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Abrahamsen remporte la 11e étape à Toulouse, Pogacar tombe

Abrahamsen remporte la 11e étape à Toulouse, Pogacar tombe

La Presse16-07-2025
(Toulouse) De l'hôpital au firmament du Tour : un mois après s'être brisé la clavicule, Jonas Abrahamsen a offert à l'équipe Uno-X la première victoire de son histoire dans la Grande Boucle, mercredi à Toulouse, où Tadej Pogacar s'est fait peur en tombant, a priori sans gravité.
Jacques KLOPP
Agence France-Presse
Jour après jour, le peloton avance comme une furie dans cette 112e édition avalée à la vitesse de l'éclair — encore 48 km/h de moyenne ce mercredi. Cela donne des batailles intenses à tous les étages, notamment pour prendre l'échappée et le mérite d'Abrahamsen, parti dès le kilomètre 0, est grand d'être sorti vainqueur d'un tel combat lors de cette boucle haletante autour de la ville rose.
Il faut dire que le Norvégien de 29 ans est solide. La preuve, il s'est cassé la clavicule il y un mois à peine, le 18 juin, lors de la première étape du Tour de Belgique. « Je pleurais à l'hôpital, car je pensais que c'était fichu pour le Tour ». Mais il a sauté sur son système d'entraînement dès le lendemain et a enchaîné les heures à transpirer sur les rouleaux. « Je me visualise en train de gagner une étape, sans arrêt », a-t-il expliqué.
« C'est quand même un miracle », a souligné son manager Thor Hushovd, rappelant que les délais d'un retour à la compétition pour ce type de blessure est généralement beaucoup plus long, a fortiori lorsqu'il s'agit de disputer la plus exigeante des courses.
Je suis déjà passé par beaucoup de choses dans ma carrière. Mon corps devient de plus en plus résistant.
Jonas Abrahamsen
On connaissait déjà bien la grande carcasse de ce baroudeur hors pair qui avait animé de nombreuses étapes à l'avant en 2024 et porté le maillot à pois pendant dix jours.
Intrusion
Mais là, il a propulsé dans une toute autre dimension encore son équipe Uno-X, invitée pour la troisième fois sur le Tour et qui touche enfin au Graal d'une victoire d'étape.
Premier à lancer l'échappée, Abrahamsen a couché son dernier rival encore debout, le Suisse Mauro Schmid, lors d'un sprint marqué par l'intrusion d'un militant propalestinien, portant un tee-shirt « Israel out of the Tour » (« Israël hors du Tour ») et plaqué comme un rugbyman par un membre de l'organisation.
PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE
Un employé du Tour appréhende un spectateur portant un chandail demandant le retrait d'Israël de la grande boucle.
Les deux hommes ont résisté de justesse au retour de Mathieu van der Poel, qui s'était extrait dans la dernière côte (Pech David) d'un groupe de contre-attaquants royal comprenant aussi Wout Van Aert, Arnaud de Lie, Quinn Simmons et Axel Laurance.
Derrière aussi, ça ferraillait sec, notamment lorsque le peloton a accéléré au moment d'une pause pipi de Tadej Pogacar, ce qui a forcé le Slovène à s'employer brièvement.
Le champion du monde a ensuite eu très peur lorsqu'il a été fauché par la roue arrière de Tobias Johannessen.
« J'ai voulu suivre un mouvement et j'ai commis une erreur, je suis terriblement désolé », s'est excusé le Norvégien sur les réseaux sociaux, tout en se disant « effrayé » par le nombre de menaces qu'il recevait en ligne.
Le grand favori du Tour s'est alors retrouvé par terre, le coude gauche éraflé.
« On l'attend »
« J'ai eu peur quand j'ai vu le trottoir se rapprocher en y allant la tête la première. Mais heureusement que j'ai le cuir épais et que ça m'a freiné avant. C'est juste un peu de peau râpée, je vais bien », a rassuré le Slovène.
L'incident est survenu à quelque cinq kilomètres de l'arrivée et Pogacar, qui a mis un peu de temps à remettre sa chaîne, aurait pu perdre de précieuses secondes.
Mais le peloton des favoris l'a attendu, un geste grandement apprécié par le champion du monde et son équipe. « Respect au peloton, respect à tout le monde, merci à tous », a lancé, encore en course, Pogacar en communiquant avec son équipe UAE.
En fait, c'est Jonas Vingegaard lui-même qui a décidé de ralentir, comme l'a rapporté l'Irlandais Ben Healy. « Jonas a tout de suite dit 'on l'attend'. C'est juste une question de respect entre coureurs », a-t-il expliqué.
Mais la rivalité entre Pogacar et Vingegaard devrait reprendre de plus belle dès jeudi pour la première grande étape de montagne et une arrivée au sommet à Hautacam, où le Danois avait torpillé les derniers espoirs de son rival en 2022.
Cette fois, « Pogi » s'annonçait avant sa chute comme le grand favori pour prendre sa revanche. « On va voir comment je récupère. On n'est pas toujours au top au lendemain, mais je vais faire de mon mieux. J'ai connu pire. On est prêts pour Hautacam », a-t-il assuré.
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L'humain des grandes occasions PHOTO LOÏC VENANCE, AGENCE FRANCE-PRESSE Thymen Arensman Engluée dans une autre histoire poissonneuse – leur soigneur en chef aurait eu des liens étroits avec un médecin-dopeur autrichien en 2012 – et un chef de file qui n'avait pas ses meilleures jambes (Carlos Rodriguez, abandon sur fracture du pelvis à la 17e étape), la prestigieuse équipe britannique Ineos-Grenadiers a pu compter sur Thymen Arensman pour redorer son blason. Après avoir levé les bras à Luchon-Superbagnères à l'issue d'une échappée de 108 km, le grimpeur néerlandais n'en avait littéralement plus la force à la suite de son triomphe à La Plagne au visage de Vingegaard et Pogačar. Lessivé, il s'est laissé choir contre les barrières quelques mètres après l'arrivée, éclatant en pleurs devant la hauteur de son exploit. On avait presque envie de lui servir ce petit jus de griottes récupérateur, comme ceux que s'enfilent les coureurs une fois la ligne franchie. « J'essaie simplement, je ne prends pas non pour une réponse, a-t-il réagi. Tadej et Jonas sont les plus forts du monde, presque des extraterrestres, et moi, je suis humain. Je n'arrive pas à croire que je les ai battus aujourd'hui. » De jambes et de chance PHOTO LUCA BETTINI, SPRINT CYCLING AGENCY, TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK D'ISRAEL-PREMIER TECH Michael Woods Israel-Premier Tech n'a pas réussi son pari de remporter une étape… comme 13 autres équipes sur cette Grande Boucle. En échappée vers Pontarlier, à l'avant-dernière étape, samedi, le Britannique Jake Stewart tenait la plus belle occasion, mais le sprinteur australien Kaden Groves s'est montré plus malin. 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