
« J'ai quand même peur » : une retraitée de 74 ans agressée par ses voisins toxicomanes dans l'Oise
Oise
), ce jeudi 24 juillet, la victime d'un vol avec violences, âgée de 74 ans, se montre plutôt compréhensive envers le couple qui l'a traumatisée le 6 juin dernier. Deux jeunes dépendants à la drogue, qui s'avèrent aussi être ses voisins,
l'avaient frappé avant de lui arracher son collier
, estimé à 600 euros.
L'auteur de 25 ans lui a présenté ses excuses. Il écope toutefois de 12 mois de prison avec maintien en détention du fait de la récidive. En situation irrégulière, l'individu originaire du Maroc a déjà huit mentions sur son casier judiciaire, notamment pour des vols et du trafic de stupéfiants. Il fait par ailleurs l'objet d'une
OQTF (Obligation de quitter le territoire Français)
.
Sa compagne est quant à elle condamnée à 8 mois de détention. Cette étudiante de 22 ans souhaite devenir auxiliaire de vie, mais son addiction à la cocaïne et ses excès de violence lui ont déjà valu plusieurs séjours en prison. « Je n'ai rien à voir avec les faits, martèle celle qui nie avoir porté des coups. J'étais en alternance et je suis tombée dans la drogue, puis j'ai été hospitalisée… C'est très difficile pour moi. »
Ce discours de victimisation n'a pas convaincu le tribunal. D'ailleurs la victime, ainsi qu'un témoin de la scène attestent le contraire. Ce vendredi 6 juin en fin d'après-midi, alors que la retraitée rentre chez elle à
Nogent-sur-Oise
, la septuagénaire remarque un homme et une femme stationnés dans une Peugeot 308. Lui sort du véhicule, échange quelques mots avec elle et lui tire brutalement le collier. Il assure devant le tribunal avoir perdu l'objet du vol dans sa fuite.
La septuagénaire s'apprête à relever la plaque d'immatriculation du véhicule et se fait insulter par la jeune femme avant de recevoir un coup dans le dos et un autre au visage. Un témoin présent à sa fenêtre confirmera les faits. La situation est d'autant plus anxiogène pour la victime que celle qui la frappe vit chez ses parents, dans l'immeuble d'en face, à moins de 100 m de son domicile.
« S'ils m'avaient tous les deux présenté leurs excuses dès le début je ne serais peut-être pas allée si loin mais elle a toujours nié et ça, ça m'a mis en rogne, explique-t-elle. Et quand on voit leur casier on se dit qu'ils vont recommencer. »
Le couple, marié religieusement mais qui n'habite pas sous le même toit, a par ailleurs été condamné à une interdiction d'entrer en contact avec la victime pendant cinq ans. La retraitée, encore chamboulée par cette histoire, recevra pour sa part la somme de 1 850 euros au titre des préjudices matériel et moral.

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