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Les surtaxes? Un déni de récit national solitaire

Les surtaxes? Un déni de récit national solitaire

24 Heures2 days ago
Opinion
L'affaire des droits de douane infligés à la Suisse par Donald Trump montre que nous avons cessé de comprendre notre rapport au monde et à nos voisins. Chronique Publié aujourd'hui à 08h47
Il me semble inévitable et divertissant de chercher des coupables. Cela semble, pour certains, avoir un effet qui n'est certes pas curatif – le mal est fait – mais flairer pourtant partout le grand méchant loup a des vertus thérapeutiques: cela donne l'impression de comprendre ce qui s'est passé, et peut conduire à espérer ne pas refaire des erreurs du même tonneau.
Je vous parle des fameux 39%, vous l'aurez saisi. Et je regarde défiler les noms des nombreux suspects. Trump, bien sûr: il est, disons, autoritaire ou autocratique, un peu dingue, jaloux de nous, démagogique, versatile, vulgairement inculte et pas toujours rationnel. Je rappelle ces évidences parce qu'il existe une jolie frange de politiciens et de citoyens de notre pays, son plus grand parti en tête, qui se disait depuis longtemps favorable à son retour aux affaires . Il y en a même un, l'UDC Albert Rösti, qui est ministre de mon pays, et j'aimerais beaucoup l'entendre soupirer qu'il s'est trompé, qu'il est désolé. Mais les politiciens ou édiles ne disent jamais ça, c'est dans leur manuel de fonctionnement de ne jamais reconnaître d'erreurs.
Sur le banc de l'accusation, il y a aussi Guy Parmelin, ministre de l'Économie, ou la présidente, Karin Keller-Sutter: oui, ils se sont coupablement ridiculisés , ont piteusement confondu négociation et rapport de force, mais ils ne sont que la cerise rance sur un gâteau qui avait pourri bien avant leur petit saut touristique en Amérique.
Le problème, en notre belle Suisse, c'est que nous conservons une telle admiration suffisante pour la splendeur de notre réussite économique – on est si travailleurs et plus intelligents que les autres – et de nos sublimes institutions que nous avons beaucoup de mal à admettre que nos dirigeants sont ridicules, pas terribles ni hypermalins. Le remarquer, dans ce cas comme dans 100 autres, c'est dire du mal de nous, de la Suisse, de notre démocratie parfaite et logiquement si prospère. Nom de nom, si «la chatte a mal au pied», dit le ministre qui ne sait pas que les chattes ont des pattes, ça ne peut tout de même pas être à cause de nous.
Or oui, c'est à cause de nous, vous, moi. On aura beau recommencer à diluer les responsabilités, du bureau ovale au Palais fédéral, c'est notre récit national qui a provoqué ce fantasme politique, façon d'imaginer qu'on allait de toute façon s'en sortir, trouver un accord meilleur que les autres. Cette idée de croire que nous sommes, après-guerre, devenus si riches – enfin, pas tous – grâce à nos efforts seulement, sans l'Amérique et surtout sans l'Europe, par le choix de Dieu, comme le croient les vieux milliardaires qui honnissent tout ce qui est pauvre et tout ce qui est étranger.
À force d'enjoliver notre solitude égoïste, la parant des trompeuses vertus de l'indépendance ou de la neutralité de pacotille, nous avons cessé de comprendre notre rapport au monde et à nos voisins. Vous verrez la campagne des accords bilatéraux avec l'Union européenne: cette cécité de la pensée va tragiquement perdurer.
Nous avons ramassé 39% dans la figure parce que nous sommes tout seuls.
Suisse-USA: la saga des droits de douane
Christophe Passer, né à Fribourg, travaille au Matin Dimanche depuis 2014, après être passé notamment par le Nouveau Quotidien et L'Illustré. Plus d'infos
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Conçus pour minimiser la dépense énergétique en hiver, de nombreux bâtiments ne sont pas adaptés à la hausse des températures estivales. Publié aujourd'hui à 17h09 La coopérative Équilibre à Meyrin atteste d'une évolution de la philosophie architecturale. LUCIEN FORTUNATI En bref: Pas facile de trouver le sommeil quand les températures prennent l'ascenseur. Et pas évident non plus de rafraîchir son logement, lorsqu'il a été conçu pour résister aux frimas de l'hiver et non aux fortes chaleurs estivales. Dimanche, la «SonntagsZeitung» mettait en lumière une conséquence inéluctable du changement climatique : une large part des logements en Suisse pourraient devenir inhabitables. L'hebdomadaire alémanique s'appuie notamment sur une étude menée en 2017 par la Haute école spécialisée de Lucerne. Elle indique que ses «simulations montrent que le changement climatique aura un impact considérable […]. Alors que les besoins de chaleur utile seront réduits de 20-30%, ceux de refroidissement augmenteront de manière exponentielle.» Les auteurs estiment que, dans certaines régions du pays, les «heures de surchauffes» – soit les heures où la température intérieure dépasse le seuil de 26° – pourraient franchir la jauge des 900 en 2060. On ne comptait que 27 heures au début des années 90. Le sujet préoccupe la Ville de Lausanne. «Nous nous sommes engagés à rénover l'ensemble des bâtiments dont la Ville est propriétaire, explique Natacha Litzistorf, municipale chargée des bâtiments. Cet effort est motivé par des objectifs d'économie d'énergie, mais ces rénovations sont aussi l'occasion d'améliorer la protection contre les fortes chaleurs.» À Genève aussi, «les enjeux climatiques sont systématiquement pris en compte dans tous les projets de rénovation et de construction des logements et des équipements publics», indique le Département de l'aménagement, des constructions et de la mobilité. Une attention particulière est portée au confort estival: «Les projets doivent favoriser des matériaux permettant une bonne inertie thermique, la ventilation naturelle et l'ombrage.