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Qu'est-ce que la dermatose nodulaire contagieuse, cauchemar des éleveurs bovins?

Qu'est-ce que la dermatose nodulaire contagieuse, cauchemar des éleveurs bovins?

Le Figaro6 days ago
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L'apparition de cette maladie extrêmement contagieuse en Savoie et Haute-Savoie implique des mesures drastiques comme l'abattage total de troupeaux, contesté par certains éleveurs inquiets pour leur exploitation, mais justifié par les scientifiques.
Depuis un mois, l'épizootie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) de bovins sème la panique chez les éleveurs français de Savoie et Haute-Savoie. En date du 25 juillet 2025, 39 foyers y ont été détectés. La 19e étape du Tour de France ce vendredi entre Albertville et La Plage a été raccourcie et amputée du col des Saisies après la découverte d'un nouveau foyer de DNC tout proche.
Cette maladie est une menace pour les éleveurs, car pour un seul cas confirmé, l'abattage total du troupeau est préconisé. Ainsi, au 24 juillet, 1500 bêtes pour 33 troupeaux ont déjà été euthanasiées, selon Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale et éleveur en Savoie.
Inquiets pour la survie de leur exploitation, certains éleveurs se sont rassemblés jeudi devant la préfecture de Savoie pour dénoncer le « massacre » de leurs bêtes et appeler à un abattage « sélectif » des animaux malades. Mais la ministre de l'Agriculture a justifié le protocole en pointant le « risque que cela…
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Un secret bien gardé : rendre immortelle la terre de son jardin
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time4 minutes ago

  • Le Figaro

Un secret bien gardé : rendre immortelle la terre de son jardin

Une astuce peu connue permet de nourrir et de protéger la terre tout en embellissant subtilement le jardin. Ce secret de jardinier, jusqu'ici bien gardé, nous invite à repenser notre manière de pailler le sol. Loin des méthodes classiques, certains jardiniers préfèrent se tourner vers des solutions plus naturelles et vivantes pour entretenir leur terre. Favoriser la biodiversité, redonner une place à chaque élément du jardin et faire en sorte que tous interagissent harmonieusement : tout ceci s'inscrit dans une même logique de plus en plus plébiscitée, tant par les amateurs que par les professionnels. Alors, pour retrouver ces équilibres essentiels, quoi de plus évident que de miser sur les matières vivantes que le jardin offre ? L'incontournable au jardin : le paillage Cette technique de jardinage consiste à recouvrir la surface du sol avec différents matériaux pour le protéger, limiter l'évaporation de l'eau, freiner la croissance des herbes indésirables et stimuler l'activité biologique du sol. Publicité Parmi les solutions les plus courantes, on retrouve les paillages organiques, comme la paille, les feuilles mortes, le compost ou les tontes de gazon qui se décomposent progressivement et enrichissent la terre. Certains jardiniers optent pour des matériaux minéraux, comme les graviers ou la pouzzolane, appréciés pour leur durabilité, bien qu'ils soient inertes. Enfin, les paillages synthétiques, tels que les films plastiques ou les toiles tissées, sont parfois utilisés pour leur résistance. Ils constituent une barrière efficace contre les mauvaises herbes, mais peuvent nuire à la vie du sol en empêchant les micro-organismes et l'humidité de circuler librement. Un paillage «vivant» qui protège et enrichit la terre Le paillage vivant se distingue par ses multiples bienfaits qui vont bien au-delà de la simple protection du sol. Ainsi, il permet de lutter contre la sécheresse en limitant l'évaporation de l'eau et en maintenant une température constante. Ce tapis végétal joue aussi un rôle essentiel dans l'enrichissement naturel de la terre. Certaines espèces, comme les légumineuses, fixent l'azote atmosphérique, ce qui améliore la fertilité sans avoir besoin de recourir à des engrais chimiques. De plus, cette couverture dense empêche la prolifération des mauvaises herbes et favorise une biodiversité bénéfique en attirant les insectes pollinisateurs et les micro-organismes qui contribuent à un écosystème équilibré. Enfin, les plantes couvre-sol apportent une dimension esthétique indéniable. Ce tapis végétal habille le sol avec authenticité, contrairement au paillage synthétique. À lire aussi Le paillis de lin, un atout maître pour protéger le jardin contre toutes les menaces Publicité Privilégier certaines espèces pour un sol riche et vivant Les légumineuses comme le trèfle blanc, le trèfle violet ou la luzerne sont des espèces très appréciées pour leur rôle dans l'équilibre du jardin. Grâce à leur capacité à fixer l'azote, elles amènent naturellement cet élément nutritif essentiel, ce qui limite ainsi le recours aux engrais chimiques. De plus, leur enracinement aide à aérer le sol et à améliorer sa structure. La moutarde, la phacélie ou le sarrasin sont également d'excellentes plantes couvre-sol. Elles créent rapidement une couverture dense qui étouffe les mauvaises herbes et protège le sol contre l'érosion. Pour les zones ombragées ou sèches, des plantes comme la camomille, la menthe ou la sauge sont idéales. Elles offrent un tapis végétal parfumé qui non seulement embellit le jardin, mais contribue aussi à la diversité biologique locale en attirant les pollinisateurs et les insectes utiles.

