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Habitué à jouer les équipiers sur le Tour, Van der Poel a retrouvé le jaune et sa juste place

Habitué à jouer les équipiers sur le Tour, Van der Poel a retrouvé le jaune et sa juste place

L'Équipea day ago
Le plus souvent équipier sur le Tour lors des dernières saisons, et encore samedi pour la victoire inaugurale de Philipsen, le Néerlandais était favori dimanche. Il a brillamment assumé son statut pour remporter une deuxième étape et s'emparer du maillot jaune, quatre ans après.
On partage tout chez Alpecin-Deceuninck, les succès et même les animaux. Alors que Mathieu Van der Poel gisait sur le bitume, séché par son sprint victorieux, sa mère Corinne savourait son bonheur devant le bus de l'équipe, en tenant dans ses bras le petit chien de Jasper Philipsen, qui avait vu son maître s'imposer la veille. Deux étapes, deux triomphes, le week-end des Belges est un chef-d'oeuvre collectif qui ravit leur patron, Philip Roodhooft.
« La victoire de Jasper a donné un boost supplémentaire à notre esprit d'équipe, elle était plus inattendue que celle de Mathieu, confie le manager, plus habitué que grisé. Ce n'est pas une grande surprise qu'il soit au rendez-vous ici, et le fait qu'il soit toujours capable de conclure est une motivation supplémentaire pour ses partenaires. Il facilite aussi notre travail d'équipe car grâce à lui, chaque coureur sait qu'il faut donner pour recevoir. Si le plus grand donne l'exemple, comme il l'a fait à Lille, les autres veulent aussi montrer qu'ils peuvent apporter quelque chose. »
Van der Poel est ce drôle de champion capable de jouer les équipiers sans le moindre état d'âme, et il s'agissait même de son rôle principal lors des dernières éditions du Tour. Il était permis de voir son statut de poisson-pilote de Philipsen comme une anomalie, voire un gâchis, mais son père n'est pas de cet avis. « Wout (Van Aert) fait pareil ! Ce sont des coureurs extraordinaires qui veulent que le soleil brille aussi pour les autres, sourit Adrie, qui rappelle que le mois de juillet ne sera jamais l'obsession de la famille Van der Poel. Pour moi comme pour lui, le Tour n'est pas la course la plus importante. Nous, on aime les Classiques. Le Tour est fait pour les grimpeurs. Si tu ne pèses pas 65 kg, tu ne peux pas le gagner. »
« Ce parcours me donne des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence »
Mathieu Van der Poel
Les costauds peuvent quand même y passer quelques bons moments, comme en 2021, quand son fils avait fêté sa découverte de l'épreuve en l'emportant à Mûr-de-Bretagne, maillot jaune en prime, qu'il avait gardé six jours avant de quitter la course pour préparer son grand objectif, l'épreuve de VTT des Jeux de Tokyo. Le petit-fils de Raymond Poulidor écrit une autre histoire, moins française, et il a souvent eu mieux à faire après le Tour, avec le Championnat du monde 2023, qu'il a remporté, et les Jeux Olympiques 2024.
