
Lens accroché par le Standard de Liège pour son deuxième match amical de pré-saison
Privé de ses deux principaux gardiens (Robin Risser, blessé au dos, et Régis Gurtner), le RC Lens a montré deux visages ce samedi midi à la Gaillette face au Standard de Liège pour son deuxième match amical de pré-saison (2-2).
Les erreurs et les approximations défensives ont fragilisé sa première période concédée nettement (0-2). Le score aurait pu être plus sévère pour cette équipe sang et or hybride où figuraient cinq ou six titulaires potentiels (5-2-3 : Delplace - Aguilar, Antonio, Bane Sarr, A. Diallo- El-Aynaoui, Thomasson (cap.)- Guilavogui, R. Fofana, Saïd). « On a été protagonistes de tous les buts, notait l'entraîneur Pierre Sage. On aurait pu encaisser un troisième but. »
L'alignement de la ligne défensive dans le jeu en profondeur et les duels ont posé problème face à un adversaire belge qui reprendra son Championnat le 26 mai à la Louvière et possède une semaine de préparation supplémentaire.
C'est en deuxième période, dans une tout autre composition (Jourdren - Gradit, Celik, Sagnan - Pouilly (Gagnou, 73e), Sylla, Ojediran, Bulatovic (Zaroury, 73e), Bermont - Sotoca (cap.), Satriano, Koyalipou, 73e) que l'équipe locale a été plus solide, efficace et plus à l'initiative inscrivant deux buts lui permettant de revenir à hauteur des Belges.
« Les joueurs ont le logiciel. Il faut juste une mise à jour »
Pierre Sage
« On a montré des choses intéressantes, poursuivait Pierre Sage. Le scénario nous a permis de mobiliser nos ressources mentales. On a créé du jeu. On mérite car on n'a pas concédé et on a marqué. C'est intéressant de noter une évolution par rapport à notre premier match (2-2 contre Boulogne-sur-Mer samedi dernier) car on a été menés. »
À noter qu'Angelo Fulgini, et Salis Abdul Samed n'étaient pas sur la pelouse et s'entraînaient à part. Ils ne font pas partie du projet lensois cette saison. Quant à Neil El-Aynaoui, qui serait en contact avec l'AS Rome, il a joué toute la première période. « S'il était en instance de départ, je ne l'aurais pas aligné », a précisé le technicien. « On est pas mal sur le pressing de l'adversaire, prolongeait Sage. Les joueurs ont le logiciel. Il faut juste une mise à jour. J'ai aimé Martin Satriano. Après une bonne semaine de préparation, il s'est libéré par rapport à la semaine dernière où il avait encore de l'appréhension. Il est conscient de ce qu'il peut faire. Il dégage quelque chose. »
Lens disputera samedi prochain face à Dunkerque (L2) sa troisième rencontre amicale, toujours à la Gaillette (12 heures).
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Gagner un 14 juillet, c'est mieux qu'un autre jour (sourire). Quand il y a beaucoup de public, c'est parfois plus fatigant mentalement, mais en fait ça nous pousse, ça nous aide, ça nous donne beaucoup de force. Dans le bus, tu te retrouves parfois avec des acouphènes, on n'entend rien sur la route tellement il y a du monde qui crie ! Lorsque vous avez rejoint Bahrain Victorious cet hiver, disputer le Tour de France était-il un point de passage obligé ?Ce n'était pas une obligation, non, mais il est clair que j'avais envie de le faire. J'avais envie d'y retourner après l'avoir fait l'an dernier sans être au top de ma forme. Dès cet hiver, on l'avait inscrit à ma préparation et dans mes objectifs. C'est la plus belle course au monde, c'est la première course que j'ai regardée à la télé en vacances l'été. C'est en France, il y a du monde, c'est la plus belle course, tout le monde le dira. « Je n'ai pas trop changé, mais je suis très content d'avoir décroché des victoires dans des courses plus importantes que l'an dernier. C'est un cap, je le sais, c'est une autre dimension Quel souvenir gardez-vous du Tour 2024 ?C'était une bonne expérience de le faire, mais mon niveau n'était pas au top, je n'étais pas en mesure de jouer devant (il avait terminé 124e au général, aucun top 30 dans les étapes de montagne). Mais je suis quand même content de l'avoir fait, pour voir ce que c'était, le fonctionnement, l'engouement, je savais que ça me servirait pour les années futures. J'ai vu beaucoup de monde sur le bord des routes dans les cols... J'avais déjà fait la Vuelta, mais là, c'est autre chose. C'est surtout médiatiquement et sur le retentissement de ce qu'on peut faire que j'ai vu une grosse différence. Là-dessus, j'ai appris, je pense. 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Je ne suis plus obligé de gagner seul en haut d'un col de 40 minutes, un effort court peut aussi me correspondre. Ça ouvre la palette. Quelle sensation cela fait-il de se surprendre comme vous le décrivez ?Parfois, je me dis que c'est fou ! À chaque fois, je ne sais pas comment je fais pour gagner (rires). Au départ de Paris-Nice, quand je voyais les adversaires, pour moi, c'était impossible de gagner une étape. Au départ du Dauphiné, encore plus, il y avait Pogacar, Vingegaard, Evenepoel. Chaque année ou chaque course, j'ai l'impression de me dire que je ne pourrais jamais faire ceci ou cela en plus. Et finalement, j'y arrive, c'est ça qui me surprend le plus, c'est une drôle de sensation. J'ai profité de chaque émotion jusque-là. Ça me donne beaucoup de confiance. « A terme, bien sûr que j'aurais envie de jouer le général quand même. Mais pour l'instant, je me plais bien dans ce rôle. Je ne suis peut-être pas encore tout à fait prêt. 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