
18 morts dans le naufrage d'un bateau dans la baie d'Halong
18 morts dans le naufrage d'un bateau dans la baie d'Halong
(Hanoï) Au moins 18 personnes sont mortes et des dizaines d'autres sont toujours portées disparues après le naufrage d'un bateau touristique transportant plus de 50 personnes samedi dans la baie d'Halong au Vietnam, ont rapporté des médias d'État.
Agence France-Presse
« Dans l'après-midi du 19 juillet, le bateau touristique Wonder Sea transportant 53 personnes a chaviré. Les gardes-frontières ont secouru 12 personnes et retrouvé 18 corps », a rapporté indiqué le site d'informations VNExpress.
Le navire, avec à son bord 48 passagers et cinq membres d'équipage, a chaviré en raison de soudaines et fortes pluies samedi après-midi, alors qu'il visitait ce site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, a indiqué le site d'informations Dan Tri.
PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE
Des secouristes près du bateau qui a chaviré.
La baie d'Halong, visitée par des millions de personnes chaque année, est l'une des destinations touristiques les plus populaires du Vietnam, réputée pour ses eaux bleu-vert et ses îles calcaires ornées de forêts tropicales.
En 2024, 30 navires ont coulé dans la province côtière de Quang Ninh, le long de la baie d'Halong, après avoir été atteints par le typhon Yagi.

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an hour ago
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Les spéculations s'intensifient sur une possible démission du premier ministre
(Tokyo) Les spéculations s'intensifient, notamment dans la presse, sur l'avenir politique du premier ministre japonais Shigeru Ishiba, mais celui-ci a démenti avoir discuté mercredi de sa démission lors d'une réunion de son parti au lendemain d'une cuisante débâcle électorale. Harumi OZAWA Agence France-Presse Lors d'élections sénatoriales dimanche, la coalition emmenée par le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de Shigeru Ishiba a essuyé un cuisant revers, perdant sa majorité à la chambre haute. Le premier ministre avait cependant assuré lundi vouloir rester à son poste pour « remplir sa responsabilité » tant que les négociations commerciales en cours avec les États-Unis n'étaient pas conclues. Or, un accord a été annoncé mercredi par Tokyo et Washington, ramenant à 15 %, au lieu des 25 % envisagés, les surtaxes douanières américaines « réciproques » imposées aux produits nippons. De quoi exacerber les pressions sur M. Ishiba, 68 ans, en fonction depuis dix mois seulement. Les appels à son départ se sont intensifiés au sein du PLD selon plusieurs médias pour qui le premier ministre s'apprêtait à discuter de sa démission et pouvait aborder le sujet lors d'une réunion mercredi avec des responsables du parti. « Fort sentiment de crise » Mais à l'issue de cette réunion, Shigeru Ishiba a lui-même assuré : « Il n'y a pas eu de discussion sur la question de savoir si je devais rester en poste ou démissionner. Les médias suggèrent que j'ai fait une remarque en ce sens, mais je n'ai jamais rien dit de tel » durant cette réunion. « Tous les participants ont partagé un fort sentiment de crise, et nous avons convenu que les luttes intestines au sein du parti ne devaient pas se produire », a-t-il ajouté. Des propos interprétés diversement dans la presse japonaise, certains médias estimant qu'il démentait ainsi toute intention de démissionner, tandis que d'autres affirmaient, s'appuyant sur des sources anonymes, qu'il devrait annoncer son départ ultérieurement. Selon le quotidien Yomiuri, M. Ishiba souhaite attendre le retour depuis Washington du négociateur commercial japonais, Ryosei Akazawa, pour discuter des détails de l'accord conclu, avant d'examiner le calendrier politique et décider du moment où annoncer sa démission. Plus tôt mercredi, le quotidien Mainichi rapportait que M. Ishiba avait fait part à ses proches de son intention de quitter ses fonctions d'ici la fin août. Il serait remplacé le cas échéant par un autre responsable du PLD, l'opposition très fragmentée étant incapable de former une majorité alternative. « Bon moment pour partir » La coalition gouvernementale, constituée du PLD et de son petit allié centriste Komeito, avait déjà perdu sa majorité à la chambre basse en octobre lors de législatives anticipées convoquées par M. Ishiba lui-même après avoir pris la tête du parti en septembre. Le PLD avait alors enregistré son pire résultat depuis 15 ans. Le gouvernement est obligé depuis de transiger avec l'opposition pour faire adopter ses textes à la chambre basse, sur fond d'assombrissement de la conjoncture économique. Et lors du scrutin de dimanche, qui a renouvelé 125 des 248 sièges de la chambre haute, le PLD et le Komeito n'ont remporté que 47 sièges à eux deux, en deçà des 50 pour maintenir leur majorité sénatoriale. Un revers largement attendu : la popularité de M. Ishiba s'est écroulée ces derniers mois, sur fond de flambée inflationniste et de doublement des prix du riz, tandis que l'image du PLD reste grevée par une série de scandales. Un sondage publié début juin par la télévision NHK indiquait que seuls 39 % des Japonais approuvaient l'action du gouvernement. « J'espère vraiment que les choses vont s'améliorer au Japon, mais la population diminue et je pense que la vie ici va devenir de plus en plus difficile », déclare Naomi Omura, une habitante d'Hiroshima âgée de 80 ans, interrogée mercredi à Tokyo par l'AFP. Tetsuo Momiyama, un Tokyoïte de 81 ans, estime que le premier ministre « est déjà fini ». « C'est le bon moment pour qu'il parte », ajoute-t-il. Des électeurs se sont tournés vers d'autres formations, notamment le parti anti-immigration Sanseito, constitué il y a cinq ans avec pour mot d'ordre « le Japon d'abord » : il a réalisé une forte percée et compte désormais 15 sièges dans la chambre haute, contre deux précédemment. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des plans de relance et réductions d'impôts que pourrait adopter un successeur d'Ishiba sous la pression de l'opposition, au risque d'aggraver un endettement déjà lourd : les taux souverains nippons ont bondi mercredi.


