
Tour de France 2025 : Simon Yates déjà très loin au général après la première étape
185 kilomètres disputés et 6'41 dans la musette. Pour le vainqueur du dernier Tour d'Italie, ça fait tache. Simon Yates a débuté son Tour de France ce samedi de la pire des manières. Panne de jambes et incidents mécaniques mal venus a expliqué le staff de son équipe qui préférait se réjouir de la réussite de ses plans offensifs par ailleurs.
La Visma-Lease a Bike s'est en effet employée à faire exploser la course en profitant des conditions venteuses pour créer des bordures dont les principales victimes ont été Remco Evenepoel et Primoz Roglic qui ont notamment perdu 39 secondes sur les favoris Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar.
Simon Yates est donc une victime collatérale du coup de vis des siens, lui qui se trouvait à l'arrière à ce moment-là. La formation néerlandaise qui aurait pu faire de l'Anglais son plan B en cas de pépin pour Jonas Vingegaard fait donc une croix sur cette hypothèse. Ce qui n'empêchera pas Yates d'être au soutien de son leader le moment venu et lui offrira une certaine liberté pour aller chasser les étapes quand la route s'élèvera. Finalement, ce n'est peut-être pas une si mauvaise journée que cela.
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L'Équipe
3 hours ago
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Habitué à jouer les équipiers sur le Tour, Van der Poel a retrouvé le jaune et sa juste place
Le plus souvent équipier sur le Tour lors des dernières saisons, et encore samedi pour la victoire inaugurale de Philipsen, le Néerlandais était favori dimanche. Il a brillamment assumé son statut pour remporter une deuxième étape et s'emparer du maillot jaune, quatre ans après. On partage tout chez Alpecin-Deceuninck, les succès et même les animaux. Alors que Mathieu Van der Poel gisait sur le bitume, séché par son sprint victorieux, sa mère Corinne savourait son bonheur devant le bus de l'équipe, en tenant dans ses bras le petit chien de Jasper Philipsen, qui avait vu son maître s'imposer la veille. Deux étapes, deux triomphes, le week-end des Belges est un chef-d'oeuvre collectif qui ravit leur patron, Philip Roodhooft. « La victoire de Jasper a donné un boost supplémentaire à notre esprit d'équipe, elle était plus inattendue que celle de Mathieu, confie le manager, plus habitué que grisé. Ce n'est pas une grande surprise qu'il soit au rendez-vous ici, et le fait qu'il soit toujours capable de conclure est une motivation supplémentaire pour ses partenaires. Il facilite aussi notre travail d'équipe car grâce à lui, chaque coureur sait qu'il faut donner pour recevoir. Si le plus grand donne l'exemple, comme il l'a fait à Lille, les autres veulent aussi montrer qu'ils peuvent apporter quelque chose. » Van der Poel est ce drôle de champion capable de jouer les équipiers sans le moindre état d'âme, et il s'agissait même de son rôle principal lors des dernières éditions du Tour. Il était permis de voir son statut de poisson-pilote de Philipsen comme une anomalie, voire un gâchis, mais son père n'est pas de cet avis. « Wout (Van Aert) fait pareil ! Ce sont des coureurs extraordinaires qui veulent que le soleil brille aussi pour les autres, sourit Adrie, qui rappelle que le mois de juillet ne sera jamais l'obsession de la famille Van der Poel. Pour moi comme pour lui, le Tour n'est pas la course la plus importante. Nous, on aime les Classiques. Le Tour est fait pour les grimpeurs. Si tu ne pèses pas 65 kg, tu ne peux pas le gagner. » « Ce parcours me donne des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence » Mathieu Van der Poel Les costauds peuvent quand même y passer quelques bons moments, comme en 2021, quand son fils avait fêté sa découverte de l'épreuve en l'emportant à Mûr-de-Bretagne, maillot jaune en prime, qu'il avait gardé six jours avant de quitter la course pour préparer son grand objectif, l'épreuve de VTT des Jeux de Tokyo. Le petit-fils de Raymond Poulidor écrit une autre histoire, moins française, et il a souvent eu mieux à faire après le Tour, avec le Championnat du monde 2023, qu'il a remporté, et les Jeux Olympiques 2024. Il faut dire que le parcours lui donnait peu de motifs de s'y intéresser davantage, ce qui n'est pas le cas cette année. Après s'en être éloigné jusqu'à avouer cet hiver que s'échiner sur trois semaines ne le passionnait pas, il a eu envie de s'en rapprocher en constatant que le parcours 2025 lui donnait beaucoup plus d'occasions de s'exprimer. « C'est logique, non ? C'est un coureur qui veut gagner et c'est complètement différent de regarder le parcours en se