logo
Le PS scandalisé après avoir été mis sur le même plan que Bardella et Le Pen par le MoDem de François Bayrou

Le PS scandalisé après avoir été mis sur le même plan que Bardella et Le Pen par le MoDem de François Bayrou

Le HuffPost France15 hours ago
POLITIQUE - En pleine opération de communication sur YouTube pour tenter de convaincre les Français du bien-fondé de son projet de budget - et sauver son poste à Matignon, par la même occasion -, c'est une polémique dont François Bayrou se serait bien passé. De très nombreux responsables du Parti socialiste se sont scandalisés d'un visuel publié sur les réseaux sociaux du MoDem, le parti du Premier ministre.
On pouvait y voir de gauche à droite Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Jordan Bardella et Olivier Faure, avec pour titre : « Leur populisme nous coûte cher ». Mais être mis sur le même plan que les deux figures du Rassemblement national n'a clairement pas plu au sein du PS, comme ils l'ont souligné sur leurs réseaux sociaux.
« Campagne scandaleuse et méprisante qui abaisse le débat démocratique en plaçant le responsable des socialistes Olivier Faure au même niveau que l'extrême droite. Les socialistes n'ont jamais manqué à leurs devoirs pour la démocratie et la République », s'est indigné sur X le maire socialiste de Montpellier, Michaël Delafosse.
« Non, ça c'est pas possible ! Mettre sur ce visuel Olivier Faure au même niveau que Le Pen et Bardella, c'est tout simplement indigne de la part du MoDem qui se vautre dans l'outrance et se couvre de honte. [...] Longtemps le MoDem fut un parti pondéré. Avec ce mode de communication, il participe à brutaliser et radicaliser le débat public. Navrant et pitoyable », a fustigé sur X Luc Broussy, le président du Conseil National du PS.
Même en dehors du PS, certaines voix se sont élevées. « Honte à ce parti qui incarna jadis un centre-droit pondéré et sombre dans l'injure fanatique et la bêtise crasse. Mettre Olivier Faure et Jean-Luc Mélenchon, qui ont retiré leurs candidats pour faire barrage à l'extrême droite, sur le même plan que Le Pen et Bardella : abject », a dénoncé sur X le député écologiste Benjamin Lucas, grand défenseur de l'union de la gauche.
« Ce visuel n'aurait jamais dû être posté »
Face aux réactions, le MoDem a fait le choix d'effacer ce visuel de ses réseaux sociaux. « C'est clairement une erreur, ce visuel n'aurait jamais dû être posté. Il a été supprimé dès qu'on s'en est aperçu ce samedi matin », a précisé une responsable du parti auprès de L'Opinion.
Mais le mal était déjà fait. « Retirer une campagne indigne, calomnieuse et honteuse, c'est la moindre des choses. Savoir s'excuser serait encore mieux, surtout quand il s'agit du parti du Premier ministre », a réagi sur X le patron des députés socialistes, Boris Vallaud.
Cette histoire ne pourrait être qu'une péripétie estivale. Mais elle témoigne bien des tensions qui règnent entre le Premier ministre et les socialistes, ces derniers s'étant scandalisés de l'échec du conclave sur les retraites et faisant clairement planer la menace d'une censure sur le budget à la rentrée.
François Bayrou aura besoin d'une majorité de 289 députés pour faire voter son projet budgétaire à la rentrée - ou à défaut, pour ne pas se faire renverser par une motion de censure -. Ce n'est pas avec ce genre de polémiques qu'il arrivera à convaincre les 66 députés socialistes de lui accorder leur confiance.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Agression d'un maire en Isère : le profil instable de l'agresseur, qui se sentait persécuté
Agression d'un maire en Isère : le profil instable de l'agresseur, qui se sentait persécuté

Le Figaro

time25 minutes ago

  • Le Figaro

Agression d'un maire en Isère : le profil instable de l'agresseur, qui se sentait persécuté

