
Un an après son raz-de-marée électoral, le Labour navigue sans cap
L'entourage de Rachel Reeves a beau mettre en avant des 'raisons personnelles', trop tard, le doute s'est immiscé dans les colonnes des journaux. 'Sous pression', la ministre, comme le suggère The Sun? Mardi 1 er juillet, elle a dû abandonner un pan clé de sa réforme de la protection sociale. Menacée par une rébellion sans précédent de 126 députés de la majorité, la travailliste a renoncé à limiter l'attribution des aides aux personnes en situation de handicap, mesure jugée 'cruelle' par ses détracteurs. Irrité par la volte-face, le Premier ministre, Keir Starmer, 'a refusé de dire devant la Chambre des communes si [la ministre] avait encore tout son soutien', remarque l'hebdomadaire conservateur The Spectator. Le 3 juillet, le locataire du 10 Downing Street a fini par assurer que Rachel Reeves 'serait chancelière de l'Échiquier [titulature officielle du ministre des Finances] pendant de longues années'.
La
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Les Echos
2 hours ago
- Les Echos
Le Cac 40 finit en baisse dans de faibles volumes, verdict sur les droits de douane de Trump la semaine prochaine
Ce vendredi, à la Bourse de Paris, le Cac 40 a clôturé en baisse (-0,75%, un peu en dessous des 7.700 points), sans toutefois tomber dans le rouge sur l'ensemble de la semaine (+0,06%). Les volumes d'échanges (2,3 milliards d'euros) ont été faibles, quasiment deux fois inférieurs à la moyenne de l'année, alors que les marchés américains étaient fermés pour la fête nationale et que le compte à rebours touche à sa fin avant le verdict du 9 juillet sur les droits de douane de Donald Trump. Dans seulement cinq jours (ou trois séances), la deadline fixée par Donald Trump pour conclure des accords bilatéraux avec des dizaines de partenaires commerciaux expire. Et passée cette échéance, Washington augmentera les taxes aux frontières sur les importations du monde entier ou presque. Donald Trump, officiellement seul décisionnaire de la sanction, pourrait trancher pour de nouveaux droits de douanes, qui « varieront de 60% ou 70% à 10% ou 20% », et envisage d'envoyer, dès ce vendredi, des lettres détaillant les nouveaux barèmes », a-t-il fait savoir hier soir. Jusqu'à présent, l'administration américaine a noué des accords avec le Royaume-Uni et le Vietnam, et a accepté une trêve avec la Chine qui a vu les deux plus grandes économies du monde convenir de réduire temporairement leurs taxes réciproques. Comme le rappelle ING, les marchés ont déjà vu le film : des menaces à répétition, un sursaut de stress puis une marche arrière. « Si je devais me prononcer, je dirais que la plupart des investisseurs s'attendent probablement à ce que la fin du délai de 90 jours se passe sans drame majeur. C'est aussi notre avis », écrit le chef économiste James Knightley. Chez ANZ, on estime que le locataire de la Maison Blanche devrait à nouveau se dégonfler et prolonger le délai pour les pourparlers, à l'image des 12% d'experts interrogés dans une enquête de Deutsche Bank. Un peu plus de la moitié des personnes sondées (55 %) par la banque allemande jugent que Donald Trump se décidera sur des tarifs réciproques pour certains pays et seulement 1% des sondés estime qu'il validera les montants faramineux présentés sur le tableau du « Liberation Day » du 2 avril. Cognac, une hausse de prix pour échapper à la punition chinoise Hier, le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont inscrit hier de nouveaux records à Wall Street, après qu'un rapport sur l'emploi meilleur que prévu a rayé de la carte l'option d'une baisse de taux précipitée par la Réserve fédérale en juillet. L'attentisme du FOMC s'appuie aussi sur une inflation qui pourrait reprendre des ailes cet été, à en croire Jerome Powell. Un sentiment