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Arensman, Healy, Armirail, Jegat... Qui sera élu super-combatif du Tour de France 2025 ?
Arensman, Healy, Armirail, Jegat... Qui sera élu super-combatif du Tour de France 2025 ?

L'Équipe

time4 days ago

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Arensman, Healy, Armirail, Jegat... Qui sera élu super-combatif du Tour de France 2025 ?

L'organisation du Tour de France a dévoilé ce samedi la liste des huit prétendants au titre de super-combatif de l'édition 2025. Parmi eux, quatre vainqueurs d'étape, et deux Français. Comme depuis 2016, le vote du public va compter dans l'élection du super-combatif du Tour de France, au même titre que celui des quatre membres du jury. Pour la succession de Richard Carapaz, lauréat de cette récompense l'an passée, l'organisation de la Grande Boucle a dévoilé ce samedi sur X la liste des postulants à ce prix : Thymen Arensman (Ineos Grenadiers), Bruno Armirail (Decathlon AG2R La Mondiale), Jonas Abrahamsen (Uno-X Mobility), Ben Healy (EF Education EasyPost), Jordan Jegat (TotalEnergies), Quinn Simmons (Lidl-Trek), Michael Storer (Tudor) et Tim Wellens (UAE-XRG). La moitié de cette sélection a levé les bras au terme d'une étape, et même à deux reprises pour Arensman : la première fois au bout d'une échappée à Superbagnères, la deuxième en s'extirpant du groupe des favoris pour s'imposer en solitaire, à la Plagne. Ces deux succès-là sont venus concrétiser son tempérament inébranlable. Au total, le Néerlandais de 24 ans a pris part à cinq échappées, dès la 10e étape au sommet du Mont-Dore (2e derrière Simon Yates). Deux Français dans la sélection Baroudeur par excellence, Jonas Abrahamsen aura été un autre cador des échappées. S'il s'est cassé la clavicule à un mois du grand Départ, le tenace Norvégien a su jouer les animateurs de journées peu favorables à une fugue - comme lors de la 17e étape (finalement remportée au sprint par Jonathan Milan) - et remporter son premier bouquet sur le Tour, à Toulouse, au terme d'une échappée et d'une étape complètement dingue. Ben Healy et son appétence pour les longs raids en solitaire ont aussi fait mouche auprès du jury. L'atypique Irlandais, reconnaissable par son style de pédalage effréné, s'est imposé après 40 km de cavalcade soliste sur la 6e étape jusqu'à Vire Normandie, enfilant le maillot jaune à cette occasion. Il a également terminé 2e derrière Valentin Paret-Peintre dix jours plus tard au terme d'une impressionnante ascension du Mont Ventoux. Healy, le hipster irlandais a confirmé le sacré coureur qu'il est Coéquipier du leader Tadej Pogacar, Tim Wellens a réussi à jouer sa carte sur ce Tour. Comme Healy, le Belge a cueilli la victoire - sa première sur la Grande Boucle - au terme d'un grand numéro en solitaire entamé à 43 km de l'arrivée de la 15e étape, à Carcassonne. Les autres prétendants n'ont, eux, pas levé les bras. Deux Français figurent dans la liste : Jordan Jegat, combatif de la première semaine, qui a animé les 14e et 15e étapes en ralliant l'échappée, ce qui lui a permis, aussi, de grappiller des positions au général (11e) ; et Bruno Armirail, 4e du premier chrono à Caen, auteur d'un joli raid montagneux sur la 12e étape vers Hautacam (remportée par Pogacar), sur ses terres. L'infatigable Quinn Simmons, reconnaissable par son maillot des États-Unis et sa grosse moustache blonde, est sans surprise dans la liste, sans relâche à l'attaque et même prompt à soutenir son sprinteur Jonathan Milan dans les arrivées massives. Il terminera, au mieux, 2e de la 6e étape à Vire, derrière Healy. Dans la même veine, Michael Storer a porté haut les couleurs de sa formation Tudor, qui dispute son premier Tour de France. L'Australien a multiplié les tentatives à l'avant, avec, au bout, deux tops 5 (3e à Vire, 5e au Mont-Dore). Le coureur jugé le plus entreprenant des huit grimpera sur le podium des Champs-Élysées et touchera une prime de 20 000 euros. Qui sera, selon vous, élu super-combatif du Tour de France ?

