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« Réunir le meilleur de Hollywood et l'agilité de la Silicon Valley » : l'ambitieux pari de David Ellison, le nouveau patron de Paramount

« Réunir le meilleur de Hollywood et l'agilité de la Silicon Valley » : l'ambitieux pari de David Ellison, le nouveau patron de Paramount

Le Figaro4 days ago
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DÉCRYPTAGE - Enrichir l'offre de streaming du groupe est la priorité du nouveau PDG, qui entend bien réveiller la belle endormie et rivaliser ainsi avec Netflix et Amazon Prime.
C'est ce qu'on appelle démarrer sur les chapeaux de roues. Mardi, Paramount a annoncé s'être emparé des droits de diffusion exclusifs de l'Ultimate Fighting Championship (UFC) aux États-Unis. Pour la coquette somme de 7,7 milliards de dollars, la plateforme Paramount+ diffusera à partir de l'année prochaine et pendant sept ans l'intégralité du championnat de MMA. Il s'agit de la première décision d'ampleur prise par le géant du divertissement depuis l'aboutissement de la fusion avec la société de production Skydance.
Après un feuilleton réglementaire rocambolesque, David Ellison est désormais PDG de « New Paramount ». Le dirigeant de 49 ans et son père, le milliardaire et cofondateur d'Oracle Larry Ellison, détiennent 70 % de son capital, et la totalité des droits de vote au sein de son conseil d'administration. Shari Redstone, la fille de Sumner Redstone, qui détenait jusqu'ici le contrôle de Paramount, a quitté le groupe. Aux côtés de David Ellison, George Cheeks pilotera le pôle…
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Quentin Tarantino a une très bonne raison de ne pas réaliser la suite de « Once Upon a Time in Hollywood »

CINÉMA - En avril dernier, le réalisateur Quentin Tarantino annonçait à la surprise générale qu'une suite de son dernier film, Once Upon a Time in Hollywood, était en chantier. Qu'elle serait produite par Netflix. Avec Brad Pitt dans le rôle principal. Mais que ce ne serait pas lui qui serait en charge du projet, mais un certain David Fincher. Une accumulation d'informations particulièrement inattendues pour les fans du cinéaste derrière Jackie Brown et Kill Bill. Il était donc temps que Quentin Tarantino de s'expliquer. Ce qu'il a finalement fait dans le podcast The Church of Tarantino, publié ce vendredi 15 août. Pour le réalisateur américain, dont le 10e film se fait toujours attendre depuis l'annulation de The Movie Critic, la première des explications est justement liée à ce compteur de dix films qu'il ne souhaite absolument pas dépasser. Refusant que son dernier projet ne soit une suite, il a donc préféré confier son scénario à un autre cinéaste. Il explique d'ailleurs pourquoi, non sans une pointe d'humour et d'humilité : « Je pense que David Fincher et moi sommes les deux meilleurs réalisateurs. « Le fait que David Fincher veuille adapter mon travail témoigne d'un sérieux qu'il faut prendre en compte », ajoute-t-il. S'il a choisi de confier son scénario centré sur le personnage de Cliff Booth, incarné par Brad Pitt dans Once Upon a Time in Hollywood, à David Fincher, Quentin Tarantino explique aussi qu'il s'est lassé de cette histoire. Raison pour laquelle il a préféré déléguer la réalisation. « J'adore ce scénario, mais je continue à errer sur le même terrain que j'ai déjà parcouru. Ça ne m'a pas vraiment enthousiasmé », explique-t-il dans ce podcast. Le réalisateur récompensé d'une Palme d'or à Cannes en 1994 pour Pulp Fiction assure toutefois qu'il restera à disposition de Netflix et David Fincher durant la production du film. « Je fais des allers-retours entre ici et Israël, donc je ne serai pas sur le plateau tous les jours. Mais oui, je serai là s'ils ont besoin de moi », assure le cinéaste. Retrouvailles entre Pitt et Fincher Lié à Netflix depuis de nombreuses années désormais, David Fincher était donc le choix logique pour le remplacer. Les séries Mindhunter, House of Cards ou plus récemment les films Mank et The Killer … La longue collaboration entre le réalisateur de Zodiac et le géant du streaming américain semblait donc une évidence pour adapter The Adventures of Cliff Booth à l'écran. Dans le neuvième film de Tarantino, Brad Pitt incarnait ce drôle d'homme de main et accessoirement doublure cascade de l'acteur fictif Rick Dalton (Leonardo DiCaprio). Un personnage plus trouble qu'il n'en avait l'air, puisqu'il était sous-entendu dans le film qu'il était suspecté d'avoir tué sa femme. Une histoire qui sera sans doute creusée dans le projet porté par David Fincher, qui retrouvera Brad Pitt pour la première fois depuis L'Étrange Histoire de Benjamin Button, tourné ensemble en 2008. De son côté, Quentin Tarantino semble toujours tâtonner concernant son ultime projet au cinéma et ne s'en cache pas après l'abandon du projet intitulé The Movie Critic:

