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Mercato : Lille veut prolonger Benjamin André, toujours visé par le Paris FC qui attend Otavio

Mercato : Lille veut prolonger Benjamin André, toujours visé par le Paris FC qui attend Otavio

Le Parisien17-07-2025
C'est un feuilleton qui dure depuis plusieurs semaines.
Approché par le Paris FC
qui l'a identifié comme la priorité au milieu de terrain, Benjamin André n'est pas insensible à l'approche du club parisien avec lequel il s'est déjà mis d'accord sur la base d'un contrat de trois ans. Sauf que Lille ne souhaite pas le voir partir cet été.
Comme annoncé par L'Équipe, nous pouvons confirmer qu'Olivier Létang, le président des Dogues, a récemment soumis une offre de prolongation de deux ans à son capitaine, ce qui lierait l'ancien Rennais aux Lillois jusqu'en juin 2028. Benjamin André se retrouve donc avec une offre similaire à ce que lui propose le Paris FC, qui n'a pas surenchéri auprès de Lille depuis sa
deuxième offre (3M€) repoussée
la semaine dernière.
Le promu francilien a enfin débloqué les choses, en revanche, pour la signature du défenseur central brésilien Otavio (23 ans). En négociations actives avec Paris, le gaucher de Porto est attendu en cette fin de semaine pour passer sa visite médicale, selon nos informations.
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Des coureurs sur un fil, Pogacar à l'attaque, Van Aert ressuscité... Le Tour de France s'achève en apothéose
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L'étape des Champs-Élysées a été le théâtre sublime d'une bataille exceptionnelle, où Tadej Pogacar a fait honneur à son Maillot Jaune et à sa quatrième victoire dans le Tour de France, mais où Wout Van Aert a été le plus fort. Allez, c'est bon, on oublie tout, on a emporté dimanche dans la nuit le frisson de cette dernière journée, les images de cette foule joyeuse, de cette course totale, et cela suffira à notre bonheur. Le cyclisme ramené à sa simplicité, à son fondement, un départ, une ligne d'arrivée, seul le vainqueur qui compte, pas de calcul, pas de stratégie, pas de tentative d'expliquer telle chose par des théorèmes savants alors qu'on en sait fichtre rien, pas de blablatage. Vous avez un bémol à apporter à ce petit bijou de Wout Van Aert, vous ? Juste une course qui pétarade de partout, une bande de fadas prêts à prendre presque tous les risques et nos petits coeurs qui se soulèvent quand ils accélèrent, quand ils filent sous la pluie, qu'ils évitent de justesse la chute, à la vie, à la mort, à l'amour. Le plus beau sport du monde et on est chaud bouillant pour en débattre jusqu'à plus soif. Si on est taquins, on écrira que le Tour de France a fait lui-même la démonstration qu'il n'y a rien de mieux que les courses d'un jour, les classiques. Mais on doit aussi reconnaître qu'on regrettait qu'on ose toucher à la dernière étape, et ce fut pourtant une immense réussite. On a tout de même envie de râler contre la décision de geler les temps au général avant la première ascension de la butte Montmartre, en raison des prévisions de pluie. Si l'idée derrière la modification de la 21e étape était qu'il y ait de la course, alors il faut qu'il y ait de la course jusqu'au bout. Pourquoi la dernière étape aurait-elle un statut particulier ? Aurait-on pris la même décision pour les pavés du mont Cassel ? Et si l'écart avait été de moins de 30 secondes entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard ? On note en tout cas que les principes sont mouvants, que le peloton aurait sans doute aimé qu'on neutralise en 2020 l'étape de Nice, beaucoup plus dangereuse, et que le principe de précaution rogne la nature du cyclisme, comme on l'a également vu dans ce Tour avec, sous la pression des coureurs, l'allongement des délais d'élimination en montagne. La décision de dimanche a en tout cas permis à Vingegaard de rester bien au chaud et à une meute de fous furieux de se disputer la gagne, à commencer par Pogacar, qui a encore montré à quel point il n'avait rien à voir avec son rival danois et qui a été comme réveillé, électrisé par la folie de cette