
Guy Jodoin tirera sa révérence à la fin de la saison
À quelques jours du retour en ondes du jeu-questionnaire Le Tricheur, à TVA, l'animateur Guy Jodoin a annoncé mardi qu'il passera le flambeau à la fin de l'actuelle saison.
Dans un communiqué de presse, il a indiqué « être prêt à se tourner vers de nouveaux défis ». Guy Jodoin était à la barre de ce jeu-questionnaire depuis ses débuts à l'antenne, en janvier 2012. Au terme de cette 15e saison, qui s'amorcera le 1er septembre, il aura animé 2540 épisodes du Tricheur.
Diffusé du lundi au vendredi à 18 h 30 après les bulletins d'information, Le Tricheur s'avère l'une des émissions les plus rentables pour TVA. Le réseau de télé a d'ailleurs déjà confirmé que le jeu-questionnaire reviendra pour une 16e saison avec un autre animateur.
On estime que Le Tricheur rassemble une moyenne de 800 000 téléspectateurs, ce qui en fait l'une des productions les plus écoutées en semaine au Québec, tous réseaux confondus.
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La Presse
3 hours ago
- La Presse
RDI réveille ses (bons) matins !
Avec le départ à la retraite du vétéran Marc-André Masson, timonier matinal de RDI depuis 15 ans, la chaîne d'infos en continu de Radio-Canada remplace son émission D'abord l'info par une nouvelle production copilotée par un trio de vedettes de la maison, soit Catherine Gauthier, Raphaël Bouvier-Auclair et Rebecca Makonnen. Son titre ? Première ligne. L'émission réveille-matin jouera sur RDI du lundi au jeudi de 6 h à 9 h à partir du lundi 8 septembre. Évidemment que les trois animateurs ne grilleront pas de tofu mariné avec Bob le Chef et qu'ils ne rempoteront pas des crassulas avec Marthe Laverdière. Catherine Gauthier enfilera la casquette de capitaine du plateau, l'ancien correspondant Raphaël Bouvier-Auclair analysera l'actualité internationale et Rebecca Makonnen se pointera à partir de 7 h pour décortiquer les mouvements de culture et de société. Première ligne se rapprochera davantage du Québec matin de LCN que de Salut bonjour à TVA. Julie-Jasmine Boudreau demeure au bulletin météo, et Jean-Patrick Balleux conserve la chronique sportive. Geneviève Garon s'installe au pupitre matinal du vendredi au dimanche. C'est une année hyper chargée qui se poursuit au service de l'information de Radio-Canada, qui dévoilait mardi son calendrier des prochains mois. Le chef d'antenne Patrice Roy dirigera la grande soirée électorale municipale du dimanche 2 novembre, où toutes les précautions ont été prises pour éviter une bourde comme celle commise en 2021 où Marie-Josée Savard avait été déclarée gagnante par erreur – et par plusieurs médias – de la mairie de Québec, alors que c'est Bruno Marchand qui l'a finalement emporté. PHOTO FOURNIE PAR RADIO-CANADA Gérald Fillion et Andrée-Anne St-Arnaud retrouvent Zone économie. Parlant de Patrice Roy, il cède la portion comprise entre 16 h et 17 h sur RDI à son collègue Christian Latreille, qui y déposera la nouvelle émission Sur le terrain, axée sur la politique américaine et internationale. Patrice Roy demeure aux commandes du 17 h (En direct avec Patrice Roy) et du 18 h (Le Téléjournal), bien sûr. En fait, la grille horaire de RDI bouge très peu et ses émissions phares reprennent toutes l'antenne, dont L'agenda d'Alec Castonguay (9 h), l'émission éponyme d'Isabelle Richer (11 h 30), les Mordus de politique de Sébastien Bovet (12 h 30), Zone info de Gérald Fillion (14 h) et Zone économie de Gérald Fillion et Andrée-Anne St-Arnaud. En soirée, Anne-Marie Dussault entame sa 18e saison à la barre de 24/60, un rendez-vous quotidien toujours prévu à 19 h. Vous remarquerez aussi que des balados ou des émissions de radio de Radio-Canada deviennent de plus en plus des émissions de télé, et vice-versa. On pense à l'excellente production Ma version des faits d'Isabelle Richer ainsi qu'au grand plateau d'actualité Tout peut arriver de Marie-Louise Arsenault, où ce n'est jamais ennuyant. L'animateur de La facture, François Sanche, confectionnera également une émission balado hebdomadaire sur la consommation, qui ne sera pas un simple « copier-coller » de son émission de télé. Cet automne, La facture enquêtera sur le mirage des banques privées de sang de cordon, de même que sur les jeux mobiles pour tablettes, qui initient les enfants aux jeux d'argent, le bon vieux « gambling ». Dans un épisode intitulé « Les EscroCoeurs », l'émission Enquête de Marie-Maude Denis se penchera sur le phénomène des brouteurs, ces hommes impliqués dans des arnaques sentimentales numériques, qui opèrent à partir de l'Afrique. L'épicerie prépare également un reportage sur la qualité des substituts de lait maternel pour les nourrissons. Côté radio, beaucoup de mouvement aux commandes des émissions lève-tôt. À Première heure de Québec, le journaliste politique Alexandre Duval succède à Alex Boissonneault, qui a été élu pour le Parti québécois dans l'élection partielle d'Arthabaska, il y a 10 jours. À Par ici l'info de Sherbrooke, Isabelle Ménard agrippe le micro laissé par Mathieu Beaumont, qui a suivi sa conjointe à Chicago, où elle a obtenu un nouveau poste. L'âge moyen du téléspectateur type de RDI tourne autour de 60 ans. Ce qui s'apparente à la clientèle qui fréquente TVA et Radio-Canada. Le défi consiste encore à rajeunir le public, ce qui passe par des plateformes comme TikTok ou YouTube. Mais est-ce encore possible d'intéresser les ados et les jeunes adultes à du contenu fabriqué par un média traditionnel comme Radio-Canada ? D'autant plus qu'au printemps, deux jeunes têtes d'affiche de Radio-Canada, soit Alexane Drolet et Nicolas Pham, ont quitté le diffuseur public, se sentant à l'étroit dans le rigide carcan radio-canadien. Les dirigeants de Radio-Canada n'ont pas été étonnés du départ de ces deux journalistes. « Le carcan des Normes et pratiques journalistiques, c'est de la rigueur », rappelle la directrice générale de l'information de Radio-Canada, Luce Julien, qui quittera son poste, peu avant Noël, après sept ans et demi de service. Aucune annonce n'a été faite à propos de la personne qui héritera de son fauteuil. Pour Luce Julien, pas question de permettre aux reporters de bouffer de la pizza Salvatoré ou de boire du café Tréma dans leurs topos, même dans un contexte décontracté. « La commandite, je m'excuse, c'est non », tranche-t-elle. L'ancien patron d'Alexane Drolet, Jean-François Rioux, qui supervise les médias régionaux de Radio-Canada, rappelle que la jeune reporter à casquette « a eu beaucoup de latitude » quand elle travaillait à Québec. Il y a trois mois, Alexane Drolet, 27 ans, a lancé une chaîne YouTube qui s'appelle Alexplique et qui compte actuellement 25 300 abonnés. Louis Morissette l'épaule dans sa transition vers YouTube. La boîte KOTV aide Alexane dans le montage de ses vidéos et la négociation de ses commandites. Le slogan d'Alexplique ? S'informer, c'est cool. Ça l'est encore plus dans un restaurant Normandin, avec un p'tit code promo ! #pub.


La Presse
4 hours ago
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Jeannot Bournival vise les cœurs pour créer des liens
Artisan de l'ombre, Jeannot Bournival est surtout connu comme un proche collaborateur de Fred Pellerin. En se faisant le catalyseur du spectacle À coucher dehors, qui sera présenté dimanche à l'amphithéâtre de Trois-Rivières pour la deuxième année, il attire la lumière sur lui, mais dans l'objectif de la rediriger vers les gens qui vivent dans la rue. Réalisateur, arrangeur, musicien, producteur : jusqu'ici, Jeannot Bournival s'accommodait très bien de son statut d'« artiste de soutien ». C'est quand il a découvert que ses connaissances du milieu pouvaient aider une cause plus grande que lui qu'il a changé d'idée. « Même avec mes albums, je ne cherchais pas à percer, dit l'artiste multitâche, qui est aussi auteur-compositeur-interprète. Je vivais ma vie. Mais j'ai de plus en plus de choses à dire, et personne ne va le faire pour moi. » Jeannot Bournival nous a reçus la semaine dernière dans son studio de Saint-Élie-de-Caxton, en Mauricie. Conteur-né comme son ami Fred, il entreprend de nous faire le récit son parcours. « Avec ou sans shortcuts ? », demande-t-il. On a eu la version semi-longue, mais en résumé, Jeannot Bournival est né en 1977 à Shawinigan, et a été élevé par une mère seule et malade. « On vivait pauvrement. Je vivais de l'intimidation, beaucoup. » Jusqu'à ce qu'il déménage à Saint-Élie, où « tout le monde était tout croche » comme lui. La musique a toujours fait partie de sa vie, sauf une courte période où il a travaillé au garage du coin. PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE Fred Pellerin et Jeannot Bournival ont reçu