
Quatre véhicules retrouvés dans la rivière des Mille Îles
Quatre véhicules retrouvés dans la rivière des Mille Îles
Quatre véhicules ont été retrouvés dans la rivière des Mille Îles à Deux-Montagnes, dimanche matin.
La Presse
Des plongeurs de l'organisme Exploring With A Mission les ont localisés alors qu'ils menaient des recherches avec un système sonar.
Des ossements seraient présents dans l'un des véhicules, il pourrait s'agir des restes de Robert St-Louis, un homme porté disparu depuis 1988.
Plus de détails suivront.
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La Presse
7 hours ago
- La Presse
La coconstruction est non négociable
Le lac Kénogami, au Saguenay–Lac-Saint-Jean, est entouré de forêts dont l'aménagement fait l'objet de discussions, notamment en ce qui concerne la refonte du régime forestier. Les Premières Nations suspendent leur participation à la table de concertation de haut niveau sur la refonte du régime forestier, annonce l'auteur, qui dénonce le refus de s'engager du gouvernement du Québec Francis Verreault-Paul* Chef de l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador En date du 22 juillet 2025, l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador constate que bien que la ministre des Ressources naturelles et des Forêts ait soutenu publiquement vouloir ouvrir un dialogue de gouvernements à gouvernement avec les Premières Nations en vue d'éventuels amendements majeurs au projet de loi 97, elle persiste à refuser de s'engager de manière claire et formelle sur un processus adéquat. Ainsi, nous nous retrouvons dans l'obligation de suspendre, avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre, notre participation à la table de concertation de haut niveau. Cette décision reflète notre position ferme : sans reconnaissance concrète de nos droits et sans volonté réelle de coconstruction, il s'agit d'une démarche que nous ne pouvons pas cautionner. En début d'année 2025, nous avions clairement exprimé notre volonté de travailler à la coécriture du nouveau régime forestier. À cet effet, nous avions formellement demandé la mise en place d'une table de haut niveau qui nous permettrait de participer en amont à son élaboration. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE La ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, en conférence de presse, le 23 avril dernier Or, à notre surprise, la ministre Maïté Blanchette-Vézina a procédé le 23 avril au dépôt du projet de loi 97, loi visant principalement à moderniser le régime forestier, un projet de loi dont les fondements mêmes sont inacceptables, tant par les atteintes qu'il porte à nos droits que par les menaces qu'il fait peser sur l'intégrité écologique des territoires forestiers. Nous avons à ce moment néanmoins accepté, dans un esprit d'ouverture, de participer de bonne foi à la version de « table de concertation de haut niveau » proposée par le gouvernement dans l'espoir qu'elle évolue vers un espace permettant une véritable coconstruction. Les deux rencontres qui ont eu lieu en mai visaient, en ce sens, à établir formellement les termes et objectifs clairs qui guideraient les échanges à cette table. Pourtant, en dépit de l'ouverture montrée publiquement par Maïté Blanchette-Vézina, son ministère a refusé de prendre un engagement sur trois éléments de base que nous avons identifiés comme essentiels à l'établissement d'échanges fructueux : 1. Le respect de nos droits ancestraux et issus de traités, reconnus par la Constitution canadienne et la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, notamment en matière de gouvernance et de développement économique ; 2. La mise en place d'une véritable cogestion des forêts, de gouvernements à gouvernement, et non une délégation administrative décidée unilatéralement par l'État ; 3. Le retrait complet du zonage d'aménagement forestier prioritaire, incompatible avec nos droits et dénoncé par une majorité d'experts. Ces éléments ne sont ni idéologiques ni symboliques. Ils représentent les conditions minimales de conformité au droit, et les fondations indispensables d'un processus crédible. D'ailleurs, le principe de zonage, qui est au cœur du projet de loi actuel, ouvrirait la voie à une forme de privatisation du territoire. Ce principe est largement critiqué – non seulement par nous, mais aussi par la communauté scientifique, des organismes de conservation et plusieurs acteurs du milieu forestier. Ce refus de dialogue sur un enjeu aussi central révèle de manière flagrante une absence de volonté politique réelle d'ouvrir la voie à la collaboration. Nos droits ne sauraient être restreints à des activités de nature domestique, rituelle ou sociale, comme le propose actuellement le projet de loi. Ces visions sont loin de refléter réellement la définition de « gouvernements à gouvernement ». Depuis plus de 40 ans (en vertu de la Loi constitutionnelle de 1982), le gouvernement du Québec a l'obligation d'appliquer pleinement les droits des Premières Nations et a, en ce sens, le devoir de se conformer au principe