
Le Grand Prix d'Allemagne prolonge son contrat avec le MotoGP et reste au calendrier jusqu'en 2031
Voilà une prolongation qui devrait ravir Marc Marquez. Vainqueur du Grand Prix d'Allemagne dimanche pour la neuvième fois de sa carrière, l'Espagnol aura l'occasion de rouler un peu plus longtemps au Sachsenring puisque le circuit allemand a prolongé son contrat avec le MotoGP ce mardi. Alors que le bail arrivait à son terme en 2026, il a été rallongé de cinq saisons et court désormais jusqu'en 2031.
« La Saxe est un pays de moto [...] Le nouveau record d'affluence établi ce week-end montre encore une fois à quel point nous aimons ce sport », s'est réjoui Michael Kretschmer, premier ministre de la région allemande, dans un communiqué publié par le MotoGP. Plus de 250 000 personnes étaient présentes au Sachsenring en 2025, faisant du Grand Prix le plus gros événement sportif en Allemagne. Il fêtera ses 100 ans en 2027.
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Comment l'UCI contrôle les vélos des coureurs du Tour de France
Après chaque étape, l'UCI fait passer au moins une dizaine de vélos, dont celui du Maillot Jaune, au crible d'un scanner à rayons X portable. « L'Équipe » pu assister à une démonstration. Chaque jour, à la fin de l'étape du Tour de France, c'est un petit ballet qui s'orchestre près de la zone technique. Des commissaires de course se placent dès la ligne d'arrivée pour récupérer des vélos, qu'ils embarquent dans une tente noire installée dans la zone technique. Ces vélos sont d'abord pesés, puis examinés à l'aide d'un scanner portable à rayons X. Celui-ci, qui coûte plus de 50 000 euros, est capable de générer des images comparables à celles d'un examen médical et de repérer des variations de température pouvant indiquer la présence d'un moteur ou d'une batterie. Tous les composants sont passés au crible : roues, cadre, pédalier, tige de selle... Les images apparaissent en temps réel sur l'écran et sont aussi stockées. Le contrôle prend à peine quelques minutes, mais si un doute existe, le vélo peut alors être entièrement démonté. Avant certaines étapes, des contrôles magnétiques plus légers sont également effectués dans les bus des équipes. En course, des observateurs surveillent les éventuels changements de vélo. « Nous pouvons signaler des situations aux commissaires de l'UCI, pour qu'ils restent avec les anciens vélos à l'arrivée et que nous puissions les contrôler également. » Nick Raudenski, responsable de la fraude technologique à l'UCI Nick Raudenski, responsable de la fraude technologique à l'Union cycliste internationale (UCI) depuis 2024, ancien enquêteur criminel aux États-Unis, a conscience de l'enjeu : « Quand j'ai été nommé, c'est l'une des choses sur lesquelles je me suis posé. Je me suis demandé : "Si j'étais tricheur, comment je ferais ? Comment je dissimulerais ça ?" Les changements de vélo sont l'une des choses les plus intéressantes à évaluer. Nous avons la possibilité d'être alertés par le VAR, nous avons aussi nos propres enquêteurs qui analysent les performances et les images TV. Nous pouvons signaler des situations aux commissaires de l'UCI, pour qu'ils restent avec les anciens vélos à l'arrivée et que nous puissions les contrôler également. » Des contrôles en hausse chaque année À date, aucun vélo n'a jamais été contrôlé positif sur le Tour de France. L'an passé, l'UCI a réalisé 192 examens aux rayons X lors de la Grande Boucle, soit une hausse de 17 % par rapport à 2023, et une augmentation du nombre de contrôles est aussi prévue pour cette année. Jeudi, l'UCI a annoncé que 60 vélos ont été contrôlés, sans que l'on sache combien sont passés aux rayons X et combien ont juste subi un contrôle magnétique. Ce dispositif fait partie d'un arsenal plus large déployé par l'UCI pour prévenir toute tricherie. « Si je trouve quelque chose, ça va faire du bruit », confiait Raudenski récemment. Depuis 2024, l'UCI a d'ailleurs mis en place un programme de lanceurs d'alerte, baptisé SpeakUp, qui permet à quiconque de signaler une suspicion de fraude de manière anonyme.


