
Avec «Brighton Rock», Locarno rend hommage à un jeune Richard Attenborough
Dans le très noir «Brighton Rock» de John Boulting, il incarne magistralement un jeune gangster psychopathe parmi les pires du cinéma anglais. Il nous scotche au fauteuil. Chronique
Edmée Cuttat Publié aujourd'hui à 16h55
Sir Richard Attenborough (ici, en avril 2008 aux 19e Galaxy British Book Awards qui se tenaient à Grosvenor House à Londres) est décédé le 24 août 2014, à 90 ans. Il s'est fait connaître par son rôle dans le thriller «Brighton Rock», paru en 1948.
KEYSTONE/EPA/DANIEL DEME
Grande immersion dans la noirceur. À la tête d'une bande de gangsters, Pinkie Brown, 17 ans, assassine un journaliste qui enquêtait sur eux. Craignant d'être démasqué par une serveuse de son âge, il décide de l'épouser pour l'empêcher de parler. Réalisé par John Boulting, «Brighton Rock» (1948) est adapté d'un roman homonyme de Graham Greene paru en 1938. L'écrivain a collaboré à l'écriture du scénario.
L'intrigue se déroule dans la célèbre station balnéaire anglaise, où la jet-set côtoyait une population venue se détendre le week-end. Mais dans une approche documentée de la pègre, le réalisateur, intéressé par le côté social, montre surtout le côté sombre et violent de la ville, caché par le luxe et la fête. On plonge ainsi dans un univers glauque et sordide, où grouillent de redoutables criminels manipulant de pauvres individus, dans une ambiance de plus en plus poisseuse, oppressante et angoissante.
Passant pour l'un des films britanniques les plus noirs, l'œuvre à la mise en scène efficace vaut surtout pour l'exploration de la psychologie de l'impitoyable, complexe et ténébreux Pinkie. Gravement névrosé, obsessionnel, en lutte avec ses démons, en route pour l'enfer, il n'aime rien, ne croit en rien et pense à tort que les membres de sa bande ne cessent de conspirer contre lui. Ce salopard paradoxalement charismatique est formidablement incarné par le jeune Richard Attenborough , dont ce rôle a fait une star. Il nous scotche au fauteuil. Peter Sellers, un autre sale type dans «Never Let Go»
On ne quitte pas l'univers des grands méchants avec ce thriller de 1960, qui raconte l'histoire de John Cummings (Richard Todd), un médiocre représentant de commerce. En crise conjugale, harcelé par un patron sans états d'âme, il met toutes ses économies dans une Ford Anglia dans un souci d'efficacité. Malheureusement, à peine l'a-t-il achetée qu'il se la fait piquer. Sur le point d'être viré, il va tenter par tous les moyens de récupérer sa voiture, qui n'est pas assurée, pour prouver à sa femme qu'il n'est pas un raté.
Tentant en vain d'obtenir l'aide et l'intervention de la police, qui, non seulement ne le croit pas, mais va jusqu'à l'accuser du larcin, John Cummings décide d'enquêter lui-même. À ses risques et périls, car il retrouve Lionel Meadows (Peter Sellers), qui n'est autre que l'homme qui lui a vendu la Ford. Et accessoirement, son voleur. Une grosse brute.
Le réalisateur, John Guillermin, victime du même incident, propose un passionnant thriller qui ne cesse de monter en puissance et en tension. À l'image du titre «Never Let Go», John Cummings ne va jamais lâcher, s'accrochant à Meadows comme une moule à son rocher. Le film va donner lieu à un affrontement d'une rare violence entre les deux. Loin du doux dingue comique, Peter Sellers nous joue là aussi l'un des plus affreux méchants du cinéma britannique de cette époque.
