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Tour de France : Lenny Martinez meilleur grimpeur, on vous explique pourquoi c'est un casse-tête

Tour de France : Lenny Martinez meilleur grimpeur, on vous explique pourquoi c'est un casse-tête

Le Parisien4 days ago
Sur un malentendu, ça peut passer. Lenny Martinez a fait du maillot à pois son objectif sur ce
Tour de France 2025
. Problème, un Slovène aux dents longues lui chatouille les soquettes rouge et blanche à l'entrée de la troisième et dernière semaine de course.
Ce lundi matin, le coureur de la Bahraïn-Victorious
exposait son plan de bataille au Parisien
. « Je vais essayer de prendre les points sur le maximum de bosses avant les arrivées sur les étapes de montagne. Mon directeur sportif a fait les calculs. Si je dois ramener le maillot à Paris, il faut que je fasse presque tous les bosses en tête avant la dernière montée, ça fait beaucoup. »
Le Français dispose en effet de 60 points au compteur. Soit seulement huit d'avance sur Pogacar. Thymen Arensman en a lui 48 et Jonas Vingegaard 39. Mais il en reste énormément à distribuer... Autant dire qu'il va falloir être malin pour sortir son épingle du jeu. Et ce même si le Maillot jaune clame que le tracé a été
« dessiné pour (lui) faire un peu peur »
.
Commençons par un petit point comptabilité. Au sommet des
cols hors catégorie
, il est possible d'empocher jusqu'à 20 points. Le premier en touche 20, le deuxième 15, le troisième 12, le quatrième 10, le cinquième 8, le sixième 6, le septième 4 et le huitième 2.
Pour les cols de
1e catégorie
, seuls les six premiers sont récompensés (10, 8, 6, 4, 2 et 1 points). Et ainsi de suite. Quatre gagnants pour les
2e catégorie
(5, 3, 2 et 1 pts). Deux pour les
3e catégorie
(2 et 1 pts), et un seul pour les
4e catégorie
(1pt).
Mardi. Montpellier-Mont Ventoux (maximum de points à prendre : 20)
Pour le lancement de la troisième semaine, il s'agira d'une montée sèche vers le Mont Chauve. Pogacar part en grand favori. Il ne s'est jamais imposé au sommet de ce géant du Tour. Il pourrait reprendre la tête à un Lenny Martinez assez pessimiste sur ses chances de scorer dans le Vaucluse.
Mercredi. Bollène-Valence (maximum de points à prendre : 2)
La 17e étape est dédiée à un sprint massif. Seules deux montées de 4e catégorie sont donc au programme. Pas très rentable de se fatiguer pour seulement deux points...
Jeudi. Vif-Courchevel Col de la Loze (maximum de points à prendre : 80)
Cette fois, on rentre dans le dur. Trois cols hors catégorie figurent au menu. Et les points seront doublés à la Loze, le sommet du Tour (soit 40 points au total).
Lenny Martinez va devoir prendre la bonne échappée et passer en tête dans le Glandon et la Madeleine… avant de laisser place aux cadors du général, sauf immense surprise.
Vendredi. Albertville-La Plagne (maximum de points à prendre : 60)
Même stratégie pour ce dernier jour dans les Alpes. Là encore, il y a beaucoup, beaucoup de points à prendre. Le peloton va se coltiner cinq ascensions, dont un 1e catégorie (col des Saisies) et deux hors catégorie (col du Pré et La Plagne).
Samedi. Nantua-Pontarlier (maximum de points à prendre : 9)
Si Lenny Martinez est encore en lice pour le maillot à pois à ce stade de la course, c'est qu'il aura déjà performé lors les deux jours précédents. Il faudra alors continuer à grappiller sur ce tracé digne d'une belle classique (deux 4e catégorie, un 3e catégorie, un 2e catégorie).
Dimanche. Mantes-la-Ville-Paris Champs Elysées (maximum de points à prendre : 5)
Et si tout se jouait sur les pavés de la rue Lepic ? Les organisateurs ne pourraient pas rêver mieux, à défaut de suspense au général. Cela s'annonce quand même très, très hypothétique. La Butte Montmartre ne rapportera qu'un point à celui qui la franchit en tête… Il y aura donc trois points à grignoter puisque
les coureurs y passeront trois fois
… et deux autres un peu plus tôt dans les Yvelines et les Hauts-de-Seine.
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Malgré sa bonne forme, Jonas Vingegaard a une nouvelle fois raté le coche sur la dernière étape de montagne du Tour de France 2025
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L'Équipe

