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34 minutes ago
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« On a essayé, pour fatiguer des gars comme Van der Poel ou Pogacar » : Visma-Lease a bike a encore beaucoup donné lors de la 2e étape du Tour
À nouveau actifs, les Visma-Lease a bike ont beaucoup donné pour favoriser les desseins de Wout Van Aert et Jonas Vingegaard. Le Belge n'avait pas les jambes pour jouer la gagne, mais le Danois s'est accroché. Au lendemain d'une première étape où ils avaient tout fait exploser façon pop-corn, les Visma-Lease a bike n'allaient pas laisser les autres reprendre le manche. Pas étonnant de les voir accélérer plein gaz, donc, à trente kilomètres de l'arrivée. Les Néerlandais parviennent à virer en tête du peloton au pied de la côte du Haut-Pichot, à 30,9 km de Boulogne-sur-Mer. Wout Van Aert étire tout le groupe, un effort de 500 m avant que Tim Wellens (UAE Emirates - XRG) prenne le relais. L'ancien maillot vert du Tour parvient à s'accrocher au moment de basculer. Il ne pourra pas en faire autant dans la côte de Saint-Étienne-au-Mont, à 10 km du but, qu'il aborde dans le dernier tiers du peloton. Or, à l'avant, son équipe imprime toujours un fort rythme, avec Tiesj Benoot notamment. « On a essayé, pour fatiguer des gars comme (Mathieu) Van der Poel ou (Tadej) Pogacar, c'était plus en faveur de Jonas (Vingegaard), en espérant que Wout soit là », explique le directeur sportif Grischa Niermann. Après Benoot, Matteo Jorgenson prend le relais, et l'Américain, qui avait des soucis d'oreillette, tergiverse. « J'ai un peu suivi mon instinct, je n'étais pas certain que Wout soit là et je ne voulais pas le détruire si c'était le cas, raconte le double vainqueur de Paris-Nice. Donc je n'ai pas relayé trop fort. » Jorgenson a hésité Prévu pour jouer la gagne au sprint, le Belge n'a en fait pas les jambes. « Il a été malade avant les Championnats de Belgique la semaine dernière, donc ça peut arriver, c'était très dur aujourd'hui (dimanche), l'excuse Niermann. Mais je ne suis pas inquiet, il est arrivé en bonne forme. » Arrive alors la côte d'Outreau, à 6,1 km du terme. Tous les favoris basculent ensemble, puis Vingegaard accélère juste avant la descente, sinueuse. « Il a juste pris les devants, sans essayer de partir », assure son DS. Au pied, Jorgenson se retrouve à suivre les coups. Le 8e du dernier Tour prend la roue de Kévin Vauquelin, qui file aux 4 km, et passe deux relais, un peu timides. « Ce n'était pas super clair après la dernière montée difficile, je n'étais pas encore très lucide à ce moment-là, avoue-t-il. Évidemment que j'aurais aimé remporter l'étape. C'est une opportunité manquée. » Car les échappés sont repris et tout se joue au sprint, à 26 coureurs. Plus fort du groupe, Van der Poel s'impose, devant Pogacar. Et Vingegaard. « Deuxième au Dauphiné (à Montluçon), 3e ici, je deviens sprinteur ! », rigole le Danois auprès de Jorgenson en se tapant les cuisses. « Troisième derrière deux des meilleurs sprinteurs sur ce genre de terrain, je peux être très heureux de ma performance », prolonge-t-il, plus sérieux. Et plus explosif ? « J'espère, mais on verra, il n'y a pas eu de grosse attaque, de grosse bataille entre Jonas et Tadej, nuance Niermann. Mais il a bien tenu, donc sa forme est là. » Il ne concède que deux secondes de bonifications à son rival. Une journée sans encombre à défaut d'être un succès.


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4 hours ago
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« Pourquoi Jorgenson ne veut pas rouler avec moi ? » : Vauquelin remonté contre la stratégie des Visma sur la 2e étape du Tour de France 2025
Le Français Kévin Vauquelin (Arkéa-B & B Hotels) est passé à l'attaque à plusieurs reprises sur la 2e étape du Tour de France, ce dimanche. Notamment à 4 km de l'arrivée au côté de Matteo Jorgenson, mais l'Américain de Visma-Lease a bike n'a pas souhaité collaborer avec lui pour tenter de piéger le peloton. Kévin Vauquelin (8e) frustré après la 2e étape du Tour de France 2025, au micro d'Eurosport : « Je ne comprends pas, on sort avec Matteo (Jorgenson), pourquoi il ne veut pas rouler avec moi ? J'étais très fort, ça pouvait aller au bout. Il y avait moyen de faire une belle course, de piéger quelques mecs. Je suis frustré, mais les jambes sont là. Je savais que ce serait compliqué pour le sprint, donc je suis parti avant. Ça n'a pas marché. Il y avait un beau coup à faire pour le maillot jaune. C'est un rêve, et ça s'éloigne un petit peu. C'est un peu chiant. On va se battre pour le contre-la-montre. »


