Jonas Vingegaard n'a pas apprécié la polémique après les propos de sa femme sur son entraînement
À quelques jours du départ du Tour de France dont Jonas Vingegaard est l'un des favoris, Trine Hansen s'était exprimé dans plusieurs journaux nordiques. Elle avait déploré que son mari soit trop souvent loin de la maison et de sa famille. Elle avait également sous-entendu que Wout van Aert, l'autre star de l'équipe Visma Lease a bike, était privilégié par l'encadrement de l'équipe néerlandaise.
« Connaissant Jonas comme je le connais, je dirais que l'équipe le pousse trop loin maintenant. J'ai peur qu'il brûle la chandelle par les deux bouts. Je pense que les gens oublient parfois l'être humain derrière l'athlète – et comment en tirer le meilleur. Cela pourrait se retourner contre eux », avait déclaré la femme du vainqueur de la Grande boucle en 2022 et 2023.
« Ils ont détourné l'affaire »
Alors que Wout van Aert a fait part de son incompréhension suite aux propos de la femme de son coéquipier à l'issue de l'étape arrivée lundi soir à Dunkerque, c'est Jonas Vingegaard qui a donc pris la parole… pour défendre sa femme. Le Danois a déploré que les propos soient sortis de leur contexte. « Elle a dit quelque chose et les médias danois en ont fait une histoire sortie de nulle part. Ils ont détourné l'affaire. C'est ce que font les médias. C'est ça le Tour de France, je crois », a déclaré le cycliste à la chaîne de télévision Nos.
L'encadrement de l'équipe Visma-Lease a bike a également tenu faire une mise un point, affirmant que le programme d'entraînement de la star fait l'objet de discussions avec lui et ses proches. « Pour moi, cela a pris trop d'importance, je ne suis pas inquiet. Bien sûr les sacrifices sont nécessaires, Jonas sait ça plus que n'importe qui, la préparation du Tour oblige de partir longtemps de la maison, mais c'est pour ça qu'il est dans cette forme maintenant », avait répondu dès dimanche le directeur sportif Grischa Niermann.
Nul doute qu'une victoire dans ce Tour 2025 face à Tadej Pogacar ferait taire ces critiques. Rendez-vous sur les Champs-Élysées le 27 juillet pour le savoir.
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