« Rien de cassé » pour Guillaume Boivin, victime d'une chute
« Rien de cassé » pour Guillaume Boivin, victime d'une chute

La Presse

time6 days ago

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« Rien de cassé » pour Guillaume Boivin, victime d'une chute

Après avoir soigné un rhume aux antibiotiques, s'être hissé en haut des Pyrénées et du Ventoux, Guillaume Boivin avait le couteau entre les dents pour la 17e étape, mercredi, comme tous les sprinteurs privés d'occasions depuis la première semaine du Tour de France. En plus, son ami Jake Stewart était le finisseur désigné chez Israel-Premier Tech (IPT). Un mois plus tôt, les deux co-chambreurs avaient uni leurs efforts pour remporter la cinquième étape au Critérium du Dauphiné. Quand le Britannique de 25 ans a levé les bras à Mâcon, c'est comme si le Québécois de 36 ans, son poisson-pilote chargé de lui frayer un chemin, en faisait autant. Avec la pluie qui tombait sur Valence mercredi, les IPT de Steve Bauer avaient bien préparé leur affaire, s'alignant à six à l'avant du peloton avec 8 kilomètres à faire. Le tenace Norvégien Jonas Abrahamsen, ultime rescapé d'une échappée à quatre, s'accrochait encore à son coussin d'une douzaine de secondes. Il y avait aussi ces huit ou neuf ronds-points dont il fallait se méfier. Le maillot vert Jonathan Milan restait le favori, mais Stewart était un prétendant légitime. Après avoir vu passer l'Italien devant lui à la sortie du dernier carrefour à 1,5 km, Boivin a repéré son coéquipier qu'il comptait repositionner avant le virage à 600 m. Les deux hommes en bleu et bordeaux ne se sont pas rendus jusque-là. Leur course s'est arrêtée brusquement juste sous la flamme rouge indiquant le début du kilomètre ultime. Un contact entre trois coureurs a provoqué une chute que Stewart et Boivin n'ont pu éviter. Après une culbute du premier à plus de 60 km/h, le second a croisé les doigts avant de tenter de se faufiler sur sa gauche entre la barricade et un cycliste de TotalEnergie. Peine perdue. Plaqué, l'ex-hockeyeur midget AAA a longé les pancartes sur quelques mètres puis a été projeté vers le centre de la route comme une balle de fusil. Par miracle, le champion européen Tim Merlier, l'autre tête d'affiche du sprint, l'a évité de justesse, mais n'a pu disputer la victoire à Milan, qui s'est facilement imposé pour la deuxième fois sur le Tour. Voyez la chute des coureurs d'Israel-Premier Tech Rejoints par leurs coéquipiers, Boivin et Stewart se sont relevés avant de remonter en selle et pédaler doucement jusqu'au fil, franchi quelques minutes plus tard. PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE Jonathan Milan a remporté la 17e étape du Tour de France mercredi. Guillaume Boivin était dans l'autobus quand il a répondu à l'appel une heure après la fin de la course. Bilan de cet accident ? « Ma main est maganée et pas mal ouverte, et le côté gauche