time5 minutes ago

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Sa deuxième place au général actée, Jonas Vingegaard visait la victoire d'étape vendredi. Il a fini devant Tadej Pogacar mais a manqué le coche, battu par Thymen Arensman. Jonas Vingegaard a rejoint son bus rigolard, blaguant avec Krists Neilands (Israel-Premier Tech), tandis que, quelques minutes plus tôt, Sepp Kuss pouffait auprès de Victor Campenaerts : « Quand je t'ai entendu demander ''tu veux que je fasse le rythme ?'', je me suis dit ''oh, Viki est dans un bon jour !'' », lâchait l'Américain. Ambiance décontractée chez les Visma-Lease a bike, passés proches d'une victoire d'étape, ce qui prouve bien qu'ils ont déjà acté, et digéré, leur échec dans ce Tour. « Tadej (Pogacar) est extrêmement fort, le plus fort. Il mérite de gagner, il faut savoir l'accepter et, désormais, je l'accepte », avouait vendredi soir le Danois. La veille, il avait promis qu'il tenterait encore, mais la nuit a porté conseil aux Frelons, et le seul objectif, au départ d'Albertville, était de « tenter de gagner l'étape, expliquait Grischa Niermann, le directeur sportif. On savait que Tadej la voulait aussi, qu'UAE allait contrôler l'échappée, donc ça n'avait pas de sens d'attaquer tôt. Oui, on a vu Primoz Roglic faire ''all in'' dans la première ascension [en s'échappant, ndlr], on aurait pu faire pareil avec Jonas, il y avait peut-être 0,1 % de chance que ça fonctionne... On savait que ça n'allait pas passer, donc on a joué l'étape. » Vingegaard a préféré faire perdre Pogacar plutôt que de tenter de gagner Le maillot à pois (par procuration) a donc joué petit bras, profité du travail de son adversaire dans l'ultime ascension vers La Plagne. Et l'a suivi, quand le Maillot Jaune a attaqué. « On a vu que Jonas était encore très fort, se félicitait son directeur sportif. Il a pu rester dans sa roue, garder des forces, il a très bien manoeuvré mais, finalement, ils n'ont pas pu revenir sur (Thymen) Arensman et gagner l'étape. » Car si le plan de laisser rouler Pogacar a fonctionné, il y a eu un hic. Parti à 13 kilomètres du sommet, Arensman n'a jamais été repris, Vingegaard échouant à quelques mètres du Néerlandais d'Ineos. « Si Jonas avait lancé plus tôt, ils auraient pu le reprendre mais il y avait de grandes chances que Pogacar déborde Jonas ensuite », résumait Niermann. Faire perdre Pogacar plutôt que tenter de gagner, donc. « En Belgique, on dit que quand deux chiens se battent pour quelque chose, c'est souvent le troisième qui le prend », imageait Campenaerts. Le double vainqueur du Tour va ainsi quitter l'édition 2025 sans un os à ronger, puisque les deux dernières étapes ne lui conviennent pas. « Mais on n'est pas déçus, promettait le moustachu belge. Il y a un coureur plus fort, le meilleur du moment et peut-être de l'histoire, et nous, nous avons le deuxième meilleur. »

« Un choc à digérer » : Mekies, nouveau patron de Red Bull, rend hommage à Horner
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Nouveau patron de Red Bull, le Français Laurent Mekies a eu, devant la presse, un mot pour son prédécesseur Christian Horner, limogé début juillet. L'arrivée de Laurent Mekies, nommé pour remplacer Christian Horner à la tête de Red Bull, était guettée par les photographes jeudi. Vendredi, c'étaient aux journalistes de surveiller de près les premiers mots du Français. Rien d'exceptionnel, malgré trente minutes de questions non-stop au malheureux qui a subi avec le sourire le roulement d'interrogations. « Il est assez novice, mais c'est excitant » : Max Verstappen élogieux sur le nouveau patron de Red Bull Laurent Mekies « Lorsqu'Oliver (Mintzlaff) et Helmut (Marko) m'ont appelé, j'ai été surpris comme vous. Je leur ai demandé quelques heures de réflexion et puis j'ai réfléchi, a-t-il raconté. Lorsqu'on vous propose de diriger une écurie aussi prestigieuse, cela ne se refuse pas. Lorsqu'on rentre à l'usine, on est saisi par la collection de trophées à l'accueil. Cela fait deux semaines que je suis à Milton Keynes et que j'essaie de rencontrer le plus de gens possibles. Ce fut bien évidemment un choc à digérer de voir Christian (Horner) partir, mais j'ai très vite senti que tout le monde voulait se remettre au travail. Parce qu'ici on aime gagner. Christian a joué un rôle important dans mon retour au sein de la famille Red Bull (après les années passées à la FIA puis chez Ferrari). Il a été le premier à m'appeler et m'écrit régulièrement. Les objectifs de Red Bull n'ont pas changé : il faut se battre pour des titres et il n'y a personne qui est assuré de conserver son poste à vie. » Red Bull est entré dans une nouvelle ère après le départ de Christian Horner... et Max Verstappen le vit bien Et pour y arriver, le Français a parfaitement intégré ce qu'il avait à faire : stopper la fuite des cerveaux de Milton Keynes. Il n'a donc cessé de rappeler, combien l'équipe « comptait de talents, prêts à s'engager à 100 %. Mon rôle sera de réduire le bruit autour d'eux et de leur permettre de bosser encore mieux ».

