
Immobilier : une mauvaise nouvelle se prépare pour les futurs propriétaires
DÉCRYPTAGE - La remontée des taux de crédit n'est pas la seule ombre qui menace les emprunteurs immobiliers pour la rentrée. Ils devront aussi être vigilants en matière de fiscalité.
«La situation n'est pas tenable ! Une hausse durable des taux de crédit est inévitable à la rentrée», confie au Figaro un banquier. Le flou autour des finances publiques et les tensions autour des droits de douane font peser une menace sur le portefeuille des Français. Certes, en un an et demi, les taux ont baissé de plus d'un point (de 4,15% à 3,08%, toutes durées confondues, voir ci-dessous)), faisant économiser environ 30.000 euros aux futurs propriétaires. Mais, depuis plusieurs mois, les banques perdent de l'argent en accordant des prêts immobiliers aux ménages. La source qui coule à flots depuis 18 mois, pourrait se tarir à la rentrée.
«Les banques réfléchissent à augmenter leurs taux de crédit . Des mauvaises surprises sont peut-être à craindre à la rentrée, mais pas forcément pour toutes les banques», affirme Aga Bojarska-Serres, directrice générale adjointe de Meilleurtaux, en charge de l'ensemble des activités de crédit et ancienne banquière du CCF (ex-HSBC France). Le courtier Empruntis confirme cette tendance d'une remontée des taux. «Les banques se trouvent dans une position…
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Le Figaro
10 hours ago
- Le Figaro
Lutter contre les déserts médicaux: des médecins exonérés de cotisations
Un décret paru le 13 août précise les modalités de cette mesure dérogatoire, votée par le Parlement dans le cadre de la dernière loi de financement de la Sécurité sociale. De nombreux médecins ne sont pas prêts à ranger leur stéthoscope une fois l'âge de la retraite arrivé. Une tendance que le gouvernement de François Bayrou espère renforcer dès cette année. La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2025, adoptée difficilement en février, prévoit en effet la mise en place d'une exonération de cotisations pour les médecins cumulant leur retraite avec une activité libérale. Un décret publié le 13 août est venu préciser les conditions à remplir pour bénéficier de cet avantage. Cette exonération ne concernera toutefois qu'une minorité de soignants. Les seuls praticiens éligibles à ce dispositif sont les médecins libéraux exerçant en cumul emploi-retraite intégral - c'est-à-dire ayant déjà obtenu tous leurs droits à la retraite, après avoir atteint l'âge de départ à taux plein ou suffisamment cotisé pour bénéficier d'une retraite complète. À lire aussi Attention aux fausses rumeurs, alerte l'Assurance-retraite Publicité Obligation d'exercer dans un désert médical Leurs revenus annuels ne doivent pas non plus dépasser 70 000 euros. Or, selon les chiffres de la Drees (le service de la statistique rattaché aux ministères sociaux), les généralistes avaient en 2021 un revenu moyen de 98 300 euros, bien que ces derniers se situent dans la fourchette basse des salaires des médecins libéraux (lesquels atteignent en moyenne 417 500 euros pour les radiothérapeutes et 212 700 euros pour les radiologues). Pour être exonérés, les médecins devront en outre exercer dans des zones d'intervention prioritaire, c'est-à-dire dans les territoires où la désertification médicale est la plus critique. Début avril, le premier ministre avait d'ailleurs dévoilé son plan pour lutter contre les déserts médicaux, avec l'idée choc d'inciter les médecins à effectuer des consultations dans ces zones jusqu'à deux jours par mois, pour faciliter l'accès aux soins de tous les Français.


