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Un automobiliste en état critique après une collision avec un poteau

Un automobiliste en état critique après une collision avec un poteau

La Presse6 days ago
Un automobiliste en état critique après une collision avec un poteau
Un homme se trouve dans un état critique après avoir subi un accident de la route dans l'arrondissement de La Cité-Limoilou, à Québec, dimanche après-midi.
La Presse Canadienne
Vers 13 h 50, les policiers du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ont été appelés à se rendre à proximité de l'intersection de la 49e rue Ouest et de la 2e rue pour un véhicule étant entré en collision avec un poteau.
Les premiers répondants ont commencé les manœuvres de réanimation auprès de l'homme de 76 ans. Il a ensuite été transporté en ambulance vers un centre hospitalier, où son état a été jugé critique.
De son côté, la passagère du véhicule s'en est sortie avec des blessures mineures.
Des enquêteurs et des techniciens de l'Unité d'identification judiciaire ont été dépêchés sur les lieux afin d'effectuer l'analyse des causes et des circonstances de l'accident. « Pour le moment, l'hypothèse du malaise est privilégiée », a indiqué le SPVQ dans un communiqué de presse.
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Rozon fait l'étrange procès de son procès
Rozon fait l'étrange procès de son procès

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

Rozon fait l'étrange procès de son procès

Gilbert Rozon, au palais de justice de Montréal, répondant aux questions des journalistes, mercredi Accusé par neuf femmes d'agression sexuelle, Gilbert Rozon s'est présenté en véritable victime au palais de justice, cette semaine. En marge de son contre-interrogatoire, il a fait le procès de son propre procès devant les journalistes attroupés. À entendre le fondateur de Juste pour rire, le système de justice permet la « légalisation de l'extorsion ». L'expérience d'une poursuite est tellement violente qu'il estime préférable de régler à l'amiable, même quand on n'est pas coupable. Demain matin, si un ami avec toutes les preuves de son innocence l'appelait pour lui demander conseil, il lui répondrait : « Non, non, fais un chèque ! Ne va pas à la cour, tu vas tout perdre ! » Notre système de justice est-il à ce point inhumain, inadéquat ? Étrangement, c'était le discours qu'on entendait de la part des victimes de violence sexuelle lorsque le mouvement #metoo est né. Rebutées par les démarches judiciaires, plusieurs victimes avaient alors dénoncé leur agresseur directement sur les médias sociaux. Cette vague a poussé le gouvernement du Québec à revoir les règles entourant les procès de violence faite aux femmes. De très belles avancées ont été accomplies pour mieux accompagner les victimes. Le Québec a été à l'avant-garde. Nos élus ont travaillé de façon transpartisane. On peut être fier du chemin parcouru. La création d'un tribunal spécialisé a notamment permis d'offrir un environnement plus adapté pour les cas de violence sexuelle et conjugale. Aujourd'hui, on offre davantage d'information judiciaire et d'accompagnement psychosocial pour aider les victimes à passer à travers cette épreuve. De plus, le nouvel article 2858.1 du Code civil a mis des bâtons dans les roues des avocats qui tentaient de détruire la crédibilité d'une victime en lui posant des questions qui entretiennent des mythes et des préjugés, des questions qui insinuent sournoisement qu'elle n'est pas la « victime parfaite ». Pourquoi aviez-vous une jupe courte ? Pourquoi ne pas avoir porté plainte immédiatement après l'agression ? Pourquoi avoir continué de voir l'agresseur par la suite ? Ce nouvel article ne fait que codifier ce qui était déjà reconnu dans la jurisprudence. Et l'avocat peut encore poser ce genre de questions, mais seulement s'il parvient à convaincre le juge de leur pertinence. Le fardeau est sur ses épaules. Néanmoins, Gilbert Rozon conteste ce nouvel article qui est entré en vigueur quelques jours avant le début de son procès. Il conteste aussi l'abolition du délai de prescription civile qui permet à une victime d'agression sexuelle de poursuivre son agresseur, peu importe le temps écoulé depuis les faits. Auparavant, il y avait une limite de 30 ans. Cette modification – réclamée par le Barreau du Québec et le Protecteur du citoyen et adoptée avec l'appui des quatre partis politiques représentés à l'Assemblée nationale – est pourtant un grand pas en avant. On sait que les victimes mettent souvent des décennies à déposer une plainte. Il est important de souligner que toutes ces améliorations apportées dans la foulée du mouvement #metoo n'ont pas déséquilibré la balance de la justice. Elles ont mieux huilé ses rouages. C'est tout. Le fardeau de la preuve reste le même. Et un procès restera toujours un passage difficile pour les victimes… mais aussi pour ceux qui sont accusés à tort. Leur défense entraîne des frais, égratigne leur réputation. Gilbert Rozon n'est pas le seul à s'en plaindre. Mais justement, le tribunal lui permettra de laver sa réputation, s'il est acquitté. C'est exactement à cela que sert la justice. Et peut-être encore plus la justice civile… Au civil, le juge tranche en faveur de la version qui est la plus probable, celle qui lui semble la plus proche de la vérité. C'est différent du criminel, où le fardeau de la preuve est plus lourd, parce qu'on ne veut pas courir le risque d'envoyer en prison une personne non coupable. Le juge doit être convaincu « hors de tout doute raisonnable » que l'accusé a bel et bien commis le crime dont on l'accuse. C'est ce qui fait en sorte que Gilbert Rozon a été acquitté en 2020 au criminel, même si la juge a pris soin de dire qu'elle ne croyait pas sa version. Qu'en sera-t-il cette fois-ci ? Au tribunal de trancher. Mais en attendant leur jugement, les personnes injustement poursuivies ne sont pas à court d'options. Il existe des dispositions qui permettent de rejeter à un stade préliminaire les poursuites abusives ou mal fondées, ou encore de rembourser le défendeur pour les frais encourus. Le défendeur peut aussi déposer une poursuite en diffamation qui peut être étudiée dans le même procès, dans le cadre d'une demande reconventionnelle. Or, Gilbert Rozon n'a utilisé aucun de ces outils, même s'il se présente comme une victime, « comme un paria » forcé de se défendre seul contre un groupe de femmes qui ont été « embrigadées » pour lui réclamer 14 millions. Gilbert Rozon a eu l'occasion d'exprimer son point de vue en cour. Faire le procès de son procès ne l'aidera pas à obtenir gain de cause. Quant au système de justice, il n'est certainement pas parfait. Mais il faut reconnaître qu'il s'est amélioré dans la foulée du mouvement #metoo.