disant "merde, aucune étape ne me convient", souffle Adrie. Des étapes comme ce week-end, c'est pour ce spectacle que je veux me mettre devant la télé. » Elles rappellent les rendez-vous pavés du printemps et il n'y a rien de tel pour réveiller la bête, qui a changé son approche pour enfin arracher une deuxième étape, quatre ans après son baptême, une petite éternité à son échelle. « J'ai disputé le Dauphiné cette année et c'était un bon choix, estime le triple vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. On apprend chaque année comment arriver dans la meilleure forme, et on a essayé de reproduire ce qu'on fait avant les Classiques, avec le Dauphiné comme équivalent de Tirreno-Adriatico, et un séjour en altitude ensuite. Mais ce parcours me donne bien sûr des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence. » Même en jaune, il amènera le sprint à Philipsen ce lundi Il y avait Boulogne-sur-Mer dimanche, il y aura Rouen mardi, Vire jeudi et Mûr-de-Bretagne vendredi, largement de quoi regarder le Tour d'un autre oeil. Et pourquoi pas tomber amoureux ? Il ne faut pas exagérer. « Cela ne va pas changer énormément ma relation avec le Tour, annonce Van der Poel. J'y ai beaucoup lutté ces dernières années et les circonstances me donnent cette fois une course que je connais. La première semaine correspond à ce que je sais faire, et la journée a ressemblé à une Classique. Il a fallu se battre sans cesse pour se positionner, on maîtrise ça en tant qu'équipe mais il est toujours très difficile de gagner ici. » Quand il évolue à ce niveau, c'est surtout compliqué pour la concurrence et il reste le seul à pouvoir contrôler Tadej Pogacar dans ce type de final, où sa puissance le rend invincible ou presque. Il avait en outre parfaitement préparé son coup et s'est placé en tête au bon moment, avant de porter son accélération au meilleur endroit, dans le dernier virage. C'est ainsi que les favoris assument leur rang, et son maillot jaune ne va pas faire de lui un roi sans devoirs. Ce lundi, il sera encore chargé d'amener le sprint de Philipsen. « Évidemment qu'on peut imaginer le voir faire ce travail en jaune, il faut être fier et heureux que ce soit possible dans notre équipe, apprécie Roodhooft. 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L'Équipe
3 hours ago
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« On avait besoin de ce coup de boost » : Gasly et Alpine revigorés après une sixième place à Silverstone
Le Français affichait un immense sourire après sa sixième place à Silverstone. Fier de son énorme performance et heureux de donner un peu de joie et de motivation aux Si le week-end se présentait mal pour Alpine et Pierre Gasly (Franco Colapinto n'a pas pris le départ à la suite d'un problème de boîte de vitesses), le pilote normand a inversé à lui tout seul la tendance. Il a décroché une 6e place précieuse au GP de Grande-Bretagne, remporté par Lando Norris, ce dimanche. « Sixième de ce GP de Grande-Bretagne, même si vous partiez en huitième position et que les conditions météo ont joué un rôle, cela ressemble à un véritable début du week-end, personne n'aurait pu imaginer qu'on se retrouverait dans une telle position. En fin de course, je me suis même battu avec Max Verstappen, qui était en pole-position au départ. À un moment, je me demandais : mais c'est quoi cette course ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Justement était-ce difficile de garder la tête froide pendant 52 tours ?On a pris des risques, mais c'était ceux qu'il fallait. Toutes les décisions ont été les bonnes, l'exécution dans les stands a été bonne aussi. J'ai aussi bien défendu sans perdre trop de temps. Je suis fier de toute l'équipe parce que cette année est compliquée. On sait que la voiture n'est pas là où on voudrait, mais chaque jour on fait de notre mieux. Aujourd'hui (dimanche), on a prouvé qu'on savait profiter des occasions quand elles se présentaient. Sous la pluie avec des pneus neufs ou quand il a fallu gérer avec des gommes détruites, on a tiré le maximum de la situation. Et on a évité tous les pièges. C'était une course parfaite. « Je savais que je pouvais beaucoup gagner » Au niveau du pilotage, êtes-vous au meilleur niveau de votre carrière ?Je sais que j'évolue à un très haut niveau par rapport à la voiture que j'ai à l'heure actuelle. Si c'est mon meilleur niveau ou pas, c'est toujours compliqué de répondre à ça. Ce dont je suis sûr, c'est qu'on a extrait le maximum de tout lors de la course. Et que c'était déjà le cas en qualification, samedi, avec le passage en Q3. Je dois continuer à faire de mon mieux à chaque