Devant les enquêteurs, l'homme de 60 ans a évoqué un ancien conflit immobilier avec le maire, ayant créé chez lui «un sentiment d'injustice». Le parquet a requis sa mise en examen pour «tentative de meurtre». Face aux enquêteurs, il a tout juste admis ne pas avoir fait quelque chose «de correct», tout en estimant qu'on l'avait «poussé à bout». Ce dimanche, le procureur de Grenoble, Étienne Manteaux, a tenu une conférence de presse afin de faire un point sur l'enquête concernant la violente agression dont a été victime le maire de Villeneuve-de-Marc, en Isère, mercredi. L'agresseur aurait été guidé par un «sentiment d'injustice» lié à un conflit immobilier ancien. Ses propos laissent présager un profil instable. Caché 36 heures dans les bois Aux alentours de 16h30 ce mercredi, à Villeneuve-de-Marc, commune située en campagne iséroise entre Lyon et Grenoble, le maire Gilles Dussault a été violemment agressé à l'arme blanche devant son domicile. Le suspect est un voisin de 60 ans qui réside à une cinquantaine de mètres de l'édile. Il l'a «frappé au niveau du thorax et du bras», lui portant «trois coups», dont deux au niveau du thorax, a précisé le procureur ce dimanche. Publicité Le fils du maire a été appelé au secours par une voisine puis l'agresseur est revenu en voiture afin de «leur foncer dessus». De justesse, «le fils a poussé le père sur le côté» tandis qu'il s'est mis à l'abri. Le véhicule est venu, lui, «percuter un mur». Le conducteur a ensuite pris la fuite à pied. Dans un état grave, Gilles Dussault a été transporté en urgence absolue à l'hôpital Édouard-Herriot de Lyon, souffrant notamment d'une perforation du poumon. Ses jours ne sont désormais plus en danger et une sortie de l'hôpital est envisageable «dans les jours à venir», selon le procureur de Grenoble. Il s'est vu prescrire 15 jours d'ITT. Le fils souffre quant à lui de blessures légères. L'assaillant s'est ensuite caché 36 heures dans les bois, avant d'être aperçu par une habitante à une dizaine de kilomètres de Villeneuve-de-Marc. Il est finalement interpellé sans heurt à 11h30 vendredi, à Charantonnay, en Isère. L'homme, «couvert de griffures» liées à son séjour dans la nature, «n'était pas armé» et «n'a opposé aucune résistance» lors de son interpellation, précise le procureur. «Il a tenté de se faire justice lui-même» Placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saint-Jean-de-Bournay, il a «répondu à l'ensemble des questions», «a coopéré». L'individu, Malek A., explique aux enquêteurs avoir un conflit datant de 2022 avec l'édile, lié à «l'effondrement d'un bâtiment». Il est propriétaire d'un appartement dans une copropriété dont la mairie détient les murs. Or, une partie du toit de l'immeuble s'est effondrée et a endommagé un abri de jardin appartenant au mis en cause. Une procédure à l'amiable a été lancée mais n'a jamais abouti, Malek A. estimant le montant des dommages et intérêts insuffisants. Par la suite, «il a tenté de se faire justice lui-même, en procédant à des travaux pour privatiser l'immeuble, sans