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24 Heures
3 hours ago
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Voici les premières images du prochain «Kaamelott»
Accueil | Culture | Cinéma & séries | La première partie du deuxième volet des aventures des chevaliers de la Table ronde sortira en salles le 22 octobre. Un nouveau chapitre s'ouvre. Publié aujourd'hui à 12h26 Alexandre Astier, le roi Arthur, est de retour avec le prochain volet de «Kaamelott» au cinéma. AFP Les fans auront dû faire preuve de patience, mais ils ont été récompensés ce jeudi: les chevaliers de la Table ronde reprennent officiellement du service au cinéma. Quatre ans après la sortie du premier film sur grand écran, Alexandre Astier , créateur de la série culte « Kaamelott» , a dévoilé sur les réseaux sociaux les premières images du prochain opus de la saga cinématographique. Ce dernier sera divisé en deux parties. En salles le 22 octobre prochain, la première partie du deuxième volet des aventures burlesques du roi Arthur se révèle dans un teaser plein d'humour, entre fantôme géant et casting XXL. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le 7 août dernier, l'acteur et réalisateur Alexandre Astier avait d'ailleurs révélé la liste complète du générique de ce second volet. On y retrouve les visages familiers d' Alain Chabat (le duc d'Aquitaine), Guillaume Galienne (Alzagar), Audrey Fleurot (la Dame du Lac), Jean-Christophe Hembert (Karadoc de Vannes), Lionnel Astier (Léodagan de Carmélide) ou encore Christian Clavier (le jurisconsulte). Certains autres personnages, absents du premier volet, font leur grand retour. C'est le cas de Brice Fournier (Kadoc de Vannes), dans la première partie et Simon Astier (Yvain), dans la deuxième. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Le casting se densifie également en accueillant Franck Dubosc, Thomas VDB ou encore Redouane Bougheraba. Virginie Ledoyen reprend par ailleurs le rôle d'Anna de Tintagel, jusque-là joué par Anouk Grinberg. Un grand absent du second volet de «Kaamelott» Mais un personnage culte de la saga manque à l'appel. Perceval, interprété par Franck Pitiot, ne figure pas dans les deux prochains films. Une absence inattendue et sans explication officielle, vivement critiquée sur les réseaux sociaux. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Au sujet de l'intrigue, Alexandre Astier confie sur Instagram: «Le deuxième volet de «Kaamelott» est le chapitre où Arthur envoie ses chevaliers – vétérans ou novices, compagnons de longue date ou recrues de l'année – à l'aventure. Il s'agit donc d'un nombre colossal de personnages, regroupés en équipes, qui quittent la Table ronde pour aller prouver leur valeur et leur courage aux quatre coins du monde.» Et Alexandre Astier d'ajouter: «C'est un volet long, constitué de nombreuses histoires parallèles, qui mérite qu'on s'y attarde. Je n'aurais pas compressé tout ça en deux heures. Mais il s'agit bien d'un volet unique: une seule unité de temps claire, les mêmes mondes, les mêmes aventuriers… et surtout, un même tournage, de plus de huit mois. Il n'y a pas d'ellipse entre ces deux parties, et elles pourront, au bout du compte, être vues à la suite l'une de l'autre comme un seul grand film.» Un seul grand film qui ne pourra être visionné dans son ensemble que le 11 novembre 2026, date de sortie de la deuxième partie. À lire sur «Kaamelott» Laura Manent est journaliste au sein du Digital Desk de Tamedia. Diplômée en relations internationales et développement humain, elle est également titulaire d'un master de l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel. Elle a notamment travaillé pour la RTS et La Région Nord vaudois. Plus d'infos @lauramntb Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
5 hours ago
- 24 Heures
Quand les scénaristes suisses sortent de l'ombre
Accueil | Culture | Cinéma & séries | Longtemps éclipsé, le métier de scénariste gagne en reconnaissance et en visibilité. À Locarno, jeunes talents et professionnels se rencontrent. Publié aujourd'hui à 09h51 Romane Demidoff a fait ses études à la Sorbonne (Paris 4), où elle s'est prise de passion pour la critique de cinéma. DR En bref: Tandis que le Festival du film de Locarno bat son plein, les scénaristes font peu à peu leur place au-devant de la scène. Ce métier, longtemps méconnu et mal rémunéré, gagne en reconnaissance. «Pendant trop longtemps, les auteurs de scénario ont été invisibilisés, écrasés par la figure de l'auteur-réalisateur typique de la Nouvelle Vague, estime Nicole Borgeat, scénariste et réalisatrice. Ça a donné envie à plusieurs d'entre eux de défendre leur vraie place au sein de l'industrie. Il en manque, car la formation a longtemps été insuffisante.» Elle-même a débuté en tant