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TÉLÉVISION - Un visage célèbre du petit écran. L'acteur australien Tristan Rogers, très connu de l'autre côté de l'Atlantique pour ses rôles dans de nombreuses séries américaines est mort ce vendredi 15 août à l'âge de 79 ans. Il laisse derrière lui une femme et deux enfants. Pour les téléspectateurs américains, mais aussi français, il était surtout connu pour son incarnation de Robert Scorpio, espion emblématique de la série General Hospital (Hôpital Central en version française). Une série télévisée dans laquelle il était encore apparu le mois dernier. « Toute la famille de General Hospital est profondément attristée par le décès de Tristan Rogers », a déclaré Frank Valentini, producteur exécutif de la série à la plus grande longévité de la télévision américaine. « Tristan a captivé nos fans pendant 45 ans et Port Charles ne sera plus jamais la même sans lui (ni sans Robert Scorpio). » Comme le souligne CNN, Tristan Rogers était également connu pour ses rôles dans d'autres séries à rallonge comme Les Feux de l'Amour, où il incarnait le personnage de Colin Atkinson, apparu pour la première fois en décembre 2010. Sa carrière au cinéma n'a, quant à elle, jamais réellement décollé malgré plusieurs rôles à l'écran entre 1972 et 2011. Engagé pour « tabasser le héros » C'est surtout Robert Scorpio qui aura marqué la carrière de l'acteur. Il avait d'ailleurs quitté la série General Hospital en novembre dernier, avant de revenir le temps d'un épisode diffusé au mois de juillet. Comme l'indique CNN, c'est à ce moment-là que le cancer du poumon de Tristan Rogers avait été révélé. Il gardera toutefois une histoire très singulière avec cette série, où il avait commencé par un tout petit rôle. Engagé pour « tabasser le héros Luke (joué par Anthony Geary) », Tristan Rogers avait ensuite enchaîné les apparitions furtives avant qu'un personnage ne soit développé pour lui. « Il adorait être Scorpio et il a créé ce rôle de toutes pièces. Il était censé travailler une journée, et il a fini par en faire quelque chose d'énorme. C'était un être humain sincère, loyal et gentil, et il aimait sa famille », est-il indiqué dans le communiqué annonçant sa disparition. Sa première véritable apparition dans le rôle de Robert Scorpio remontait à l'année 1980. Au fil des années, son personnage avait disparu de la série pour mieux revenir ensuite. Comme en 2008, dans le spin-off de General Hospital, baptisé Night Shift.

