
Netflix perd les créateurs de sa « poule aux œufs d'or » Stranger Things
DÉCRYPTAGE - Désireux de réaliser des films pour le grand écran, les frères Matt et Ross Duffer ont préféré rejoindre Paramount, en plein renouveau depuis sa fusion avec Skydance.
C'est un revers sans précédent pour Netflix. Les frères Matt et Ross Duffer, créateurs de la série Stranger Things, s'apprêtent à quitter la plateforme pour rejoindre son concurrent Paramount. Un accord de quatre ans, portant sur des projets de cinéma, télévision et streaming, a été signé entre les deux parties. Il entrera en vigueur en avril 2026, à la fin de l'engagement liant les Duffer et le géant du streaming. Cela signifie que les créateurs livreront bien la cinquième et ultime saison de Stranger Things, dont le coup d'envoi sera donné en novembre. Ils poursuivront également leur collaboration avec la plateforme sur les séries Something Very Bad Is Going to Happen et The Boroughs, attendues en 2026.
Pour le reste, les Duffer poseront désormais leurs valises à Melrose Avenue, siège du mythique studio récemment fusionné avec Skydance. « Nous sommes ravis de rejoindre la famille Paramount. Participer à cette mission est la réalisation du rêve de toute une vie. Et le faire dans un studio…
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Rock en Seine : le Crif demande la déprogrammation du groupe Kneecap accusé de soutien au Hezbollah
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) ne décolère pas. L'institution a demandé ce jeudi la déprogrammation du festival Rock en Seine, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), du concert du trio nord-irlandais Kneecap, prévu dimanche. Un groupe engagé pour la cause palestinienne et accusé de soutenir le Hezbollah. « En maintenant les Kneecap, les organisateurs transforment Rock en Seine en festival de la honte », a déclaré le président du Crif, Yonathan Arfi sur X. « Ils profanent la mémoire des 50 Français victimes du Hamas le 7-Octobre comme de toutes les victimes françaises du Hezbollah, dont les 58 soldats français morts le 23 octobre 1983 lors de l'attentat du Drakkar (à Beyrouth, ndlr). Les artistes peuvent être engagés mais les apologistes du terrorisme n'ont pas leur place dans des festivals en France », a dénoncé le responsable du Crif. Les Kneecap n'ont pas leur place à Rock-en-Seine Hier, le groupe nord-irlandais Kneecap était jugé devant un tribunal à Londres pour "infraction terroriste" pour avoir brandi un drapeau du Hezbollah dans un concert et avoir hurlé "Vive le Hamas ! Vive le Hezbollah !". Comment… — Yonathan Arfi (@Yonathan_Arfi) August 21, 2025 Encore confidentiels il y a quelques mois, les Kneecap bénéficient d'une visibilité décuplée depuis qu'ils ont fait de chaque concert une tribune pour la cause palestinienne. Au festival de Glastonbury fin juin, le groupe avait accusé Israël d'être un État « criminel de guerre ». L'un de ses trois membres, Liam O'Hanna dit Mo Chara, est poursuivi pour « infraction terroriste » après avoir arboré un drapeau du Hezbollah pendant un concert à Londres en 2024. Il a comparu mercredi dans la capitale britannique. La région Île-de-France annule sa subvention Dans ce contexte, la ville de Saint-Cloud a retiré sa subvention de 40 000 euros à Rock en Seine, une première. La région Île-de-France a également confirmé ce jeudi à la presse sa décision prise en juin d'annuler sa subvention au festival pour l'année 2025. Interrogée par l'Agence France-Presse (AFP), elle a précisé que cette subvention avait été de 295 000 euros en 2024. Des aides indirectes de 150 000 euros à l'achat de billets, notamment à destination de la jeunesse, ont également été annulées. À voir aussi En mai, Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région, avait appelé sur X à la déprogrammation de Kneecap, arguant que ses prises de position faisaient l'objet de « poursuites devant la justice britannique pour apologie du terrorisme ». Cette annulation ne vaut que pour 2025 et reste symbolique au regard du budget du festival, compris entre 16 et 17 millions d'euros cette année. En France, le groupe a joué aux Eurockéennes de Belfort (Territoire de Belfort) et au Cabaret vert de Charleville-Mézières (Ardennes), sans incident. Des « discussions » ont eu lieu avec l'entourage des artistes pour clarifier leurs positions et l'organisation de Rock en Seine a eu « confirmation » qu'« il n'y aurait pas de débordements », selon le directeur du festival. « Tout propos à caractère antisémite, d'apologie du terrorisme ou appelant à la haine » fera « l'objet de poursuites judiciaires », a mis en garde le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, dans une lettre datée du 14 août, en réponse à Caroline Yadan, députée de la 8e circonscription des Français établis hors de France, dont Israël fait partie, qui l'avait interpellé sur le sujet.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
