
600 avant J-C : des colons grecs fondent Marseille, le comptoir des Phocéens
De la colonisation grecque au débarquement de 1944 : découvrez l'histoire de la Provence en douze journées En savoir plus sur notre série
Conduits par Protis, des marins ioniens s'établissent près de l'embouchure du Rhône et fondent Massalia.
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Provence éternelle, la Toscane française », retrouvez l'histoire de cette région, ses traditions, son art de vivre et ses écrivains dans un numéro magnifiquement illustré de 162 pages.
« Provence éternelle, la Toscane française ».
Le Figaro Hors-Série
Ils ne sont pas partis à bord de leurs pentécontères pour conquérir la Toison d'or, mais pour établir un emporion sur les rives méditerranéennes de la Gaule. Après avoir fait étape à Ephèse pour consulter l'oracle, les Ioniens, conduits par Protis, naviguent vers la péninsule italique. Bons marins, fiers corsaires, mais également respectueux des lois de l'hospitalité, ils feront étape à Rome où les Étrusques les accueilleront amicalement, avant de poursuivre jusqu'à l'embouchure du Rhône. Au cours d'une de leurs précédentes courses, Protis et son ami Simos avaient remarqué une calanque, celle du Lacydon, offrant un port d'attache à l'abri des vents. Le site est surmonté par trois collines et par un promontoire.
Les Étrusques et les Phéniciens se partagent…

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Pourquoi, sur la loi Duplomb, la décision du Conseil constitutionnel ne clôt pas le débat
POLITIQUE - Un passage rue de Montpensier et fin de partie ? En censurant jeudi 7 août la réintroduction de l'acétamipride, pesticide controversé, le Conseil constitutionnel a tranché. La loi sera promulguée dans cette version revue et corrigée, a indiqué l'Élysée dans la foulée. Sans pour autant mettre un point final au(x) débat(s). Immédiatement après la publication des Sages, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard s'est empressée de faire savoir que le gouvernement sera « aux côtés » des filières « placées en situation d'impasse » par la décision du Conseil constitutionnel. Ce vendredi, c'est son collègue de la Santé Yannick Neuder qui appelle à réévaluer « sans délai » au niveau européen l'impact sur la santé humaine de l'acétamipride. En cas d'impact avéré, « il faudra naturellement interdire ce produit », a-t-il ajouté, soulignant que le Conseil constitutionnel reconnaît les risques mais que le principe de précaution reste cantonné aux questions environnementales. Sans le dire, les ministres, issus des Républicains, tentent d'apaiser la colère de deux des principaux syndicats agricoles - FNSEA et Coordination rurale. Car la loi Duplomb était présentée comme une réponse au mouvement agricole de l'automne 2024. Or, en censurant son article phare, le Conseil constitutionnel maintient « une divergence entre le droit français et le droit européen » et les « conditions d'une concurrence inéquitable », a estimé Annie Genevard. L'un des principaux motifs de la colère des agriculteurs. « Il s'agit bien de mettre la France au même niveau de principe de précaution que les autres pays européens », a insisté Yannick Neuder, quand Annie Genevard veut inscrire à l'ordre du jour européen « l'harmonisation des règles phytopharmaceutiques » entre les États-membres. « Le Conseil constitutionnel ne ferme pas la porte » En attendant une éventuelle législation européenne, les partisans français de la loi ne désarment pas. L'allié du RN Éric Ciotti réclame du gouvernement « le retrait des rayons de tous les produits importés ayant utilisé l'acétamipride » pour empêcher une concurrence déloyale. Le sénateur LR à l'origine du texte n'a lui pas exclu un nouveau texte pour réintroduire l'acétamipride mais en tenant compte des critères imposés par les Sages. Le Conseil constitutionnel dit que cette réintroduction, sous conditions, « n'était pas encore assez encadrée sur la durée » et « sur la liste des filières » dans le texte présenté, a reconnu sur RMC Laurent Duplomb. Mais il « ne ferme pas la porte » à un retour de ce pesticide sous des critères plus précis pour autant, a estimé l'élu. Les membres de l'instance constitutionnelle ont estimé que « faute d'encadrement suffisant », cette mesure était contraire au « cadre défini par sa jurisprudence, découlant de la Charte de l'environnement » sur le droit de « vivre dans un environnement sain ». Dans les faits, leur décision ne condamne en effet pas directement l'acétamipride, qu'ils avaient consenti à réautoriser en 2020, par une dérogation temporaire cantonnée à la filière des betteraves et à l'enrobage des semences. Un retour à l'Assemblée toujours sur les rails Chez les opposants du texte, le soulagement est donc en demi-teinte. « Cette décision laisse ouverte la possibilité d'une nouvelle loi qui, si elle respecte certains critères, pourrait permettre une nouvelle dérogation. La vigilance reste donc de mise » alerte l'association Notre Affaire à Tous. Victoire mitigée aussi parce que les autres articles, comme la législation sur les mégabassines ou l'élevage intensif, n'ont pas été retoqués par le Conseil constitutionnel qui a tout juste émis quelques réserves. Il y a malgré tout au moins un point positif. « C'est la première fois que le Conseil constitutionnel censure un article sur le fondement d'une disposition de la Charte de l'environnement » analyse Arnaud Gossement, avocat spécialiste en droit de l'environnement, auprès du Monde. De quoi renforcer les arguments des militants, puisqu'ils pourront désormais s'appuyer sur les principes de cette charte pour s'opposer à des politiques jugées contraires. Sans garantie de succès à tous les coups, mais fort d'au moins un précédent en leur faveur. En attendant, même promulguée, la loi Duplomb pourra malgré tout faire son retour au Parlement. D'une part, parce que la conférence des présidents de l'Assemblée nationale doit encore se prononcer sur la tenue d'un débat - sans vote - auquel tous les groupes se sont déjà dits favorables. D'autre part, parce que les Écologistes et la France insoumise continuent à réclamer la non-promulgation de la loi et une seconde délibération, exclue désormais par le président de la République, faute de quoi « nous défendrons l'abrogation de cette loi », ont prévenu les Verts dans un communiqué. S'y ajoutent, en parallèle, les voix qui entendent profiter du succès de la mobilisation populaire pour le dupliquer : « Quelque chose s'est levé qui ne doit pas faiblir pour les prochains combats », insiste le socialiste Olivier Faure.


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