
Pourquoi l'eau de deux rivières fribourgeoises est vert fluo
Le Service de l'environnement utilise de la fluorescéine pour mesurer les débits d'eau.
Office de l'environnement Fribourg
L'eau du Ruedigrabebach et de la Nesslera, deux cours d'eau fribourgeois, est vert fluo ce mercredi 16 juillet. Et c'est tout à fait normal: le Service de l'environnement du canton mesure ce jour le débit de ces cours d'eau au moyen d'un traceur fluorescent.
Durant quelques minutes, l'eau prend une couleur vert fluo très vive sur une centaine de mètres. Le colorant utilisé, la fluorescéine, est inoffensif pour la faune et la flore. Il n'y a aucun danger pour la population, précise le communiqué du Service de l'environnement . Pourquoi mesurer le débit des cours d'eau?
La méthode de mesure du débit à l'aide de fluorescéine est particulièrement utile dans des situations où d'autres techniques sont difficiles à appliquer, par exemple dans des cours d'eau très profonds, turbulents ou difficilement accessibles. Le Service de l'environnement réalise des mesures de débit à l'aide de fluorescéine principalement lors de crues.
Mais pourquoi mesurer les débits des cours d'eau? Les données hydrométriques récoltées sont notamment utilisées pour la gestion des ressources en eau et la protection contre les crues. Les séries d'observation permettent de suivre l'évolution des débits et leurs modifications notamment induites par les changements climatiques.
Rivières, lacs et changement climatique Newsletter
«Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde.
Autres newsletters
Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
25 minutes ago
- 24 Heures
Vrai ou faux: la climatisation nous rend-elle malades?
Une clim mal réglée ou peu entretenue peut devenir une source réelle d'inconfort, voire un vecteur d'infections. Les précisions avec une pneumologue allergologue. Tiphaine Honnet Publié aujourd'hui à 21h13 D'après une spécialiste, le danger ne vient pas en soi du climatiseur, mais plutôt de son mésusage (image d'illustration). Getty Images/Anchiy Chaque été, c'est la même rengaine. La chaleur extérieure, surtout en période de canicule , nous pousse à nous précipiter sur la télécommande du climatiseur pour faire baisser le thermostat. Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter


24 Heures
6 hours ago
- 24 Heures
Des vaccins seront importés pour protéger les bovins suisses d'un virus
La Confédération prend des mesures préventives contre l'introduction de la dermatose nodulaire contagieuse. Une vaccination est prévue malgré l'absence de vaccin homologué. Publié aujourd'hui à 15h13 Après le Canton de Genève mercredi 16 juillet, c'est maintenant la Confédération qui met en place des mesures préventives face à la menace de propagation de la dermatose nodulaire contagieuse. KEYSTONE/Cyril Zingaro Après le Canton de Genève mercredi 16 juillet, c'est maintenant la Confédération qui met en place des mesures préventives face à la menace de propagation de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Cette maladie, transmise par les insectes et qui touche les bovins, a été détectée dernièrement en Haute-Savoie. Cette épizootie peut entraîner des problèmes de reproduction et peut même causer la mort d'animaux (bovins, buffles et bisons). Elle n'est toutefois pas transmissible à l'humain. Les autorités genevoises, voyant que les cas se multipliaient à la frontière, avaient déjà annoncé des mesures de prévention. Parmi elles, des contrôles sanitaires, des restrictions de mouvement ainsi qu'une obligation de vaccination. Pas de vaccin autorisé en Suisse Une décision confirmée par l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) ce vendredi 18 juillet. Ce dernier a aussi fait le choix d'étendre cette obligation à la région de Terre Sainte, dans le canton de Vaud. Mais «actuellement, aucun vaccin contre la DNC n'est autorisé en Suisse», explique l'Office dans son communiqué . Afin de pouvoir agir au plus vite, la Suisse pourra «importer et utiliser des vaccins qui se sont déjà avérés efficaces pour lutter contre des foyers de DNC en Europe». Cela est possible grâce à l'émission d'une «décision de portée générale le 11 juillet 2025, en accord avec Swissmedic». Des restrictions de trafic des animaux et des marchandises dans la zone de surveillance ont également été fixées par l'OSAV. L'organe demande aussi aux détenteurs de bovins «d'annoncer immédiatement tout cas suspect au vétérinaire de l'exploitation». Plus sur la dermatose nodulaire contagieuse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
8 hours ago
- 24 Heures
Comment éviter le pire avec les cyanobactéries pour vous et votre chien
