
La demi-finale de l'Euro Allemagne-Espagne diffusée sur TF1
Héroïque samedi soir contre la France, l'Allemagne poursuit son aventure dans cet Euro suisse. Grâce notamment à une solidarité à toute épreuve, la gardienne Ann-Katrin Berger et ses coéquipières ont écoeuré les Bleues en tenant à 10 contre 11 pendant près de 106 minutes au Parc Saint-Jacques de Bâle (1-1, 6-5 aux t.a.b.). Dernière qualifiée pour le dernier carré, la Frauenteam retrouvera l'Espagne, favorite pour le titre. La rencontre, prévue mercredi soir à Zurich (21 heures), sera à suivre sur TF1 avec Grégoire Margotton et Bixente Lizarazu aux commentaires.
Si l'Italie et l'Angleterre se défient mardi soir à Genève (à 21 heures sur France 3), le second duel, véritable choc, sera un remake du match pour la 3e place des Jeux Olympiques de Paris. Sous la chaleur du Groupama Stadium, l'Allemagne l'avait alors emporté 1-0 face aux championnes du monde.

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« On repart sur un vrai projet, séduisant » : avec les contestataires et d'anciens joueurs, Nîmes veut tourner la page Rani Assaf
Le désengagement de Rani Assaf et le nouveau projet qui se met en place au sein du club gardois ont réveillé la ferveur locale, malgré la relégation en National 2. Autour de la Bastide, c'est le calme plat. Le centre d'entraînement des Crocos s'apprête à accueillir la reprise de l'équipe première et, alors qu'on aurait pu s'attendre à une certaine effervescence, sur place, seul le lointain bruit d'une tondeuse et les injonctions étouffées d'un animateur du camping voisin viennent troubler le concert assourdissant des cigales. Sur le parking, derrière les grilles closes, seuls quelques pancartes griffées du logo d'anciens équipementiers et quelques minibus aux couleurs du club rappellent qu'ici, on joue au foot. En ce vendredi midi, rien ne témoigne, à première vue, de la ferveur qui renaît, en ville, après des semaines d'incertitudes et des années d'errance. « Depuis un mois, un mois et demi, c'est redevenu le sujet du moment ici », confirme Patrick Fustier, coprésident du collectif Sauvons le Nîmes Olympique, installé sur la terrasse du Victor Hugo, le bar où est née l'association en septembre 2023 dans un mouvement de protestation contre le président Rani Assaf, en poste depuis 2016. Le Nîmes Olympique fait peau neuve et mise sur le local Le verdict de la commission d'appel de la DNCG, tombé trois jours plus tôt - engagement de Nîmes en N2 après une exclusion des Championnats nationaux prononcée en première instance -, a été vécu comme un soulagement par les supporters. Parce que la convention qui liait la SASP, présidée par Assaf, et l'association a été résiliée fin juin, actant le départ de celui que tout le monde, ou presque, sur place, tenait pour responsable des maux des Crocos (contacté par SMS, Rani Assaf n'a pas donné suite à nos sollicitations). « Malheureusement, au Nîmes Olympique, quand on se coupe des supporters, qui sont l'ADN du club... Ç'a fait de la peine à tout le monde de voir le club descendre en N2 quasiment dans l'anonymat, regrette l'idole locale Renaud Ripart. Ça a été des années très difficiles. » Qu'importe, alors, dans le coeur des passionnés, que Nîmes ait connu, sportivement, sa troisième relégation depuis le printemps 2021 et les dernières heures en Ligue 1. « On repart sur un vrai projet, séduisant. Alors oui, c'est en N2, mais ça aurait pu être bien pire », balaie Dimitri Pialat, vice-président du collectif, loin de verser des larmes de crocodile après le départ d'Assaf. Dans le sillage de l'entrepreneur local et nouveau président Thierry Cenatiempo, association, collectivités, anciens joueurs, entrepreneurs et supporters ont fait front pour sauver ce qui pouvait l'être. Jusqu'à présenter un budget légèrement supérieur à 3 M€, adossé à plus de 2000 promesses d'abonnements, pour finir de convaincre la DNCG. Une nouvelle page s'ouvre, donc, dans la préfecture du