
Audiences radio: France Inter domine toujours, Europe 1 consolide, l'ex-France Bleu décroche
France Inter termine la saison comme elle l'a commencée, en dominant largement la concurrence. La station publique a rassemblé 7 millions d'auditeurs, selon la vague de mesures d'avril à juin de Médiamétrie. Soit 12,4% de part d'audience cumulée (contre 12,2% en avril / juin 2024). C'est sa meilleure performance historique sur une fin de saison. Mais une légère baisse par rapport à la vague janvier/mars 2025, où la station était à 12,8%.
Elle devance RTL, qui confirme sa reprise après une année 2024 difficile. La station privée est écoutée par 5,1 millions de Français, soit près de 100 000 auditeurs supplémentaires sur un an. En troisième position Franceinfo affiche 4,7 millions d'auditeurs, soit 130 000 curieux sur un an.
Publicité
Plus faible niveau historique du media radio
De son côté, Europe 1, qui a procédé à une belle remontada depuis plusieurs vagues d'audience, se stabilise sur cette fin de saison, avec 4,5 % de part d'audience cumulée (4,2% en avril / juin 2024 et 4,7% en janvier / mars 2025).
En revanche, les stations du réseau ICI, l'ex-France Bleu affichent leur plus bas niveau historique, avec 2,1 millions d'auditeurs. France Culture, elle, signe sa meilleure performance pour une vague d'avril-juin, avec 2 millions d'amateurs (+ 50 000 sur un an), et fait jeu égal avec RTL2.
A noter cependant que le média radio dans son ensemble enregistre cependant son plus faible niveau historique avec 37,7 millions d'auditeurs quotidiens : c'est un demi-million de moins sur un an (-555 000 ). En part d'audience cumulée, la radio passe de 68,1% en avril / juin 2024 à 66,7% sur cette fin de saison.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
40 minutes ago
- Le Parisien
« Dernier bonsoir ! » : obsèques de Thierry Ardisson à Paris, les invités attendus tout de noir vêtus
« Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir ! » Dans une ultime mise en scène , les obsèques de Thierry Ardisson, producteur et animateur star décédé à 76 ans, sont célébrées ce jeudi à Paris, devant une assistance invitée à revêtir sa couleur fétiche, le noir. La cérémonie se tiendra à 16h30 en l'église Saint-Roch à Paris, la paroisse des artistes, avant une « inhumation dans la plus stricte intimité », a indiqué sa famille à l'AFP. L'accès à l'intérieur de l'église sera « réservé aux invités », à qui il est demandé de respecter le « dress code Ardisson (avec ou sans lunettes noires) », c'est-à-dire le costume noir. « Chers amis, chers ennemis, dernier bonsoir ! Retrouvez-nous pour dire au revoir à l'homme en noir », est-il inscrit sur le carton d'invitation, portant la mention « Roch never dies », clin d'œil à la paroisse du Ier arrondissement et promesse d'une bande-son éclectique à son image. Vedette du petit écran dès les années 1980, Thierry Ardisson est mort lundi à Paris des suites d'un cancer. L'annonce de son décès a suscité une pluie d'hommages , du président Macron aux patrons de chaîne en passant par de nombreuses figures du PAF (Arthur, Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…). Mais des extraits d'émissions où il avait mis mal à l'aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayées . « J'étais ni con ni macho, on était dans l'époque » et « l'époque a changé », balayait-il en mai sur France Inter . Issu d'un milieu social modeste, l'ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique avec ses talk-shows à succès où se rendait le Tout-Paris, comme « Bains de minuit », présenté depuis la boîte de nuit des Bains Douches à Paris, « Lunettes noires pour nuits blanches » au Palace et « Rive droite/Rive gauche », premier magazine culturel TV quotidien en France. Il a connu ses plus belles heures avec « Tout le monde en parle » sur France 2 (1998-2006) où ses questions aux artistes comme aux politiques, parfois trash, ont souvent créé le buzz . Thierry Ardisson est ensuite passé aux commandes de « Salut les Terriens » (2006-2019), sur Canal + puis C8, qu'il a dû arrêter après avoir refusé d'en baisser le budget. Réalisé par son épouse, la journaliste Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1 +, « La face cachée de l'homme en noir », dresse un portrait tout en nuances de ce roi de la provocation, dépeint comme hypersensible et tourmenté. Dans cette émission testament, Ardisson, qui était croyant, retrace sa vie en 10 commandements, jusqu'au dernier depuis son lit d'hôpital au printemps : « La mort en face, tu regarderas ». « J'ai toujours tout mis en scène » et « je sais déjà la musique que je vais mettre à mon enterrement », avait-il déclaré sur le plateau de son amie Léa Salamé sur France 2 en mai. « Ça m'intéresse d'aller jusqu'au bout ». Paris Match a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez, et « on a tenu parole », narre Jérôme Béglé, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire. À France Télévisions, la communicante Anne Méaux, une proche, l'a dépeint comme « passionné par les tendances, dans le temps court, et profondément préoccupé par le temps long et la suite ». Comme obsédé par l'après, le vétéran était revenu brièvement en 2022 avec « Hôtel du temps » sur France 3, où il interrogeait des stars défuntes dont les visages et voix étaient recréés grâce aux nouvelles technologies. « Où que j'aille, j'espère bien retrouver Denise Glaser et François Chalais (anciennes figures de la télé), John Lennon et George Harrison (des Beatles), Paul Morand et Alain Pacadis (des auteurs) », avait déclaré Ardisson à Paris Match dans une « interview jugement dernier » en 2005.


Le Parisien
40 minutes ago
- Le Parisien
Beyoncé, Kendrick Lamar, Taylor Swift… Pourquoi leurs fans s'habillent tous pareil
Avant que Kendrick Lamar et SZA ne fassent leur entrée sur la scène ce 15 juillet à La Défense Arena , l'excitation est palpable. Les décibels montent, les basses vibrent et les flashs crépitent. Plus tôt, un autre spectacle attire les regards, celui des tenues. Maillots de sport personnalisés, vestes en cuir, baskets tendance, shorts cargo et bijoux étincelants sous les néons. Comme une tenue similaire, qui ne doit rien au hasard. « Le maillot, c'est un clin d'œil direct à la pochette de l'album S.O.S de SZA », décrypte Samuel, discret dans son haut sobre.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Stratégie illisible, critiques de sa femme et retard conséquent : le drôle de début de Tour de Jonas Vingegaard
« Moi, j'aime beaucoup Vingegaard , en vrai. Il est super gentil sur le vélo. » Il y a quelques jours, au détour d'un entretien avec les célèbres youtubeurs de La Tête dans le Guidon , Lenny Martinez était invité à dévoiler le nom de son coureur préféré. Dans la réponse du Français, tout est dans le « en vrai ». Comme s'il était contre-intuitif et à contre-courant de désigner le Danois. Perçu à ses débuts fracassants comme un monstre froid, l'ancien vendeur de poissons est devenu en l'espace d'un an et demi un homme apprécié du peloton. Ce n'est pas pour rien si Netflix en a fait un de ses chouchous dans sa dernière saison .