
Effet Trump, insécurité récurrente... Au Mexique, le tourisme médical s'essouffle
REPORTAGE - À Tijuana, les patients américains qui venaient depuis des années profiter de tarifs compétitifs dans la ville frontalière sont refroidis par un climat de peur et d'incertitude.
À l'extérieur du bâtiment, les ouvriers s'activent à changer les fenêtres fumées du bâtiment. Il faut ensuite traverser un hall en pleine rénovation avant d'atteindre le cabinet flambant neuf du Dr Robledo. « J'ai été le premier à faire les travaux, maintenant tout le monde s'y met », annonce tout sourire le dentiste qui exerce depuis quarante ans dans le centre-ville de Tijuana, la grande ville frontalière avec San Diego en Californie. À chaque étage de cet immeuble, différents spécialistes proposent leurs services de la médecine générale à la pédopsychologie. Martha Gonzalez patiente dans la salle d'attente feutrée. Arrivée de Los Angeles ce matin, cette Américaine originaire de Guadalajara (Jalisco), vient plusieurs fois par mois pour se doter d'un nouveau sourire. « Ici, c'est plus économique et le travail est mieux fait », raconte cette caissière dans un magasin de bricolage.
Avec 3500 dollars de salaire mensuel mais un loyer de 1700 dollars, Martha n'a pas les moyens de s'offrir une…
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Le Figaro
4 days ago
- Le Figaro
Les 5 arbres les plus chers du monde
Quelle est la valeur d'un arbre ? La question peut sembler surprenante, mais certains spécimens atteignent des sommets… en euros ! Des séquoias géants aux chênes centenaires, certains arbres exceptionnels valent des millions. Et parmi eux, un arbre miniature fait figure de star. On peut estimer la valeur d'un arbre selon plusieurs critères : son âge, sa rareté, sa beauté, son emplacement… ou encore son histoire. Au Royaume-Uni, l'indicateur CAVAT (Capital Asset Value for Amenity Trees) permet même de quantifier cette valeur patrimoniale de manière officielle. Comment évaluer le prix d'un arbre ? Les critères pris en compte sont la taille du tronc, l'espérance de vie de l'espèce, la localisation de l'arbre (zone urbaine ou non), sa contribution au paysage, et son état sanitaire. Publicité Voici un tour d'horizon des spécimens les plus onéreux selon ces critères ou des logiques comparables. Le General Sherman – Californie (12,3 millions €) : ce séquoia géant vieux de 2 200 ans, haut de 84 mètres, trône dans le parc national de Sequoia. C'est l'arbre le plus massif jamais mesuré sur Terre. : ce séquoia géant vieux de 2 200 ans, haut de 84 mètres, trône dans le parc national de Sequoia. C'est l'arbre le plus massif jamais mesuré sur Terre. L'arbre tunnel de Wawona – Californie (10,45 millions €) : creusé dans son tronc pour laisser passer des voitures, ce séquoia géant du parc de Yosemite a longtemps fasciné les visiteurs. Tombé en 1969, il continue de faire partie du patrimoine local. creusé dans son tronc pour laisser passer des voitures, ce séquoia géant du parc de Yosemite a longtemps fasciné les visiteurs. Tombé en 1969, il continue de faire partie du patrimoine local. Le Chêne Ange – Caroline du Sud (963 830 €) : avec ses branches spectaculaires couvrant plus de 1 600 m², ce chêne de 500 ans est l'un des plus imposants du sud des États-Unis. avec ses branches spectaculaires couvrant plus de 1 600 m², ce chêne de 500 ans est l'un des plus imposants du sud des États-Unis. Le Figuier de Ta Prohm – Cambodge (881 420 €) : enlacé dans les ruines du temple d'Angkor, ce figuier sacré est mondialement connu grâce au film Tomb Raider. : enlacé dans les ruines du temple d'Angkor, ce figuier sacré est mondialement connu grâce au film Tomb Raider. Le platane de Berkeley Square – Londres (828 180 €) : planté en 1789 en plein cœur de Londres, ce platane doit sa valeur à son emplacement prestigieux et à son âge vénérable. L'arbre le plus cher du monde (selon l'indicateur CAVAT) ditch the map / Scottiebumich - Mais la taille ne fait pas le prix ! Certaines variétés de bonsaïs, cultivées avec patience et passion, peuvent, elles aussi, atteindre des prix impressionnants. En 2020, plusieurs bonsaïs ont été cédés à des collectionneurs privés lors d'une vente exceptionnelle au Japon pour plusieurs dizaines de milliers d'euros chacun. C'est le cas notamment d'un bonsaï centenaire. Son nom ? Le Ficus retusa centenaire. Publicité Les caractéristiques de cet arbre miniature Malgré sa taille réduite, ce bonsaï fascine par sa puissance esthétique. Son tronc sinueux, ses racines aériennes, ses feuilles brillantes et robustes : tout en lui respire la maîtrise du temps et de la forme. Il peut vivre à l'intérieur comme à l'extérieur (dans les régions douces), et