d'honneur de la Couronne. En refusant de s'engager sur des principes aussi élémentaires, la ministre ferme la porte à un dialogue réel. Elle nous oblige à suspendre notre participation à la table, sachant que nous ne pouvons participer à un processus qui ne reconnaît pas notre statut et nos responsabilités en tant que gouvernements des Premières Nations. Nous restons ouverts au dialogue afin de trouver un réel équilibre pour assurer la pérennité de la forêt pour tous. Nous continuerons de collaborer étroitement avec la société civile. Mais cette table politique ne pourra reprendre que lorsque les conditions d'une relation de bonne foi, de gouvernements à gouvernement, seront véritablement réunies. * Les autres cosignataires sont Lucien Wabanonik, chef du Conseil de la Nation Anishnabe du Lac-Simon, Lance Haymond, chef du Conseil de la Première Nation de Kebaowek, Sipi Flamand, chef du Conseil des Atikamekw de Manawan, Jonathan Gill-Verreault, vice-chef du Pekuakamiulnuatsh Takuhikan et Jérôme Bacon St-Onge, vice-chef du Conseil des Innus de Pessamit. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


La Presse
7 hours ago
- La Presse
Une dizaine de véhicules trouvés dans la rivière
Entre 9 et 10 véhicules ont été repérés par des plongeurs dans la même région de la rivière, confirme la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes à La Presse. Une dizaine de véhicules ont été retrouvés dans la rivière des Mille-Îles, depuis dimanche. Lundi, les autorités ont repêché le Jeep Cherokee Chief appartenant à Robert St-Louis, de Laval, disparu en 1988. C'est un soulagement pour la famille, qui était dans le néant depuis des décennies. Entre 9 et 10 véhicules ont été repérés par des plongeurs de la police dans la même région de la rivière « à proximité d'une descente de bateau », confirme Jean-Philippe Labbé, porte-parole de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes à La Presse. Dimanche, les plongeurs de l'organisme américain Exploring With A Mission en avaient aperçu quatre. Les autorités locales ont pris le relais des découvertes faites par le groupe étranger, a confirmé M. Labbé En fin d'après-midi lundi, les plongeurs s'affairaient à remonter à la surface le véhicule de Robert-St-Louis. Le Jeep se situait « à 75 pieds [23 mètres] du rivage, à environ 40 pieds [12 mètres] de profondeur », indique Jean-Philippe Labbé. Des ossements humains ont été découverts en même temps que le véhicule, usé par des décennies dans l'eau. « On sait que c'est son véhicule. Les policiers ont même commencé à remettre des effets personnels à la famille », rapporte Stéphane Luce, président fondateur de Meurtres et disparitions irrésolus du Québec (MDIQ), un autre organisme qui a contribué à la découverte. La Régie de police du Lac des Deux-Montagnes confirme que le Jeep Cherokee Chief est lié à cette affaire en raison du modèle de voiture, du numéro de série et de la plaque d'immatriculation. Un autre véhicule, une camionnette remplie de roches qui obstruait le passage du Jeep vers la surface, a lui aussi été repêché par les policiers lundi. Un soulagement qui s'est fait attendre « Je pense qu'ils commencent à le réaliser. Ils commencent à avaler la pilule que c'est leur père », affirme Stéphane Luce, qui est en contact avec les enfants de Robert St-Louis depuis 10 ans. Je vous dirais que, lorsqu'ils vont voir le véhicule hors de l'eau, dans leur cerveau, il va se faire un déclic. Bon, papa est là. Stéphane Luce, président fondateur de Meurtres et disparitions irrésolus du Québec « Pour le moment, on n'est pas capable de relier les autres véhicules à des dossiers précis. On n'est pas capable d'identifier positivement les véhicules à cause de la mauvaise visibilité dans l'eau. Les démarches continueront dans les prochains jours », rapporte Jean-Philippe Labbé. L'opération, globalement, est le fruit d'un travail concerté entre plusieurs corps policiers et organismes indépendants. Si les automobiles se situent sur le territoire de Deux-Montagnes, ce sont les plongeurs de la Sûreté du Québec qui effectuent les recherches dans l'eau. Des enquêteurs et des techniciens en scènes de crime du Service de police de Laval se sont aussi joints aux efforts. Les plongeurs d'Exploring With A Mission étaient eux aussi disponibles en cas de besoin, directement sur le site des découvertes. « Ça se passe très bien. Les échanges sont extrêmement cordiaux. Ils sont très bien traités, comme des professionnels en fait », se réjouit Stéphane Luce, saluant la collaboration des policiers avec les plongeurs amateurs. La découverte d'Exploring With a Mission survient dans le cadre d'un passage prolongé au Québec, où l'organisme recense neuf disparitions. Sur son site web, le groupe affirme « résoudre des mystères, retrouver des êtres chers disparus et apporter des réponses » aux familles. Le 12 juillet, l'organisme avait retrouvé le véhicule et le corps d'Yvon Guévin, disparu depuis 2014. Il avait plongé dans la rivière Saint-François à Pierreville, près de chez lui, dans le Centre-du-Québec.


