
Maersk relève ses prévisions pour 2025, malgré un bénéfice net en baisse de 26,5% au deuxième trimestre
«Étant donné la demande du marché plus résiliente en dehors de l'Amérique du Nord, Maersk augmente ses prévisions financières annuelles pour 2025», a indiqué le groupe, numéro deux mondial du secteur dans un communiqué. Le résultat brut d'exploitation Ebitda devrait s'élever entre 8 et 9,5 milliards de dollars contre une fourchette de 6 à 9 milliards annoncés précédemment.
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Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
Droits de douane, «tendance athlétique»... Les ventes de Crocs chutent aux États-Unis
Le fabricant des célèbres chaussures en plastique anticipe une baisse de son chiffre d'affaires mondial de 9 à 11% au troisième trimestre, en raison de «l'incertitude liée à l'évolution de la politique commerciale mondiale». Crocs trébuche. Le fabricant américain des chaussures en plastique, célèbres pour leur design improbable, a connu un trou d'air au deuxième trimestre aux États-Unis (et au Canada). Il a fait part jeudi d'une baisse de ses ventes de 6,5% en Amérique du Nord entre avril et juin par rapport à la même période l'année dernière, alors même que l'entreprise a rapporté une hausse de son chiffre d'affaires mondial de 3,4%. La faute à des consommateurs américains qui font preuve de «prudence» dans leurs achats. «Ils n'achètent pas, ils ne vont même pas dans les magasins, et nous constatons une baisse de la fréquentation», a déploré le patron de Crocs, Andrew Rees, lors d'une conférence téléphonique. «Ils sont confrontés à des hausses de prix actuelles et pour l'avenir, ce qui, selon nous, pourrait peser davantage sur des consommateurs déjà sélectifs», a-t-il averti. Publicité L'inflation est repartie à la hausse aux États-Unis depuis le mois de mai, pour s'afficher à 2,7% en juin sur un an (contre 2,4% en mai). Mais les prix devraient plus nettement augmenter dans les prochains mois, avec l'entrée en vigueur cette semaine de nouveaux droits de douane américains envers des dizaines de pays, dont l'Union européenne. Ce qui n'augure rien de bon pour Crocs, qui fabrique une grande partie de ses produits vendus aux États-Unis dans des pays visés par des taxes douanières élevées (Chine, Vietnam, Indonésie, Cambodge, entre autres). Chute en Bourse L'entreprise observe déjà une réduction des commandes de la part des détaillants. «Le contexte actuel pour le second semestre est préoccupant», a reconnu Andrew Rees. La société fondée en 2002 anticipe ainsi une baisse de son chiffre d'affaires mondial de 9 à 11% au troisième trimestre par rapport au troisième trimestre 2024, en raison de «l'incertitude continue liée à l'évolution de la politique commerciale mondiale et des pressions associées sur les consommateurs». «Je pense que nous pouvons atténuer l'impact des droits de douane à moyen terme. Cela passera par des économies de coûts sur notre chaîne d'approvisionnement», a voulu rassurer Andrew Rees, alors que ces surtaxes douanières devraient coûter 40 millions de dollars à Crocs pour le reste de l'année 2025. Mais pas de quoi apaiser les marchés, qui ont fait payer cher à Crocs ses prévisions négatives pour le troisième trimestre. À Wall Street, l'action de l'entreprise a chuté de plus de 29% jeudi, soit sa pire journée depuis octobre 2011, précise la chaîne américaine CNBC. Derrière la chute de ses ventes aux États-Unis, Crocs observe également une «tendance athlétique». Plus concrètement, à l'approche de la Coupe du monde de football l'année prochaine aux États-Unis, au Mexique et au Canada, et des Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, les consommateurs se tournent plutôt vers des baskets que vers des Crocs. Mais Andrew Rees estime que son entreprise peut «surmonter sur le long terme» cette évolution.