séduit autant les amateurs que les collectionneurs. Son feuillage dense, sa croissance maîtrisée, sa capacité à être façonné, ligaturé, taillé… en font un véritable arbre d'art. Ses fausses figues (ou sycones), bien que non comestibles, ajoutent à son charme. En intérieur, il requiert lumière et humidité. En extérieur, sa croissance devient plus vigoureuse. Mais au-delà de l'objet décoratif, ce bonsaï incarne la patience, le soin, et une certaine philosophie du vivant. Il existe même des spécimens d'exception, âgés de près d'un siècle, pouvant atteindre jusqu'à 25 000 €. Ce qui en fait l'un des bonsaïs les plus prisés et les plus chers du monde. Comment bien s'occuper d'un Ficus retusa ? Adopter un Ficus retusa, c'est accueillir un être vivant sensible à son environnement. Une fois installé, évitez de le déplacer : il n'aime pas les changements brusques. Ficus retusa dpc103 - Publicité Voici les points essentiels pour en prendre soin : L'arrosage : attendez que le terreau sèche en surface avant d'arroser. Utilisez de préférence une eau non calcaire. Attention à l'excès d'eau : videz bien la soucoupe pour éviter le pourrissement des racines. attendez que le terreau sèche en surface avant d'arroser. Utilisez de préférence une eau non calcaire. Attention à l'excès d'eau : videz bien la soucoupe pour éviter le pourrissement des racines. L'humidité : en intérieur, l'air est souvent trop sec. Vaporisez régulièrement le feuillage pour maintenir une bonne hygrométrie et limiter les parasites. : en intérieur, l'air est souvent trop sec. Vaporisez régulièrement le feuillage pour maintenir une bonne hygrométrie et limiter les parasites. La lumière : installez votre bonsaï près d'une fenêtre bien exposée, sans soleil direct. Il a besoin de lumière pour bien se développer. : installez votre bonsaï près d'une fenêtre bien exposée, sans soleil direct. Il a besoin de lumière pour bien se développer. La taille : taillez au printemps ou en été, toujours au-dessus d'une feuille en bonne santé. Cela permet de densifier le feuillage. Portez des gants : la sève est toxique. : taillez au printemps ou en été, toujours au-dessus d'une feuille en bonne santé. Cela permet de densifier le feuillage. Portez des gants : la sève est toxique. L'engrais : au printemps et en été, un apport en engrais pour plantes vertes stimulera sa croissance. Avec ces quelques gestes, votre Ficus retusa pourra s'épanouir pleinement et devenir, qui sait, un futur trésor végétal à transmettre.


Le Figaro
25-07-2025
- Le Figaro
Le Mexique est prêt à importer davantage des États-Unis pour échapper aux droits de douane de Donald Trump
Le Mexique a proposé aux États-Unis d'augmenter ses importations depuis ce pays pour éviter les droits de douane de 30% annoncés par le président Donald Trump, a déclaré ce vendredi la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum. Donald Trump a annoncé que les taxes sur de nombreux produits mexicains entreront en vigueur vendredi 1er août, afin notamment de pousser son voisin à redoubler d'efforts contre le trafic de drogues vers les États-Unis, en particulier de fentanyl. Le président républicain a déjà imposé des droits de douane sur les exportations automobiles et sidérurgiques du Mexique, mais a exclu les articles inclus dans l'accord de libre-échange nord-américain, dont fait également partie le Canada. Mme Sheinbaum a expliqué que la proposition consistait à augmenter «l'achat de produits des États-Unis sans que cela ne génère d'inflation» au Mexique. Publicité 80% des exportations Cette proposition s'inscrit dans le cadre de la négociation avec Washington d'un accord qui abordera d'autres questions, comme la sécurité et la migration, a-t-elle ajouté. «C'est une manière de réduire le déficit commercial» des États-Unis avec le Mexique qui inquiète Trump, a ajouté la dirigeante de gauche, sans préciser quels produits seront concernés. Jeudi, Mme Sheinbaum avait assuré que son gouvernement faisait «tout son possible pour que n'entrent pas en vigueur» les droits de douane et que, «si nécessaire», elle cherchera à discuter avec son homologue américain la semaine prochaine. Le Mexique est l'un des pays les plus vulnérables aux droits de douane du président républicain, puisque 80% de ses exportations sont destinées aux États-Unis. Dans ce contexte, Mme Sheinbaum cherche également à diversifier les marchés pour la production nationale. Fin août, devraient être annoncés, conjointement avec le Brésil, des investissements privés mutuels dans des biens allant «de l'éthanol aux avions». La présidente a également confirmé la signature en janvier 2026 de la mise à jour de l'accord commercial entre le Mexique et l'Union européenne.