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6 hours ago
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Malgré sa débâcle électorale, Ishiba s'accroche au pouvoir
(Tokyo) L'impopulaire premier ministre japonais Shigeru Ishiba a manifesté son intention de rester au pouvoir malgré la cuisante défaite aux élections sénatoriales de dimanche, à l'issue desquelles il ne dispose plus de majorité dans aucune des deux chambres du Parlement. Kyoko HASEGAWA Agence France-Presse Lors du scrutin de dimanche, qui a renouvelé 125 des 248 sièges de la chambre haute, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite conservatrice) de M. Ishiba et son allié Komeito (centre droit) n'ont remporté que 47 sièges à eux deux, selon les résultats officiels rapportés lundi par la télévision publique NHK et d'autres médias. Quoique supérieur aux projections initiales des médias locaux, ce résultat reste en deçà des 50 sièges nécessaires aux deux partis pour conserver leur majorité. Ils ne compteront plus que 122 sénateurs, même si l'opposition, très fragmentée, n'apparaît pas en mesure de former une majorité alternative. De quoi exacerber les spéculations sur une démission de Shigeru Ishiba, 68 ans, en fonction depuis dix mois seulement. Interrogé dimanche soir sur son intention de rester en place, le premier ministre a répondu à un média local : « c'est bien cela ». « Des changements dans l'environnement extérieur, comme la situation internationale, ou des désastres climatiques, ne peuvent pas attendre que la situation politique s'améliore », a expliqué M. Ishiba au cours d'une conférence de presse lundi. « Pour cette raison, bien que je sois tout à fait conscient de notre profonde responsabilité dans le résultat des élections, pour ne pas paralyser les affaires politiques, je pense que je dois assurer ma responsabilité en tant que parti ayant recueilli le plus de suffrages », a-t-il dit. Pour Takeshi Nemoto, 80 ans, un militant du PLD, interrogé par l'AFP, le choix d'un nouveau chef de file « serait un combat perdu d'avance pour le parti » et compliquerait en outre les discussions sur les droits de douane avec le président américain Donald Trump. Terrain inconnu La coalition gouvernementale est déjà en minorité à la chambre basse du Parlement, depuis une débâcle aux élections législatives anticipées de l'automne – que M. Ishiba avait lui-même convoquées après avoir pris en septembre la tête du PLD. Le PLD gouverne le Japon de manière quasi ininterrompue depuis 1955, malgré de fréquents changements de dirigeants. Le Japon entre désormais « en terrain inconnu, avec un gouvernement en minorité dans les deux chambres du Parlement, situation inédite depuis la Seconde Guerre mondiale », rappelle Toru Yoshida, professeur de sciences politiques à l'Université Doshisha. Le Parti démocrate constitutionnel (centre gauche), principale force d'opposition, a lui gagné 22 sièges, et le Parti démocrate du peuple (centriste) 17 sièges. Surtout, le parti populiste anti-immigration Sanseito, au slogan « Le Japon d'abord », fait une forte percée avec 14 sièges remportés dans la chambre haute, contre deux auparavant. Riz cher En raison de leur absence de majorité à la Diète, le PLD et Komeito devaient déjà transiger avec l'opposition pour faire voter leurs textes, alors même que la conjoncture s'assombrit. L'inflation reste forte (+3,3 % en juin hors produits frais), tirée par une vertigineuse flambée des prix du riz, qui ont doublé en un an. Pour atténuer l'impact inflationniste, M. Ishiba a étendu les aides au logement, prolongé des subventions à l'énergie, et s'est engagé à verser des chèques d'aides aux citoyens. Les autorités ont également débloqué une partie des réserves stratégiques de riz pour faire baisser les prix, sans succès pour l'heure. Par ailleurs, l'offensive douanière de Donald Trump a fait plonger d'un quart les ventes automobiles vers les États-Unis, un secteur qui représente 8 % des emplois dans l'archipel. La menace de surtaxes américaines généralisées de 25 % au 1er août fragilise le tissu économique nippon, très dépendant des exportations. Alors que le négociateur japonais Ryosei Akazawa s'est rendu à sept reprises aux États-Unis, les pourparlers avec Washington s'enlisent. Les marchés financiers s'inquiètent, eux, des dérives budgétaires, les massifs plans de relance et d'aides du gouvernement Ishiba aggravant un endettement déjà lourd. Plusieurs émissions obligataires de Tokyo ont été boudées ces derniers mois, faisant s'envoler les taux nippons.


