
Val-d'Oise : trois immeubles évacués après un effondrement de plancher à Groslay
C'est vers 12h30 que des résidents du 92 bis rue du Général-Leclerc ont remarqué des fissures qui apparaissaient sur le plancher de leur logement au 1er étage. Sur place, les sapeurs-pompiers identifient un véritable risque et font évacuer aussitôt l'édifice. Le danger concerne également les deux bâtiments contigus (au niveau des numéros 92 et 92 ter).
L'unité de sauvetage d'appui et de recherche se trouvait toujours sur place ce samedi soir pour surveiller la situation et évaluer les risques. Des drones ont également été mobilisés par les sapeurs-pompiers pour visualiser le périmètre de sécurité établi. Des agents ERDF et GRDF se sont aussi rendus sur place afin de sécuriser les lieux.
À lire aussi À Groslay, la rue de Montmagny encore touchée par des inondations après une rupture de canalisation
Un chantier de rénovation d'une boutique située au rez-de-chaussée est mis en cause d'après les premières constatations. L'intervention aurait provoqué des fuites d'eau qui à leur tour auraient pu avoir des répercussions sur le sol argileux, faisant bouger l'immeuble entier. Sur place, les locataires et propriétaires qui rentraient chez eux en fin de journée se sont vus refuser l'accès par la police ainsi que par des représentants de la municipalité.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Attentats de 1995 dans le RER B : Boualem Bensaid demande à être assigné à résidence dans l'attente de son expulsion en Algérie
L'un des auteurs des attentats de 1995, Boualem Bensaid, autorisé par la justice à sortir de prison sous réserve d'être expulsé vers l'Algérie, a demandé samedi à être assigné à résidence dans l'attente de la délivrance d'un laissez-passer par Alger, a-t-on appris auprès de son avocat. L'Algérien de 57 ans est toujours en détention au centre pénitentiaire d'Ensisheim (Haut-Rhin), malgré la décision rendue le 10 juillet par la cour d'appel de Paris, qui permettait sa libération à partir du 1er août à la condition qu'il soit transféré en Algérie. Une demande de laissez-passer a été transmise au consulat de Strasbourg le 31 juillet, sans réponse à ce stade, selon la demande de placement sous assignation à résidence adressée au ministre de l'Intérieur et consultée par l'AFP. Une détention « abusive », selon son avocat Les deux pays traversent depuis plus d'un an une profonde crise diplomatique, et Alger rejette notamment les procédures d'expulsion venant de France. [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « Cette détention est abusive et déshonore celles et ceux qui en sont responsables », écrit Me Romain Ruiz dans un communiqué. « Ni Boualem Bensaid, ni aucun être humain ne devrait supporter une telle situation de non-droit, dans laquelle le politique tient la justice en l'état ». « C'est pourquoi, dans l'attente du déblocage de cette situation, nous avons officiellement demandé que Boualem Bensaid soit placé sous assignation à résidence », déclare aussi le conseil, estimant que « rien n'empêche » une telle décision administrative sur le plan du droit. Cette décision serait prise sur la base du Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA). L'Algérie rappelée à ses « responsabilités » Le 1er août, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a déclaré « souhaiter vivement » que l'Algérie accepte Boualem Bensaid. « Ça fait des mois qu'Alger n'accepte plus personne de la liste des personnes que la France veut expulser vers l'Algérie. Dans ce cas particulier, je crois que l'Algérie montrerait son sens des responsabilités en reprenant son ressortissant », a-t-il affirmé. Boualem Bensaid a été reconnu notamment coupable d'avoir posé la bombe qui a explosé dans le RER B station Saint-Michel le 25 juillet 1995, faisant huit morts et 150 blessés. Cette vague d'attaques avait été revendiquée par le Groupe islamique armé (GIA) algérien, qui reprochait à la France son « soutien » au régime d'Alger.


Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Un pyromane suspecté d'avoir lancé plusieurs départs de feux dans l'Hérault placé en détention provisoire
Il est déjà connu de la justice, principalement pour des délits en état d'ivresse. Un homme de 39 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, suspecté d'être à l'origine de plusieurs départs de feux à Bédarieux (Hérault), a annoncé samedi le procureur de Béziers Raphaël Balland. L'homme, « fortement alcoolisé », avait été interpellé jeudi soir alors qu'il « tentait d'incendier la végétation à l'aide d'un briquet », a précisé le procureur dans un communiqué. Il avait été pris en flagrant délit par un riverain qui avait décidé de « surveiller la zone sur laquelle dans la même après-midi, deux départs d'incendie avaient été interrompus », a-t-il ajouté. Suspecté d'avoir détruit un garage Les investigations ont permis aux gendarmes de faire le lien avec la destruction par incendie d'un garage fin juillet dans la commune de 5 000 habitants dans le centre rural de l'Hérault, le suspect étant sur place à l'arrivée des secours. VidéoIncendie dans l'Aude : les pompiers luttent contre les reprises [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter L'homme a reconnu être à l'origine des trois départs de feux successifs déclenchés jeudi soir, mais a réfuté être l'auteur de l'incendie du garage. L'homme, qui « se disait alcoolique depuis une dizaine d'années » et « envisageait de mettre fin à ses jours », est également suspecté d'être l'auteur d'un autre début d'incendie déclenché en Isère en décembre 2023. « Faute de preuves suffisantes, la procédure avait été classée sans suite », a indiqué le procureur. Le pyromane présumé, condamné à quatre reprises depuis 2014 « essentiellement pour des délits en état d'ivresse », encourt la peine maximale de 10 ans d'emprisonnement et sera soumis à une expertise psychiatrique.


Le HuffPost France
6 hours ago
- Le HuffPost France
Le PS scandalisé après avoir été mis sur le même plan que Bardella et Le Pen par le MoDem de François Bayrou
POLITIQUE - En pleine opération de communication sur YouTube pour tenter de convaincre les Français du bien-fondé de son projet de budget - et sauver son poste à Matignon, par la même occasion -, c'est une polémique dont François Bayrou se serait bien passé. De très nombreux responsables du Parti socialiste se sont scandalisés d'un visuel publié sur les réseaux sociaux du MoDem, le parti du Premier ministre. On pouvait y voir de gauche à droite Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Jordan Bardella et Olivier Faure, avec pour titre : « Leur populisme nous coûte cher ». Mais être mis sur le même plan que les deux figures du Rassemblement national n'a clairement pas plu au sein du PS, comme ils l'ont souligné sur leurs réseaux sociaux. « Campagne scandaleuse et méprisante qui abaisse le débat démocratique en plaçant le responsable des socialistes Olivier Faure au même niveau que l'extrême droite. Les socialistes n'ont jamais manqué à leurs devoirs pour la démocratie et la République », s'est indigné sur X le maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse. « Non, ça c'est pas possible ! Mettre sur ce visuel Olivier Faure au même niveau que Le Pen et Bardella, c'est tout simplement indigne de la part du MoDem qui se vautre dans l'outrance et se couvre de honte. [...] Longtemps le MoDem fut un parti pondéré. Avec ce mode de communication, il participe à brutaliser et radicaliser le débat public. Navrant et pitoyable », a fustigé sur X Luc Broussy, le président du Conseil National du PS. Même en dehors du PS, certaines voix se sont élevées. « Honte à ce parti qui incarna jadis un centre-droit pondéré et sombre dans l'injure fanatique et la bêtise crasse. Mettre Olivier Faure et Jean-Luc Mélenchon, qui ont retiré leurs candidats pour faire barrage à l'extrême droite, sur le même plan que Le Pen et Bardella : abject », a dénoncé sur X le député écologiste Benjamin Lucas, grand défenseur de l'union de la gauche. « Ce visuel n'aurait jamais dû être posté » Face aux réactions, le MoDem a fait le choix d'effacer ce visuel de ses réseaux sociaux. « C'est clairement une erreur, ce visuel n'aurait jamais dû être posté. Il a été supprimé dès qu'on s'en est aperçu ce samedi matin », a précisé une responsable du parti auprès de L'Opinion. Mais le mal était déjà fait. « Retirer une campagne indigne, calomnieuse et honteuse, c'est la moindre des choses. Savoir s'excuser serait encore mieux, surtout quand il s'agit du parti du Premier ministre », a réagi sur X le patron des députés socialistes, Boris Vallaud. Cette histoire ne pourrait être qu'une péripétie estivale. Mais elle témoigne bien des tensions qui règnent entre le Premier ministre et les socialistes, ces derniers s'étant scandalisés de l'échec du conclave sur les retraites et faisant clairement planer la menace d'une censure sur le budget à la rentrée. François Bayrou aura besoin d'une majorité de 289 députés pour faire voter son projet budgétaire à la rentrée - ou à défaut, pour ne pas se faire renverser par une motion de censure -. Ce n'est pas avec ce genre de polémiques qu'il arrivera à convaincre les 66 députés socialistes de lui accorder leur confiance.