Le Figaro
22-07-2025
- Le Figaro
Les incendies de Los Angeles ont coûté 65 milliards de dollars, selon un rapport
Ces incendies, survenus en janvier, sont les plus coûteux de l'histoire américaine, alors que les restes d'une 31e victime ont été retrouvés lundi. Le terrible incendie de «Camp Fire» de 2018, à une soixantaine de kilomètres au nord de Sacramento, en Californie, a tenu plusieurs années le titre d'incendie de forêt le plus meurtrier de l'État américain. Il était aussi considéré comme le plus coûteux du pays avec les pertes économiques estimées à 13 milliards de dollars (11 milliards d'euros). Début janvier, les incendies de Palisades et d'Eaton, dans le comté de Los Angeles, en Californie du Sud, l'ont largement dépassé. Dans un rapport de Gallagher Re, une société mondiale spécialisée dans la réassurance, relayé par USA Today, les pertes économiques liées à ces deux feux monstres sont estimées à 65 milliards de dollars (55 milliards d'euros) : 37 milliards de dollars pour les incendies de Palisades (31 milliards d'euros), 28 milliards de dollars pour ceux d'Eaton (24 milliards d'euros). Ces sinistres ont entraîné la mort de 31 personnes - les restes d'une nouvelle victime ont été retrouvés lundi - et la destruction de plus de 16.200 bâtiments. «Nous parlons de deux des incendies les plus coûteux jamais enregistrés à l'échelle mondiale », a indiqué Steve Bowen, directeur scientifique de Gallagher Re, à nos confrères américains. «Nous sommes confrontés à une nouvelle réalité concernant la saisonnalité des feux de forêt», a-t-il ajouté. Publicité Secteur immobilier sous tension La principale explication pour déchiffrer ce chiffre est à trouver derrière la localisation de ces feux: il s'agit de l'un des marchés immobiliers les plus chers des États-Unis. Les deux incendies, déclarés le 7 janvier, ont été circonscrits au bout de trois semaines. Au total, la série d'incendies qui ont frappé l'immense agglomération bordant l'océan Pacifique a brûlé une superficie de plus de 150 kilomètres carrés. Ils se sont initialement propagés très rapidement à cause de vents violents, avec des rafales qui ont parfois atteint 160 km/h. Leur cause exacte fait toujours l'objet d'une enquête. Selon une étude menée par des dizaines de chercheurs et publiée fin janvier, le changement climatique provoqué par l'homme a préparé le terrain aux incendies en réduisant les précipitations, en desséchant la végétation et en prolongeant le dangereux chevauchement entre les conditions de sécheresse propices aux feux et les puissants vents de Santa Ana, qui soufflent en hiver. 110 milliards de dollars de pertes pour les États-Unis L'événement avait provoqué des passes d'armes entre le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, et Donald Trump, ce dernier accusant le premier de mauvaise gestion de l'eau. Le président américain avait ensuite ordonné l'ouverture de réservoirs, une décision qui a abouti au gaspillage de milliards de litres d'eau, selon des experts. Plus de six mois après cette tragédie, la reconstruction des zones touchées représente un chantier dantesque pour les autorités locales. Toujours selon le rapport de Gallagher Re, les États-Unis concentrent à eux seuls 73% des pertes économiques mondiales liées aux catastrophes naturelles survenues au cours du premier semestre 2025. Sur cette même période, la première puissance économique mondiale a connu 15 événements climatiques dépassant le milliard de dollars, contre six dans le reste du monde, pour un total de 110 milliards de dollars de pertes (94 milliards d'euros).