Comme chez les Kluivert, la filiation père-fils pros est à la mode chez les Néerlandais
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Alors qu'il vient de s'engager à l'OL, Ruben Kluivert vient mettre en lumière une curiosité observée chez plusieurs gloires néerlandaises du début du siècle : une descendance qui suit leur trace en se faisant également une place dans le monde professionnel. Ruben Kluivert est devenu le quatrième néerlandais de l'histoire de l'OL ce vendredi. Si son frère Justin, aujourd'hui brillant à Bournemouth, a fait un bref passage en Ligue 1 avec Nice en 2021-2022 (27 matches, 4 buts), l'histoire retient que son père Patrick a terminé sa carrière dans le Nord en s'offrant une ultime pige pas vraiment mémorable à Lille (13 matches toutes compétitions confondues lors de la saison 2007-2008, 4 buts). En plus de ces deux fils qui ont découvert ou vont découvrir le Championnat, l'actuel sélectionneur de l'Indonésie a eu deux autres garçons ayant emprunté la voie du football : Shane (U19 du Barça) et Quincy (plus en activité, passé par le centre de formation de l'Ajax). Plus globalement, le cas de la famille Kluivert s'inscrit dans la lignée d'un phénomène typiquement néerlandais (l'exemple le plus parlant étant incontestablement Johan Cruyff avec son fils Jordi), visible dans la descendance des joueurs bataves qui ont marqué le début du XXIe siècle sur les terrains. Jeune, rapide, abordable : Ruben Kluivert, une allégorie du mercato de l'OL 11 juillet 2010 à Johannesburg (Afrique du Sud). L'Espagne décroche sa première étoile mondiale grâce à un but d'Andrés Iniesta en prolongation. Sur les 11 Oranje titulaires dans le camp d'en face, 4 ont aujourd'hui un fils footballeur professionnel : Joris Mathijsen, Mark Van Bommel, Wesley Sneijder et Robin Van Persie. À ce contingent, on peut presque ajouter l'entrant Rafael Van der Vaart et Klaas-Jan Huntelaar, resté sur le banc ce soir-là. Fils de Joris, Jens Mathijsen en est encore aux prémices de sa carrière. À 17 ans, le défenseur central, comme son père, a disputé 7 rencontres d'Eredivisie cette saison avec Willem II, finalement relégué en D2. Prometteur, il lui reste du chemin à parcourir avant d'imiter le paternel, roc qui a roulé sa bosse au pays, à Hambourg ou à Malaga en plus de compter 84 capes avec la sélection batave. La famille Van Bommel fait, elle, coup double. Si Thomas (23 ans) n'évolue qu'en 4e division belge, son petit frère fait déjà parler de lui aux Pays-Bas. Transfuge au début du mois de l'AZ Alkmaar au PSV Eindhoven, club où son père s'est révélé et où il a effectué une grande partie de sa formation, Ruben (20 ans) est promis à un bel avenir. L'élégant ailier pourrait même revêtir très prochainement le maillot des Oranje, une tunique portée par Mark à 79 reprises au milieu d'une brillante et besogneuse carrière entre le PSV, le Barça et l'AC Milan. Une publication partagée par PSV (@psv) Maître à jouer de la bande à Bert Van Marwijk en Afrique du Sud, Wesley Sneijder (134 sélections) tient peut-être un héritier avec Jessey. gé de 18 ans, le milieu offensif vient de parapher son premier contrat professionnel mi-juillet au FC Utrecht et est appelé à s'aguerrir avec les U21 du club, en D2. Même cas de figure pour Shaqueel Van Persie, évidemment fils de Robin (102 capes). Élément des U21 du Feyenoord Rotterdam à tout juste 18 ans, le natif de Londres occupe le poste de buteur... comme son paternel. Dans la famille Van der Vaart, après le père Rafael, est demandé le fils Damian, milieu offensif, ça ne s'invente pas. « J'ai beaucoup appris de lui, sur sa façon de vivre comme un athlète de haut niveau, sur et en dehors du terrain. Mais au final, je fais ce que je veux. Je suis Damian, pas ''le fils de'', lançait-il en octobre 2024 sur le site de son club, l'Ajax Amsterdam, au sujet du paternel aux 109 sélections. Aujourd'hui, à 19 ans, le droitier vient d'ailleurs d'intégrer les U21 ajacides. Enfin, le fils de Klaas-Jan Huntelaar, Seb (16 ans), buteur tout comme la gâchette de Schalke 04 (76 sélections), évolue au Vitesse Arnhem et fait déjà ses gammes dans les équipes de jeunes nationales (U16). Un poil avant cette génération dorée, presque récompensée au Mondial 2010, Clarence Seedorf (87 sélections) régnait dans l'entrejeu et Ruud Van Nistelrooy (70 sélections) menait l'attaque des Oranje. Viana (18 ans), fils du milieu aux cuisses de golgoth, grandit à l'AC Milan chez les U20. Au PSV, un club qui a vu Van Nistelrooy père explosé en tant que joueur puis se lancer en tant que coach, Liam garnit les rangs des U17. Avant d'espérer, comme tous les autres, embrasser une carrière chez les grands. Van Nistelrooy, le finisseur devenu entraîneur

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