Le Figaro
11 hours ago
- Le Figaro
Bourse de Paris : le CAC 40 se rapproche des 8 000 points, l'action Thales recule après la rencontre Trump-Zelensky
Le CAC 40 progresse ce mardi grâce à l'enthousiasme des valeurs du luxe, des spiritueux et de l'automobile. La rencontre à Washington a permis de faire avancer la situation, mais les investisseurs commencent déjà à se tourner vers le symposium de Jackson Hole, prévu en fin de semaine. La tendance du marché L'ouverture a été timorée, mais la clôture a été plus que positive pour la Bourse de Paris. Ce mardi, les indices européens ont démarré dans le vert, mais l'élan restait contenu par l'absence d'avancées concrètes autour d'un accord de paix en Ukraine. Les discussions ont rassuré les investisseurs, mais ils ont dû trouver d'autres relais pour être optimistes. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp De récentes déclarations des autorités chinoises pour doper la consommation interne ont favorisé la hausse des poids lourds de l'indice parisien. Les valeurs de l'automobile, du luxe et des spiritueux ont porté le CAC 40 tout au long de la séance. À l'inverse, les groupes de défense ne sont pas à la fête avec les récentes promesses de Kiev sur l'achat d'armes américaines. Publicité Si Wall Street évolue sans direction claire en attendant le discours de Jerome Powell à Jackson Hole, la dynamique des Bourses européennes ne s'est pas essoufflée en fin de séance. Avec cette séance positive, le CAC 40 se rapproche de nouveau des 8 000 points, un seuil qu'il n'a plus dépassé depuis le 27 mars dernier. Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 1,21% 7 979,08 points SBF 120 + 1,15% 6 061,00 points DAX + 0,45% 24 426,57 points FTSE 100 + 0,34% 9 194,17 points Nikkei - 0,38% 43 546,29 points Dow Jones* + 0,22% 45 012,12 points Nasdaq* - 0,96% 21 423,15 points *indice arrêté à la clôture des bourses européennes Le fait du jour Les marchés financiers ont salué la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington, mais seules des promesses ont émané de ces discussions. Sans véritable annonce précise, les investisseurs se contentent des déclarations des différents dirigeants et de la possible rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien dans les prochaines semaines. Pour autant, les marchés financiers restent prudents dans l'attente d'une véritable évolution dans la résolution du conflit : «Les investisseurs restant sur leur faim au lendemain de la réunion sur l'Ukraine à Washington (se rendant peut-être déjà compte qu'un processus de paix est un long chemin semé d'embûches) et dans l'attente du symposium de Jackson Hole où tout est possible», estime John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. En effet, la conférence annuelle des banques centrales est particulièrement attendue cette année. Le discours de Jerome Powell, patron de la Réserve fédérale américaine (Fed), est l'évènement majeur de la semaine. Si les analystes anticipent quasi unanimement une baisse des taux en septembre, les mots du président de 72 ans donneront le ton pour l'avenir de la politique monétaire américaine. Les valeurs en vue Le Top Publicité Pernod Ricard fait partie des meilleures progressions du CAC 40 lors de cette séance. Ce mardi, le groupe de vins et spiritueux a gagné 3,36%, à 100,90 euros. L'entreprise, qui possède notamment les marques de pastis Ricard ou de whisky Jameson, profite de bons signaux venus de Pékin. Ce lundi, les autorités chinoises ont organisé une visioconférence pour confirmer de nouvelles mesures pour soutenir la consommation. Le gouvernement chinois ambitionne toujours d'atteindre 5% de croissance annuelle, mais les différentes crises des dernières années ont ralenti la consommation interne. La deuxième puissance économique mondiale souhaite notamment supprimer certaines mesures restrictives et développer de nouveaux secteurs de croissance pour stimuler l'économie chinoise. Fortement implantés en Chine, les groupes français du luxe et des spiritueux profitent de cette déclaration. Si Pernod Ricard est en tête du CAC 40, il est suivi par Kering (+ 2,97%), LVMH (+ 2,95%) et Hermès (+ 1,59%). Dans le même cas, les