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a day ago
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Un mois après le cessez-le-feu, des Iraniens redoutent une nouvelle guerre
Des Iraniens se déplacent à Téhéran, le 22 juillet 2025. Un mois après le cessez-le-feu, des Iraniens redoutent une nouvelle guerre (Téhéran) Le cessez-le-feu qui a mis fin à 12 jours de guerre entre l'Iran et Israël semble tenir un mois après son entrée en vigueur, mais nombre d'Iraniens peinent à rester sereins et craignent une reprise des hostilités. Menna ZAKI et Ramin KHANIZADEH Agence France-Presse « Je ne pense pas que le cessez-le-feu tiendra », résume Peyman, un habitant de Chiraz (Sud), l'une des nombreuses villes visées en juin par des frappes israéliennes sur des sites militaires stratégiques. Cet habitant de 57 ans, comme d'autres personnes interrogées par l'AFP, préfère taire son nom par crainte de représailles. Israël a lancé par surprise le 13 juin une campagne de bombardements sans précédent contre l'Iran, tuant hauts gradés, scientifiques liés au programme nucléaire iranien ainsi que des centaines de civils. Selon les autorités, ces attaques visant plusieurs villes ont provoqué la mort de plus d'un millier de personnes en Iran, tandis que la riposte iranienne, menée à l'aide de missiles et de drones, a fait au moins 28 victimes en Israël. Ces affrontements sont les plus violents jamais enregistrés entre deux ennemis de longue date. Israël dit avoir agi contre le programme nucléaire iranien, perçu comme une menace existentielle, et ne pas écarter de nouvelles frappes si l'Iran tentait de reconstruire ses installations. Téhéran insiste sur son droit au nucléaire civil, mais réfute vouloir se doter de la bombe atomique. « J'ai peur que la guerre reprenne, car elle entraînera la mort de davantage d'innocents », déclare Hamid, un fonctionnaire de 54 ans. « Effrayée » Ces derniers jours, une série d'incendies, notamment sur un important site pétrolier, a ravivé les inquiétudes. Les autorités ont rapidement nié toute attaque ou acte de sabotage. Pour ajouter à l'incertitude ambiante, les discussions avec les États-Unis, qui ont brièvement soutenu militairement leur allié israélien et frappé des sites nucléaires clés, sont au point mort. « À ce stade, nous n'avons aucune intention de parler à l'Amérique », a déclaré lundi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. Durant la guerre, Israël n'a pas épargné Téhéran, où le quotidien a été rythmé par des explosions sur des sites militaires, dans des quartiers résidentiels, mais aussi des bâtiments gouvernementaux, à l'image du siège de la télévision d'État ou de la prison d'Evine. De nombreux habitants ont fui la capitale pour chercher refuge dans d'autres régions du pays, mais peu ont été épargnées par les frappes israéliennes et les nuages de fumée. « Cette guerre m'a vraiment effrayée », confie Golandam Babaï, originaire de la province de Kermanshah, dans l'ouest de l'Iran. Cette femme au foyer de 78 ans appartient à une génération plus âgée d'Iraniens ayant vécu la guerre Iran-Irak dans les années 1980, un conflit qui a duré huit ans. La jeune génération, majoritaire en Iran, a elle grandi en paix et n'avait jamais connu la guerre avant le mois de juin. « Je n'arrêtais pas de prier : mon Dieu, s'il vous plaît, faites que le passé ne se répète pas », déclare à l'AFP Mme Babaï. « Tuer un enfant endormi » La guerre Iran-Irak a fait environ 500 000 morts des deux côtés. Durant ce conflit, l'Iran avait subi attaques chimiques et bombardements prolongés le long de la ligne de front, laissant des traces profondes dans la mémoire collective d'une jeune République islamique, tout juste fondée en 1979. Celle-ci était parvenue à maintenir les combats loin de ses frontières jusqu'à la courte guerre de juin. Le conflit avec Israël a ravivé un profond sentiment de vulnérabilité parmi de nombreux Iraniens. « Nous n'avions nulle part où aller. Je ne pouvais pas fuir dans les montagnes comme par le passé », confie Mme Babaï. Pour Ali Khanzadi, vétéran de 62 ans, le conflit avec Israël marque un tournant dans la manière dont l'Iran aborde la guerre depuis les années 1980. « Pendant la guerre Iran-Irak, nos combattants n'avaient aucun équipement militaire avancé […], rien de sophistiqué à l'époque », raconte M. Khanzadi, qui a été blessé au combat en 1983. « Aujourd'hui, les guerres sont différentes […], elles peuvent tuer un enfant endormi à des centaines de kilomètres grâce à un drone », relève-t-il pour l'AFP. Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que l'offensive israélienne visait à renverser la République islamique. Face aux menaces, le pouvoir a imploré l'unité nationale.