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Ce samedi (09h05), l'équipe de France disputera le troisième et dernier test de sa tournée face aux All Blacks. Avec l'envie de gagner après deux revers consécutifs. La bête endormie s'est vite réveillée. Piquée par les criques. Touchée dans son ego après avoir flirté avec une quasi-défaite retentissante contre une bleusaille fougueuse. Samedi en Nouvelle-Zélande, et un peu partout dans les canapés de l'hexagone, les têtes étaient quelque peu sonnées. À commencer par Fabien Galthié lui-même. « Ça a été une soirée difficile pour nous tous. On s'en doutait. On ne s'attendait pas à une soirée facile, mais on va dire que ça a été difficile sur le terrain, difficile pour les joueurs, difficile pour nous ». Pouvait-on douter de cette réaction d'orgueil des All Blacks ? Probablement pas. Le résultat est implacable tellement la première période fut à l'avantage des triples champions du monde. Domination physique, justesse technique, trois-quarts en feu… Les Néo-Zélandais ont fait parler leur expérience et leur puissance pour dominer des Bleus courageux mais nettement en dessous. Il n'y a aucune honte à avoir, d'ailleurs. Publicité «Détermination décuplée» L'équipe avait été une nouvelle fois remaniée pour reposer certains cadres. N'oublions pas, une presque équipe type manque à l'appel. Parmi les absents, Gros, Baille, Mauvaka, Atonio, Flament, Cros, Alldritt, Dupont (également blessé), Ntamack, Jalibert, Bielle-Biarrey, Penaud ou encore Ramos. Rien que ça. Pour éviter un troisième revers, Galthié et son staff ont fait appel aux cadres. Fickou, Slimani ou encore Guillard seront de retour. Face à la jeune garde néo-zélandaise - Scott Robertson ayant effectué 10 changements dans sa composition de départ -, les Bleus ont réellement un coup à jouer. Face aux joueurs à la fougère argentée, le danger peut venir de partout. «Maintenant, on sait à quoi s'attendre», a toutefois assuré le pilier gauche Baptiste Erdocio. Face aux critiques, notamment de la presse néo-zélandaise qui reproche aux dirigeants de ne pas avoir emmené son équipe type, Fabien Galthié, lui, l'assure : «Notre détermination est décuplée. Les gars seront là». À lire aussi Passeport expiré, natation… 5 choses à savoir sur le «sécateur» du XV de France Alexandre Fischer Les ingrédients sont simples. Du combat, d'abord. Le repositionnement de l'habituel deuxième-ligne Joshua Brennan au poste de flanker devrait faire du bien. Il faudra également assurer en conquête. Pas simple. Les Français ayant été dominés en mêlée et trop maladroits en touche. La défense dans l'axe devra être bonne face aux mobiles et puissants avants néo-zélandais. Derrière, l'expérience de Fickou et son association avec Depoortère devraient faire du bien à la défense. Sur les ailes, la vitesse d'Attissogbe fera du bien, comme la vélocité de Villière. «C'est la meilleure équipe possible», a finalement résumé Fabien Galthié. En quête d'un éclair au pays du long nuage blanc, les Bleus devront prendre exemple sur leurs aînés, vainqueurs des All Blacks le 14 juillet 1979, les 26 juin et 3 juillet 1994 ou encore le 13 juin 2009 - seulement quatre victoires en 32 test-matchs disputés par les Bleus au pays du Long nuage blanc... Avant de rentrer, les valises pleines ou allégées, et de reprendre un nouveau cycle rugbystique infernal.