
Christophe Laporte de retour sur la Classique de Hambourg après 315 jours d'absence en compétition
Absent depuis sa victoire sur Paris-Tours, Christophe Laporte (32 ans) a retrouvé la compétition ce dimanche. Sa 89e place sur la Classique de Hambourg, à 2'27'' du vainqueur Rory Townsend, n'est qu'anecdotique, 315 jours après sa dernière sortie officielle, un succès sur Paris-Tours le 6 octobre. Une satisfaction pour le Français de Visma-Lease a bike, qui a lutté, de janvier à avril, contre un virus nommé cytomégalovirus.
« J'ai eu un mois et demi difficile pendant lequel je ne pouvais pas faire grand-chose, si je marchais plus de vingt minutes je sentais beaucoup de fatigue », racontait le coureur dans un entretien accordé à L'Equipe fin mai, alors qu'il avait repris l'entraînement depuis une dizaine de jours. Le pire semble derrière celui qui a décroché la médaille de bronze aux JO de Paris, il y a un peu plus d'un an désormais.
Une année sans Grand Tour
« Le plus important pour moi, c'est simplement de remonter sur mon vélo et de ne plus suivre l'équipe uniquement à la télévision », avait savouré le Français dans un communiqué publié par son équipe avant la course. Parti en stage en altitude à Tignes avec Visma-Lease a bike, Laporte devrait en tout cas boucler son année 2025 sans avoir disputé de Grand Tour.
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L'Équipe
14 minutes ago
- L'Équipe
Insultes, coups échangés : ces instants qui ont mené à une bagarre dans le vestiaire de l'OM
Acteurs d'une bagarre dans le vestiaire après la défaite à Rennes, Adrien Rabiot et Jonathan Rowe ont été sanctionnés sine die par le club, et ont été privés d'entraînement lundi. Les Marseillais ont perdu leur premier match de la saison à Rennes (0-1, vendredi), et ils ont gagné au passage une première affaire, qui ne s'est pas achevée en Bretagne : au coeur des tensions nées dans le vestiaire après la rencontre, Adrien Rabiot et Jonathan Rowe n'étaient pas présents à la reprise de l'entraînement lundi en fin d'après-midi. Comme l'a révélé RMC, les deux joueurs ont été sanctionnés par le club qui entend ainsi montrer que leurs comportements ne sont pas acceptables, en mettant sur le même plan le milieu français, figure majeure de l'effectif, et l'ailier anglais, déjà voué à être transféré dans les prochains jours, puisqu'il incarne une valeur marchande intéressante pour financer le dernier volet du mercato. « Si Adri te dit quelque chose, c'est pour t'aider ou t'attaquer ? » : des secousses dans le vestiaire de l'OM Rabiot et Rowe ont appris lundi après-midi la décision assumée par l'ensemble du club, qui leur a signifié leur exclusion des activités d'entraînement, sans leur communiquer de date de retour. Si la punition n'est pas banale, le début de saison de l'OM ne l'est pas non plus : alors que les Olympiens étaient arrivés à Rennes pleins d'ambition après une préparation réussie, ils ont trouvé le moyen d'être piégés dans le temps additionnel, en supériorité numérique depuis plus d'une heure, et leur impuissance s'est vite transformée en colère. Geronimo Rulli furieux Furieux au coup de sifflet final, Geronimo Rulli a fait chauffer les oreilles de quelques coéquipiers sur le terrain et le gardien argentin était toujours dans un état second au moment de rentrer dans le vestiaire. Sa rage s'est particulièrement dirigée vers Rowe, auquel il reprochait un manque d'investissement. Ce vif échange est demeuré verbal, avant que Rabiot ne prenne le relais de façon plus énergique encore. L'entraîneur Roberto De Zerbi avait aussi des choses désagréables à expulser, le milieu Pierre-Emile Höjbjerg également, et les éclats de voix sont facilement parvenus aux oreilles des journalistes présents en zone mixte, car les murs étaient trop fins pour les contenir. Tout n'est donc pas resté secret très longtemps, mais le club démentait encore lundi toute