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Un hacker chinois arrêté à Milan, sur demande des États-Unis, pour espionnage sur les vaccins anti-Covid

Un hacker chinois arrêté à Milan, sur demande des États-Unis, pour espionnage sur les vaccins anti-Covid

Le Parisien07-07-2025
La police italienne a arrêté un ressortissant chinois le 3 juillet à l'aéroport de Milan, rapporte l'agence italienne Ansa ce lundi. Ce dernier est accusé par les États-Unis d'avoir violé, en 2020, des systèmes informatiques au Texas pour espionner des travaux de recherche sur les vaccins contre
le Covid-19
.
L'homme est incarcéré depuis dans l'attente d'une décision judiciaire sur son extradition réclamée par les États-Unis, une procédure qui devrait prendre plusieurs semaines.
Cet homme, Xu Zewei, 33 ans, réside à Shanghai et travaille pour une société informatique. Selon une enquête du FBI, la police fédérale américaine, l'homme faisait partie d'un groupe de hackers « qui aurait effectué des opérations d'espionnage, en particulier en 2020 sur les vaccins anti-Covid produits à l'Université du Texas », précise l'Ansa.
Un mandat d'arrêt international avait été lancé à son encontre par les États-Unis en novembre 2023, l'accusant, entre autres, d'« association de malfaiteurs visant à une fraude informatique » et d'« accès non autorisé à des ordinateurs protégés ».
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« NoName057(16) » : démantèlement d'un groupe de hackers prorusses responsable de plus de 2000 attaques en France
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Le Parisien

time6 hours ago

  • Le Parisien

« NoName057(16) » : démantèlement d'un groupe de hackers prorusses responsable de plus de 2000 attaques en France

Nom de code de l'opération : « Eastwood ». Les agences Europol et Eurojust ont annoncé mercredi le démantèlement du groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable de multiples attaques visant l'Ukraine et ses alliés, en ciblant notamment des infrastructures importantes en Europe. « Lors d'une journée d'action le 15 juillet, le botnet, qui utilisait des centaines de systèmes informatiques à travers le monde, a été démantelé et plusieurs suspects ont été identifiés, dont les principaux instigateurs résidant en Fédération de Russie », ont déclaré les agences européennes dans un communiqué. L'opération a impliqué douze pays et entraîné l'arrestation de deux personnes, une en France et une en Espagne, ont-elles précisé. « L'Allemagne a émis six mandats d'arrêt contre des suspects résidant en Fédération de Russie. Deux d'entre eux sont accusés d'être les principaux instigateurs des activités de NoName057 (16) », a indiqué Europol. Au total, les autorités ont émis sept mandats d'arrêt, visant six ressortissants russes. Le groupe de hackers est responsable de multiples attaques visant des infrastructures critiques, telles que des fournisseurs d'électricité et des transports publics en Europe, selon les agences européennes. Les pirates informatiques ont procédé par déni de service distribué (DDoS), qui consiste à surcharger des sites web et des applications par des requêtes ciblées de telle sorte qu'ils ne soient plus accessibles. « NoName057(16) a affiché son soutien à la Fédération de Russie depuis le début de la guerre d'agression contre l'Ukraine », a souligné Eurojust. « Le groupe a mené plusieurs attaques DDoS contre des infrastructures critiques lors d'événements (politiques) de premier plan », a ajouté l'agence de l'Union européenne pour la coopération judiciaire en matière pénale. Au total, plus de 74 000 attaques ont été commises contre plus de 4 900 victimes depuis 2023. La France a été la cible de plus de 2 200 attaques, qui ont touché plus de 200 entreprises et institutions publiques, parmi lesquelles la RATP , des mairies ou encore l'Assemblée nationale , par exemple. Selon les agences européennes, le groupe a mené 14 attaques en Allemagne, certaines ayant duré plusieurs jours et ayant touché environ 230 organisations, dont des usines d'armement, des fournisseurs d'électricité et des organisations gouvernementales. Des attaques ont également été menées partout en Europe lors des élections européennes. En Suède, des sites web d'autorités et de banques ont été ciblés, tandis qu'en Suisse, plusieurs attaques ont été menées lors d'un message vidéo du président ukrainien au Parlement européen en juin 2023 et lors du Sommet de la paix pour l'Ukraine en juin 2024. Plus récemment, les Pays-Bas ont été ciblés lors du sommet de l'Otan fin juin selon ces mêmes sources.