un disque platine en 2015 pour l'album Plus tard qu'on pense. À 16 ans, je jouais dans les bars, et le chanteur de mon band, c'était Fred Pellerin ! Jeannot Bournival Guitariste, bassiste, saxophoniste, il a accompagné plusieurs groupes jusqu'à ce que des problèmes de santé le forcent à s'arrêter. « Mais ça s'est avéré peut-être la meilleure chose de ma vie. » Habile techniquement, il se tourne vers la réalisation, réalise un premier disque pour Les tireux d'roches, puis l'album de ses « frères » Fred et Nico Pellerin, qui fonctionne assez bien. En 2009 arrive Silence, premier album de Fred Pellerin qui connaît un immense succès avec plus de 160 000 exemplaires vendus. « Ç'a été une bombe atomique ! » Tout le monde a ensuite voulu travailler avec lui, ce qui lui a permis de construire son propre studio dans une bâtisse « toute décâlissée » située derrière sa maison de Saint-Élie. Après ces années riches et productives, il sent que ce cycle tire à sa fin. « Le milieu et le marché ont changé, et moi aussi. Tout va plus vite. C'est correct, mais travailler à toute vitesse, c'est pas de même que j'aime faire ça. » Depuis quelques années, il est davantage producteur – il a d'ailleurs sa propre boîte, Coin d'table, qui se consacre à des projets d'inclusion sociale. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Jeannot Bournival a construit son studio derrière sa maison, à Saint-Élie-de-Caxton. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Le studio est situé derrière sa maison, dans une ancienne usine qui a brûlé. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE L'intérieur du studio PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Les idées y prennent vie. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Le nom du studio : Pantouf PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Jeannot Bournival a construit son studio derrière sa maison, à Saint-Élie-de-Caxton. 1 /5 Reconnexion sociale Jeannot Bournival était sensible depuis longtemps au sujet de l'itinérance, mais c'est après être passé à travers une période dépressive, il y a quelques années, qu'il s'est demandé ce qu'il pouvait faire concrètement. Un ami m'a dit : tu pourrais faire un petit show. J'ai répondu : on pourrait en faire un maudit gros aussi ! Jeannot Bournival C'est ainsi qu'est né À coucher dehors, qui n'est pas un « show bénéfice », précise-t-il. Son objectif est vraiment de créer une « reconnexion sociale » entre les personnes qui vivent dans la rue et le reste de la société. « C'est capoté de sentir qu'on est en train de participer à quelque chose », dit-il en essuyant une larme, après nous avoir raconté l'histoire de Julie, mère toxicomane qu'il a rencontrée à l'occasion du spectacle de l'an dernier. « Elle a galéré fort, dormi dans son char, ses enfants ont été placés, son fils est en désintox. Elle commençait à s'en sortir il y a un an. » À la fin du spectacle, Julie est allée le voir avec ses deux enfants, et ils l'ont serré fort. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Jeannot Bournival Sa fille m'a dit que c'était la première fois qu'ils étaient tous les trois ensemble à jeun depuis leur naissance. Elle m'a dit : 'Tu as changé notre vie.' Tabarnak, Josée ! Le lendemain, je me suis dit : si c'est ça que ça donne, je veux être une star, tu comprends ? Si c'est pour faire ça, ben c'est ça que je veux. Jeannot Bournival Dans ce spectacle qui vise à « combattre les tabous, calmer la violence, aider à la tolérance, enlever les tranchées et créer des liens de manière tentaculaire », les artistes invités et le répertoire choisi sont là pour « viser et ouvrir les cœurs ». Mais le liant, dont il est le narrateur, est composé des histoires de ces gens « qui sont assis par terre toute la journée et que jamais personne ne regarde ». Et chacune de ces histoires s'est inscrite en lui. « Je pourrais t'en parler pendant une semaine, ça me vire à l'envers chaque fois. » Son constat : non seulement ils font une différence dans la vie des personnes en situation d'itinérance, mais le message passe. « Après le show, les gens me disaient : j'ai compris. Je les regarde dans les yeux maintenant. » Avoir une prise Jeannot Bournival travaille en ce moment sur un nouvel album qui devrait sortir au printemps. Il fait de la photo, écrit des poèmes, a un livre jeunesse et un recueil en lecture chez des éditeurs, et planche sur un Dictionnaire des pauvres, qui sera un « recueil poétique » des histoires de vie qu'il entend depuis deux ans. Il aimerait bien transposer cela sur scène dans un style de théâtre documentaire. Ah oui, et le projet serait qu'À coucher dehors déménage dans d'autres grands centres du Québec à compter de l'an prochain. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Jeannot Bournival en entrevue avec notre journaliste « C'est du gros stock à organiser. C'est pour ça qu'on le refait cette année à Trois-Rivières. Pour asseoir tout ça. L'an dernier, une semaine avant, je ne savais pas ce que serait le show ! Ça prend beaucoup de soutien pour monter ça, il faut que j'aille chercher des alliés dans les autres régions. » C'est sa manière à lui d'avoir une prise, de « faire son bout » vers un monde meilleur. « Si je peux aider des gens, et que ces gens en aident d'autres, on va finir par y arriver. » À coucher dehors, le dimanche 24 août, 20 h 30, à l'amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières Consultez la page de l'évènement


La Presse
5 hours ago
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Bienvenue dans l'univers du (très) petit écran
Les microséries verticales ont un ou deux personnages par cadre. Une à trois minutes par épisode. Un écran vertical plutôt qu'horizontal. Les nouveaux « microdrames », conçus pour être vus sur un téléphone, font un malheur en Chine depuis quelques années. Ils arrivent en Occident. Et le Canada n'y échappera pas. « Les premières séries en Europe et en Amérique sont des traductions de séries chinoises », dit Guillaume Sanjorge, un producteur français qui organise depuis l'an dernier à Paris des soirées de projection de « duanjus », le nom chinois de ces microséries. « Souvent, elles ont des personnages unidimensionnels, le directeur d'entreprise ou la mariée. Il faut un peu plus de développement et d'introspection pour le public occidental. » Lancée à la fin de 2022, ReelShort, la plateforme la plus populaire aux États-Unis, se vante d'avoir 55 millions d'utilisateurs. « Nous sommes constamment en train de lancer du nouveau contenu », dit Rachel Bencosme, directrice des communications chez Crazy Maple Studio, la société de production derrière ReelShort. « Nous faisions surtout de la romance, mais nous avons lancé notre première téléréalité en août et d'autres genres s'en viennent en septembre. » Mme Bencosme a indiqué à La Presse que ReelShort offre deux séries en français et accessibles au Canada, soit La mère porteuse accidentelle de l'Alpha et Bébé secret avec mon ex star du hockey. Il s'agit de nouveaux tournages de séries, faites à Toronto. « On a utilisé des acteurs de Toronto qui parlent français, des Français et des Montréalais », dit Keri-Lee Kroeger, représentante de Crazy Maple Studio à Toronto. Consultez la page de la microsérie Bébé secret avec mon ex star du hockey Mme Kroeger, qui sera conférencière début septembre à Content Canada, un important évènement de production médiatique à Toronto, dit avoir « pris contact avec des producteurs montréalais pour tourner des séries originales en français ». Dan Löwenstein, un réalisateur britannique, a tourné 16 microdrames depuis un an, dont Pride and Prejudice de Jane Austen. C'est vraiment un autre langage. Il faut avoir une accroche toutes les deux minutes, à la fin de chaque scène. C'est une série sur l'adrénaline. Dan Löwenstein, réalisateur britannique Le format du téléphone implique qu'on ne peut avoir plus qu'un ou deux personnages par scène, avec beaucoup de gros plans, explique M. Sanjorge. « On dépense moins en décors. » Les microséries ont généralement entre 60 et 100 épisodes. Les 10 ou 20 premiers épisodes sont gratuits, et les autres, payants. En Chine, le coût est souvent d'un yuan (0,20 $ CAN) par épisode, mais ReelShort demande de 5 $ à 10 $ pour débloquer une série complète. Un déblocage rapide coûte parfois plus cher. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Video Player is loading. 0:31 Lecture Skip Backward Skip Forward Désactiver le son Current Time 0:00 / Duration 0:00 Loaded : 0% 0:00 Stream Type LIVE Seek to live, currently behind live LIVE Remaining Time - 0:00 Picture-in-Picture Plein écran This is a modal window. Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. 