Il faut dire que le parcours lui donnait peu de motifs de s'y intéresser davantage, ce qui n'est pas le cas cette année. Après s'en être éloigné jusqu'à avouer cet hiver que s'échiner sur trois semaines ne le passionnait pas, il a eu envie de s'en rapprocher en constatant que le parcours 2025 lui donnait beaucoup plus d'occasions de s'exprimer. « C'est logique, non ? C'est un coureur qui veut gagner et c'est complètement différent de regarder le parcours en se disant "merde, aucune étape ne me convient", souffle Adrie. Des étapes comme ce week-end, c'est pour ce spectacle que je veux me mettre devant la télé. »
Elles rappellent les rendez-vous pavés du printemps et il n'y a rien de tel pour réveiller la bête, qui a changé son approche pour enfin arracher une deuxième étape, quatre ans après son baptême, une petite éternité à son échelle. « J'ai disputé le Dauphiné cette année et c'était un bon choix, estime le triple vainqueur du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix. On apprend chaque année comment arriver dans la meilleure forme, et on a essayé de reproduire ce qu'on fait avant les Classiques, avec le Dauphiné comme équivalent de Tirreno-Adriatico, et un séjour en altitude ensuite. Mais ce parcours me donne bien sûr des étapes où je peux vraiment exceller, ça fait la différence. »
Même en jaune, il amènera le sprint à Philipsen ce lundi
Il y avait Boulogne-sur-Mer dimanche, il y aura Rouen mardi, Vire jeudi et Mûr-de-Bretagne vendredi, largement de quoi regarder le Tour d'un autre oeil. Et pourquoi pas tomber amoureux ? Il ne faut pas exagérer. « Cela ne va pas changer énormément ma relation avec le Tour, annonce Van der Poel. J'y ai beaucoup lutté ces dernières années et les circonstances me donnent cette fois une course que je connais. La première semaine correspond à ce que je sais faire, et la journée a ressemblé à une Classique. Il a fallu se battre sans cesse pour se positionner, on maîtrise ça en tant qu'équipe mais il est toujours très difficile de gagner ici. »
Quand il évolue à ce niveau, c'est surtout compliqué pour la concurrence et il reste le seul à pouvoir contrôler Tadej Pogacar dans ce type de final, où sa puissance le rend invincible ou presque. Il avait en outre parfaitement préparé son coup et s'est placé en tête au bon moment, avant de porter son accélération au meilleur endroit, dans le dernier virage. C'est ainsi que les favoris assument leur rang, et son maillot jaune ne va pas faire de lui un roi sans devoirs.
Ce lundi, il sera encore chargé d'amener le sprint de Philipsen. « Évidemment qu'on peut imaginer le voir faire ce travail en jaune, il faut être fier et heureux que ce soit possible dans notre équipe, apprécie Roodhooft. Il l'a déjà fait il y a quatre ans, pour faire gagner Tim Merlier. » Le Belge est désormais un rival, chez Soudal Quick-Step, et il a des raisons de penser que son Tour serait plus simple s'il pouvait toujours compter sur Van der Poel pour lui déblayer le passage.
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L'Équipe