fois que je suis en piste et motiver tout le monde autour de moi. Parce que c'est ce que je suis, un battant, un guerrier qui se donne toujours à fond. Au coeur du désordre généralisé, votre course a semblé très propre. Avez-vous connu des moments chauds ?Oh oui ! Chaque tour était compliqué. À certains moments, il fallait juste être capable de rester en piste, mais c'est aussi là qu'on peut tout perdre... Je savais que je pouvais beaucoup gagner, que je devais y aller en étant à la limite sans la dépasser. Mais j'adore ce genre de conditions. Vous parliez de votre bagarre avec Verstappen dans les derniers tours. Avez-vous vraiment pensé pouvoir le dépasser ?Oui ! J'y ai vraiment cru. J'attaquais fort à ce moment-là. Il était rapide en ligne droite et même si je gagnais du temps à certains virages, les points de détection pour le DRS sont au bout de parties rapides, donc j'avais du mal à être sous la seconde pour l'avoir. J'ai réussi une fois après Maggots-Becketts-Chapel (un enchaînement de virages) et je suis resté proche pendant quelques tours... Donc ça m'a traversé l'esprit, mais on n'avait pas tout en main pour le faire. Vu la météo un peu similaire et le résultat inespéré au bout, cette course vous rappelle-t-elle le double podium signé par Alpine au Brésil fin 2024 ?L'an dernier, notre niveau global par rapport aux autres était meilleur, donc cette sixième place est au moins aussi bonne que le résultat du Brésil. Et le faire ici à Silverstone, c'est particulier, avec beaucoup de gens de l'usine (basée à Enstone) qui étaient là. On avait besoin de ce coup de boost. On est déjà tournés vers la saison prochaine, mais pour que chacun puisse bosser au maximum de ses capacités, on a besoin d'un petit surplus d'énergie et de motivation. Ce résultat peut en donner. » À lire aussi Piastri, une erreur en forme de cadeau à Norris Le carnet de notes de Silverstone Alpine, une écurie dans le dur Verstappen, le tour de magie à Silverstone


L'Équipe
3 hours ago
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WNBA : Gabby Williams et Dominique Malonga brillent avec Seattle contre le New York Liberty de Marine Johannès
Seattle a triomphé (79-70) de New York ce dimanche en WNBA. Le Storm a pu compter sur ses frenchies Gabby Williams (16 points) et Dominique Malonga (11 points). De l'autre côté, Marine Johannès n'a pas convaincu avec le Liberty (0 point). Quelques heures après sa sélection historique pour le All-Star Game WNBA - une première pour une Française -, Gabby Williams a de nouveau fait parler d'elle dimanche en guidant le Seattle Storm vers une victoire 79-70 contre le New York Liberty de sa collègue en équipe de France, Marine Johannès. C'est la première défaite des tenantes du titre sur leur parquet cette saison. L'ancienne arrière de l'Asvel (1,80 m, 28 ans), sacrée meilleure joueuse tricolore de l'année, a compilé les meilleures statistiques de sa franchise : 16 points, 7 rebonds, 5 passes décisives et 3 interceptions. Sa coéquipière et compatriote Dominique Malonga a, elle, inscrit 11 points et pris 5 rebonds en à peine cinq minutes. Le Storm a aussi bénéficié des performances appliquées de la Nigériane Nneka Ogwumike, de l'Australienne Ezi Magbegor et de l'Américaine Skylar Diggins-Smith (42 points à elles trois). C'est dans le troisième quart-temps que Seattle, 4e (sur 13) du Championnat (12 victoires, 7 défaites), a fait le trou, infligeant un 22-6 aux locales qui n'ont pas pu s'en relever. Soirée difficile pour Marine Johannès Troisième Française sur le parquet, Marine Johannès (1,78 m, 30 ans), qui rejoindra Galatasaray la saison prochaine, n'a pas pesé sur le match. La numéro 23 du Liberty, qui n'était pas titulaire, n'a marqué aucun point. Elle s'était pourtant illustrée lors de sa dernière sortie contre ce même Storm il y a quinze jours. La star de l'équipe, Sabrina Ionescu, a connu une rencontre à deux visages, avec une première mi-temps remarquable (20 points), avant de complètement craquer dans le deuxième acte et n'ajouter que deux petits points à son compteur. L'Américaine Natasha Cloud a été la seule autre joueuse de New York à atteindre un total à deux chiffres (12 points). La soirée a été encore plus noire que prévu puisque l'expérimentée Isabelle Harrison, arrivée cette saison, est sortie sur blessure. Le Liberty, qui avait idéalement débuté son année, concède une cinquième défaite sur ses sept dernières confrontations, mais reste troisième au classement avant de recevoir les Las Vegas Aces dans la nuit de mardi à mercredi (2 heures). Le Storm se déplacera dans le Connecticut pour défier le Sun mercredi (17 heures).