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Regardez Pride and Prejudice en format duanju (en anglais) Pour le moment, au Canada, les vidéos « verticales », tournées avec et pour le téléphone, sont peu utilisées par les producteurs de séries et beaucoup plus dans le monde des arts visuels, souligne Dyana Ouvrard, directrice du LABO, un centre d'arts médiatiques de Toronto – en décembre 2024, le LABO a présenté une exposition de vidéos verticales artistiques. Ukraine et Chine En Europe, une autre plateforme, MyDrama, est dominante, affirme Scott Brown, de Second Rodeo, un producteur texan qui vient de se lancer dans le microdrame. « Il y a une centaine d'applications en Occident, mais seulement cinq sont vraiment sérieuses », dit-il. MyDrama a été fondée par des Ukrainiens, et ReelShort compte une entreprise chinoise parmi ses actionnaires, qui fournissent des séries chinoises. 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En Chine, les revenus des « duanjus » sont déjà plus importants que ceux des cinémas, selon Ashley Dudarenok, consultante en télévision et communications à Hong Kong. « Les premières séries sont sorties en Chine en 2018 sur des plateformes de réseaux sociaux, mais l'explosion a eu lieu depuis 2023, explique la consultante Ashley Dudarenok. Le gouvernement chinois a établi en 2022 des balises pour les duanjus, notamment des limites sur les types de monétisation. » Le tournage d'un duanju PHOTO FOURNIE PAR GUILLAUME SANJORGE Les microséries verticales ont un ou deux personnages par cadre. PHOTO FOURNIE PAR GUILLAUME SANJORGE Tournage de microsérie verticale par Guillaume Sanjorge PHOTO FOURNIE PAR GUILLAUME SANJORGE Les plans larges sont moins fréquents dans les microséries verticales. PHOTO FOURNIE PAR GUILLAUME SANJORGE Ce type de série a souvent besoin de peu de décors en raison des gros plans. PHOTO FOURNIE PAR GUILLAUME SANJORGE Les tournages de microséries verticales sont souvent à équipe et décors réduits. PHOTO FOURNIE PAR GUILLAUME SANJORGE Les microséries verticales ont un ou deux personnages par cadre. 1 /5 En 2020, la plateforme californienne Quibi a investi 1,75 milliard US pour la mise en place d'une plateforme de vidéos courtes de 10 à 15 minutes. Ce fut un échec retentissant. « Je pense que sur le téléphone, 10 minutes, c'est trop long, et sur la télévision, pas assez, explique Mme Dudarenok. Et les productions étaient trop coûteuses et pas toujours filmées à la verticale. » Selon M. Sanjorge, les budgets des microséries verticales tournées en France vont de 80 000 à 200 000 euros, ce qui est de 10 à 100 fois moins qu'un film de durée équivalente. IA et enjeux pour les acteurs Ashley Dudarenok rapporte qu'en Chine, beaucoup de séries sont en partie scénarisées avec l'intelligence artificielle (IA), et qu'un projet-pilote permet même à l'utilisateur de remplacer la figure d'un personnage par sa propre photo. Mme Bencosme, de Crazy Maple Studio, affirme que les productions de ReelShort n'utilisent pas l'IA. Dans une entrevue avec le Kyiv Post, les fondateurs de MyDrama soulignent pour leur part utiliser l'intelligence artificielle pour créer des portions de scénarios. Leur objectif est d'abaisser à 20 000 $ le coût de production d'une série. Selon M. Brown, de Second Rodeo, on pourrait potentiellement utiliser l'IA pour tourner un microdrame à partir de l'image d'un acteur, qui serait évidemment rémunéré. « Pour certains [utilisateurs de téléphone], ça importe peu si c'est vraiment l'acteur qui a tourné. Mais il faudrait probablement un avertissement au début de la série. » Les webtoons coréens Un phénomène similaire, mais plus niché, a permis aux bandes dessinées sur téléphones (webtoons) coréennes d'exporter leur modèle en Occident. Dal Yong Jin, chercheur à l'Université Simon Fraser à Vancouver et auteur des livres Understanding Korean Webtoon Culture et Korea's Digital Platform Empire, affirme que les revenus des webtoons ont dépassé ceux des mangas japonais – 9 milliards US contre 4,5 milliards US – et ceux des ventes de BD aux États-Unis – 2 milliards US. « Les webtoons coréens ont eu plus de succès que les mangas sur les applications mobiles parce qu'ils touchent des sujets divers, qui vont jusqu'à la politique et au suspense, dit M. Yong Jin. C'est la parfaite application à la bande dessinée de la culture du snack. »