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Une architecture centrée sur la technique Reste que «les bâtiments des années 60-80 nécessitent une attention particulière, car leurs matériaux et aménagements sont souvent moins performants face à la chaleur», observe Natacha Litzistorf. La preuve que les architectes ont négligé un pan de l'évolution climatique? «Lorsque j'ai effectué ma formation, dans les années 90, on nous apprenait à isoler contre le froid, concède Stéphane Emery, coprésident de l'association Architectes pour le climat . On ne faisait pas encore face à ces phénomènes de surchauffe.» Professeur associé à la Haute école d'ingénierie et d'architecture de Fribourg (HEIA-FR), Hani Buri continue: «Il y a eu une période où on s'est peu soucié de cette question. Ou plutôt, la climatisation est devenue le moyen de refroidir les espaces intérieurs. On est entré dans un cercle vicieux (lire encadré) .» Son collègue à la HEIA-FR Marco Svimbersky abonde: «L'histoire de l'architecture montre qu'on a eu une vision «technocentrée»: on a cherché à améliorer le confort des habitations par des équipements auxiliaires.» Primée en 2021, la tour Lyon 77 appartient-elle déjà à une vision du passé? Face à la hausse des températures, les villes plaident désormais pour un recours aux couleurs claires. Magali Girardin S'inspirer des constructions ancestrales Désormais, les écoles intègrent cet enjeu dans leur enseignement. «Il y a notamment tout un intérêt croissant pour l'architecture bioclimatique, signale Marco Svimbersky. Celle-ci s'inspire des techniques vernaculaires, comme celles du sud de l'Italie ou du Maghreb, où les conditions qui nous attendent sont déjà présentes de longue date. Ces constructions traditionnelles sont conçues pour amener de la fraîcheur. Elles favorisent la circulation transversale de l'air grâce à des logements traversants et des ouvertures en hauteur qui permettent de chasser l'air chaud. Elles utilisent des matériaux à forte inertie thermique comme les murs épais, et intègrent souvent des cours intérieures avec des points d'eau ou de la végétation, qui contribuent à rafraîchir l'air ambiant.» La philosophie évolue, donc, mais à petits pas. «C'est un secteur économique qui a une énorme inertie, constate Stéphane Emery. Il faut former les architectes, mener à bien les projets… On fait aussi face à des techniques et à des normes de construction qui évoluent lentement.» Pour accélérer le changement, Lausanne a décidé de modifier ses règlements d'urbanisme, «pour intégrer systématiquement des critères visant à garantir le confort thermique en période de canicule, signale Natacha Litzistorf. Cela passe par exemple par l'obligation d'intégrer des éléments de protection solaire, l'interdiction des logements mono-orientés plein sud 0u la préférence pour des teintes claires.» Rénover ou démolir Selon Stéphane Emery, «le plus grand défi sera en revanche de savoir ce que l'on fait du bâti antérieur dont la conception n'est pas adaptée». Sera-t-il possible de modifier sans raser? «Il est difficile de répondre à cette question, réagit Hani Buri. L'idéal est de privilégier le réemploi et, dans certains cas, on pourra maintenir les structures, en modifiant par exemple les ouvertures. Mais dans d'autres, la seule solution sera probablement de démolir.» Derrière cette ère de rénovations se glissent des enjeux sociaux: «Là où il y a plus de moyens financiers, ces travaux iront plus facilement de l'avant, mais auront de la peine à démarrer dans les quartiers populaires, qui sont déjà identifiés comme problématiques face à ces pics de chaleur», souligne le président d'Architectes pour le climat. Le tournant passe aussi par le recours à des matériaux capables de gérer naturellement les transferts thermiques, à l'image de la brique crue ou de la paille. Quelques exemples sont sortis de terre en Suisse romande, comme les locaux de la Direction générale vaudoise de l'environnement, réalisé en brique crue ou la coopérative Équilibre à Meyrin. Or, si le choix se porte encore majoritairement sur le béton, c'est principalement pour des raisons économiques. 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Car la liste de reproches à adresser aux climatiseurs est longue: énergivores, ils fonctionnent grâce à des gaz réfrigérants nettement plus nocifs que le CO 2 pour finalement rejeter de l'air chaud à l'extérieur. Il n'empêche: malgré une législation restrictive en Suisse, plus de 20'000 climatisations fixes supplémentaires sont installées chaque année dans le pays. Ingénieur et membre du comité de Noé21, Jean-Bernard Billeter le concède: «En temps de canicule, se rafraîchir est un geste de survie, que l'on soit sensible ou non aux questions de consommation d'énergie.» L'association genevoise milite en faveur d'un changement de paradigme dans la construction. «Les écoles qui forment les architectes et ingénieurs commencent tout juste à se soucier de la question. Jusqu'alors, l'effort s'est concentré sur l'isolation thermique hivernale. 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Luca Di Stefano Les villes face au changement climatique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters David Genillard est journaliste depuis 2007 au sein de la rédaction de 24 heures, chargé plus spécifiquement, depuis 2025, de la couverture du Valais romand. Auparavant, il a travaillé durant plus de 15 ans à la rubrique Vaud & Région, où il a notamment couvert l'actualité du Chablais et des Alpes vaudoises. Il a également participé en 2021 au lancement de l'hebdomadaire Riviera-Chablais Votre Région, partenaire de 24 heures. Plus d'infos Luca Di Stefano est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2013. Diplômé de l'Académie du journalisme et des médias (AJM), il couvre en particulier l'actualité judiciaire. Plus d'infos @LucaDiStefano10 Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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