Gard, où tout est plus ou moins à reconstruire. « On arrive sur un projet de renaissance, après trois descentes en quatre ans : l'objectif, c'est de stabiliser le club et, dans un futur proche, de le redorer un petit peu, le remettre à sa place », confirme le nouveau directeur sportif Anthony Dupré, 30 ans, à peine plus jeune que l'entraîneur Mickaël Gas (32 ans), qui passe du banc de la réserve à celui de la première. Un pur produit de la formation locale, qui sait plus que quiconque que « Nîmes est une ville de foot : il va falloir qu'on se mette vite au diapason ». Dans un groupe C de N2 particulièrement relevé, avec une quinzaine de jours de retard dans la préparation et un effectif rebâti du sol au plafond, la réception de Limonest, le 16 août, en ouverture du Championnat, ressemble quand même à un lointain horizon. Encore que, pas pour tout le monde. « Il y a eu un rejet total, ces dernières années, qui s'est traduit par les affluences (environ 1 500 spectateurs en moyenne la saison dernière, la plus faible de l'histoire du club). Pour le premier match, maintenant qu'il n'y a plus Assaf, les gens reviendront au stade, soutenir leur équipe, notre équipe », affirme Pialat, ancien président des Gladiators, groupe de supporters en sommeil depuis le début d'année. Paris, Lyon, Méditerranée : Nîmes dans le groupe de la mort Une équipe à laquelle le public pourra, au moins un peu, s'identifier : si la candidature spontanée de Nicolas Benezet, 34 ans et onze saisons au club, a été classée sans suite - « pas dans le projet », dixit Dupré -, et qu'un retour de Ripart apparaît comme illusoire - « Tout le monde m'en parle beaucoup, mais je pense que pour moi, c'est encore un peu tôt », confirme le couteau suisse de 32 ans, en fin de contrat à Troyes (L2) et qui se remet d'une rupture du ligament croisé d'un genou survenue en janvier -, Clément Depres, lui, a été convaincu par le projet. L'attaquant de 30 ans, 61 matches chez les pros avec Nîmes dont 18 de L1, évoque un « choix du coeur ». Membre, lui aussi, de la « Génération Costières », il a redécouvert la Bastide en fin de semaine. Accueilli, comme ses coéquipiers, dans le vestiaire de la réserve, faute de pouvoir, encore, accéder à celui des pros (*). Après trois saisons à Rodez et une en Thaïlande, il estime que son heure était venue : « C'est une prise de risques de ma part, mais ce club m'a tellement donné... C'est peut-être le moment de lui rendre. On s'est croisés avec Mika (Gas) au baptême du fils de Renaud Ripart, au printemps. Il m'a dit : "Imagine je prends la N2, tu viens ?" Je noie le poisson en disant qu'il faut qu'Assaf parte, que je ne peux pas revenir s'il reste là. J'étais tellement loin d'imaginer tout ce qui pourrait se passer que pour moi, c'était non. Il aurait fallu, à ce moment-là, qu'énormément de choses s'alignent. Et tout s'est aligné... » Ambassadeur de luxe, sur le terrain, de ce nouveau projet, Depres le Gardois arrive toutefois « sans pression et avec beaucoup d'humilité ». En quittant le restaurant de la Bastide, en face du centre d'entraînement, le revenant est apostrophé par un supporter : « Dites, vous, c'est bien Dupres ? C'est vous qui revenez ? Je me souviens du but que vous aviez marqué à Montpellier ! » Si la rivalité avec le voisin est tenace, la mémoire l'est moins : ce jour d'octobre 2020, en pleine Ligue 1 époque Covid, c'est Ripart qui avait marqué l'unique but du match à la Mosson. Là-bas, de l'autre côté du Vidourle. Les Crocos, eux, jouaient encore aux Costières, désormais à l'abandon mais ô combien emblématiques et que supporters et joueurs rêvent de retrouver, un jour. C'était avant le déménagement aux Antonins, deux ans plus tard. « Les générations évoluent, le Nîmes Olympique reste. Mais bien sûr que la question du stade, la question du centre d'entraînement, il faudra se les poser », philosophe Ripart. Preuve qu'à Nîmes, désormais, c'est vers l'avenir que les regards sont tournés.