time32 minutes ago

  • L'Équipe

« Je ne voulais pas prendre de risque » : Bryan Coquard, le symbole malheureux d'une étape marquée par les chutes

Bryan Coquard a été impliqué dans deux des trois chutes qui ont agité la longue étape de plaine jusqu'à Dunkerque, lundi. Il nous arrive de discrètement fermer les yeux lorsqu'un homme va à terre, d'être touché par la douleur et la peur qu'il doit ressentir. Mais un homme debout est parfois encore plus touchant. Bryan Coquard (33 ans) est arrivé devant une nuée de micros lundi en début de soirée, les yeux secs, puis un peu moins, pour finir carrément humides à mesure qu'il tentait de retracer sa journée et ses malheurs. Le sprinteur de Cofidis est celui qui a entraîné la chute de Jasper Philipsen avant de faire un soleil dans le final à Dunkerque. Douleur mentale dans le premier cas, physique dans le second. « Je m'attendais à ce que vous soyez tous là, souffle Coquard lorsqu'il prend la parole après avoir, en plus, dû patienter de très longues minutes au contrôle antidopage. C'est une sale journée oui, vous imaginez que... » Une pause pour faire le ménage dans ses émotions. « Faire abandonner le maillot vert, ça ne fait pas plaisir. Même si ce n'était pas un acte volontaire, je tiens à m'excuser auprès de Philipsen et d'Alpecin. Je ne suis pas un mauvais bougre, un mauvais garçon, ce n'est pas agréable. » Touché et touchant. « Je ne voulais pas vraiment faire le sprint final... », ajoute-t-il un peu plus tard en ravalant un deuxième sanglot. « Je me suis remobilisé puis... » Sa voix tremble. « Nouvelle chute, et voilà... J'ai mal un peu partout, j'ai des abrasions, on verra... » Brûlures à la jambe gauche et la fesse gauche, multiples plaies superficielles, douleurs musculaires du côté de l'omoplate, le bilan médical dans la soirée n'était pas réjouissant. « C'est toujours la faute à pas de chance dans les sprints donc on ne peut blâmer personne » Paul Penhoët, victime de la chute lors du sprint final lundi Cette deuxième chute, spectaculaire, l'a envoyé jambes par-dessus tête à plus de 60 km/h, après avoir tenté d'éviter une vague provoquée par le duo Davide Ballerini (XDS-Astana) et Danny Van Poppel (Red Bull-Bora Hansgrohe) forçant Paul Penhoët (Groupama-FDJ) à se déporter vers la gauche. La même chute qui a envoyé Émilien Jeannière (TotalEnergies) dans les barrières. Sur un rétrécissement à trois kilomètres de l'arrivée, Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step) est aussi tombé, mais sans gravité. Tout l'inverse de Jordi Meeus (Red Bull-Bora), qui a mis longtemps a se relever, avait le bras en écharpe après l'étape et n'était pas encore certain de prendre le départ ce mardi. Il pourrait souffrir d'une commotion. Rentré à l'hôtel peu avant 20 heures, Jeannière souffre selon son équipe d'un traumatisme facial sans gravité, de contusions multiples au niveau des épaules et de plaies déjà suturées. Il était monté dans une ambulance le casque explosé. « Je suis touché au dos, fesses, doigts, pieds. J'ai vraiment fini sur le dos », listait de son côté Penhoët, qui a passé la ligne en marchant à côté de son vélo, dépité : « Je n'ai pas envie de dire quoi que ce soit là-dessus, c'est toujours la faute à pas de chance dans les sprints donc on ne peut blâmer personne. Moi le premier, je ne freine pas, donc voilà. Moi je voulais aller là car un mec s'écartait et je voyais que ça lançait devant... » « C'est miraculeux pour lui de rester sur le vélo. (...) Je vais lui dire de surtout pas culpabiliser » Cédric Vasseur, manager de Cofidis, au sujet de la chute qu'a provoquée Bryan Coquard Être là ou là, choisir une ligne plutôt qu'une autre et composer avec les aléas, c'est aussi la phase vécue par Coquard juste avant le sprint intermédiaire à 60 bornes de l'arrivée. Le coureur de Cofidis a revu les images des deux sprints qui ont fait de sa journée un enfer. « Je ne sais vraiment pas ce qu'il s'est passé en fait. J'ai l'impression que (Jonathan) Milan lance son sprint, peut-être que ma roue avant touche son dérailleur ou peut-être que c'est (Laurenz) Rex qui me déséquilibre, j'en sais vraiment rien, décortiquait-il la voix remplie d'émotion. Ce n'était pas mon intention de créer une chute, je ne voulais pas prendre de risque. J'étais juste dans la roue de Milan quand il a lancé, je n'ai même pas l'impression d'avoir touché quelque chose. Ensuite, j'ai été clairement déséquilibré, j'ai perdu la pédale de la chaussure, j'en ai presque perdu la chaussure. » Une séquence, comme les deux autres, où personne n'était vraiment fautif, où aucun comportement violent ou antisportif n'a été pointé. Simplement des faits de courses un peu malheureux, provoqués par la vitesse élevée et un vent de face qui n'a pas aidé. « Il s'en tire miraculeusement sur cette chute mais il a eu moins de chance dans les derniers hectomètres à Dunkerque, soupirait Cédric Vasseur, manager de Cofidis, sur le plateau de Vélo Club. C'est miraculeux pour lui de rester sur le vélo, il saute de sa selle, il déchausse complètement. Je vais lui dire de surtout pas culpabiliser. » Le communiqué des commissaires tombé dans la soirée, le sanctionnant d'un carton jaune pour son mouvement au sprint intermédiaire, n'était pas la pire chose de la journée, mais un petit coup de plus sur la carafe. 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L'Équipe

time33 minutes ago

  • L'Équipe

Remettre au pot ou risquer très gros : l'avenir de l'OL dans les mains de ses créanciers