escalade d'ordre physique. Selon nos informations, tout n'a pourtant pas été une question de mots. Tandis que Rabiot avait attrapé Rowe par le col, dans une certaine confusion parce que les deux hommes ne voulaient pas être séparés par leurs coéquipiers, dont certains étaient aussi énervés qu'eux, ce premier épisode a pris fin et l'interprète de De Zerbi avait alors lancé à Rowe : « Si Adri te dit quelque chose, c'est pour t'aider ou t'attaquer ? Dis la vérité. » Il a aussi été question de « couilles », un concept qui anime régulièrement les discours marseillais, et le staff a demandé aux joueurs d'éviter les insultes pour se dire les choses. Mais le pire était à venir, et l'accalmie a été de courte durée. Bakola victime d'un malaise Riche en mauvaises surprises, la soirée a en effet été troublée par un autre évènement, à l'écart de l'agitation. Entré en jeu à la 86e minute, Darryl Bakola était victime d'un malaise sans gravité qui nécessitait une intervention médicale. L'essentiel des joueurs étaient invités à prendre le chemin du car de l'équipe, à l'extérieur du stade, ce que faisait Rowe avant de revenir dans un second temps pour prendre des nouvelles de son jeune partenaire. De retour dans le vestiaire dépeuplé, l'Anglais s'est en fait rué sur Rabiot pour le frapper et des échanges de coups ont eu lieu, avant que le directeur du football Medhi Benatia ne vienne, non sans mal, les séparer. C'est ainsi que s'est achevée la première journée de l'exercice 2025-2026, déjà sous une immense tension, un art de vivre qui avait traversé la saison dernière. Plusieurs défaites avaient suscité des séquences conflictuelles, qu'elles opposent certains joueurs entre eux ou le groupe à De Zerbi, notamment après la déroute à Reims (1-3, le 29 mars). Cette atmosphère éprouvante s'était propagée à tous les étages du club, du sportif à l'administratif, une défiance s'installant entre les deux parties. Cruciale pour l'avenir du club en Ligue des champions, la deuxième place avait quand même été atteinte, après quelques « ritiros » italiens pour se concentrer sur l'objectif, et voilà que la première défaite de la saison provoque le retour des tempêtes. 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31 minutes ago
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« Un Grand Prix intense » : Quentin Delapierre sur la victoire française, malgré de la casse sur le bateau et des blessures
Pilote de l'équipe de France de SailGP, Quentin Delapierre revient sur le succès décroché dimanche en Allemagne, le premier des Bleus cette saison. Au bout de sa troisième finale après San Francisco et New York, l'équipe de France a signé dimanche à Sassnitz (ALL) son premier succès de la saison sur le circuit SailGP. Pilote d'un F50 tricolore passé pas loin d'un nouveau forfait après avoir dû renoncer au Grand Prix de Portsmouth le mois dernier, Quentin Delapierre revient sur ce week-end riche en émotions. « Quelles sont les clés qui vous ont permis de décrocher ce succès ?Le vent était changeant, on avait vraiment à coeur de jouer avec, d'être opportuniste et on l'a plutôt bien fait. Après nos deux premières finales, durant lesquelles on avait pointé en tête avant de terminer troisièmes, il y avait un peu de frustration. Au départ de celle-ci, on avait donc une détermination encore plus forte. On a pris un bon départ, ce qui nous a lancés sur de bons rails et avec un peu de réussite ça a fini par passer, donc on était très heureux. « J'ai perdu le contrôle du bateau et je me suis fait secouer comme une marionnette » Cette victoire vient concrétiser votre montée en puissance cette vient laver cette frustration engendrée par la casse de notre aile à Portsmouth, où on a perdu beaucoup de points alors que ce n'était pas de notre faute. Rebondir avec une victoire, c'est assez génial. Cela vient également concrétiser les changements qu'on a pu faire ces