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Victime d'une fracture du bassin, l'Espagnol Carlos Rodriguez contraint à l'abandon avant la 18e étape du Tour de France 2025
Après avoir chuté à deux reprises mercredi lors de la 17e étape du Tour de France, Carlos Rodriguez a été contraint d'abandonner ce jeudi, victime d'une fracture du bassin. Classé 10e du général, le coureur espagnol d'Ineos Grenadiers permet au Français Jordan Jegat (TotalÉnergies) d'entrer dans le top 10. Pièce maîtresse des Ineos Grenadiers au départ de ce Tour de France 2025, Carlos Rodriguez n'a pas répondu aux attentes de son équipe. Après avoir chuté à deux reprises mercredi lors de la 17e étape, le coureur espagnol (24 ans) n'a pas pris le départ ce jeudi matin, contraint de déclarer forfait en raison d'une fracture du bassin à quatre jours de l'arrivée à Paris. Actuellement 10e au classement général, Rodriguez offre ainsi au Français Jordan Jegat (TotalÉnergies) (11e à 23'10'') une place dans le top 10, en compagnie de Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B Hotels), toujours 6e. Quant au coureur d'Almunecar, déjà victime en début de saison d'une chute lors de l'UAE Tour lui ayant causé une fracture de la clavicule, il ne pourra pas participer à la Vuelta (23 août-14 septembre), ni aux Championnats du monde au Rwanda (21-28 septembre).

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2 hours ago
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« Si c'était un homme, ça ferait longtemps qu'elle serait sur un banc » : Élise Bussaglia, l'icône qui veut ressusciter Sedan
Promue en R1 pour sa première saison sur le banc de Sedan, Élise Bussaglia est l'entraîneuse en activité qui officie au plus haut niveau dans le football masculin en France. L'ancienne internationale vise encore la montée avec le club de sa ville natale, désormais détenu par Kalidou Koulibaly. Les Sangliers du CS Sedan ont retrouvé mardi les terrains avec à leur tête une icône aux 192 sélections en équipe de France. Nommée entraîneuse du CSSA en début de saison dernière, Élise Bussaglia vise désormais la montée en N3, sur la lancée de la promotion en R1 obtenue pour sa première saison sur le banc d'une équipe senior - la seconde consécutive du club ardennais, rétrogradé en R3 pour la saison 2023-2024. Le choix de l'ancienne milieu centrale de l'OL (2012-2015) et du FC Barcelone (2017-2018) pour entraîner Sedan correspond à la volonté de la direction du club de renouer avec son ancrage local, alors que le rachat avorté du club par le prince saoudien Fahad Al Saud puis la présidence à distance de Marc Dubois avaient abouti à un dépôt de bilan en juillet 2023. « On cherchait quelqu'un qui incarne les valeurs ardennaises d'humilité, de travail et de volonté », explique Daniel Guérin, président du CSSA depuis novembre 2022. Un profil auquel correspond idéalement Bussaglia, née à Sedan et biberonnée aux exploits des Sangliers par son père, fidèle abonné de l'ancien stade Émile-Albeau. « Je n'ai pas réfléchi très longtemps. C'est mon club de coeur donc ça me paraissait important d'aider à sa reconstruction », affirme celle qui se souvient avoir vécu avec des « étoiles dans les yeux » la victoire contre Saint-Étienne synonyme de montée en Ligue 1, le 29 mai 1999. Une fois sa carrière de joueuse terminée à Dijon, où elle avait entraîné brièvement les U14 en tant qu'adjointe, Bussaglia était revenue dans les Ardennes en 2020 pour entraîner l'équipe féminine de Charleville-Mézières, avant de reprendre la saison dernière son métier de professeure de CM1. Son parcours rappelle celui d'une ancienne gloire du club qui donne son nom à l'enceinte actuelle des Sedanais, Louis Dugauguez (1918-1991), lui aussi instituteur avant d'entraîner l'équipe de France Espoirs puis de remporter deux coupes de France avec le CS Sedan en 1956 et 1961. « Je parle souvent de Dugauguez à Élise, en lui disant : à toi de faire la même chose », souligne Guérin, d'un ton qui tient autant de la plaisanterie que du discours prophétique. Passion populaire, règlements de comptes et fusion... A Sedan, même en R3, on ne s'ennuie pas 45 minutes de trajet en minibus pour