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Inde : des séparatistes du nord-est accusent New Delhi de frappes contre leurs camps en Birmanie

Inde : des séparatistes du nord-est accusent New Delhi de frappes contre leurs camps en Birmanie

Le Figaro2 days ago
Selon ces groupes rebelles, il y aurait au moins 3 victimes.
Un groupe de rebelles séparatistes du nord-est de l'Inde a accusé dimanche l'armée de New Delhi d'avoir mené des attaques de drones contre ses camps et ceux d'un autre mouvement insurgé situés en Birmanie voisine, faisant au moins 3 morts. L'Inde n'a pas confirmé immédiatement ces raids.
Dans une série de déclarations, le Front uni de libération de l'Assam (ULFA) a affirmé que l'armée indienne «a lancé une attaque soudaine à l'aide de drones» contre ses installations sur le sol birman.
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Un de ses dirigeants a été tué lors de ces bombardements et 19 autres membres du groupe ont été blessés, a ajouté l'ULFA. D'autres frappes ont visé les installations d'un autre groupe séparatiste, l'Armée de libération du peuple (PLA), causant cette fois la mort de deux de ses cadres et plusieurs autres blessés, selon l'ULFA.
Avec d'autres, l'ULFA mène depuis 1979 une lutte armée pour l'indépendance de l'Etat indien de l'Assam, riche de ses plantations de thé, ses forêts de bois précieux et ses réserves de pétrole. Jusque dans les années 2010, l'ULFA a été accusé par le gouvernement indien d'une série d'attentats meurtriers dans la région. Une de ses factions a déposé les armes en 2023 et signé un accord de paix avec New Delhi. Le PLA a pour sa part pris les armes pour la sécession d'un autre Etat du nord-est indien, celui du Manipur.
Certains groupes rebelles du nord-est de l'Inde ont des liens ethniques, linguistiques et culturels avec les minorités de Birmanie, et maintiennent une présence dans ce pays. Le nord-est de l'Inde forme une enclave nichée entre le Bhoutan et la Chine au nord, la Birmanie à l'est et le Bangladesh à l'ouest. Les Etats de Manipur, Nagaland, Assam, Meghalaya, Tripura et Mizoram qui s'y trouvent sont ou ont été le théâtre d'insurrections séparatistes ou autonomistes qui ont fait des dizaines de milliers de victimes depuis l'indépendance de l'Inde en 1947.
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Selon ces groupes rebelles, il y aurait au moins 3 victimes. Un groupe de rebelles séparatistes du nord-est de l'Inde a accusé dimanche l'armée de New Delhi d'avoir mené des attaques de drones contre ses camps et ceux d'un autre mouvement insurgé situés en Birmanie voisine, faisant au moins 3 morts. L'Inde n'a pas confirmé immédiatement ces raids. Dans une série de déclarations, le Front uni de libération de l'Assam (ULFA) a affirmé que l'armée indienne «a lancé une attaque soudaine à l'aide de drones» contre ses installations sur le sol birman. Publicité Un de ses dirigeants a été tué lors de ces bombardements et 19 autres membres du groupe ont été blessés, a ajouté l'ULFA. D'autres frappes ont visé les installations d'un autre groupe séparatiste, l'Armée de libération du peuple (PLA), causant cette fois la mort de deux de ses cadres et plusieurs autres blessés, selon l'ULFA. Avec d'autres, l'ULFA mène depuis 1979 une lutte armée pour l'indépendance de l'Etat indien de l'Assam, riche de ses plantations de thé, ses forêts de bois précieux et ses réserves de pétrole. Jusque dans les années 2010, l'ULFA a été accusé par le gouvernement indien d'une série d'attentats meurtriers dans la région. Une de ses factions a déposé les armes en 2023 et signé un accord de paix avec New Delhi. Le PLA a pour sa part pris les armes pour la sécession d'un autre Etat du nord-est indien, celui du Manipur. Certains groupes rebelles du nord-est de l'Inde ont des liens ethniques, linguistiques et culturels avec les minorités de Birmanie, et maintiennent une présence dans ce pays. Le nord-est de l'Inde forme une enclave nichée entre le Bhoutan et la Chine au nord, la Birmanie à l'est et le Bangladesh à l'ouest. Les Etats de Manipur, Nagaland, Assam, Meghalaya, Tripura et Mizoram qui s'y trouvent sont ou ont été le théâtre d'insurrections séparatistes ou autonomistes qui ont fait des dizaines de milliers de victimes depuis l'indépendance de l'Inde en 1947.

Kim Jong Un assure la Russie de son soutien « inconditionnel » contre l'Ukraine
Kim Jong Un assure la Russie de son soutien « inconditionnel » contre l'Ukraine