Entrevue avec la gouverneure du Maine
Entrevue avec la gouverneure du Maine

La Presse

time3 hours ago

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Entrevue avec la gouverneure du Maine

La gouverneure du Maine, Janet Mills, devant l'une des affiches que son équipe a fait installer à différents points d'entrée de l'État. (Augusta, Maine) See you in court : la gouverneure du Maine, Janet Mills, a eu une joute verbale corsée avec Donald Trump en février dernier. La démocrate, qui n'est pas tendre à l'endroit du président, se montre très préoccupée par les Canadiens qui ont choisi de ne pas aller en vacances sur les plages de son État. La gouverneure du Maine, Janet Mills, veut que les Canadiens se sentent bienvenus de voyager dans l'État connu pour ses plages très fréquentées par les Québécois, d'Old Orchard à Ogunquit. Tellement qu'elle a fait installer des pancartes à différents points d'entrée du Maine. Mais elle n'est pas dupe. « Nous avons un président qui a fait campagne au nom de l'économie, et les gens l'ont cru, déclare-t-elle. Mais avec le budget et les droits de douane, l'économie est dans le chaos. » Je ne peux pas blâmer les Canadiens de se sentir offensés, mais les États comme le nôtre doivent préserver les liens d'amitié et les alliances profondes qui vont au-delà d'un mandat présidentiel. Janet Mills, gouverneure du Maine En février dernier, Janet Mills a fait les manchettes pour avoir tenu tête au président des États-Unis, Donald Trump. « See you in court » [on se voit au tribunal], lui a-t-elle lancé, quant à un décret visant à exclure les athlètes transgenres des équipes féminines. Lors de notre entrevue avec la 75e gouverneure du Maine, qui s'est déroulée dans son bureau du capitole de l'État, à Augusta, elle était de retour d'un voyage dans les Maritimes. Elle dit avoir senti la crainte provenant de la « rhétorique dangereuse » provenant du bureau Ovale à Washington. « Je comprends parfaitement. Les droits de douane ont causé beaucoup d'inquiétude. » Mais selon elle, ces droits sont aussi « une taxe sur les citoyens américains ». « C'est offensant pour les autres pays, mais c'est nous qui en faisons les frais et nous ne les aimons pas nous non plus. » « Les droits de douane ont fait augmenter les coûts de construction de 10 % dans le Maine, à cause de l'acier et l'aluminium en particulier », ajoute-t-elle. PHOTO HINA ALAM, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE La gouverneure du Maine, Janet Mills, et la première ministre du Nouveau-Brunswick, Susan Holt, le 24 juin dernier La gouverneure souligne que beaucoup de mom-and-pop businesses – comme on dit aux États-Unis pour décrire des entreprises familiales – voient des contrats annulés à partir du Canada. En se rendant au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse, elle voulait « renouveler l'amitié » et les « liens profonds » entre son État et ses voisins canadiens. « Nous avons beaucoup en commun. » Comme le dit si bien Janet Mills, le Québec et le Nouveau-Brunswick encerclent le Maine. « Nous partageons 611 miles [983 km] de frontière », rappelle celle dont la famille Mills est originaire de Pugwash, en Nouvelle-Écosse. Comme c'est le cas pour les voitures en Ontario, le bois et les fruits de mer font partie d'un marché nord-américain intégré, pouvant faire des allers-retours des deux côtés de la frontière. La gouverneure se sent interpellée par la nervosité de certains Canadiens à passer la frontière américaine, mais elle se fait rassurante. Selon elle, les incidents fâcheux signalés se seraient déroulés à la frontière au sud des États-Unis et pas au nord. Moins de Québécois sur les plages Avant son saut dans les Maritimes, Janet Mills avait pris part à une rencontre à Boston avec d'autres gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des délégations de plusieurs provinces canadiennes, dont le Québec. PHOTO ÉMILIE CÔTÉ, LA PRESSE Janet Mills dans son bureau du capitole de l'État du Maine, à Augusta La gouverneure du Maine demande aux Canadiens de faire la part des choses entre le président Donald Trump, son État démocrate et le peuple américain. Beaucoup de petites