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« Envie de profiter et de donner le meilleur de moi-même »  : Romain Langasque confiant avant le British Open

« Envie de profiter et de donner le meilleur de moi-même » : Romain Langasque confiant avant le British Open

L'Équipe16-07-2025
Romain Langasque dispute cette semaine son sixième British Open. Le Français s'est confié à l'issue de sa dernière partie d'entraînement mercredi.
« Romain, dernière journée d'entraînement ce mercredi au British Open, comment vous sentez-vous ?J'ai fait une très bonne reco hier (mardi), une très bonne reco aujourd'hui (mercredi). Mon jeu monte en puissance et je me sens vraiment très bien, sincèrement. C'était top dans des conditions parfaites.
Justement, quelle valeur ont des parties d'entraînement dans les conditions parfaites quand on sait que le temps va changer les prochains jours ?C'est vrai que là, ce n'est pas vraiment la réalité. Il fait très beau, il y a très peu de vent. Même celle d'hier, c'était un vent opposé dès deux premiers jours. Demain (jeudi), ce sera un parcours qui va vraiment être différent de ce que j'aurais vu pendant les recos mais on prend des infos et on essaye d'avoir des repères. On regarde un peu les roughs, les tours de green, on essaye des coups, les bunkers pour voir quels clubs peuvent passer ou non. C'est vraiment de l'observation plus que du jeu. Mais c'est aussi très agréable de travailler dans ces conditions-là. Ça permet de prendre le temps et de ne pas être en train de batailler avec la pluie.
« Ce sont des joueurs du PGA Tour qui jouent très bien aux Etats-Unis. Pour moi, ça me fait juste réaliser qu'ils ont deux bras, deux jambes et qu'ils ne sont pas forcément meilleurs que nous »
Vous avez fait votre partie d'entraînement avec Martin Couvra mais aussi Sahith Theegala. C'est bien d'avoir des joueurs comme lui dans une partie ?Ce sont des joueurs du PGA Tour qui jouent très bien aux États-Unis. Pour moi, ça me fait juste réaliser qu'ils ont deux bras, deux jambes et qu'ils ne sont pas forcément meilleurs que nous. Martin et moi, on joue largement aussi bien, peut-être même mieux que beaucoup de mecs là-bas.
Encore une fois c'était sympa de voir autre chose que ce qu'on voit en Europe. Le plus impressionnant ou plutôt la plus grosse différence qu'on a entre eux et nous, c'est le détachement. Ils tapent des coups, ils jouent, ils sont tranquilles. Je trouve que ça, c'est une vraie différence, un peu à l'image d'un Dustin Johnson. Même si lui, c'est un peu l'extrême, mais voilà, c'est tranquille. Il est arrivé, il tape ses coups. S'il est mauvais il en retape un. Il n'y a pas de drame, il y a pas stress, C'est ça que je retiens le plus, dans l'attitude des Américains. ils sont très détachés, chill.
Vous êtes de retour au British avec une petite revanche à prendre sur l'an passé où vous aviez dû abandonner ?C'est vrai que l'année dernière, je crois que je n'ai jamais eu d'émotions aussi hautes et aussi basses en 15 jours. Je fais 3e au Scotch Open (Écosse), qui est sûrement une de mes plus belles performances en carrière vu le champ de joueur qu'il y avait. La semaine d'après, je dois abandonner après 8 trous au British Open qui est pour moi le plus beau tournoi du monde. Il y a une atmosphère et une énergie incroyable et c'est un type de jeu qui me convient très bien. Il faut manier la balle, il faut créer, imaginer. C'est un golf qui me parle. Une revanche ? je ne sais pas mais en tout cas, il y a beaucoup d'envie de profiter et de donner le meilleur de moi-même.