Ces micro-organismes prolifèrent lors des poussées de chaleur, mais il est facile de les reconnaître et d'éviter l'intoxication. Mode d'emploi. Publié aujourd'hui à 13h09 Plusieurs interdictions de baignade ont été prononcées ces dernières années à cause d'un «bloom» de cyanobactéries. Laurent de Senarclens En bref: Chaque été, les autorités mettent en garde contre les cyanobactéries . Ces micro-organismes, anciennement appelés «algues bleues», sont naturellement présents dans les lacs et les rivières suisses. Lorsque la température des eaux augmente (en début de saison et pendant les épisodes de fortes chaleurs) et qu'elles bénéficient de certains nutriments, les cyanobactéries peuvent se développer rapidement et massivement. Cette prolifération est appelée «efflorescence» ou «bloom» et peut présenter des risques pour les humains et les animaux. C'est la raison qui a poussé le médecin cantonal genevois a interdire la baignade à la plage de la Plaine, sur la commune de Dardagny, depuis le 16 juillet. Comment reconnaître les cyanobactéries? À l'œil nu. «Des traînées ou des tapis spongieux et gluants flottent à la surface de l'eau et des dépôts peuvent aussi se former sur la berge, décrivent les autorités vaudoises. Ces formations peuvent aussi donner une coloration inhabituelle à l'eau (bleu, turquoise ou rouge) et la rendre trouble. Les proliférations de cyanobactéries peuvent par ailleurs dégager des odeurs désagréables.» Attention, complètent les autorités genevoises, il ne faut pas confondre les cyanobactéries avec d'autres végétaux. Si vous distinguez des filaments, il s'agit probablement de plantes aquatiques, voire d'algues filamenteuses. S'il y a des traînées à la surface, mais qu'elles sont jaunâtres et d'apparence poudreuse, il peut s'agir de pollens ou de spores. Enfin, des lentilles d'eau de couleur verte peuvent également s'accumuler et flotter. Est-ce toujours dangereux? Certaines espèces de cyanobactéries produisent des toxines pouvant entraîner la mort d'animaux de compagnie, en particulier les chiens . «Il existe trois toxines principales: cutanée, hépatique et neurologique, explique Gilbert Greub, directeur de l' Institut de microbiologie du CHUV au micro de la RTS. Si on a une neurotoxine qui paralyse les muscles respiratoires, on peut imaginer que le chien peut décéder en trente minutes.» Avant d'en arriver à cet extrême, différents symptômes peuvent apparaître: fatigue, convulsions, diarrhée, vomissements, troubles neurologiques… Chez l'être humain, qui ne s'abreuve pas dans les lacs (normalement), une intoxication se limite souvent à des symptômes gastro-intestinaux (maux de ventre, diarrhée, vomissements), de la fièvre ou des irritations de la peau. Les jeunes enfants sont davantage concernés, car ils sont plus susceptibles d'avaler de l'eau lors de la baignade. L'évaluation de la dangerosité des espèces et de la présence de toxines étant impossible à réaliser en temps réel, il est recommandé d'être prudent dès que les cyanobactéries prolifèrent. Cela implique de ne pas se baigner dans les zones concernées, de ne pas toucher les micro-organismes, de surveiller les enfants, d'éviter qu'ils ne portent des galets à leur bouche et d'éloigner les animaux. Et n'imaginez pas faire bouillir l'eau pour la boire, car cela n'élimine pas les toxines. Que faire en cas d'intoxication? Après un contact avec des cyanobactéries, il est conseillé de se laver et de se rincer abondamment. C'est également valable pour les chiens. Il faut aussi veiller à ce qu'ils ne se lèchent pas le pelage après une baignade. En cas de suspicion d'intoxication ou de symptômes, contactez votre médecin traitant, la Centrale téléphonique des médecins de garde (0848 133 133) dans le canton de Vaud ou le 144. Pour un chien, prévenez immédiatement le vétérinaire. En parallèle, il est utile d'en informer les services communaux ou de sauvetage, qui pourront procéder à une analyse et prendre les mesures nécessaires. Où se renseigner? Les sites des autorités cantonales proposent généralement une page ou une rubrique consacrée aux cyanobactéries avec des informations et des conseils. Les alertes sont systématiquement publiées sur ces sites officiels et relayées par les médias. Pour celles et ceux qui aimeraient approfondir la thématique et contribuer à la recherche, une exposition ouvre le 10 juillet au Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel. Proposée par le Laboratoire de microbiologie de l'UNINE, elle vise à renseigner le grand public, mais aussi à «mieux cerner les craintes et les questions, pour améliorer la prévention». Des alertes régulières aux cyanobactéries Romaric Haddou est journaliste à la rubrique Vaud et régions depuis 2016. Il couvre en particulier le domaine de la santé. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.