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a day ago
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Tour de France 2025 : Simon Yates déjà très loin au général après la première étape
Simon Yates n'est déjà plus dans le coup au classement général. Le vainqueur du Giro en mai dernier a vécu une journée cauchemardesque samedi pendant que ses coéquipiers faisaient exploser la course à l'avant. 185 kilomètres disputés et 6'41 dans la musette. Pour le vainqueur du dernier Tour d'Italie, ça fait tache. Simon Yates a débuté son Tour de France ce samedi de la pire des manières. Panne de jambes et incidents mécaniques mal venus a expliqué le staff de son équipe qui préférait se réjouir de la réussite de ses plans offensifs par ailleurs. La Visma-Lease a Bike s'est en effet employée à faire exploser la course en profitant des conditions venteuses pour créer des bordures dont les principales victimes ont été Remco Evenepoel et Primoz Roglic qui ont notamment perdu 39 secondes sur les favoris Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Simon Yates est donc une victime collatérale du coup de vis des siens, lui qui se trouvait à l'arrière à ce moment-là. La formation néerlandaise qui aurait pu faire de l'Anglais son plan B en cas de pépin pour Jonas Vingegaard fait donc une croix sur cette hypothèse. Ce qui n'empêchera pas Yates d'être au soutien de son leader le moment venu et lui offrira une certaine liberté pour aller chasser les étapes quand la route s'élèvera. Finalement, ce n'est peut-être pas une si mauvaise journée que cela.


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a day ago
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Podcast « L'Équipe du Tour » - Déjà le grand bazar !
Le Belge Jasper Philipsen a remporté une première étape de folie marquée par les chutes et les bordures. Visma Lease a Bike a semé la zizanie dans le final. Remco Evenepoel et Primoz Roglic ont déjà perdu du temps sur Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard au classement général.

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a day ago
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Vingegaard s'est régalé : « Autant y aller nous, pour être certains d'être à l'avant »,
Les Néerlandais de Visma-Lease a bike, et Jonas Vingegaard en particulier, ont enclenché la bordure au moment où ils l'avaient espéré. Une première journée parfaite si Simon Yates n'avait pas totalement craqué. Ce n'était pas l'effusion de joie, mais les poignées de mains étaient fermes, les tapes sur l'épaule bien claquées, et les sourires francs. Autant de signes d'une journée réussie pour les Visma-Lease a bike, tout heureux de se retrouver au car une fois leur joli coup réussi à la sortie de Houplines. Au fameux « kilomètre 164 » qu'avait retenu Matteo Jorgenson, comme tous ses équipiers, comme toutes les autres équipes, aussi, « car c'est là qu'on sortait des constructions (qui abritent du vent) et que des bordures étaient possibles, expliquait l'Américain. Par chance, on s'est retrouvés ensemble au bon moment, et ç'a bien fonctionné. » C'est Jonas Vingegaard lui-même qui, revenu au prix d'un effort à l'avant un peu plus tôt, a appuyé sur le bouton à la sortie d'un rond-point, à 18 kilomètres de Lille. « Impressionnant, soufflait Jorgenson. Je le voyais dans les bordures, c'est tellement contre-nature pour lui et il était pourtant super fort. » En tête de peloton, l'homme au casque rouge et blanc a enclenché, puis fait un signe à ses suiveurs (ses équipiers mais aussi les Alpecin-Deceuninck ou Enric Mas) de prendre le relais. Un groupe s'est détaché, avec beaucoup de Visma dedans. Mais pas Wout Van Aert, pas en jambes et mal placé. Et pas de nombreux leaders, surtout, comme Primoz Roglic et Remco Evenepoel, qui ont lâché 39 secondes à l'arrivée. « C'était soit nous, soit une autre équipe qui aurait tenté, justifiait le double vainqueur du Tour. On savait que le vent était suffisant, donc autant y aller nous, pour être certains d'être à l'avant. » « C'est un bon signe que nous sommes ici pour gagner » Matteo Jorgenson Les frelons avaient annoncé la couleur, la veille. Ces dix premiers jours de Tour, piégeux, « chaotiques » (Vingegaard), étaient l'occasion de « créer le chaos », prévenait Grischa Niermann, le directeur sportif, qui peut compter sur de nombreux coureurs habiles sur les classiques, où placement et opportunisme sont si importants. « Edo (Affini), Victor (Campenaerts), Tiesj (Benoot), ils ont travaillé toute la journée et étaient encore là dans le final, c'est très fort », soulignait le directeur sportif samedi. « On est venus sur ces premières étapes pour jouer, abondait Jorgenson, en récup sur son vélo de chrono. Quand vous êtes connectés à ces parcours, que vous n'êtes pas là juste pour éviter de perdre du temps, c'est autrement plus amusant. J'aime essayer de créer quelque chose. » Et voilà comment les Visma ont réussi un premier coup. « C'est toujours bien de prendre du temps à nos rivaux, même si ça aurait été un boost encore plus gros si on avait aussi piégé Pogacar, mais il n'a jamais été hors de position », résumait Grischa Niermann. « Ce n'est qu'une première bataille, la guerre est encore loin d'être terminée, assurait son coureur américain. Mais c'est un bon signe que nous sommes ici pour gagner. » Alors que Vingegaard a aussi grappillé un point pour le classement de meilleur grimpeur au sommet du mont Noir, sans que l'on en comprenne tout de suite l'intérêt, la journée est « presque parfaite », selon le directeur sportif. Presque, car la carte « Simon Yates l'embrouilleur » est à jeter. Le Britannique, vainqueur du Giro en mai, a lâché 6'31'' ce samedi, victime de ses jambes très moyennes et d'ennuis mécaniques inopportuns. Lui qui espérait rester le plus longtemps possible dans le haut du panier pour brouiller le jeu est renvoyé à un rôle de lieutenant, laissant Jorgenson, 8e hier et encore à l'attaque à 8 kilomètres de l'arrivée, seul leader bis possible. À lire aussi Vingegaard a-t-il les armes pour rivaliser avec Pogacar ? La galère de Martinez, «pas bien» et dernier de la 1re étape Philipsen, la force tranquille Alaphilippe, toujours armé pour briller ?