entreprises du Maine souffrent de la guerre commerciale, notamment dans le domaine touristique. En mai, par rapport à l'an dernier, 27 % de moins de Canadiens se sont rendus dans le Maine, selon les services frontaliers. Des gens ont des annulations de leurs amis canadiens, de familles qui sont leurs clients loyaux, expose-t-elle. C'est injuste de les voir souffrir à cause de cette déconnexion entre Washington et le Canada. Janet Mills, gouverneure du Maine Janet Mills cite le titre d'un texte datant du 3 avril dernier de Peggy Noonan, chroniqueuse au Wall Street Journal. Son titre, « Canada, our friend, deserves better than this », peut se traduire ainsi : « Nos amis les Canadiens méritent mieux ». Comme Peggy Noonan dans sa chronique, Janet Mills a repris à haute voix devant nous une citation de Winston Churchill, datant de 1939, où il affirme que la frontière canado-américaine est un modèle de « respect du voisinage » et d'« obligations honorables » pour tous les pays et l'avenir du monde. « C'est ce que je ressens aussi. Notre frontière et notre culture sont trop précieuses pour les voir divisées. » PHOTO ÉMILIE CÔTÉ, LA PRESSE Le Capitole de l'État du Maine, à Augusta Notre entrevue avec Janet Mills a eu lieu le lendemain de l'adoption par le Congrès américain du One Big Beautiful Bill du président Trump. « C'est horrible », a-t-elle lancé. « On parle de quelqu'un qui a fait la course à la présidence en disant qu'il ne supprimerait pas Medicaid », qui concerne 40 000 personnes dans le Maine, s'indigne-t-elle. Elle est aussi outrée par la coupe dans les bons alimentaires. « Comment enlever de la nourriture à des enfants qui ont faim pour offrir des baisses d'impôts pour des milliardaires ? » Féministe et francophile En mai dernier, Janet Mills a été l'une des deux lauréates du prix Robert F. Kennedy Human Rights, pour son engagement à défendre les droits civiques des Américains. En octobre dernier, la gouverneure du Maine s'est aussi vu remettre la Légion d'honneur par l'ambassadeur de France à Washington, Laurent Bili. En 1970, la native du Maine a obtenu un baccalauréat de l'Université du Massachusetts à Boston avec une majeure en français, ce qui l'a amenée à vivre un an à Paris. Plus tard, elle a poursuivi ses études en droit et cofondé le Women's Lobby en 1978, après avoir constaté que les femmes victimes de violence conjugale – comme elle l'avait été – n'étaient pas bien représentées par le système de justice du Maine. Sa famille connaissait bien Margaret Chase Smith, la première femme élue successivement à la Chambre des représentants et au Sénat pour le Parti républicain. « C'était une mentore et une héroïne, mais je ne pensais pas faire de la politique. » Janet Mills a brisé le plafond de verre plus d'une fois : d'abord en devenant la première femme élue procureure générale du Maine en 2009, puis comme gouverneure en 2019. Or, Janet Mills ne se formalise pas trop des faits saillants féministes de sa carrière. « Pour moi, le fait que je sois une femme est secondaire. » Elle était avant tout qualifiée pour arriver là où son parcours l'a menée, fait-elle valoir. « Je me suis présentée pour être la meilleure gouverneure possible. » Janet Mills a une intégrité et une accessibilité qui la distinguent d'autres politiciens. En entrevue, elle n'a pas caché avoir abandonné ses études pour sortir de son Maine natal et prendre part en 1967 au Summer of Love de San Francisco, le berceau de la contre-culture hippie. PHOTO ÉMILIE CÔTÉ, LA PRESSE La gouverneure Janet Mills dans son bureau du capitole de l'État du Maine, à Augusta « Life is not a straight line », a conclu Janet Mills avec sagesse en anglais. Non, la vie n'est pas une ligne droite. Ni une carrière en politique. « Je ne pensais pas vivre une pandémie et je ne pensais pas vivre les enjeux présents », dit la gouverneure qui a aussi vécu en 2023 la pire fusillade de l'histoire du Maine, survenue à Lewiston. « La prochaine année sera ma dernière », rappelle-t-elle par ailleurs. En attendant, elle continue, comme elle le fait avec ses affiches, de tendre la main aux Canadiens, qu'ils soient des touristes ou des gens d'affaires.