Lombricomposteur : ne faites pas ça si vous partez en vacances
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Les vacances approchent : vous avez pensé au gardiennage pour nourrir le chat, à la voisine pour le poisson rouge, mais qu'en est-il des vers du lombricomposteur ? Avant le grand départ estival, voici les erreurs à éviter pour le retrouver en pleine forme à votre retour. Un écosystème fragile. Le lombricomposteur, ou vermicomposteur, est un système de traitement et de valorisation des biodéchets (épluchures de légume, thé en vrac, pain…). Contrairement au bokashi, qui s'appuie sur les micro-organismes, le lombricompostage compte sur le travail des vers pour recycler la matière première. Il ne s'agit pas de vers de terre traditionnels, mais de petits vers rouges de type Eisenia. Dans leur composteur, ces animaux se régalent des déchets alimentaires que vous leur fournissez. Ils produisent en 3 ou 4 mois un compost bien aéré, et un « lombrithé », un liquide à diluer ultra-nourrissant pour les plantes vertes ou du balcon. Mais attention de mauvais gestes peuvent compromettre son bon fonctionnement pendant les vacances. En effet, cette période d'absence peut être délicate si vous faites ces erreurs avant de partir... À découvrir 10 astuces pour empêcher les moustiques d'entrer dans la maison cet été Cet emplacement peut être fatal au lombricomposteur À l'image d'un arrosage de vacances pour vos plantes vertes, le lombricomposteur demande de s'organiser en amont. Il faut choisir le bon emplacement tout particulièrement pendant cette période estivale. L'erreur à ne surtout pas faire et de le laisser près d'une fenêtre, à une température supérieure à 35 °C... les vers mourront car ils n'aiment pas la chaleur. Publicité Mieux vaut donc le positionner loin d'une baie vitrée pour éviter son dessèchement, si votre appartement est très exposé au soleil. Le mieux est de lui réserver une place dans un garage, une cave, une buanderie… Se le lombricomposteur se trouve en extérieur sur le balcon, veillez à ce qu'il soit abrité des vents, de la pluie et des rayons du soleil. Rentrez-le si besoin. Évitez aussi la véranda en période de fortes chaleurs. Pour rappel, les 3 mots d'ordre au moment de l'installation de votre lombricomposteur sont: Frais : les vers n'apprécieront pas une atmosphère supérieure à 25°C : les vers n'apprécieront pas une atmosphère supérieure à 25°C Sombre : une lumière trop vive les dérange et sèche la matière. : une lumière trop vive les dérange et sèche la matière. Aéré : veillez à bien équilibrer matières sèches et humides et ouvrez votre compost mensuellement. Le risque d'une mauvaise alimentation Vous vous inquiétez pour les vers pendant votre absence et vous décidez de mettre une double ration avant de partir. Mauvaise idée. Le surplus alimentaire risque de pourrir et gare aux mauvaises odeurs. Les vers s'autorégulent, ils peuvent ainsi rester 3 à 4 semaines sans apport supplémentaire. De plus, ils ne parviendront pas à faire face à un apport massif. Déposez donc une quantité normale avant votre départ. Par contre, en cas de vacances prolongées, demandez à un voisin de passer pour alimenter votre lombricompost. En échange de ce service, il pourra toujours récupérer le lombrithé ou un peu de compost pour ses futurs rempotages !

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Sur la route des vacances, à la fin des années 1990, Adrien se rappelle qu'il adorait scruter les cartes routières alors qu'il n'avait même pas 10 ans. « Je rêvais d'avoir, un jour, un voyant lumineux pour me dire où j'étais », se rappelle-t-il. Vingt ans plus tard, marié et père de famille, il confie être devenu totalement accro au GPS ! « Je ne m'en passe jamais, même quand je connais le chemin », avoue-t-il, avant ce week-end de grand chassé-croisé estival sur les routes, avec un samedi classé noir dans le sens des départs.

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