conduire ses joueurs à l'entraînement Avant d'espérer retrouver les sommets, l'entraîneuse de 39 ans a dû s'adapter aux réalités quotidiennes du monde amateur. « La saison dernière je conduisais les joueurs en minibus pour aller à l'entraînement, on faisait 45 minutes de route pour rejoindre un terrain éclairé. C'est des choses que j'ai connues au début de ma carrière avant qu'on soit professionnelles, ça me remet un peu les pieds sur terre », s'amuse Bussaglia. Malgré des conditions d'amateurs, la troisième joueuse la plus capée de l'histoire des Bleues impose à ses joueurs un cadre de travail strict, n'hésitant pas à distribuer les tours de terrain en cas de retard à l'entraînement. « Il n'y a pas forcément la place pour la rigolade ou les écarts, c'est deux heures de travail à fond », témoigne le capitaine sedanais Axel Villière, 25 ans, qui s'apprête à disputer sa 18e saison avec le club vert et rouge, lui qui évoluait en équipe réserve avant la rétrogradation en R3. Alors que Bussaglia a exigé l'achat d'une caméra pour filmer les séances, elle bénéficiera la saison prochaine de la pose d'une pelouse synthétique à Dugauguez, grâce notamment aux fonds apportés par Kalidou Koulibaly, devenu propriétaire du club en mai 2024. Marquée par son année au FC Barcelone et par le projet tactique de Gérard Prêcheur à l'OL, l'ancienne milieu porte une philosophie de jeu ambitieuse. « Alors que la plupart des équipes nous attendent avec des blocs bas, elle a installé un 4-3-3 qui mise beaucoup sur la possession. Quand elle te parle foot, tu sens qu'elle est animée », explique Teddy Pellegrin, ancien membre du staff sedanais en Ligue 1 et actuel adjoint de l'ancien Sanglier Aliou Cissé en sélection sénégalaise, devenu manager général du club en mai 2024, avec l'objectif d'accéder à la N2 en quatre ans. La méthode Bussaglia a vite montré ses résultats : le CSSA a terminé la saison dernière à la première place de R2 sans avoir perdu un seul match (hormis une défaite sur tapis vert pour des raisons administratives). « Elle n'est pas jugée pour son genre mais pour ses compétences » Axel Villière, capitaine du CS Sedan Lorsqu'il a appris que la Sedanaise était revenue dans les Ardennes, Pellegrin était surpris de voir qu'elle n'occupait pas de poste d'entraîneuse à temps plein. « Avec la carrière qu'elle a eue, si c'était un homme, ça ferait longtemps qu'elle serait sur un banc », juge l'ancien préparateur physique présent dans le staff de Sedan lors de la finale de la Coupe de France 2005 perdue face à l'AJ Auxerre (1-2). Le passé de joueuse de Bussaglia lui a octroyé une légitimité immédiate auprès du vestiaire ardennais. « On a tous vu ses matches à la télé, ça force le respect. Elle n'est pas jugée pour son genre mais pour ses compétences », insiste Axel Villière. « Le football reste un sport dirigé par les hommes et souvent pour les hommes », estime la principale intéressée, tout en indiquant ne pas avoir fait face à ce jour à des comportements sexistes depuis sa nomination. « Même s'il y a de plus en plus de place faite aux femmes, ça évolue plus vite dans d'autres pays (Helena Costa est, depuis janvier 2025, la directrice sportive d'Estoril en D1 portugaise, Sabrina Wittmann occupe le banc d'Ingolstadt en D3 Allemande). Dans les clubs amateurs, les femmes sont souvent orientées vers l'école de foot ou des postes moins tournés vers le terrain comme la buvette ou les entrées de stade », complète-t-elle, alors que Corinne Diacre est à ce jour la seule femme à avoir entraîné une équipe masculine au niveau professionnel (Clermont en Ligue 2, entre 2014 et 2017). Après avoir obtenu son BEF (Brevet d'Entraîneur de Football, permettant d'entraîner au niveau régional), Bussaglia passera la saison prochaine le DES (Diplôme d'État Supérieur, qui octroie le droit de coacher au maximum en N2), au sein d'une promotion composée de cinq femmes sur 66 candidat(e) s. Avec en tête un songe inavoué : « Mon rêve le plus fou, ce serait d'entraîner Sedan en Ligue 1. » Dans un stade Louis-Dugauguez qui attirait entre 1500 et 2000 spectateurs en R2 la saison dernière, il lui reste cinq promotions à décrocher pour accomplir cet idéal.