Lyon a repris l'entraînement lundi, à l'entame d'une semaine cruciale avec son audition en appel devant la DNCG, mercredi. En coulisses, la partie se joue entre actionnaires et créanciers. L'Olympique Lyonnais a retrouvé le chemin des terrains lundi après-midi, sous une pluie battante une bonne partie de la séance. Animée par Paulo Fonseca, la séance accueillait 26 joueurs pros et s'est déroulée sur la plaine de jeu n° 1 du centre d'entraînement, qui pourrait prochainement prendre le nom du regretté Bernard Lacombe. Pendant ce temps, Orel Mangala, en réathlétisation après la rupture d'un ligament antérieur croisé d'un genou en janvier, enchaînait les tours de terrain en compagnie de deux adjoints. Jordan Veretout, lui, était absent pour raisons personnelles, selon le club, et Ernest Nuamah, prolongeait sa rééducation après sa rupture du ligament antérieur du genou gauche en avril. Personne ne s'est exprimé, à l'entame d'une semaine périlleuse avec l'audition en appel mercredi devant la DNCG fédérale, alors que le club a été rétrogradé en L2 le 24 juin. L'OL a seulement communiqué sur la prolongation de contrat du jeune défenseur de 20 ans, Téo Barisic, jusqu'en 2028. À peine une dizaine de supporters attendait les joueurs arrivés pour la plupart en milieu d'après-midi dans un ballet de berlines de luxe ou de voitures électriques fournies par l'un des sponsors asiatiques du club. « On ne peut pas tomber en Ligue 2 avec un stade pareil, s'inquiétait Julien, un fan lyonnais qui diffuse très régulièrement des images de son club de coeur sur le réseau TikTok. On est mitigés sur la suite des événements. On tourne en rond dans l'attente de la décision de la DNCG (*). Avec ses belles promesses, John Textor (l'ancien président mis en retrait) nous l'a fait à l'envers, nous a promenés depuis deux ans. On reste inquiets. » Les supporters des Gones peuvent l'être. Car leur club ne bénéficiera d'aucune mansuétude s'il ne répond pas aux attentes du gendarme du football français au siège de la FFF. Ce n'est pas l'endettement lié au prêt consenti par le fonds Ares qui intéresse l'instance de contrôle de gestion. Mais les garanties en termes de trésorerie, afin d'assurer l'équité du Championnat au regard des autres clubs de L1. Lyon doit pouvoir terminer la saison qu'il entame. Mais pas que. Ses fonds propres négatifs posent aussi problème. Et il est probable que les échéances à venir sur les achats de joueurs soient une autre raison qui pousse la DNCG à demander encore plus de garanties. Soit du cash que l'on ne peut pas récupérer sur un compte bloqué. Ares ne fera pas de sentiments La situation est donc manichéenne. Soit les créanciers et/ou les actionnaires remettent au pot, soit l'OL risque très gros sur le plan économique. Jusqu'à la relégation et, à terme, la liquidation judiciaire. L'issue de cette équation décidera du sort du septuple champion de France (2002-2008). Ares, qui contrôle les sorties d'argent, n'a pas vocation à détenir un club à long terme. Et ne fera aucun sentiment. Son board s'est donc renseigné sur la viabilité du club. À date, il en a conclu qu'aucun investisseur ne se présenterait pour le racheter. Il s'agit donc, pour le prêteur, d'évaluer le risque à venir. Soit il participe à une augmentation de capital afin de récupérer une partie de son dû, environ 300 M€ si l'on retranche la grande partie de la revente de Crystal Palace qu'il s'est attribué prioritairement, avec les intérêts compris. Dans ce cas, il sera probablement contraint d'expliquer à ses 200 à 300 investisseurs pourquoi il se réengage dans un souci de meilleure fortune. Soit, comme on le dit dans le business américain, « don't throw good money after bad » (« ne pas jeter de l'argent par les fenêtres »). Il jettera alors l'éponge et précisera à ces investisseurs qu'ils n'ont perdu qu'une infime partie de leur placement. Une partie de poker menteur peut se jouer avec les actuels actionnaires, qui contrôlent le club, dont Michele Kang, dans l'optique d'une augmentation de capital où les parts de Textor seraient diluées. L'idée est de faire croire à l'autre que la valeur du club (ses actifs, dont les joueurs) peut être détruite si l'argent n'est pas apporté. Donc à l'obliger à remettre moyennant un accord (pour récupérer ses billes). Pour l'OL, il vaudrait mieux que ce soit all-in. À lire aussi Comment le club se prépare pour l'appel devant la DNCG Pour se maintenir, l'OL devra trouver une somme énorme Un combat hors terrain plus vif que jamais entre Mbappé et le PSG Rester ou partir, les tiraillements d'André

L'Olympique Lyonnais passera finalement mercredi devant la DNCG d'appel
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L'Équipe

time35 minutes ago

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L'Olympique Lyonnais passera finalement mercredi devant la DNCG d'appel

L'audition de L'Olympique Lyonnais devant la DNCG d'appel de la Fédération française de football (FFF) aura lieu mercredi et non jeudi comme il avait été envisagé un temps. L'OL passera finalement devant la DNCG d'appel de la Fédération française de football (FFF) mercredi et non jeudi. Et il sera le seul club auditionné. L'équipe rhodanienne a été reléguée en L2 à l'issue de son passage devant la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) de la Ligue le 24 juin club a fait appel en milieu de semaine dernière et travaille à monter, autour de Michele Kang et Michael Gerlinger, respectivement nouvelle présidente et nouveau DG, un dossier permettant à l'OL de se sauver. Quelque 200 millions d'euros sont attendus : 100 M€ cash et 100 sur un compte bloqué.

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