journée. Le retour d'un Pogacar joueur et offensif Montmartre nous a rendu le champion du monde comme on le connaît le reste de l'année, toujours partant pour une « zinzinade », pour mettre quelques bûches dans le poêle, jouer, sans penser au lendemain. On a vite compris que le Maillot Jaune était intéressé par la victoire, dès la première ascension, où après que Julian Alaphilippe eut mis un premier sac, il prit le manche pour piloter un groupe d'une vingtaine d'éléments. Il allait faire de même lors du second passage, la main sur la poignée, mais cette fois davantage de vaisselle fut brisée, avec seulement cinq coureurs dans sa roue, Matteo Trentin, Wout Van Aert, Matteo Jorgenson, Davide Ballerini et Matej Mohoric revenu dans la descente, un groupe de classicmen. On pensait ainsi que le troisième passage serait celui du décollage de Pogacar, irrésistible, et l'on assista à la place à une des plus grosses surprises de ce Tour, Van Aert, revenu des limbes, le Van Aert conquérant de ses plus belles années, en résurrection, qui déboîte le Maillot Jaune à 400 m du sommet et le dépose sur les pavés, dans la pente, dans le jardin du glouton slovène. Une stupéfaction, puisque le Belge venait de réussir ce que ni son leader ni personne d'ailleurs n'était parvenu à faire cet été, pour nous mettre les poils au garde-à-vous. Un épilogue somptueux, avec un vainqueur magnifique, qui revient de tellement loin, qu'on sentait fondre derrière ses lunettes de Batman, et nous un peu avec lui, et un perdant qui l'a été tout autant, puisque Pogacar avait accepté de jouer, de perdre pour gagner, il avait mis sur la table son invincibilité dans une journée où il n'avait pas besoin de le faire et c'était beau à voir. Comme Merckx avant lui, un despote qu'on accuse de trop gagner Car pour le reste, il est vrai qu'il n'a pas laissé grand-chose. Ce quatrième sacre dans le Tour de France a été le plus évident, car il était le plus attendu, mais il est aussi celui de la maturité. Parce qu'on sent que le champion du monde a atteint sa plénitude sur le vélo depuis la saison passée, qu'il est à son sommet, à 26 ans, injouable, qu'il sait désormais endurer et gérer, et parce qu'en dehors, on a perçu qu'il avait changé de dimension depuis l'hiver dernier, qu'il était moins l'enfant et plus le champion, ce qui implique davantage d'assurance, d'arrogance pour certains, de dire les choses comme elles sont, sans détour. On lisait les phrases suivantes ces derniers jours : « Affecte-t-il la popularité du Tour ? » « Ses envolées constituent désormais le signe de la délivrance pour ses adversaires, qui ont franchi le stade de l'agacement, celui de l'irritation, et ressentent aujourd'hui comme un cruel complexe d'incapacité. » Tadej Pogacar ? Non, Eddy Merckx. La première est une phrase posée par L'Équipe en pleine Grande Boucle 1970, alors que le Belge n'a pour l'instant gagné qu'une fois l'épreuve. La seconde fut écrite par Pierre Chany, le leader de la rubrique cyclisme, dès 1969, après sa troisième victoire à San Remo. La preuve que le cyclisme est un éternel recommencement et que le « pogacarisme » est bien un merckxisme. Pogacar : « Je ne pense pas arrêter tout de suite mais... » Le tamis du temps fait son oeuvre, les perceptions diffèrent d'une époque à l'autre, elles s'altèrent également avec les années. On loue Merckx pour son absolutisme, Antoine Blondin écrivait qu'il était « le roi des Huns » pour souligner sa cruauté, on adore Bernard Hinault pour son agressivité, sa méchanceté, mais c'est comme si ces traits n'étaient plus tolérés aujourd'hui, en tout cas dans l'immédiat, comme si un champion devait être un agneau bêlant et si possible ne pas trop gagner. Les règnes sans partage ne sont plus autorisés, et bien sûr le passé de plomb et la suspicion actuelle y sont pour beaucoup. L'image évoluera peut-être avec le temps, comme pour Merckx, mais en attentant ce Tour de France n'est pas un aboutissement pour Pogacar, une étape sur le fil qu'il va continuer à dérouler. Le fil de son histoire et de celle du cyclisme.

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