de mon abdomen fait quand même mal », a-t-il soufflé, manifestement encore secoué. « J'aurai sûrement besoin de points de suture sur la main, mais je pense qu'il n'y a rien de cassé. » Son souvenir de l'évènement ? « Jake venait juste de me passer. J'ai pris sa roue et je m'apprêtais à le remonter avant le dernier virage pour lancer son sprint. Selon moi, on était bien positionnés, à peu près en 10e roue, mais il y a une chute devant nous et on ne pouvait pas faire grand-chose. » La chaussée mouillée a compliqué la manœuvre qu'il a tentée in extremis. « Quand il pleut comme ça, tu ne peux pas freiner trop sec parce que si tu barres les roues, tu vas tomber. Je me suis dit que ça passerait peut-être à gauche en ralentissant sans appuyer à 100 % sur les freins. Ça n'a pas passé. » PHOTO FOURNIE PAR ISRAEL-PREMIER TECH Jake Stewart (à gauche) et Guillaume Boivin (à droite) s'apprêtent à panser leurs blessures après une chute dans le final de la 17e étape à Valence. Cette occasion ratée est un dur coup pour Israel-Premier Tech, toujours à la recherche d'un résultat significatif avec quatre étapes à faire. La veille, le Canadien Michael Woods avait tenté sa chance dans le mont Ventoux avant de sombrer en surrégime quelques kilomètres plus loin. L'Allemand Pascal Ackerman, l'autre sprinteur de l'effectif israélo-québécois, a fini quatrième à Laval en fin de première semaine. « C'est vraiment frustrant, a admis Boivin. On était dans une très bonne position. Tu te dis parfois que c'est tombé tellement en avant [que ça n'aurait rien changé]. Là, ils étaient quoi, neuf gars pour faire le sprint ? Si tu es 10e ou top 15 avec un kilomètre à faire, d'habitude… Surtout qu'il n'y avait plus d'équipes pour contrôler. On s'était mis dans une bonne position pour essayer de faire un beau sprint avec Jake. C'est dommage parce qu'il n'y a pas eu beaucoup de sprints et là, on n'a pas eu la chance de s'exprimer. » Stewart avait du sang sur les mains, mais il était « correct » selon Boivin, qui sait que « les deux prochaines étapes dans les Alpes ne seront pas le fun ». Dès jeudi, les coureurs devront franchir trois cols hors catégorie avec une arrivée à la Loze, une affaire de 171,5 km avec un dénivelé positif total gargantuesque de 5450 m. L'occasion pour Jonas Vingegaard de faire vaciller le maillot jaune Tadej Pogacar, comme il y était parvenu sur la même montagne en 2023 ? À part le Danois de Visma-Lease a Bike, peu d'observateurs y croient. Trois autres cols sont au menu vendredi, avec une arrivée au sommet à La Plagne, avant une étape de transition samedi. Les Champs-Élysées attendent le peloton dimanche, avec une configuration « olympique » inédite, ponctuée de trois montées de la Butte Montmartre. « Il faudra voir les dommages demain, a conclu Boivin. Avec ce qui est arrivé, on va y aller au jour le jour, essayer de survivre et voir comment on est dimanche. »