partagé par James Knightley. Il rappelle que lors du premier mandat du président-milliardaire, il avait fallu trois mois pour que leurs effets se répercutent dans les prix à la consommation. Cette fois-ci, les entreprises américaines avaient anticipé le coup, en remplissant leurs entrepôts pour amortir le choc, se donnant une fenêtre d'attente avant d'augmenter les prix. Une fenêtre qui ne restera pas ouverte éternellement. Malgré l'anticipation d'une détente en septembre, ING voit plutôt la Fed patienter jusqu'à novembre, voire décembre. « En ce qui concerne l'économie en général, le débat n'est pas clos. Le report du niveau des droits de douane chinois est probablement arrivé juste à temps pour éviter un risque de récession plus sérieux. Le dernier rapport sur l'emploi n'indique certainement pas que le marché du travail est en train de s'effondrer, bien que, si l'on parle de décalage dans le temps, c'est généralement le dernier domaine où les dommages se manifestent. Le sentiment reste fragile, ne l'oublions pas. Les tarifs douaniers ont coupé l'herbe sous le pied de l'économie américaine », ajoutent les experts de la banque néerlandaise. Peu d'actualité du côté des entreprises. Les actions Pernod Ricard (-0,38%) et Rémy Cointreau (+2%) clôturent en ordre dispersé après l'annonce par le ministère chinois du Commerce d'une taxe sur le cognac de l'Union européenne à l'issue de son enquête antidumping, mais les deux fabricants de spiritueux en sont exemptés à la suite d'un accord sur une augmentation des prix.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Bitcoin: un utilisateur encaisse 2,18 milliards après avoir conservé 20.000 pièces pendant 14 ans
Acquis en avril 2011 pour la bagatelle de 0,78 dollar pièce, ces cryptoactifs ont fait l'objet de deux transactions majeures ce vendredi, pour un gain estimé à 140.000 fois la mise de départ. Patience et prise de risque sont les meilleurs alliés de l'investisseur. Ce vendredi 4 juillet, un portefeuille de bitcoins resté inactif pendant quatorze ans a été subitement réactivé. Son détenteur a transféré ces bitcoins en deux fois 10.000 unités vers de nouveaux portefeuilles, selon Lookonchain, société spécialisée dans l'analyse des transactions sur la blockchain. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Acquis en avril 2011 pour la modique somme de 0,78 dollar pièce, chacun de ces 20.000 bitcoins vaut aujourd'hui plus de 108.000 dollars. La valeur totale de ces deux transactions, qui ont d'ores et déjà mis l'univers crypto en ébullition, dépasse donc les 2,18 milliards de dollars, soit un gain multiplié par 140.000 ! Publicité La raison exacte de ce transfert et l'identité du ou des propriétaires restent, pour l'heure, inconnues, selon le média spécialisé The Block, cité par BFMTV. «La question de savoir si les deux adresses sont contrôlées par une seule et même personne reste inconnue», ajoute The Block. Le détenteur initial devient en tout cas une «baleine» bitcoin, c'est-à-dire un investisseur possédant plus de 1.000 bitcoins et disposant d'un poids considérable sur ce marché. Créé en 2009 par Satoshi Nakamoto, le bitcoin est la première monnaie numérique décentralisée reposant sur la technologie blockchain, un registre public et sécurisé. Initialement conçu comme un système de paiement pair à pair - permettant des transactions directes entre utilisateurs sans intermédiaire -, il est devenu un actif spéculatif majeur, souvent qualifié de «réserve de valeur» numérique. Ce transfert intervient dans un contexte où le bitcoin a franchi pour la première fois la barre des 100.000 dollars en décembre 2024, porté notamment par l'élection de Donald Trump. Malgré cette envolée, le marché reste très volatil, avec des fluctuations marquées en 2022 et 2023, ce qui impose la prudence aux investisseurs.