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« Mes films montrent que j'ai besoin d'une thérapie ! » C'est presque par ces mots que s'ouvre « Tim Burton, un monstre de cinéma », diffusé ce dimanche soir à 22h50 sur Arte. Monté à partir d'images et de vidéos d'archives de la télé américaine, ce documentaire retrace la vie du génie américain, dont la deuxième saison de sa série « Mercredi » cartonne actuellement sur Netflix. Pour cela, la réalisatrice, Sophie Peyrard, a cherché « tout ce qu'il pouvait raconter sur lui, pour en sortir un portrait, à travers sa filmographie et ses interviews. » Le film déroule sa vie depuis son enfance à l'inauguration de son étoile il y a un an, sur le sol de la Walk of fame, à Hollywood. On voit Tim Burton entouré de Michael Keaton (« Batman »), de sa compagne Monica Belluci, et de l'actrice Winona Ryder qui le remercie, 36 ans après son rôle dans « Beetlejuice », de l'avoir aidée à s'assumer « contre le conformisme ». De l'humour macabre à la poésie, de la dépression à la joie enfantine… Le sourire de ce jour honorifique, on le retrouve sur toutes les interviews du documentaire, tout comme la décontraction légendaire de l'artiste, son humilité, restant égal à lui-même quelle que soit la période, ses cheveux plus ou moins ébouriffés. Tim Burton, ici avec Jack Nicholson et Michael Keanton sur le tournage de «Batman», en 1989. Photo : Warner Bros De l'humour macabre à la poésie, de la dépression à la joie enfantine, le programme balaie le talent protéiforme du cinéaste, qui aura 67 ans le 25 août. On le voit gamin aux côtés de ses parents, un cadre familial semble-t-il tranquille. Il se raconte, dans une séquence rare, face à une journaliste australienne, comme gamin timide, rêveur, trouvant le dessin comme moyen de communication. Vite catalogué comme « bizarre », à force de représenter des monstres, d'adorer les films d'horreur et de jouer dans les cimetières. « Je ne me sentais pas différent, mais à force qu'on me le répète, j'en ai été convaincu », raconte-t-il. On (re) découvre l'importance vitale du dessin pour lui Autre séquence peu connue, dans les coulisses des studios Walt Disney. Tim Burton a alors 19 ans, il a été embauché avant même l'obtention de son diplôme de l'école d'art des Studios Disney. Il est debout, souriant mais pas très à l'aise, dans un petit bureau, aux côtés de Rick Heinrichs, qui deviendra chef décorateur et directeur artistique, et travaillera sur plusieurs films du cinéaste. Tim Burton sur le tournage de «Vincent» (1982), un film qui raconte l'histoire d'un petit garçon qui se met dans la peau d'un acteur de films d'horreur. Photo : Walt Disney Aux studios Disney, le génie étouffe à dessiner le trop conventionnel « Rox et Rouky ». Face au refus de sortir en salle son premier film, « Frankenweenie », trop éloigné de la cible enfants, c'est le divorce prématuré. Avant les retrouvailles que l'on sait (« Alice au pays des merveilles » en 2010, ou « Dumbo » en 2019). Tim Burton se raconte sans fard, on (re)découvre l'importance vitale du dessin pour lui. Il montre à une journaliste un petit bonhomme aux abois qui crie « help », tracé sur un carnet. « C'était moi avant l'inauguration de l'exposition que le Moma (Musée d'art moderne) me consacrait. » Il vit ses échecs comme des expériences, analyse sa vie avec distance, humour. Il déverse dans son univers ses tourments d'enfance, les doutes de l'âge adulte, au travers d'antihéros mélancoliques, de monstres incompris… Sa magistrale filmographie se décrypte ici comme un autoportrait. À commencer par « Vincent » (1982), l'histoire d'un petit garçon qui se met dans la peau d'un acteur de films d'horreur. Un hommage à Vincent Price (1911-1993), célèbre comédien du cinéma fantastique que Tim Burton adore. Le personnage qui le reflète le plus intimement est sans doute « Edward aux mains d'argent » (1990) alter ego aux yeux tristes dessiné dans ses carnets depuis son adolescence. Le cinéaste se régale dans sa vie hors cadre, se fiche des convenances, bouscule les limites de la bienséance, assume son originalité. Avec un succès planétaire.

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