derniers mois. On a réorganisé l'équipe, avec l'arrivée de Philippe Mourniac en tant que coach, épaulé par Lucas Delcourt, notre analyste de performance. Tous les deux fonctionnent très bien, ils arrivent à nous amener des choses très concrètes. Dimanche, lors de la première manche, j'ai vu quelque chose sur la droite du plan d'eau. Je voulais y aller et Philippe, qui peut nous parler en direct pendant les manches, m'a dit : "Vas-y à fond ! Je suis d'accord avec toi, il y a plus d'air à droite." On est passé de la 10e à la 4e place, ce qui nous a permis d'entrer en finale. Votre week-end avait pourtant mal débuté, avec une grosse frayeur à l'entraînement safran a cassé net dans une situation pourtant anodine. J'ai perdu le contrôle du bateau et je me suis fait secouer comme une marionnette. Ça m'a valu quelques hématomes aux jambes, mais l'hôpital m'a heureusement confirmé que je n'avais rien de cassé. Au niveau du bateau, il y avait pas mal de boulot et le choc avait été tellement violent qu'on a préféré faire un check au scan pour s'assurer que la structure carbone n'avait pas de fissure. On a un peu retenu notre souffle jusqu'au dernier moment, d'autant qu'on a dû changer un safran à la dernière minute après avoir repéré une fissure. C'était un Grand Prix intense ! (il sourit) Bateau cassé sur le port, lourdes dettes, et bataille judiciaire : le rêve brisé d'un marin Quels sont vos objectifs pour la fin de saison, à commencer par la manche à domicile à Saint-Tropez mi-septembre ?On ne cache pas qu'on veut se qualifier pour la grande finale de la saison et la gagner (à Abu Dhabi fin novembre). Concernant Saint-Tropez, on n'a jamais fait de finale là-bas et on a le couteau entre les dents parce que c'est toujours incroyable de régater devant les Français. Ce serait absolument fantastique de gagner là-bas. Philippe nous a demandé d'essayer de faire une série assez incroyable sur les trois derniers Grands Prix européens (France, Suisse, Espagne), on est concentrés là-dessus. Vous étiez le skippeur du défi français « Orient Express » sur la Coupe de l'America l'an dernier, que pensez-vous des modifications du règlement annoncées la semaine dernière en vue de l'édition 2027 ?Déjà, je suis très heureux que le Challenger of record (Athena Racing) et le defender (Team New Zealand) aient pu s'accorder sur un protocole. En plus, celui-ci est bien né. Il y a des évolutions de la règle, notamment sur les nationalités ou sur les rôles à bord (deux marins ainsi qu'une navigatrice devront être de la nationalité du Challenge), qui sont plutôt des très bonnes nouvelles. Félicitations au defender, qui a été très constructif et a plutôt ouvert la porte à des évolutions qui n'étaient pas forcément dans sa première version. C'est une très bonne chose pour la Coupe et sa pérennité. »


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Blessé à un genou, l'attaquant du PSV Eindhoven Alassane Plea sera absent jusqu'à fin 2025 minimum
Sorti sur blessure ce dimanche face à Twente, l'attaquant français du PSV Eindhoven Alassane Plea souffre d'une lésion au cartilage d'un genou. L'ex-Niçois sera absent au moins jusqu'à la mi-saison. Mauvaise nouvelle pour Alassane Plea et le PSV Eindhoven. Sorti sur blessure à la 22e minute lors du match d'Eredivisie face à Twente ce dimanche, l'attaquant français souffre d'une lésion du cartilage au genou droit. Dans un communiqué publié ce lundi, son club annonce une indisponibilité « pour le reste de la première moitié de la saison et peut-être une partie de la seconde moitié ». Arrivé cet été du Borussia Mönchengladbach, le buteur de 32 ans était titulaire lors de la victoire en finale du Johan Cruyff Shield (Supercoupe des Pays-Bas) face au Go Ahead Eagles (2-1) et lors des deux premiers matches de Championnat. Alassane Plea, nouvelle recrue du PSV : « La philosophie de jeu prônée par Peter Bosz me parle bien »