Le Parisien

time2 days ago

  • Le Parisien

Kim Jong Un assure la Russie de son soutien « inconditionnel » contre l'Ukraine

Pour lui, la victoire de Moscou est « certaine ». Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a assuré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov de son soutien « inconditionnel » dans la guerre contre l'Ukraine, ont rapporté dimanche les médias officiels de Pyongyang. Selon l'agence d'État KCNA, Kim Jong Un a reçu Sergueï Lavrov « dans une atmosphère de confiance et de chaleureuse camaraderie », au moment où la Corée du Nord et la Russie resserrent leurs liens diplomatiques et militaires. Le ministère russe des Affaires étrangères a publié de son côté sur Telegram une vidéo des deux hommes se serrant la main et se donnant l'accolade. Moscou et Pyongyang ont signé l'an dernier un pacte de défense mutuelle et la Corée du Nord a envoyé des milliers de soldats pour aider à la reconquête de la région de Koursk, prise par l'armée ukrainienne durant l'été 2024. La Corée du Nord fournit par ailleurs la Russie en obus et en missiles. Selon KCNA, Kim Jong Un a déclaré à son invité que la Corée du Nord était « prête à soutenir et à encourager de façon inconditionnelle toutes les mesures prises par les dirigeants russes pour éliminer à la racine la cause de la crise ukrainienne ». Le dirigeant nord-coréen a également exprimé sa « ferme conviction que l'armée et le peuple russes remporteront une victoire certaine en accomplissant la cause sacrée de défendre la dignité et des intérêts fondamentaux du pays ». Sergueï Lavrov a affirmé que Vladimir Poutine espère « la poursuite des contacts directs » avec Kim Jong Un « dans les plus brefs délais », selon l'agence russe d'État Tass. Le Kremlin avait été interrogé cette semaine sur la possibilité d'une visite prochaine du dirigeant nord-coréen en Russie, mais avait répondu que cela n'était pas prévu pour l'instant. La rencontre Kim-Lavrov a eu lieu à Wonsan, sur la côte est de la Corée du Nord, où un important complexe touristique vient d'être inauguré. Le chef de la diplomatie russe y a également rencontré son homologue nord-coréenne Choe Son Hui, qu'il a remercié pour le comportement « héroïque » des Nord-Coréens déployés aux côtés des forces russes contre l'Ukraine. Les deux parties « ont souligné leur détermination à lutter ensemble contre les aspirations hégémonistes d'acteurs extérieurs à la région, qui conduisent à une escalade des tensions dans le nord-est de l'Asie et dans toute la région Asie-Pacifique », selon le ministère russe des Affaires étrangères. Toujours d'après l'agence russe, questionné sur la possibilité que les troupes nord-coréennes soient déployées sur d'autres parties du front, Sergueï Lavrov a répondu que c'était à Pyongyang de décider. « Nous partons du principe que la RPDC détermine elle-même les formes sous lesquelles nous mettons en œuvre notre accord de partenariat stratégique », a-t-il dit, utilisant le sigle officiel du pays, la République populaire et démocratique de Corée. Son voyage en Corée du Nord est intervenu un mois et demi après celui du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou. Peu avant la visite de Sergueï Lavrov, les autorités russes avaient annoncé le lancement d'un vol direct deux fois par semaine entre Moscou et Pyongyang.

Corée du Nord : le chef de la diplomatie russe reçu par Kim Jong-un
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Le Figaro

time3 days ago

  • Le Figaro

Corée du Nord : le chef de la diplomatie russe reçu par Kim Jong-un

Le ministère russe des Affaires étrangères a publié une vidéo de Sergueï Lavrov et du dirigeant nord-coréen, en train de se serrer la main. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a été reçu ce samedi par le dirigeant Kim Jong-un lors de sa visite en Corée du Nord, allié militaire de Moscou, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, en publiant une vidéo des deux hommes se saluant et se serrant la main. Le responsable russe a aussi rencontré son homologue nord-coréenne Choe Son-hui à Wonsan, sur la côte de la mer du Japon, où une zone touristique a été inaugurée fin juin par les autorités nord-coréennes. Publicité Moscou et Pyongyang ont renforcé leur coopération militaire ces dernières années, la Corée du Nord fournissant des armes et des troupes pour soutenir l'assaut de la Russie contre l'Ukraine. Plus tôt samedi, Sergueï Lavrov a assuré que les responsables nord-coréens avaient «réaffirmé leur soutien sans réserve à tous les objectifs» de l'assaut en Ukraine, selon l'agence russe d'État Tass. Il a remercié les soldats nord-coréens «héroïques» ayant aidé l'armée russe à repousser les forces ukrainiennes de la région de Koursk, où elles avaient pénétré en août 2024, selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères. Un récent rapprochement Moscou a dit avoir chassé les troupes ukrainiennes de la zone en avril et avait déjà remercié à l'époque les soldats de Corée du Nord, reconnaissant pour la première fois leur participation au conflit. Questionné sur la possibilité que les troupes nord-coréennes soient déployées sur d'autres parties du front, Sergueï Lavrov a répondu que c'était à Pyongyang de décider, selon l'agence Tass. «Nous partons du principe que la RPDC détermine elle-même les formes sous lesquelles nous mettons en œuvre notre accord de partenariat stratégique», a-t-il dit, utilisant le nom officiel du pays. La visite de Sergueï Lavrov intervient un mois et demi après celle à Pyongyang du secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou. Les deux pays ont signé un accord de défense mutuelle lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Corée du Nord l'an dernier. Autre signe récent de rapprochement, l'agence russe de régulation du transport aérien, Rosaviatsia, a délivré à la compagnie aérienne russe Nordwind Airlines l'autorisation d'effectuer jusqu'à deux vols par semaine entre Moscou et Pyongyang. Sergueï Lavrov s'est félicité samedi du rétablissement des liaisons aériennes et a affirmé qu'il «est prévu de relancer également les liaisons maritimes», d'après l'agence Tass.

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