
Nucléaire iranien : Téhéran autorise la visite d'une délégation technique de l'AIEA d'ici «deux à trois semaines»
L'Iran, qui estime que l'AIEA a une part de responsabilité dans le déclenchement des frappes en juin contre ses installations nucléaires, avait officiellement suspendu début juillet toute coopération avec le gendarme onusien du nucléaire, après un vote d'une loi au Parlement. La délégation discutera des «modalités» de sa relation future avec l'AIEA, mais ne «se rendra pas sur les sites» nucléaires, a ajouté Kazem Gharibabadi, avant des pourparlers prévus vendredi à Istanbul avec la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne.
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Reprise du dialogue entre Téhéran et Washington
Ces trois pays accusent Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements sur le nucléaire et menacent de rétablir des sanctions en vertu d'une clause prévue par l'accord de 2015 (JCPOA), ce que l'Iran cherche à éviter. Si les Européens rétablissent des sanctions, «nous allons répliquer, nous allons répondre», a déclaré mercredi Kazem Gharibabadi à des journalistes, dont l'AFP, en disant privilégier la voie «diplomatique».
Par ailleurs, Téhéran et Washington, qui s'était retiré en 2018 du JCPOA, devaient tenir un sixième cycle de négociations sur le programme nucléaire iranien le 15 juin sous médiation d'Oman. Mais ce nouveau round de pourparlers avait été annulé dans la foulée des frappes israélienne contre l'Iran deux jours plus tôt. «Le plus tôt sera le mieux», a déclaré mercredi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères à propos de la reprise possible de ces pourparlers avec Washington, tout en disant que les États-Unis devaient garantir d'exclure toute action militaire contre le pays.

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