
Vous voyagez en République dominicaine ? Ce que les guides ne vous disent pas toujours
Les premières lueurs de l'aube apparaissent à l'horizon sur le tarmac de l'aéroport de Punta Cana, et bientôt, dans deux heures tout au plus, les chaleurs tropicales vont anesthésier ce groupe de touristes rigolards. Punta Cana, c'est le Djerba de la République dominicaine (RD) avec ses centaines d'hôtels et ses deux millions de voyageurs par an.
Certaines destinations comme Puerto Plata ou Santo Domingo sont moins encombrées, mais au paradis des immenses hôtels tout inclus, préparez-vous à attendre jusqu'à deux heures pour passer les formalités d'immigration. Vous êtes enceinte ou accompagnés de bambins, empruntez la file prioritaire.
Publicité
Prudence avec l'argent
Le peso dominicain est une monnaie relativement stable. Pour en obtenir, mieux vaut présenter des dollars que des euros. Malgré le double change, l'opération est gagnante. Privilégiez des petites coupures pour les premiers frais et ne changez jamais dans les aéroports. La différence de change atteint 30%. Lorsqu'un dollar s'échange 45 pesos à l'aéroport, il coûte 60 pesos en ville.
Les fraudes sont nombreuses avec les cartes de crédit. Avant votre départ, achetez une carte prépayée que vous utiliserez spécifiquement pour ce voyage dans les guichets automatiques, seulement à l'intérieur des banques. Saint-Domingue demeure, vous l'aurez compris, sous l'influence des États-Unis, qui ont maintes fois occupé le pays.
Se déplacer est facile, mais...
Uber est la meilleure option pour tous les déplacements, plus que les taxis dont les prix dépendent de l'humeur du chauffeur. Mais c'est Uber à la dominicaine. Souvent votre hôte, lorsqu'il reçoit la demande via une ligne de téléphone étrangère, envoie un message pour demander au passager combien celui-ci est prêt à payer en plus pour le trajet. Si cela ne lui convient pas, il abandonne la course. Achetez une carte SIM dominicaine, Claro par exemple. Puis fidélisez un chauffeur.
Le bus est la solution idéale et climatisée pour les déplacements. Toutes les villes comptent une gare routière. Quant à louer une voiture, sachez que la conduite est sportive en RD.
L'insécurité n'est pas à négliger
Les guides estiment à juste titre que le pays n'est pas sûr. Ce précepte est surtout vrai le soir hors des lieux touristiques. Beaucoup d'armes, trop, circulent dans cette petite île. Il ne faudra pas vous étonner de voir des panneaux dans les discothèques où il est demandé aux clients de laisser qui son escopette, qui sa machette au vestiaire.
Publicité
Monsieur moustique
Attention aux moustiques, au lever et au coucher du soleil. À l'instar de la plupart des îles de la Caraïbe, la dengue et le chikungunya pullulent. Le paludisme est aussi présent dans les villes proches de la frontière avec Haïti. Privilégiez les produits anti-moustiques locaux achetés dans les Colmados (épiceries). Un problème de santé peut se révéler très handicapant en RD. Les tarifs des consultations chez le médecin ou dans les cliniques sont élevés, payables à l'avance et les arnaques à l'assurance médicale fréquentes.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
34 minutes ago
- Le Figaro
Pas-de-Calais : 15 migrants montés dans un camion frigorifique à destination du Royaume-Uni ont été secourus
Ces migrants, parmi lesquels se trouvait une seule femme, ont été secourus après que le chauffeur marocain du camion, qui transportait des légumes, a signalé qu'il entendait des coups à l'intérieur de sa remorque. Quinze migrants érythréens qui étaient montés dans un camion frigorifique à destination du Royaume-Uni ont été secourus ce samedi 9 août sur une aire de repos de l'autoroute A26, à Saint-Hilaire-Cottes (Pas-de-Calais), certains en hypothermie, a appris l'AFP auprès de la préfecture. Ces migrants, parmi lesquels se trouvait une seule femme, ont été secourus après que le chauffeur marocain du camion, qui transportait des légumes, a signalé qu'il entendait des coups à l'intérieur de sa remorque, a rapporté à l'AFP le directeur de cabinet du préfet du Pas-de-Calais, Christian Vedelago. «Leur état d'hypothermie laisse supposer qu'ils y étaient depuis plusieurs heures», a-t-il ajouté. Publicité Quatre hospitalisations pour hypothermie Quatre d'entre eux ont été hospitalisés pour hypothermie, tandis que quatre autres, «qui se sont déclarés mineurs», ont été pris en charge par l'association France terre d'asile. Ceux qui n'avaient pas quitté les lieux très rapidement ont été placés en retenue et étaient en cours d'audition samedi en fin d'après-midi, selon Christian Vedelago. Plusieurs d'entre eux sont sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a-t-il précisé. Le chauffeur du camion «n'est pas inquiété», selon la même source. Malgré l'ampleur des dispositifs de sécurité autour du port de Calais et du tunnel sous la Manche, des migrants tentent toujours de monter dans des camions qui se dirigent vers l'Angleterre. Ces dernières années, la plupart des candidats à l'exil se sont toutefois rabattus vers des traversées maritimes clandestines à bord d'embarcations de fortune, une solution généralement beaucoup plus coûteuse que les camions, et également très dangereuse.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Val-d'Oise : trois immeubles évacués après un effondrement de plancher à Groslay
Trois petits immeubles du centre-ville ont dû être évacués ce samedi après-midi à cause d'un risque d'effondrement. Une trentaine de logements au total ont été déclarés inaccessibles par un arrêté de péril pris en urgence. Il semblerait que des travaux effectués au rez-de-chaussée de l'un des bâtiments soient à l'origine du sinistre. C'est vers 12h30 que des résidents du 92 bis rue du Général-Leclerc ont remarqué des fissures qui apparaissaient sur le plancher de leur logement au 1er étage. Sur place, les sapeurs-pompiers identifient un véritable risque et font évacuer aussitôt l'édifice. Le danger concerne également les deux bâtiments contigus (au niveau des numéros 92 et 92 ter). L'unité de sauvetage d'appui et de recherche se trouvait toujours sur place ce samedi soir pour surveiller la situation et évaluer les risques. Des drones ont également été mobilisés par les sapeurs-pompiers pour visualiser le périmètre de sécurité établi. Des agents ERDF et GRDF se sont aussi rendus sur place afin de sécuriser les lieux. À lire aussi À Groslay, la rue de Montmagny encore touchée par des inondations après une rupture de canalisation Un chantier de rénovation d'une boutique située au rez-de-chaussée est mis en cause d'après les premières constatations. L'intervention aurait provoqué des fuites d'eau qui à leur tour auraient pu avoir des répercussions sur le sol argileux, faisant bouger l'immeuble entier. Sur place, les locataires et propriétaires qui rentraient chez eux en fin de journée se sont vus refuser l'accès par la police ainsi que par des représentants de la municipalité.


Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
« Le plus beau paysage qu'on ait jamais eu a disparu » : dans l'Aude, c'est déjà le retour même si le feu brûle toujours
Le feu qui a parcouru plus de 16 000 ha dans le massif des Corbières ne gagne plus de terrain. Pour les habitants des 16 communes de l'Aude impactées, c'est un grand soulagement. Beaucoup ayant fui en catastrophe mardi soir leur domicile, tous attendaient avec impatience mais aussi avec angoisse de pouvoir enfin rentrer chez eux.