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Logement, vacances gratuites, escape games... La bataille sans fin des employeurs pour attirer les saisonniers

Logement, vacances gratuites, escape games... La bataille sans fin des employeurs pour attirer les saisonniers

Le Figaro11 hours ago
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DÉCRYPTAGE - Dépendants de ces travailleurs l'été, les secteurs du tourisme ou de l'agriculture peinent pourtant à en recruter, freinés notamment par le manque de logements. Les employeurs et les collectivités redoublent d'imagination pour les séduire.
Durant les vacances d'été, ils sont indispensables à certains pans de l'économie tricolore. Les travailleurs saisonniers sont, cette année encore, largement courtisés par les employeurs et les collectivités, qui redoublent d'imagination pour les attirer. Le défi est d'ampleur, car le besoin en main-d'œuvre est considérable. Dans un récent rapport, la Cour des comptes a estimé le nombre de saisonniers à 1,5 million par an - sans compter les 312.000 intermittents -, la moitié dans le secteur du tourisme, l'autre dans l'agriculture. Les Sages rappelaient par ailleurs que le tourisme pesait pour 8% du PIB (produit intérieur brut) français en 2023 et la viticulture 16% de la production agricole. «Ces secteurs économiques stratégiques ne peuvent se développer sans travailleurs saisonniers», affirment-ils.
Les employeurs font face à des défis de taille pour recruter, alors que les saisons s'étirent, ne faisant qu'accentuer les tensions. «Le logement et la mobilité sont les deux premiers freins au recrutement», constate Nicolas Savary, directeur de l'ANEFA (Association nationale pour l'emploi et la formation en agriculture). Plus de 400.000…
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Cette maison de mode, propriété de LVMH, épinglée pour exploitation d'ouvriers en Italie
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Cette maison de mode, propriété de LVMH, épinglée pour exploitation d'ouvriers en Italie

La maison de mode Loro Piana, propriété de LVMH, épinglée pour exploitation d'ouvriers en Italie. (Photo d'illustration) LUXE - Une nouvelle marque prestigieuse épinglée en Italie. La maison de mode Loro Piana, propriété du géant français du luxe LVMH, a été placée sous « administration judiciaire » en Italie pour avoir « facilité par négligence » l'exploitation d'ouvriers chez des sous-traitants, selon le verdict du tribunal de Milan, ce lundi 14 juillet. Cette mesure, d'une durée d'un an, a un objectif « plutôt de prévention que de répression » afin d'éviter qu'une entreprise ne soit entraînée dans des circuits criminels, selon la même source. Dans un communiqué, les carabiniers du service de défense des conditions de travail disent avoir « exécuté un décret d'administration judiciaire du tribunal de Milan » contre cette maison, réputée pour ses vêtements en cachemire, jugée « incapable d'empêcher et d'endiguer des phénomènes d'exploitation de main-d'œuvre dans le cadre de la production » de ses collections. Loro Piana est accusée de « ne pas avoir mis en place les mesures adéquates pour vérifier les conditions réelles de travail (...) des sociétés sous-traitantes » . Les juges du tribunal de Milan estiment que la direction de Loro Piana a « facilité par négligence » l'exploitation de main-d'œuvre, à cause d'une « carence généralisée de modèles d'organisations et d'un système d'audit interne défaillant » . Selon les enquêteurs, la maison confiait la confection de vêtements à une société dépourvue de toute capacité productive, laquelle recourait elle-même à une autre société, qui à son tour faisait appel à des ateliers employant des ouvriers chinois en Italie pour faire baisser ses coûts. Dans ces ateliers étaient exploités des ouvriers en situation irrégulière sans respecter la législation sur la santé et la sécurité sur le lieu de travail, notamment pour « les salaires, les horaires de travail, les pauses et les vacances » . L'enquête a débuté en mai dernier après la plainte d'un ouvrier chinois passé à tabac par son patron parce qu'il réclamait le paiement de ses arriérés de salaires. Les carabiniers ont constaté que des ouvriers étaient logés dans des « dortoirs construits abusivement et dans des conditions hygiéniques et sanitaires en dessous du minimum éthique » . Deux ressortissants chinois propriétaires d'ateliers ont été déférés devant la justice pour exploitation de main-d'œuvre, ainsi que deux Italiens pour violations des normes sur la santé et la sécurité sur le lieu de travail. Sept ouvriers dépourvus de titres de séjours ont aussi été renvoyés devant la justice. Le tribunal a aussi infligé des amendes d'un montant de plus de 181 000 euros et des sanctions administratives d'environ 60 000 euros. Les activités de deux ateliers chinois ont en outre été suspendues « pour violations graves en matière de sécurité et recours au travail au noir » . Dans un communiqué parvenu lundi soir à l'AFP, Loro Piana affirme ne pas avoir été au courant des activités de son sous-traitant et quand la société a été informée, le 20 mai dernier, « elle a interrompu tout rapport avec le fournisseur concerné en moins de 24 heures ». « Loro Piana condamne fermement toute pratique illégale et réitère son engagement continu dans la protection des droits humains » , selon la même source. Loro Piana avait été acheté par LVMH en 2013. L'actuel président de la société est Antoine Arnault, fils aîné de Bernard Arnault, patron de LVMH, dont un autre fils, Frédéric, est directeur général de cette filiale italienne. Plusieurs prestigieuses maisons de mode, dont Armani, ont déjà été épinglées par la justice italienne dans des affaires similaires. L'autorité italienne de la concurrence a ainsi contraint en mai la marque de luxe Dior, appartenant également à LVMH, à verser deux millions d'euros d'aide aux « victimes d'exploitation » dans le cadre d'une enquête sur les conditions de travail de ses sous-traitants. L'autorité avait toutefois exclu toute « infraction » .

Droits de douane: l'Europe craint l'arrêt du commerce transatlantique
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