité des enfants dans le monde ne grandissent pas en Occident. Il est temps de remettre en question cette vision monoculturelle des soins de santé. Des pistes de solution existent. Intégrer dans les cursus universitaires des contenus sur le racisme médical et l'humilité culturelle, comme le fait l'Université de Calgary en sciences infirmières 5. Soutenir la recherche menée par et pour les communautés sous-représentées. Former les professionnels à reconnaître leurs angles morts. Fournir du temps et des ressources pour des soins culturellement sécurisants. En 2020, après la mort de George Floyd, on a promis des changements. On a dénoncé, on a débattu. Cinq ans plus tard, il faut aller au-delà des paroles. Car la discrimination ne se manifeste pas toujours par un genou sur un cou. Parfois, c'est un cheveu frisé qu'on ignore, un appareil mal calibré, un regard biaisé. Et tout cela peut, aussi, coûter des vies. 1. Lisez « Lissage brésilien : alerte sanitaire sur les risques liés à ce soin pour les cheveux » (abonnement requis) 2. Écoutez « Julien Poirier-Malo : Une vidéo diffusée par l'armée israélienne » (à 2 minutes 43 secondes) 3. Lisez « Quand diagnostics riment avec biais ethniques » 4. Lisez « Recherche sur le cancer : la communauté noire serait mal servie au Canada » 5. Lisez « Un cours à l'Université de Calgary combat le racisme médical » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

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