aucune déclaration, sans accord des copropriétaires», souligne le procureur. Le maire lui a donc demandé de cesser ses travaux qualifiés d'«illégaux», «ce qui a généré un sentiment d'injustice». Publicité Mercredi, Malek A. n'avait «aucune raison objective» de passer devant le domicile du maire, mais il s'est tout de même présenté devant sa maison et c'est à cet instant que l'édile l'aurait «regardé avec un sourire sadique», selon ses dires. Il est alors retourné chez lui, a récupéré un outil de bricolage avant de repartir. «Je ne sais pas ce qui s'est passé, c'est l'accumulation des choses qui m'a fait péter un plomb, il y a eu une rupture dans mon esprit, j'ai fait ça machinalement, j'étais victime d'une injustice», a déclaré le suspect en garde à vue. Après la première agression, le suspect dit être repassé en voiture «pour voir l'ampleur du mal que j'avais fait». Il soutient que Gilles Dussault et son fils se seraient alors «jetés» sous les roues de sa voiture, l'obligeant à donner un «coup de volant», mais jure n'avoir eu «aucune intention homicide». Lors de ses interrogatoires, l'homme a tenu des propos obsessionnels, assurant que le maire serait déjà «propriétaire de 80% des propriétés» du village et qu'il chercherait à «racheter son appartement». Deux couteaux sous l'oreiller Né en Algérie, Malek A. s'est installé très jeune en France. Il n'a depuis plus la nationalité algérienne, seulement française. Après l'obtention d'un BTS de dessinateur industriel, il a toujours travaillé notamment chez l'équipementier automobile Valéo. Mais cet homme célibataire et sans enfant a perdu son travail en 2021, à la suite de difficultés économiques de l'entreprise. Il enchaîne depuis les CDD et rédige, en parallèle, des ouvrages consacrés à «l'instrumentation des véhicules autonomes», «l'intelligence artificielle» ou «la psyché des machines vivantes». Propriétaire de quatre appartements, il s'est installé à Villeneuve-de-Marc pour s'occuper de sa mère, décédée il y a peu. Sa sœur a également été retrouvée pendue en avril 2025, mais le mis en cause est persuadé qu'elle «a été assassinée par son bailleur.» Lors de la perquisition de son domicile, deux couteaux ont été retrouvés sur son oreiller. Il a expliqué qu'ils étaient là pour «se défendre si on veut me faire la même chose qu'à ma sœur». Toujours dans le même «vécu persécutif», il soupçonne une «surveillance du maire ou des administrés». Une expertise psychologique devra établir si l'homme avait donc toute la maîtrise de ses moyens. À l'issue de sa garde à vue, Malek A. a été présenté ce dimanche matin à un juge d'instruction. Le parquet a requis sa mise en examen pour double «tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique» (les faits de 16h30, puis de 16h50), ainsi que pour «tentative de meurtre» visant le fils. Il a également demandé le placement en détention provisoire. Si le juge d'instruction suit ses réquisitions, l'homme encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère
Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère

Le Parisien

time25 minutes ago

  • Le Parisien

Agression, fuite de 36 heures et « vécu persécutif » : ce que l'on sait de l'homme qui a agressé un maire en Isère

Devant les enquêteurs, le mis en cause, âgé de 60 ans, a reconnu avoir porté des coups au maire, tout en niant avoir voulu le tuer, expliquant avoir « pété un plomb » à cause d'un litige immobilier. Le parquet a réclamé sa mise en examen pour « double tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique » et « tentative de meurtre », a précisé le procureur, qui a indiqué que l'interrogatoire du mis en cause « n'est pas encore terminé » ce dimanche matin. Comment s'est déroulée l'agression ? Mercredi 6 août au matin, Gilles Dussault, le maire de Villeneuve-de-Marc de 63 ans, un village isérois de moins de 1 200 habitants, se trouve devant son domicile quand « il remarque la présence du véhicule » du mis en cause. Ce dernier « arrive à son niveau » et le frappe « aussitôt au niveau du thorax et du bras », selon le procureur, qui précise que l'édile « se défend immédiatement ». [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Mais il est trop tard. Gilles Dussault, qui est grièvement blessé, présente « deux plaies pénétrantes au thorax » et « une plaie transfixiante au biceps », c'est-à-dire qui lui « traverse complètement le bras », complète le magistrat. L'individu prend alors la fuite. Au même moment, une voisine, alertée par les cris, intervient et prévient le fils du maire, âgé de 28 ans, qui habite tout près. Ce dernier « vient aussitôt » et appelle les pompiers, a poursuivi Étienne Manteaux. Mais à 16h48, alors que le maire se trouve toujours sur la voie publique, blessé, mais « conscient » et « debout » selon le magistrat, son fils, présent, aperçoit l'individu revenir en voiture, qui « leur fonce dessus ». « Le fils pousse son père sur le côté dans un buisson et lui s'écarte » au dernier moment, a poursuivi le procureur, qui indique que le véhicule « vient percuter un mur de la propriété du maire ». Le fils tente alors d'empêcher l'individu de sortir du véhicule. « Une bagarre éclate et ils se portent des coups », selon le magistrat. C'est en hurlant que la voisine réussit à faire « cesser cette bagarre », précise le procureur. L'homme prend de nouveau la fuite, laissant son véhicule sur place. Comment a-t-il été interpellé ? Alertés vers 17 heures, les gendarmes « déploient immédiatement de gros moyens », selon Étienne Manteaux. Mais ils ne parviennent pas à retrouver l'individu dans la soirée, précise-t-il, ajoutant que la section de recherche de Grenoble a été déployée dès le jeudi matin. Dans le même temps, le parquet de Vienne s'est dessaisi au profit du pôle criminel du parquet de Grenoble. Jeudi, vers 11 heures, une habitante de Charantonnay, dans l'Isère, alerte les forces de l'ordre, « croyant reconnaître l'individu dont le nom avait circulé », a précisé le procureur. C'est finalement à 11h30 que l'homme est interpellé. « Il n'était pas armé et n'a opposé aucune résistance », a poursuivi le magistrat. Placé en garde à vue dans la foulée, le mis en cause « s'est montré coopérant », selon Étienne Manteaux. Dans quel état se trouvent les victimes ? Grièvement blessé, Gilles Dussault, le maire de Villeneuve-de-Marc, qui présentait notamment deux plaies au thorax, a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé. « L'une des plaies au thorax a entraîné la perforation du poumon du maire, qui souffrait d'un pneumothorax », a indiqué le procureur de la République de Grenoble. Ce dimanche, les jours du maire ne sont plus en danger. Il sortira dans « les jours à venir », a ajouté le procureur, précisant que l'édile s'était vu attribuer 15 jours d'ITT. Quant à son fils, « il souffre de blessures moins significatives », essentiellement des griffures et des brûlures, selon le magistrat, qui évoque 13 jours d'ITT. Comment le mis en cause explique-t-il son geste ? Interrogé par les enquêteurs, le mis en cause évoque « un litige avec le maire suite à l'effondrement d'un bâtiment ». L'homme est propriétaire de deux appartements dans un immeuble de Villeneuve-de-Marc. Mais les combles et locaux commerciaux de cet immeuble, eux, appartiennent à la mairie de la ville. Ce bâtiment, « vétuste », s'est effondré en 2022. « En s'effondrant, il a endommagé un abri de jardin appartenant au mis en cause », selon le procureur. Dans le cadre d'une procédure à l'amiable, la mairie lui a proposé une indemnisation, qu'il a refusée, jugeant la « somme insuffisante ». « Le problème n'était pas réglé, ce qui a généré chez cet homme un sentiment d'injustice », a poursuivi le magistrat. L'homme a alors décidé « de se faire justice lui-même en procédant depuis trois mois à des travaux pour privatiser la cour de l'immeuble (…) sans aucune autorisation et accord des copropriétaires » et a « construit un portail qui