Mort du streamer Jean Pormanove : Clara Chappaz estime qu'« il y a urgence à sortir de ce Far West numérique »
Clara Chappaz, la ministre déléguée chargée du Numérique, a déclaré ce jeudi qu'il y avait « urgence à sortir de ce Far West numérique », quatre jours après le décès en direct du streamer Jean Pormanove, au centre de vidéos le montrant se faire tabasser ou humilier sur la plate-forme Kick. Le décès en direct de Raphaël Graven, connu sous les pseudos Jean Pormanove ou JP, a suscité de vives réactions. Un décès survenu dans la nuit de dimanche à lundi après plus de 12 jours de diffusion vidéo le montrant, au côté d'un autre homme surnommé Coudoux, violenté et humilié par deux partenaires connus sous les pseudos de NarutoVie et Safine. « Extrêmement choquée de voir que la réalité a dépassé la fiction » face à un « fait qui doit faire société », Clara Chappaz a aussi pointé la responsabilité des « 200 000 personnes qui suivaient cette chaîne et payaient ». VidéoMort de Jean Pormanove : ce que révèle son autopsie « Nous aurons des sanctions » « Le marché autour de ce type de contenu doit absolument nous interroger », a-t-elle ajouté, assurant que « nous aurons des sanctions » qui pourront aller « jusqu'à la fermeture de la plate-forme » en cas de « défaillances » de celle-ci. Concernant les dérives constatées sur la chaîne «Jeanpormanove» sur Kick en décembre 2024, une enquête est en cours sur les agissements présumés des streamers depuis les signalements de Mediapart, menée par le service de police judiciaire de Nice sous différents chefs… — Clara Chappaz (@ClaraChappaz) August 20, 2025 La ministre a reconnu une « responsabilité pleine et entière de la régulation numérique », précisant qu'une enquête avait été ouverte dès décembre 2024, « trois jours après » un article publié par Mediapart. Le régulateur en France du numérique, l'Arcom avait « alors commencé à travailler sur le sujet », a-t-elle répété ce jeudi. Ce dernier a indiqué que Kick s'est engagé à revoir l'ensemble des règles de modération et de supervision de ses contenus. Dans un nouvel article publié mercredi, Mediapart a relevé que les 300 heures de direct qui ont précédé le décès du streamer montrent « plusieurs tentatives d'étranglement, de très nombreux coups au visage et des brimades ». Les demandes répétées du streamer d'appeler la police ou les urgences sont aussi retranscrites.


Le HuffPost France
2 hours ago
- Le HuffPost France
Charles Consigny, avocat et star des « Grandes Gueules », remplace Alain Duhamel sur BFMTV
MÉDIAS - C'est donc un avocat qui remplacera un journaliste. Le chroniqueur des Grandes Gueules sur RMC, Charles Consigny, va remplacer Alain Duhamel sur BFMTV, annonce-t-il, ce jeudi 21 août auprès de TV Magazine, la publication spécialisée du Figaro. « Charles Consigny nous rejoint sur BFMTV », a confirmé en grande pompe et dans la foulée, Olivier Truchot, coanimateur des Grandes Gueules en compagnie d'Alain Marschall, sur son compte X (ex-Twitter). Charles Consigny, ancien chroniqueur de l'émission On n'est pas couché, sera aux commandes de Signé Consigny, un programme de débat qui se tiendra du lundi au jeudi à 18 h 30 sur BFMTV. Carte blanche pour un édito L'intéressé, classé à droite sur l'échiquier politique et connu pour ses positions réactionnaires, est ravi de cette nouvelle mission et en profite pour complimenter son prédécesseur, là encore pour TV Magazine: « C'est un honneur pour moi de succéder à cet homme pour qui j'ai beaucoup de respect et d'estime. » Alain Duhamel, surnommé « l'intervieweur des présidents » a animé sa dernière émission de télévision en juillet après 60 ans de carrière, mais compte bien rester dans les médias pour commenter l'actualité politique. Chaque numéro du nouveau rendez-vous débutera par un éditorial de Charles Consigny, à l'instar de ce que fait déjà Pascal Praud sur la chaîne d'informations en continu d'extrême droite CNews. Et il compte bien profiter de cette carte blanche : « Je n'ai jamais eu peur d'affirmer mes points de vue. Je vais continuer sur cette ligne sans craindre de me fâcher avec quiconque, ou de choquer. » Après cet édito, Charles Consigny doit, d'après les informations de TV Magazine, animer un « face-à-face » avec des personnalités politiques dont les idées seront à rebours des siennes. De quoi créer un terrain de polémiques et relancer les audiences, alors que CNews et LCI ne cessent de concurrencer BFMTV ces derniers mois.