Starbucks a reçu près d'une trentaine d'offres pour sa branche en Chine
Selon ces sources, le montant final d'une éventuelle transaction serait plutôt proche du haut de cette fourchette et le groupe pourrait conserver une participation de 30%. La sélection des meilleures offres devrait être achevée d'ici deux mois et la finalisation de l'opération interviendrait d'ici la fin de l'année, a précisé l'une d'entre elles. Starbucks n'a pas répondu dans l'immédiat. Starbucks connaît des difficultés depuis plusieurs trimestres, qui ont entraîné le départ de son patron à l'été 2024 après seulement seize mois en poste. Brian Niccol lui a succédé en septembre et a lancé un vaste plan d'entreprise pour tenter de revigorer le groupe par le biais d'un changement «radical» de stratégie.
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«Nouvelle tarification d'une sélection de produits»
À fin mars, le groupe comptait 40.789 cafés dans le monde - 53% détenus en propre et 47% franchisés -, dont plus de 17.000 aux États-Unis et environ 7.700 en Chine. Ces deux pays cumulent 61% du total. Au deuxième trimestre de son exercice décalé, c'est-à-dire entre janvier et mars 2025, les transactions en Chine ont progressé de 4% mais le ticket moyen a baissé de 4%, provoquant une stagnation du chiffre d'affaires sur un an.
Sur l'ensemble de l'exercice fiscal 2024, les ventes en Chine avaient reculé de 8% sous l'effet d'une baisse de 8% du ticket moyen, à nombre de magasins comparables. Le chiffre d'affaires annuel a atteint 2,96 milliards de dollars en Chine, par rapport à 36,18 milliards pour l'ensemble du groupe. «En Chine nous avons constaté des indicateurs de progrès à la suite des changements de court terme dans nos offres de produits (...) et de la nouvelle tarification d'une sélection de produits», avait indiqué M. Niccol lors d'une audioconférence avec des analystes fin avril. Vers 15h20 GMT, l'action Starbucks était quasi stable (-0,02%) à la Bourse de New York. Sa capitalisation boursière atteint près de 108 milliards de dollars.
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