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Le dollar stagne dans l'attente de nouvelles de l'économie américaine et de la Fed
Le dollar fait du sur place vendredi, les cambistes cherchant à estimer les conséquences économiques des nouveaux droits de douane américains, en pleine bataille d'influence pour un poste stratégique à la Réserve fédérale (Fed). Vers 18H25 GMT, le billet vert grappillait 0,04% par rapport à l'euro, à 1,1660 dollar et lâchait 0,07% par rapport à la livre, à 1,3453 dollar. «Les marchés ont été dominés depuis lundi par l'actualité commerciale », rappellent les analystes de Monex USA. Jeudi à 04H01 GMT est entrée en vigueur une nouvelle vague de surtaxes douanières frappant les partenaires commerciaux des États-Unis. Elles viennent s'ajouter à plusieurs déjà annoncées ou mises en application depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier. Désormais, les surtaxes supplémentaires sont comprises dans une fourchette entre 10 et 50% selon les pays et les situations, sans compter les droits de douane visant des secteurs spécifiques. Publicité Taux directeur Les données officielles publiées ces derniers temps ont révélé que la santé de l'économie américaine a décliné plus qu'attendu. Les cambistes scruteront la semaine prochaine la publication de l'inflation côté consommateurs (CPI) et producteurs (PPI). L'annonce d'un marché de l'emploi atone au printemps a chamboulé les investisseurs et nettement augmenté les perspectives d'une baisse des taux de la Fed lors de sa prochaine réunion de politique monétaire en septembre. Alors qu'un abaissement des taux est un facteur d'affaiblissement pour une devise, le billet vert pourrait continuer à souffrir dans les prochaines semaines. Donald Trump a en effet mis un pied à la Fed en nommant gouverneur Stephen Miran, un de ses conseillers économiques. Celui-ci «a toujours affiché des sensibilités accommodantes, s'alignant sur la mission de l'administration Trump qui consiste à obtenir de la Fed une baisse substantielle des taux d'intérêt», soulignent les analystes de Monex USA. En parallèle, le gouverneur Christopher Waller semble «en position de force pour succéder à Jerome Powell», le patron de la Fed dont le mandat arrive à expiration en mai 2026, estime Derek Halpenny, analyste chez MUFG. Le cours de l'or a lui atteint un nouveau record à 3.534,10 dollars l'once (31,1 g) à New York, après que les autorités américaines eurent semblé indiquer que les nouvelles taxes douanières imposées par le président Donald Trump s'appliquaient aussi à certains lingots.


Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Wall Street avance prudemment, entre résultats et négociations commerciales
La Bourse de New York évolue en hausse vendredi, en recherche d'un catalyseur en l'absence de nouvelles économiques d'importance, scrutant toujours les négociations commerciales et les résultats d'entreprises. Vers 14H00 GMT, le Dow Jones avançait de 0,50%, l'indice Nasdaq de 0,63% et l'indice élargi S&P 500 prenait 0,61%. Ces derniers jours, «le marché progresse lentement, principalement parce qu'il met de côté» les nouveaux droits de douane imposés par Washington depuis jeudi, juge auprès de l'AFP Sam Stovall, de CFRA. Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président américain Donald Trump a mis en place, en plusieurs vagues, de nouvelles surtaxes sur les produits entrant aux Etats-Unis. Celles-ci vont de 10 à 50% selon les situations et les pays, sans compter les droits de douane frappant des secteurs en particulier (automobile, acier, aluminium, cuivre). Le chef de l'Etat menace d'en imposer d'autres au nom de la protection de l'industrie nationale (sur les produits pharmaceutiques et les semiconducteurs, notamment) ou pour réprimander des pays pour des motifs politiques. Mais les investisseurs continuent de croire qu'une partie des surtaxes seront finalement moins importantes qu'anticipé grâce aux négociations commerciales. Publicité A l'instar de la Suisse et de l'Afrique du Sud, plusieurs pays tentent de convaincre Washington de leur accorder une ristourne sur les droits de douane visant leurs produits. La trêve durement négociée par les responsables américains avec Pékin court jusque mardi. Dans ce contexte, selon Sam Stovall, «les investisseurs font abstraction des incertitudes et se rallient à l'idée que l'économie se porte mieux que ce que l'on pourrait craindre». Plusieurs indicateurs économiques clés publiés la semaine prochaine pourront confirmer ou infirmer cette hypothèse, dont l'inflation côté consommateurs (CPI) mardi et côté producteurs (PPI) jeudi, et les ventes au détail vendredi. En parallèle, Wall Street «est encouragée par les résultats d'entreprises meilleurs que prévus», assure Sam Stovall. Parmi les secteurs en grande forme selon l'analyste, «les services de communication, les services financiers et les technologies». Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à dix ans se tendait à 4,28% contre 4,25% à la clôture jeudi. Côté entreprises, l'équipementier sportif Under Armour (-17,34% à 5,49 dollars) vivait mal la publication de résultats inférieurs aux attentes, notamment un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 2 cents là où les analystes tablaient sur 3 cents. La plateforme de réservation de voyages Expedia (+5,13% à 197,23 dollars) était recherchée après avoir revu à la hausse ses prévisions pour l'année fiscale complète. Au deuxième trimestre, elle a aussi dépassé les attentes avec un bénéfice net par action de 4,24 dollars. Le réseau social Pinterest (-10,37% à 35,11 dollars) dévissait en raison d'un bénéfice net par action inférieur aux attentes au deuxième trimestre. D'avril à juin, l'entreprise a toutefois battu les anticipations de chiffre d'affaires. L'éditeur américain de jeux vidéo Take-Two Interactive, maison mère du développeur de Grand Theft Auto, lâchait 1,03% à 224,16 dollars malgré un chiffre d'affaires de 1,42 milliard de dollars, supérieur aux attentes pour le premier trimestre de son exercice décalé.