que réalisatrice, avant d'étudier l'écriture de scénario au moyen de formations continues. Une lutte pour de meilleurs salaires L'évolution de la profession se reflète aussi dans les négociations entre producteurs et scénaristes, amorcées en 2023, pour tenter d'améliorer les conditions salariales de ces derniers. Communiquées le 5 août 2025, elles fixent désormais un salaire minimal de 75'000 francs pour l'écriture d'un scénario de long métrage, soit entre un an et demi et deux ans de travail. Un montant appelé à évoluer selon l'expérience, la notoriété ou la complexité du projet. En tant que membre du comité de l'Association suisse des réalisateurs et scénaristes (ARF), Nicole Borgeat a participé aux négociations. «Cet accord instaure une fourchette de tarifs, ce qui va aider les professionnels du domaine, et notamment les jeunes scénaristes, à savoir combien ils peuvent demander, explique-t-elle. C'est une étape nécessaire, car notre travail est à la base de celui de tous les autres métiers du cinéma. Il est indispensable pour convaincre des partenaires et lever des fonds, et pourtant, nous restons paradoxalement les moins bien rémunérés de la chaîne de production», ajoute-t-elle. Stéphane Mitchell est la scénariste de «Quartier des banques», une série diffusée sur la Radio Télévision Suisse (RTS). DR Pour Stéphane Mitchell , scénariste reconnue pour son engagement dans le cinéma et la télévision suisse, c'est l'essor de la série qui a transformé la profession. «Les séries nécessitent souvent plusieurs cerveaux pour produire de nombreuses heures de création de qualité. Cela a renforcé le rôle et le pouvoir des scénaristes: on peut y développer son univers, raconter ses propres histoires», affirme-t-elle. La profession gagne aussi en reconnaissance auprès des médias. «Les budgets pour l'écriture télé ont augmenté et le métier est désormais plus visible, notamment grâce à l'influence de scénaristes étrangers qui font figure de stars en Angleterre, en France ou aux États-Unis. L'envie de créer des œuvres audiovisuelles est très forte, et tant mieux si des Suisses y participent», se réjouit Stéphane Mitchell. Et pour cause, jamais autant de films helvétiques n'ont été produits que ces dernières années, avec un record de 680 productions en 2023, selon Swiss Films. Se faire une place grâce au réseau Elle constate également un intérêt croissant des jeunes pour le métier: chaque année, environ quinze d'entre eux la sollicitent pour se former au scénario. Mais le talent ne suffit pas. «Les jeunes scénaristes doivent connaître les auteurs et autrices suisses, ainsi que leurs œuvres, pour comprendre le paysage dans lequel ils évoluent et se faire une place», souligne-t-elle. S'ils sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer, beaucoup ignorent comment rencontrer les bonnes personnes ou financer un premier projet. Les opportunités existent, mais elles restent parfois difficiles à identifier. Pour ceux qui viennent d'un milieu éloigné du cinéma ou dont les parents disposent de peu de moyens, le parcours est particulièrement ardu. Or le réseau est essentiel – et pas seulement entre pairs: il faut aussi aller chercher des mentors ou des professionnels plus expérimentés. «C'est un métier fait de relations humaines, à 100%. Ici, le CV n'existe pas, tout se fait par le bouche à oreille», explique la scénariste. Selon elle, la Suisse a l'avantage d'être un petit pays, avec des gens accessibles et peu de snobisme. On n'a pas l'élitisme qu'on peut trouver à Paris: «Ici, vous allez au Festival du film de Locarno en tongs et vous pouvez rencontrer des scénaristes reconnus sans problème», sourit-elle. Un sentiment partagé par Romane Demidoff, étudiante en écriture de scénario dans le cadre d'un master conjoint entre l'École cantonale d'art de Lausanne (ECAL) et la Haute École d'art et de design de Genève (HEAD). Les élus sont rares. Dans sa promotion, ils ne sont que trois à se destiner au scénario, et le master n'est proposé qu'une année sur deux. Locarno, une école pour les jeunes talents Encouragée par son université, la Genevoise participe au BaseCamp , un programme du Festival du film de Locarno qui rassemble, pendant dix jours, une sélection de 200 étudiants en art et en cinéma, venus du monde entier. Chaque jour, de jeunes scénaristes, réalisateurs et curateurs ont l'opportunité de participer à trois ou quatre activités ensemble: l'endroit idéal pour élargir son réseau. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. C'est la première participation de l'étudiante au Festival de Locarno comme spectatrice… et comme scénariste. Le court métrage qu'elle a coécrit, «Sous la table», réalisé par Mariam Bitsadze, est projeté dans la section Film Foundry, mettant en lumière des œuvres d'étudiants suisses. Son projet a été produit en partenariat avec l'école roumaine de Cluj-Napoca et supervisé par le scénariste et réalisateur Radu Jude, qui présente cette année son « Dracula » en compétition. Pour Romane Demidoff, l'expérience est à la fois intimidante et exaltante: «J'espère que c'est le premier film d'une longue série», confie-t-elle. Le passage d'un film à un festival ne rapporte pas forcément d'argent directement. «Ce n'est pas un endroit pour gagner de l'argent, c'est davantage un endroit pour gagner de la visibilité», explique-t-elle, sauf si un prix est décerné. Pour elle, le cinéma suisse représente une véritable opportunité, par sa qualité d'abord, mais aussi parce qu'il offre un terrain favorable pour se faire remarquer. «L'industrie helvète est différente des industries états-unienne ou française. C'est l'occasion de faire sa place», estime la jeune femme. Plus d'article sur le cinéma suisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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La projection du film «Barbie» annulée après des menaces
Accueil | Culture | Cinéma & séries | La ville de Noisy-le-Sec, en banlieue parisienne, a dû renoncer à diffuser le film en plein air à la suite de pressions d'un groupe d'habitants. La ministre de la Culture, Rachida Dati, dénonce une «atteinte grave». Publié aujourd'hui à 10h17 Mis à jour il y a 1 minute La projection en plein air du film «Barbie» a été annulée à Noisy-le-Sec après des pressions d'un group d'habitants (image d'illustration). EPA/ALLISON DINNER La ville de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) a annulé vendredi la diffusion sur écran géant du film «Barbie» à cause de «pressions» d'habitants, entraînant une polémique, qui a fait réagir mercredi jusqu'à la ministre de la Culture. «Je déplore qu'un petit groupe du quartier ait mobilisé son énergie sous la pression d'un individu pour empêcher la projection de ce film, pourtant classé tout public en France», a écrit Olivier Sarrabeyrouse, maire PCF de la ville, dans un communiqué diffusé sur le site de la commune et sur Facebook. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Entre une dizaine et quinzaine d'individus ont encerclé les agents», relate le maire à l'AFP. «Si vous installez, on démonte tout et on met un terme à votre séance» ont-ils menacé, a-t-il poursuivi. «Selon eux, le film fait l'apologie de l'homosexualité et porte atteinte à l'intégrité de la femme. C'est une forme de censure morale», poursuit le maire. «Je n'ai pas cédé à une pression, j'ai agi en tant que maire responsable pour la sécurité des agents et des familles», a insisté le maire auprès de l'AFP, fustigeant une récupération de la polémique par l'extrême droite. Satire féministe dans le film «Barbie» Réalisé par Greta Gerwig, le film est une satire féministe qui voit Barbie, interprétée par Margot Robbie, découvrir la misogynie du monde réel. Le film s'est imposé comme le champion du box-office mondial, avec 1,4 milliard de dollars de recettes. «Encore une atteinte grave à la programmation privant familles et enfants d'une activité culturelle. Depuis un an, j'ai pris des mesures fermes contre ces atteintes graves devenues une nouvelle forme de délinquance. Une plainte est en cours», a déclaré sur X Rachida Dati, ministre de la Culture. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La plainte sera déposée pour «entrave à l'exercice de la liberté de diffusion de la création artistique», a précisé à l'AFP le Ministère. Film choisi par les habitants de Noisy-le-Sec Selon le maire, le film, qui devait être diffusé à 21 h vendredi dans le quartier du Londeau, avait été préalablement choisi par les habitants. La projection faisait partie de Ciné sous les étoiles, une programmation estivale gratuite de films en plein air qui se déroule chaque année dans l'intercommunalité Est Ensemble, dont fait partie Noisy-le-Sec. En 2024, le film «Le ballon d'or» avait été projeté sans incident. «Ce sont encore une fois les familles et les enfants qui ne partent pas en vacances qui sont privés de ces moments précieux de convivialité et de culture durant l'été», a réagi sur X Aurélie Trouvé, députée Insoumise de la circonscription. «La culture doit rester un outil d'émancipation, d'unité et d'ouverture pour toutes et tous. Elle ne peut être confisquée.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Je ne tolérerai pas de zones de non-droit culturelles dans notre ville», a affirmé dans son communiqué Olivier Sarrabeyrouse, annonçant un dépôt de plainte. Celle-ci sera déposée jeudi matin pour mise en danger des agents du service public et menaces, a précisé à l'AFP le maire. Davantage sur le film Barbie AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.