On vous a vu à côté d'un jeune supporter, dans les cordes. Racontez-nous.Oui c'est Henry, un petit qui me suit avec son papa depuis 3 ans, à chaque British. Ils sont adorables et pas du tout envahissants. Hier (mardi), je l'ai pris avec moi pendant 3 trous, il était comme un fou et ce matin je l'ai fait putter sur un green. Il s'en souviendra toute sa vie. Et je me dis que si j'avais été à sa place, j'aurais kiffé pouvoir vivre un moment comme ça. »
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C'était une réussite collective, seule tu n'arrives à rien et j'ai eu la chance d'avoir des personnes vraiment bienveillantes autour de moi. Leur faire vivre ces émotions-là au Grand Palais, c'était la plus belle récompense que je pouvais donner à tout le monde et à moi-même. Vous avez été la première Française à descendre les fameuses marches du Grand Palais pour votre finale individuelle. Que gardez-vous de ce moment ?L'aspect enfantin. Je me souviens qu'au moment de la visite du Grand Palais, j'avais ressenti exactement la même émotion qu'à 14 ans, quand les Championnats de France minimes étaient organisés chez moi, à Lyon, et que j'avais dit à ma mère en voyant la piste principale : "Je veux trop être là et gagner demain". Et quand j'ai descendu les marches pour la finale, c'était la même sensation, je me suis dit : "Je suis chez moi, je suis là où je voulais être plus que tout." C'est fou parce que c'est vraiment ce truc de gamine qui est ressortie. Je suis redevenue une enfant et c'était de la bonne pression, ce n'était que du kiff et du "j'ai envie de le faire". J'avais eu une saison tellement compliquée et dure mentalement, j'avais épuisé tout le stock de mauvaises énergies donc le jour J j'étais dans un bon mood, quoi qu'il allait se passer, ça n'allait être que du positif. « Quand tu commences à te dire "mais pourquoi ça marche aussi bien, que ce que je fais ?", pendant ce temps-là tu as déjà pris deux touches » Est-ce pour cette notion de "kiff" que vous ne sembliez pas abattue sur le podium malgré le scénario de la finale ?J'ai vraiment vite relativisé. Évidemment, avec le recul, je me dis "à une touche près, je suis championne olympique" et ça change les choses dans la tête de beaucoup de gens. Mais je pense que j'ai accepté le fait qu'elle (la Hongkongaise Man Wai Vivian Kong) ait été plus forte que moi. Oui j'ai le match en main, oui je mène 7-1, oui je vole pendant sept minutes. Mais voilà, c'était la numéro 1 mondiale, elle n'allait pas me laisser gagner. Moi je sors de mon match toute seule, je n'arrive pas à me remettre dedans et elle a très bien joué le coup. C'est comme ça et c'est le sport. C'est aussi ce qu'on t'apprend quand tu es petite, à respecter ton adversaire et à accepter la défaite quand l'autre a été plus forte. Sur cette finale, j'ai été plus forte au début, elle a été plus forte à la fin. Ce qui compte c'est la fin. Qu'est-ce qui vous a fait sortir de votre match ?C'est quand j'ai réalisé que tout marchait. Je ne savais même pas pourquoi ça marchait aussi bien. Et quand tu commences à te dire "mais pourquoi ça marche aussi bien, que ce que je fais ?", pendant ce temps-là tu as déjà pris deux touches. Et c'est un engrenage, tout de suite tu te dis "mais en fait là, il n'y a plus autant d'avance" et tu te poses mille questions qui font que ça change le match. Je n'ai pas réussi à me concentrer sur moi et sur ce que je faisais. Est-ce qu'il vous arrive de repenser à ce match et de regretter votre gestion de cette si grande avance ?J'ai beaucoup plus ressassé la finale par équipes que la finale individuelle. J'ai beaucoup plus accepté cette défaite qui, pour moi, était pour ma pomme. Je suis sortie de mon match, elle a été plus forte, point. Mais la finale par équipes, je m'en suis vraiment voulu et c'est ça qui a été difficile à digérer. Le rôle de finisseur, c'est de mettre la dernière touche. Et même si tu en as mis avant et même si je sais bien que j'ai donné tout ce que j'avais sur cette finale, j'ai l'impression de ne pas avoir fait mon boulot. Pourtant sur la finale, vous êtes en positif sur l'ensemble de vos relais, le match ne se joue pas sur sais. Mais du rôle de finisseur, ce qu'on retient, c'est est-ce que tu as fini ou pas. C'est ça qui était vraiment compliqué. Quand on voit notre saison qui a été super galère, on aurait signé direct pour être vice-championnes olympiques au départ, mais voilà, je voulais qu'on gagne. Je voulais qu'on soit sur le toit du Grand Palais toutes les quatre et pour tout notre groupe. Vous avez mis combien de temps à le digérer ?Je ne sais pas, il m'arrive d'avoir des flashes de la finale par équipes, donc je pense que ça restera toujours tant qu'on ne sera pas championnes du monde et championnes olympiques. Il y aura encore des petits trucs. Quand vous parlez de flashes, ça se manifeste comment ?C'est parfois au moment d'aller me coucher. Finalement, ce n'est pas forcément la dernière touche qui revient, c'est vraiment avant, où je me dis "mais pourquoi tu l'as géré comme ça quand tu repasses devant ? Pourquoi tu n'as pas pris plus ton temps ? Pourquoi ci, pourquoi ça..." C'est plus des micromoments quand je suis posée, ça m'arrive un peu moins dernièrement, mais ça me l'a fait jusqu'à avril-mai je dirais. « Si j'avais voulu être une star, je n'aurais pas fait de l'escrime ! Je reste fidèle à moi-même et c'est le plus important. » Un an après les Jeux, est-ce que les retombées liées à vos deux médailles ont été conformes à ce que vous imaginiez ?Je n'avais pas trop d'attentes, je ne savais pas trop ce qui allait se passer. J'ai eu des sollicitations et j'ai trouvé des partenaires, car c'est sûr que le regard des gens change à partir du moment où tu es médaillée olympique. J'ai pu faire des conférences, aller à la rencontre des gens dans les entreprises, montrer tout ce qu'il y a dans le monde de haut niveau qui ressemble à la vraie vie, tout ce qu'on peut aussi apporter, nous, en tant que sportives, via le sport féminin, les défis avec la maternité, le fait de revenir. J'espère pouvoir le faire encore longtemps car j'aime vraiment bien ces échanges. 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