Il y huit ans, avec 20 kg de moins, Jonas Abrahamsen remportait la cyclosportive L'Étape du Tour en haute montagne
Il y huit ans, avec 20 kg de moins, Jonas Abrahamsen remportait la cyclosportive L'Étape du Tour en haute montagne

L'Équipe

time17-07-2025

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Il y huit ans, avec 20 kg de moins, Jonas Abrahamsen remportait la cyclosportive L'Étape du Tour en haute montagne

Le Norvégien Jonas Abrahamsen (29 ans) avait remporté la cyclosportive L'Étape du Tour en 2017, au sommet du col de l'Izoard, à l'aube de sa carrière professionnelle. Il était alors un poids plume, loin du physique de déménageur qui lui a permis de remporter en échappée la 11e étape du Tour de France mercredi. Devant la lourde carcasse qui secoue sa monture pour coiffer Mauro Schmid sur la ligne d'arrivée à Toulouse, difficile d'imaginer que Jonas Abrahamsen (29 ans) avait le squelettique Christopher Froome pour idole. Pourtant, avant de devenir le baroudeur surpuissant et triomphant de la 11e étape du Tour de France mercredi, le Norvégien a bien essayé de lui ressembler, et c'est avec un physique poids plume qu'il avait déjà levé les bras sur une épreuve associée au Tour. Déjà sous les couleurs d'Uno-X, formation anonyme de Continental à l'époque, Jonas Abrahamsen remporte le 16 juillet 2017 la (très) petite soeur de la Grande Boucle : l'Étape du Tour, cyclosportive montagneuse de 178 kilomètres. Devant un peloton surdimensionné (15 000 participants), et sur des routes radicalement différentes, c'est un jeune adulte fluet de 21 ans qui monte sur le podium à l'arrivée au sommet de col de l'Izoard, géant des Alpes du Sud (14,1 km à 7,3 %) qu'il gravirait bien plus péniblement aujourd'hui. Il pèse enfin sur les courses Visage poupon et corps ciselé, plafonnant à 60 kilogrammes sur la balance, il se rêvait alors encore en grimpeur. « Lorsque j'ai commencé le cyclisme, c'était très populaire d'être maigre, avait confié le Norvégien dans The Cycling Podcast. Tous mes coureurs préférés étaient très maigres et je les admirais. Je voulais toujours être à 60 kilos, mais c'était difficile, surtout parce que j'avais toujours faim. » Abrahamsen s'affame mais les années passent sans victoire ni résultat majeur sur les courses professionnelles. Jusqu'au jour où il décide d'écouter son corps. Car sept ans plus tard, il pèse pas loin de 80 kg quand il fait des étincelles sur le Tour 2024, se parant du maillot à pois du matin de la 2e étape à Cesenatico (Italie) jusqu'au Pla d'Adet (étape 14) après avoir enquillé plus de 500 kilomètres en échappée. Une résistance qu'il doit à son nouveau morphotype et une prise de poids accompagnée par le nutritionniste d'Uno-X Mobility, James Moran. « Quand je pesais 60 kg, je n'avais pas d'énergie, confiait-il l'année dernière dans un entretien à L'Équipe. À partir du moment où j'ai pris 20 kg, mon corps a très bien réagi, j'ai commencé à prendre du muscle et mon poids s'est stabilisé autour de 80 kg. Je sais maintenant que je suis sur le Tour grâce à ce changement. Quand j'étais maigre, je ne courais vraiment pas bien. » Un beau cadeau à son équipe Autour de Toulouse mercredi, son énième fugue précoce, devenue marque de fabrique, s'est enfin conclue par une victoire sur la Grande Boucle, la vraie cette fois. Un bonheur immense qui récompense son épanouissement depuis qu'il s'est émancipé de ses rêves de maigreur, prouvant au passage que le succès dans le sport ne passe pas que par le sacrifice. « Avant, j'étais totalement concentré sur moi-même, avouait-il en juillet 2024 pour L'Équipe. Parce que je n'avais en tête que ce que je devais manger, la façon de m'entraîner, comment améliorer telle ou telle chose. J'étais égoïste. » Mercredi, dans son euphorie, Jonas Abrahamsen n'a pas omis de saluer à l'arrivée l'encadrement d'Uno-X Mobility, son équipe de toujours ou presque, qui a accompagné sa mue de grimpeur quelconque à gazier redoutable, capable de tenir en respect Mathieu Van der Poel jusqu'à la ligne. « Je suis là depuis très longtemps. Je vois l'équipe se développer, il y a de très bons gars, tous les entraîneurs, le staff... Ils ont cru en moi, mes possibilités, le fait que je sois sur le Tour en est une preuve. C'est génial de pouvoir offrir ça à l'équipe. » En juillet 2024, paré de pois mais jamais en mesure de lever les bras, Jonas Abrahamsen rêvait de « gagner une étape du Tour », pas au sommet comme à l'époque de ses 60 kg, « mais une autre, un peu plus plate, oui ». Le voilà exaucé.