Le Parisien
3 hours ago
- Le Parisien
Reprise du Coq Sportif : l'offre du duo Xavier Niel et Teddy Riner battue par un entrepreneur franco-suisse
Roi des tatamis mais pas des affaires ! L'offre portée par l'homme d'affaires franco-suisse Dan Mamane a été retenue vendredi pour reprendre l'équipementier en difficulté Le Coq Sportif, aux dépens d'un consortium soutenu par Xavier Niel et le champion de judo Teddy Riner dont le dossier n'a donc pas fait le poids. Le Coq Sportif , qui a équipé la délégation française lors des Jeux olympiques de Paris l'été dernier et comptait 359 salariés fin 2024 dont 310 en France, avait été placé en redressement judiciaire en novembre dernier. Dans un jugement consulté par l'AFP, le tribunal des activités économiques de Paris (ex-tribunal de commerce) indique « arrêter le plan de redressement présenté par les administrateurs judiciaires et fondé sur le projet de Dan Mamane ». « Diverses difficultés » ont conduit l'équipementier à « des pertes cumulées sur les quatre derniers exercices atteignant un montant de l'ordre de 80 millions d'euros pour la société LCSI », la principale société opérationnelle qui détient les marques du groupe, détaille le tribunal qui fait état « d'une situation de trésorerie extrêmement précaire » et d'« une impasse de trésorerie qui se profilait dès décembre ». L'offre retenue prévoit que Made 2 Design, la holding personnelle de Dan Mamane, notamment connu pour avoir racheté puis revendu Conforama Suisse, détiendrait un peu plus de 50 % du Coq Sportif. M. Mamane est épaulé par plusieurs investisseurs, dont Alexandre Fauvet, ancien directeur général de la marque de vêtements de ski Fusalp. Ce projet prévoit « le recentrage du groupe autour du produit avec une segmentation de l'offre, une refonte du réseau de distribution autour de nouveaux partenaires et la fermeture des magasins non rentables, le développement de la gamme femme ainsi que des ventes à l'international », grâce notamment à « de nouveaux apports au niveau du groupe à hauteur de 70 millions d'euros, dont 16 millions d'euros ont été versés au cours de la période d'observation ». Au niveau social, il est prévu « une restructuration sociale qui permettrait le maintien de 201 postes en mettant en œuvre entre 89 et 94 suppressions de postes, dont 81 à 86 CDI après création de 14 nouveaux postes », selon le jugement. Est également prévue « l'inaliénabilité de la marque « Le Coq Sportif » pendant une durée de 4 ans ». Deux offres étaient initialement en lice pour reprendre l'équipementier : Dan Mamane et un consortium rassemblant le milliardaire français Xavier Niel , le judoka Teddy Riner, la société d'investissement Neopar, le groupe américain Iconix (Lee Cooper, Umbro) ainsi que Marc-Henri Beausire, l'actuel patron d'Airesis, maison mère du Coq Sportif, et la famille Camuset, fondatrice de la marque. Fin juin, les avocats du consortium avaient affirmé dans un courrier de cinq pages adressé au président du tribunal ainsi qu'à la procureure de la République de Paris que leur plan de reprise avait été « délibérément entravé, affaibli, puis évincé de fait du processus d'examen » et avait fait l'objet d'une « obstruction méthodique des administrateurs judiciaires ». Le cabinet d'avocats d'affaires August Debouzy indiquait « solliciter la réouverture des débats dans le cadre de l'examen des projets de plan de redressement, en ce que le processus suivi jusqu'à ce jour a été, à de multiples égards, vicié par des manquements aux principes fondamentaux qui gouvernent la procédure collective ». Il estimait également que « le plan présenté par le consortium (n'avait) pas été écarté en raison de ses caractéristiques économiques ou juridiques, mais parce que les administrateurs judiciaires ont, dès les premières semaines de la procédure, décidé de faire du plan supporté par Monsieur Mamane leur propre plan ».