donne accès à l'ensemble des bâtiments », a continué le procureur. Face à l'illégalité de la démarche, le maire du village lui a écrit « pour lui demander de faire cesser ces travaux », en vain. Le maire a alors dressé un procès-verbal à son encontre. « C'est venu cristalliser ce sentiment d'injustice du mis en cause », qui estime que le maire « veut racheter son terrain », selon Étienne Manteaux. Quelle version donne-t-il du 6 août ? Devant les enquêteurs, le mis en cause a raconté être passé devant chez le maire, le 6 août dernier, et l'avoir aperçu en train de le regarder « avec un sourire sadique ». Après être rentré chez lui, il s'est saisi « d'un morceau de ferraille », est remonté à pied chez le maire et l'a frappé aussitôt. « Je ne sais pas ce qui s'est passé, c'est l'accumulation des choses qui m'a fait péter un plomb, il y a eu une rupture dans mon esprit, j'ai fait ça machinalement », a-t-il déclaré aux enquêteurs. S'il reconnaît les coups, il nie l'avoir frappé « à l'aire cardiaque » et considère qu'il n'avait « aucune intention d'homicide », a poursuivi le procureur. L'homme a ensuite expliqué être revenu dans un deuxième temps dans sa voiture « pour voir l'ampleur du mal que j'avais pu commettre », a-t-il déclaré lors de sa garde à vue. Il considère même que « le maire et son fils se sont jetés sur sa voiture ». « Il affirme qu'il n'avait aucune intention de leur foncer en voiture dessus », a poursuivi Étienne Manteaux. Après sa fuite, il a expliqué être repassé chez lui « pour se changer », a enfilé une tenue « pour aller dans les bois » et il est parti. Il a ensuite « erré pendant 36 heures jusqu'à son interpellation le 8 août », a précisé le procureur. Devant les enquêteurs, il s'est dit « conscient de ce qu'il a fait », mais il a répété « qu'il n'avait aucune intention homicide », affirmant simplement avoir été « poussé à bout », selon le magistrat. Que sait-on du mis en cause ? Né en Algérie, l'homme s'est installé « très jeune » avec sa famille en France, dont il possède la nationalité. Après une enfance à Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône, il a d'abord vécu en Franche-Comté avant de s'installer en Isère, selon la justice. Le sexagénaire, « qui n'a pas d'antécédents judiciaires », a toujours travaillé, notamment comme dessinateur industriel, et a publié plusieurs livres sur l'intelligence artificielle et les voitures autonomes. Après un licenciement économique en 2021, il a effectué plusieurs contrats courts dans son domaine. C'est dans cette période que l'homme, qui n'a ni enfant ni relation affective, s'est installée à Villeneuve-de-Marc pour s'occuper de sa mère, qui y vivait, avant qu'elle ne décède en 2022. L'homme y possède deux appartements, dont celui dans lequel il vit. Il est également propriétaire de deux autres appartements à Bourgoin-Jallieu qu'il loue. Mais le sexagénaire présente un « vécu persécutif » et une « tendance à la réinterprétation de ce qu'il vit », selon le procureur de Grenoble. C'est le notamment le cas avec le décès de sa sœur, en avril 2025, retrouvée pendue dans son appartement. Selon les examens, le corps « était là depuis de très nombreux mois ». Mais le mis en cause, lui, considère « qu'elle a été assassinée à cause d'un problème avec son bailleur », a expliqué le magistrat. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller lors de la perquisition de son domicile. « C'est si on veut me faire la même chose qu'à ma sœur », a-t-il expliqué aux enquêteurs, affirmant également être « surveillé par le maire et ses administrés ». Quelles sont les suites ? Sa garde à vue, qui a débuté vendredi après son interpellation, a été levée ce dimanche matin. Le sexagénaire a été déféré au tribunal, où son interrogatoire est toujours en cours, selon Étienne Manteaux. Le parquet de Grenoble a réclamé sa mise en examen pour « double tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique » et « tentative de meurtre », a précisé Étienne Manteaux.

Entre zones gratuites et activités payantes, l'île de loisirs de Cergy tente de rester accessible aux budgets serrés
Entre zones gratuites et activités payantes, l'île de loisirs de Cergy tente de rester accessible aux budgets serrés

Le Parisien

time25 minutes ago

  • Le Parisien

Entre zones gratuites et activités payantes, l'île de loisirs de Cergy tente de rester accessible aux budgets serrés

Hami, 16 ans, et sa petite sœur scrutent le plan de l'île de loisirs. « On ne sait plus où est la zone baignade », confient-ils pressés de se jeter à l'eau. Cette année cette famille de Sarcelles (Val-d'Oise) ne part pas en vacances. « Alors c'est la deuxième fois qu'on vient ici, lance le grand frère tout sourire. On pique-nique, c'est beau et propre ici, les gens sont respectueux. Et après on va se baigner. »

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store