EN DIRECT - Tour de France : Pogacar, Vingegaard, Vauquelin... Intense bataille à venir en montagne, suivez la 12e étape
EN DIRECT - Tour de France : Pogacar, Vingegaard, Vauquelin... Intense bataille à venir en montagne, suivez la 12e étape

Le Figaro

time17-07-2025

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EN DIRECT - Tour de France : Pogacar, Vingegaard, Vauquelin... Intense bataille à venir en montagne, suivez la 12e étape

12:42 Tour de France : «S'il passe à droite, je le cravate», qui est Stéphane Boury, l'homme qui a plaqué l'intrus sur la ligne d'arrivée à Toulouse ? Stéphane Boury, responsable des sites d'arrivée du Tour de France, a plaqué l'individu qui a fait irruption sur l'arrivée à Toulouse. Un sauvetage qu'il avait déjà opéré en 2020. C'est incontestablement le meilleur plaqueur de toute la caravane du Tour de France. Mercredi, alors que le sprint pour la victoire était lancé entre Jonas Abrahamsen et Mauro Schmid dans les rues de Toulouse, un individu... Vous pouvez retrouver l'article complet sur notre site ou en cliquant ici.

Tour de France : Pogacar-Vingegaard, duel en trois actes attendu dans les Pyrénées
Tour de France : Pogacar-Vingegaard, duel en trois actes attendu dans les Pyrénées

Le Parisien

time17-07-2025

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Tour de France : Pogacar-Vingegaard, duel en trois actes attendu dans les Pyrénées

Les Pyrénées en juge de paix. Les organisateurs du Tour ont beau dénicher partout dans les plaines françaises, à Boulogne, Rouen ou Toulouse, des petites bosses pour pimenter le final des étapes , ils n'ont encore rien trouvé de mieux que les hauts massifs alpins et pyrénéens pour désigner leur vainqueur. Ce mercredi encore, la fin de course a été épicée dans la Ville Rose, par la côte de Pech-David à 8 km de l'arrivée. Mais au terme de cette étape agitée, remportée par le guerrier norvégien Jonas Abrahamsen, les favoris du Tour se sont neutralisés. Même la chute du tenant du titre et grand favori Tadej Pogacar , à 6 km de l'arrivée, n'a pas changé la donne. La vraie explication, ce sera à partir de demain, à la pédale, dans les cols des Pyrénées. Là où le Tour, il y a 115 ans, a commencé à bâtir sa légende, à forger ses vainqueurs. En 1910, le Tourmalet s'est dressé pour la première fois sur la route des forçats du bitume. On n'a pas trouvé mieux depuis. Lors de cette édition 2025, on ne s'est certes pas ennuyé après 11 premières étapes nerveuses, souvent spectaculaires. Mais les vainqueurs des 5 derniers Tours, Tadej Pogacar (2020, 2021, 2024) et Jonas Vingegaard (2022, 2023), ne se sont pas vraiment lâchés. Le Slovène a bien 1'17″ d'avance sur le Danois, grâce à un contre-la-montre mieux géré à Caen, et à des bonifications aux arrivées à Rouen et Mûr-de-Bretagne. Rien de rédhibitoire. Vingegaard a déjà prouvé, en 2022 et 2023, qu'il pouvait faire souffrir Pogi dans des ascensions longues, après des enchaînements de cols. Et ce Pogacar 2025 semble plus nerveux que d'ordinaire. Il a trébuché ce jeudi . « On va voir comment je suis demain. Au lendemain d'une chute, on n'est pas toujours au mieux… », a reconnu le champion du monde. Vingegaard, lui, rêve de rattraper son retard sur un parcours à sa mesure. Le menu s'annonce copieux. Jeudi, un hors-d'œuvre de 180 km entre Auch et Hautacam, via le col du Soulor, avec une première arrivée au sommet dans les Hautes-Pyrénées. Vendredi, un contre-la-montre explosif de 10,9 km entre Loudenvielle et Peyragudes. Pas d'équipiers, pas de stratégie, ce sera chacun pour sa peau, à fond, dans la montée jusqu'à l'altiport. Si les choses ne sont pas encore assez claires, le plat de résistance, la surprise du chef, c'est pour samedi : 182 km entre Pau et Luchon-Superbagnères, avec l'enchaînement délirant des cols du Tourmalet, d'Aspin, de Peyresourde jusqu'à la terrible montée vers Superbagnères. Là où, face à Greg LeMond, Bernard Hinault a perdu sa 6e Grande Boucle en 1986 . Là où le destin d'un Tour de France peut basculer.

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