La Presse
8 hours ago
- La Presse
La communauté d'affaires ne « croit pas » la Santé publique
La communauté d'affaires de Rouyn-Noranda demande au gouvernement de réduire les exigences imposées à la Fonderie Horne, disant douter de l'impartialité de la Direction de santé publique et remettant en question ses études mesurant l'impact des activités de l'entreprise sur la santé de la population. « Nous appelons les autorités gouvernementales à reconnaître les progrès réalisés [par la fonderie] », écrit la Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda dans une lettre ouverte publiée lundi et cosignée par une vingtaine de dirigeants et dirigeantes d'entreprises de la région. La lettre se veut un appui à l'entreprise appartenant à la multinationale Glencore, qui demande à Québec de ne pas avoir à respecter la limite légale d'arsenic dans l'air de trois nanogrammes par mètre cube (ng/m3) et de lui accorder un délai d'au moins 18 mois pour atteindre le seuil transitoire de 15 ng/m3. « On trouve que ce que la fonderie demande, c'est raisonnable », a indiqué à La Presse le premier vice-président de la chambre de commerce et président-directeur général de Technosub, Éric Beaupré. « Au Québec, on est toujours un petit peu plus fussy [pointilleux] qu'ailleurs », dit-il, faisant valoir que d'autres États ont des seuils plus élevés. Doutes sur la santé publique La chambre de commerce réclame des « études impartiales » pour mesurer l'imprégnation de l'arsenic dans la population, explique M. Beaupré, qui dit ne pas savoir si la Direction de santé publique est impartiale. Comme la Fonderie Horne l'a fait, M. Beaupré remet en question la validité des études de biosurveillance de 2018 et 2019 qui ont démontré que les ongles des citoyens du quartier Notre-Dame, voisin de la fonderie, contenaient quatre fois plus d'arsenic que ceux des résidants d'Amos. « On n'y croit pas tant que ça », affirme-t-il, disant que l'étude de 2005 et 2006 mesurant le taux d'arsenic dans l'urine de la population était « beaucoup plus appropriée ». La fonderie a engagé un consultant spécialisé qui est venu nous l'expliquer. Éric Beaupré, Chambre de commerce et d'industrie de Rouyn-Noranda La chambre de commerce, comme la Fonderie Horne, affirme que l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) avait qualifié les études sur les ongles de 2018-2019 d'exploratoires, ce que contredit l'organisme. « L'INSPQ considère que la mesure de l'arsenic dans les ongles est adéquate dans les contextes où il faut documenter l'exposition sur plusieurs mois » et qu'elle a été utilisée dans d'autres études, a déclaré à La Presse son porte-parole, Richard Daigle. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime aussi que les ongles, comme les cheveux, « fournissent des preuves indirectes d'une exposition [à l'arsenic] dans les neuf mois précédents », alors que l'urine ne montre que l'exposition des deux à quatre jours précédents. Désaveu « préoccupant » Le désaveu de la Direction de santé publique par la communauté d'affaires de Rouyn-Noranda inquiète la professeure de santé environnementale à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) Maryse Bouchard. « C'est préoccupant de voir la chambre de commerce reprendre les arguments des experts payés par l'usine, alors que les experts indépendants en santé publique ont clairement expliqué que l'arsenic dans les ongles est un meilleur indicateur d'exposition dans le contexte d'une exposition à long terme », a-t-elle déclaré à La Presse. La communauté d'affaires avait aussi fait parler d'elle en 2022 quand elle avait voulu faire taire l'élue solidaire Émilise Lessard-Therrien, qui était alors députée de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, lui reprochant de nuire à la réputation de la ville en s'inquiétant des rejets d'arsenic de la Fonderie Horne, avait révélé La Presse. La chambre de commerce avait toutefois assuré avoir changé d'avis en affirmant que « la vitalité économique ne peut se faire au détriment de notre santé collective et individuelle ». L'organisme assure aujourd'hui être toujours « préoccupé » par la santé publique, mais s'inquiète de l'avenir de la fonderie, « un pilier économique incontournable » de la région. Se disant consciente de l'apport économique de la fonderie à la ville de Rouyn-Noranda, la directrice de santé publique par intérim de l'Abitibi-Témiscamingue, Omobola Sobanjo, a déclaré que « l'atteinte du seuil de 15 ng/m3 en 2027-2028 et le respect des attentes de l'autorisation ministérielle doivent se poursuivre selon l'échéancier établi ».