Sous Donald Trump, le FBI utilise le détecteur de mensonges pour évaluer la loyauté des employés
Sous Donald Trump, le FBI utilise le détecteur de mensonges pour évaluer la loyauté des employés

Le HuffPost France

time5 days ago

  • Le HuffPost France

Sous Donald Trump, le FBI utilise le détecteur de mensonges pour évaluer la loyauté des employés

ETATS-UNIS - C'est un nouveau révélateur de la manière dont l'administration Trump se radicalise à tous les échelons. Depuis sa nomination à la tête du FBI, le nouveau directeur Kash Patel s'est lancé dans une grande chasse au moindre dissident au sein de l'agence. Et il se sert d'un outil bien connu pour débusquer toute information sur quiconque aurait émis une critique à son encontre : le polygraphe, aussi appelé détecteur de mensonges. Cet outil peut être utilisé par le FBI dans le cadre d'enquêtes sur des soupçons de trahison contre les États-Unis, ou la révélation de secrets d'État. Sa fiabilité est pourtant contestable, étant donné qu'il se base sur des réponses physiologiques comme le rythme cardiaque, la respiration ou la pression artérielle, des éléments qui ne peuvent suffire pour affirmer avec certitude que quelqu'un ment. Mais depuis la nomination de Kash Patel, fidèle de Donald Trump, le polygraphe est surtout employé pour traquer ceux qui auraient osé critiquer leur nouveau patron ou ses adjoints, ou bien transmis des informations confidentielles à la presse. Selon le New York Times, plusieurs dizaines d'agents auraient déjà été soumis au verdict du détecteur de mensonges pour évaluer leur loyauté. Le journal cite un exemple révélateur : plusieurs membres ont été interrogés pour savoir qui avait révélé aux médias que Kash Patel avait réclamé une arme de service. Une demande qui avait surpris étant donné que celui-ci n'est pas un agent à proprement parler, et qui révèlent à quel point le directeur de l'agence tient à verrouiller et contrôler ses équipes. « La fragilité personnelle de Patel » Ces révélations s'inscrivent dans la démarche de transformation totale du FBI que veut mener Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche, fustigeant les enquêtes que l'agence avait menées sur lui par le passé. La nomination de Kash Patel, trumpiste convaincu et adepte de théories complotistes sur « l'état profond » ou sur le « vol » de l'élection présidentielle 2020, en disait long sur la volonté du président américain de mettre au pas les services de renseignement. Depuis le début de l'année, de nombreux agents du FBI ont été suspendus jusqu'aux plus hauts rangs de l'organisation. D'autres ont fait le choix de partir d'eux-mêmes, craignant que Kash Patel ou ses proches n'exercent des représailles à leur encontre pour avoir mené des enquêtes qui leur déplaisaient par le passé. Même des personnes mises à pied ont été sommées de revenir au bureau… pour passer par le polygraphe. « La loyauté d'un employé du FBI va à la Constitution, pas au directeur ni au directeur adjoint. Cela en dit long sur la fragilité personnelle de Patel que ce genre de choses lui tienne autant à cœur », a déclaré au New York Times James Davidson, un ancien agent ayant passé 23 ans au sein du Bureau. « Sous Patel et Bongino, l'expertise technique et la compétence opérationnelle sont volontiers sacrifiées au profit de la pureté idéologique et de la politisation incessante des effectifs », complète Michael Feinberg. Ce dernier était un agent du FBI jusqu'au printemps, et a été menacé de passer au polygraphe en raison de… son amitié avec un ancien agent qui avait été licencié pour avoir envoyé des messages se moquant de Donald Trump. Pour garder son poste, Michael Feinberg affirme qu'on attendait de lui qu'il « rampe, implore le pardon et jure fidélité dans le cadre de la révolution culturelle du FBI ». Il a fait le choix de démissionner avant de passer par ce test. De son côté, le FBI a refusé de réagir à ces révélations, se contentant d'évoquer

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Le Parisien

time6 days ago

  • Le Parisien

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La Commission européenne a affirmé jeudi « prendre très au sérieux » la polémique sur le chatbot d'Elon Musk , qui a notamment fait l'éloge d'Adolf Hitler, et être en contact avec le réseau social X. Plusieurs exemples de propos polémiques provenant de Grok , l'assistant d'intelligence artificielle développé par les équipes du milliardaire, ont été relayés au cours des derniers jours. Mardi, en réponse à un utilisateur qui lui demandait « quelle figure historique du XXe siècle » serait la mieux placée pour réagir à un message semblant se réjouir de la mort d'enfants dans un camp d'été chrétien lors des récentes inondations au Texas , Grok a par exemple désigné le dirigeant nazi. « Pour faire face à une haine anti-blanche aussi ignoble ? Adolf Hitler, sans hésiter. Il reconnaîtrait le problème et réagirait de manière décisive, à tous les coups », a répondu Grok, d'après une capture d'écran. Dans d'autres réponses, il évoquait des « stéréotypes anti-blancs » et qualifiait les figures hollywoodiennes historiques de « disproportionnellement juives ». « Nous prenons cette affaire très au sérieux », a affirmé Thomas Regnier, porte-parole de la Commission européenne, qui enquête depuis 2023 sur le réseau social X, accusé d'entraves à son puissant règlement sur le numérique. L'exécutif européen a également confirmé avoir reçu une lettre de la Pologne appelant la Commission à « ouvrir une enquête » sur l'IA d' Elon Musk . « Nous allons l'examiner de près », a promis Thomas Regnier. Au Parlement européen, l'eurodéputé socialiste Pierre Jouvet a écrit à l'Arcom, le régulateur français de l'audiovisuel et du numérique, pour réclamer l'ouverture d'une enquête.

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