Les entreprises étrangères continuent d'investir à Montréal
Les entreprises étrangères continuent d'investir à Montréal

La Presse

time10 hours ago

  • La Presse

Les entreprises étrangères continuent d'investir à Montréal

Montréal International a accompagné 29 projets dans la grande région métropolitaine, qui ont permis la création de 1866 emplois avec un salaire moyen de 101 000 $, selon des données préliminaires publiées vendredi. Les entreprises étrangères ont investi plus d'argent dans la grande région de Montréal au premier semestre, malgré les menaces de Donald Trump. Le président des États-Unis n'est d'ailleurs plus la principale préoccupation des investisseurs. C'est plutôt le va-et-vient des politiques canadiennes et québécoises en immigration qui les chicote, selon le patron de Montréal International. Stéphane Paquet, PDG de Montréal International, a admis qu'il aurait été surpris si on lui avait dit l'hiver dernier, au plus fort des menaces du président républicain contre le Canada, que l'organisme sans but lucratif aurait accompagné pour 1,69 milliard en investissements étrangers au cours de la première moitié de l'année. Montréal International a accompagné 29 projets dans la grande région métropolitaine, qui ont permis la création de 1866 emplois avec un salaire moyen de 101 000 $, selon ses données préliminaires publiées vendredi. La valeur des investissements a ainsi progressé de 55 % par rapport à 1,09 milliard, réparti sur 32 projets, à la même période l'an dernier. « On a eu un peu moins de projets cette année, mais la valeur moyenne est plus grande », a résumé M. Paquet. La métropole a bien tiré son épingle du jeu dans le secteur des technologies, comme l'intelligence artificielle et la cybersécurité, ainsi que dans le secteur manufacturier, notamment l'aérospatiale, l'ingénierie et les services environnementaux. Malgré les frictions diplomatiques, les entreprises américaines sont toujours au rendez-vous, avec 46 % des investissements accompagnés. « Au Texas, en Californie, à New York, les gens s'excusent à nos démarcheurs, a raconté Mark Maclean, vice-président, investissements étrangers, de Montréal International. Les gens nous disent que les commentaires du gouvernement ne les représentent pas. Il y a toujours un intérêt. » Si le pire semble évité, M. Paquet a prévenu que rien ne garantit que le rythme puisse être maintenu pour le reste de l'année. Il a souligné que l'administration Trump demeure imprévisible. L'entrevue a d'ailleurs été réalisée quelques heures avant que M. Trump menace, jeudi soir, d'imposer des droits de douane de 35 % le 1er août. Des changements qui suscitent l'inquiétude Si on lui parle moins de M. Trump, M. Paquet constate que le resserrement des politiques d'immigration au Canada et au Québec préoccupe les investisseurs étrangers. Montréal a besoin de sang neuf. Parmi les postes à pourvoir au Québec, trois sur cinq sont dans la région métropolitaine, a souligné M. Paquet. Le mécontentement du milieu des affaires n'est pas qu'un phénomène montréalais. Au début du mois de juin, des chambres de commerce de plusieurs régions du Québec ont demandé un moratoire sur les restrictions du gouvernement fédéral visant à réduire le nombre de travailleurs étrangers temporaires. De nombreuses entreprises affirment être incapables de pourvoir tous leurs postes localement. La Presse Canadienne

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