valeurs automobiles ont également progressé, à l'image de Renault (+ 3,19%) et Stellantis (+ 3,19%). Le Flop Thales (dont le groupe Dassault, propriétaire du Figaro, co-contrôle le capital avec l'État, à hauteur de 26 % chacun) est la plus forte baisse du CAC 40 lors de cette séance. Comme les autres entreprises européennes de défense, le groupe français recule en Bourse avec une contraction de 4,11%, à 228,80 euros. Publicité Les valeurs de défense européenne sont régulièrement chahutées ces dernières semaines avec les rumeurs d'un cessez-le-feu en Ukraine, mais les dernières discussions entre Washington et Kiev a accentué la tendance. Lors de sa rencontre avec Donald Trump ce lundi, Volodymyr Zelensky a proposé que son pays se fournisse militairement auprès des États-Unis pour obtenir des garanties de sécurité. D'après le Financial Times, le budget pourrait atteindre 100 milliards de dollars et serait financé par les Européens. Cette décision donne un avantage non négligeable aux entreprises de défense américaine et affaiblit également les finances des pays européens. Ces derniers seraient donc limités pour accélérer le réarmement du Vieux continent avec du matériel européen. Dans la même dynamique que Thales, Dassault Aviation perd 3,10%, Rheinmetall chute de plus de 4% et Leonardo recule d'environ 9%. Le chiffre du jour 36,3 millions de passagers Le Groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) a annoncé un trafic de 36,3 millions de passagers pour le mois de juillet. Un chiffre en hausse de 1,4% par rapport à la même période l'année dernière. Pour les activités de Paris Aéroport, c'est-à-dire Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, l'augmentation est de 3,5% pour atteindre 10,2 millions de passagers. En Bourse, le titre s'octroie une hausse de 2,05%, à 124,40 euros. L'agenda du mercredi 20 août Ce mercredi, les investisseurs seront attentifs aux chiffres de l'inflation pour le mois de juillet au Royaume-Uni et dans la zone euro. À quelques jours du symposium de Jackson Hole, les banques centrales sont particulièrement scrutées. Christine Lagarde, présidente de la banque centrale européenne (BCE), sera mise à l'honneur avec une intervention à Genève (Suisse). Les marchés financiers feuilletteront également le compte rendu, communément les «minutes», de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed). Du côté des sociétés, les résultats du deuxième trimestre seront attendus chez le spécialiste suisse des produits sanitaires Geberit et le groupe américain de cosmétiques Estée Lauder.


Le Figaro
14 hours ago
- Le Figaro
Restructuration de la dette de SFR : le parquet lâche les représentants des salariés
Réservé aux abonnés INFO LE FIGARO - Le parquet ne fera pas appel du jugement de première instance, qui avait validé la procédure de sauvegarde accélérée d'Altice. Au grand dam du CSE et des syndicats, qui dénoncent les conséquences sociales à venir de la restructuration financière du groupe. Mauvaise nouvelle pour les représentants des salariés d'Altice et les syndicats de SFR. Selon nos informations, le parquet ne fera pas appel du jugement du Tribunal des activités économiques de Paris, qui avait validé le 4 août dernier le plan de sauvegarde accéléré du groupe de télécoms de Patrick Drahi. Cette procédure entre Altice et ses créanciers, qui doit permettre de réduire la dette du groupe de 8,6 milliards d'euros (sur un total culminant à 25 milliards), suscite depuis plusieurs semaines l'opposition du CSE et des syndicats de SFR. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech À lire aussi «Tout le monde veut passer de 4 à 3 opérateurs» : SFR, dans les coulisses des négociations d'une vente désormais sur les rails Ils estiment que la procédure est dans l'intérêt de l'actionnaire Patrick Drahi, mais pas celui de l'opérateur au logo rouge, cette procédure étant selon eux un préalable à une vente de SFR dont les conséquences sociales risquent d'être lourdes. À la surprise générale, le parquet s'était aligné le 22 juillet lors d'une audience d'examen de la procédure sur la position de l'avocat du CSE. Le ministère public avait requis l'adoption du plan, demandant…