
Donald Trump prolonge de 90 jours la trêve commerciale avec Pékin
(Washington) Le président américain Donald Trump a décidé de prolonger de 90 jours la détente avec Pékin sur le front des droits de douane, rapportent lundi des médias américains, à quelques heures de la fin théorique de cette trêve entre les deux puissances.
Agence France-Presse
Le chef de l'État a signé un décret pour officialiser le prolongement de cette trêve, selon la chaîne de télévision CNBC, spécialisée dans l'économie américaine, et le Wall Street Journal, qui citent un responsable de la Maison-Blanche anonyme.
La Maison-Blanche n'a pas donné suite aux sollicitations de l'AFP dans l'immédiat.
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La Presse
37 minutes ago
- La Presse
La guerre commerciale frappe 3000 produits d'épicerie, déclare le patron de Metro
L'action de Metro perdait 6,81 $, ou 6,41 %, à 99,22 $ à la Bourse de Toronto vers midi. La guerre commerciale a eu un effet sur les prix à l'épicerie en raison de la riposte d'Ottawa sur les importations des États-Unis, a constaté le patron de Metro. Stéphane Rolland La Presse Canadienne « Il y a environ 3000 unités de gestion des stocks [code numérique qui identifie les produits d'un détaillant] qui sont affectées en ce moment par les droits de douane, a dit le président et chef de la direction de Metro, Eric La Flèche, au cours d'une conférence téléphonique, mercredi, avec les analystes financiers. Nous négocions âprement les demandes de hausse de prix. Il faut que ce soit le bon code, que ce soit prouvé. » Les hausses demandées avoisinent « le haut de la fourchette de pourcentage à un chiffre », soit plus de 7 %. « On ne termine pas nécessairement là, mais nous négocions du mieux possible afin de réduire les impacts », a-t-il dit. M. La Flèche a nuancé que le nombre de demandes de la part de ses fournisseurs n'était pas exceptionnellement élevé. « Nous sommes toujours dans un environnement normal. » Il souligne que l'inflation alimentaire avoisine les 3 %. « Nous aimerions plus être à 2 %, mais nous sommes à 3 % ces jours-ci. » Dans ce contexte, l'appétit des consommateurs pour les aubaines n'a pas diminué, ce qui profite à son enseigne à escompte, Super C. Les marques privées ont aussi le vent dans les voiles. M. La Flèche a constaté que la bataille des circulaires s'était intensifiée « un petit peu » au cours du trimestre comprenant les mois d'avril, mai et juin. « Je ne veux pas faire peur à personne [aux investisseurs], a nuancé le PDG du détaillant montréalais. L'environnement a toujours été concurrentiel. Nous avons observé une hausse des activités promotionnelles avec l'ouverture de magasins, les conversions [d'enseignes conventionnels en enseignes à bas prix]. Il y a eu beaucoup d'activités dans le marché. » Résultats inférieurs aux attentes Le rythme de croissance a décéléré dans le secteur de l'alimentation. Les ventes comparables, une donnée clé pour mesurer la croissance en excluant les ouvertures et fermetures de magasins, ont augmenté de 1,9 % au troisième trimestre clos le 5 juillet. Les analystes anticipaient en moyenne une progression de 3,3 %, selon Valeurs mobilières TD. M. Flèche a défendu les résultats trimestriels. « Nous avons eu un bon trimestre et je ne suis pas d'accord avec l'idée que nous ayons subi une baisse notable. Ce n'est assurément pas le cas quand on regarde nos ventes et la croissance du bénéfice par action. Nous sommes satisfaits de notre performance. » Les ventes de Metro pourraient avoir profité, l'an dernier, d'une campagne de boycottage contre son concurrent Loblaw, initiée sur le média social Reddit, pour protester contre l'augmentation des prix du panier d'épicerie, souligne l'analyste Michael Van Aelst, de Valeurs mobilières TD. « En regardant sur deux ans, pour enlever l'effet du boycottage, les ventes comparables de Metro ont augmenté de 4,3 %, ce qui est mieux que Loblaw à 3,7 % », a précisé l'analyste. Le propriétaire des enseignes Metro et Jean Coutu a dévoilé des résultats inférieurs aux attentes des analystes au troisième trimestre, malgré une augmentation de 9 % de son bénéfice net. Le bénéfice net a atteint 323,0 millions au troisième trimestre, comparativement à 296,2 millions à la même période l'an dernier. Le bénéfice ajusté par action est de 1,52 $. Les revenus, pour leur part, progressent de 3,3 % à 6,9 milliards. Avant la publication des résultats, les analystes anticipaient un bénéfice par action de 1,53 $ et des revenus de 6,9 milliards, selon la firme de données financières Refinitiv. L'action de Metro perdait 6,81 $, ou 6,41 %, à 99,22 $ à la Bourse de Toronto vers midi.


La Presse
6 hours ago
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La trêve entre Washington et Pékin permet aux affaires de reprendre
Un homme charge un camion de colis dans un entrepôt de la société de livraison internationale Weijiang, à Guangzhou, en Chine, le 12 août 2025. La trêve entre Washington et Pékin permet aux affaires de reprendre (Canton) Shuai Hang s'était retrouvé désœuvré lorsque les droits de douane américains avaient considérablement réduit les envois de colis depuis l'entrepôt où il travaille dans le sud de la Chine. Mais depuis, les affaires ont quelque peu repris. Mary YANG Agence France-Presse M. Shuai charge depuis un an des colis au sein de l'entreprise de logistique Weijiang International, à Canton. Et au pic de la crise des droits de douane après l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier, il n'y a eu pour lui « pas un seul camion » à remplir, raconte-t-il. Mais la trêve décrétée en mai et reconduite pour 90 jours mardi a permis à l'activité de reprendre tant bien que mal et, dans l'entrepôt, vaisselle et vêtements emplissent à nouveau les camions, notamment pour le géant de la vente en ligne Temu, a constaté une équipe de l'AFP. Les livraisons, qui avaient chuté d'environ 20 % en mai, ont repris un rythme de croisière depuis juillet, affirme le fondateur de la société, Xiong Wei, pour qui les États-Unis représentent environ un quart des envois vers l'étranger. L'approche de la fin de la première pause tarifaire de 90 jours cette semaine ne l'a pas empêché de dormir : il était certain, assure-t-il, qu'elle serait reconduite. « Nous avons pu nous inquiéter en mai, mais maintenant, nous sommes indifférents. Nous nous y sommes habitués », dit l'entrepreneur. Reste que pour Shuai Hang, « les droits de douane affectent notre vie quotidienne », car ils n'ont pas été totalement effacés par la trêve. Sa paye, autrefois de plus de 10 000 yuans par mois (1928 dollars canadiens), a ainsi diminué d'un tiers, déplore-t-il. « Quand les droits de douane sont plus bas, il y a plus de cargaisons qui partent et nous avons des salaires plus élevés », relève le manutentionnaire. « Les cartes ont été rebattues » Des ventilateurs vrombissent alors que des travailleurs en sueur entassent des sacs jaunes, noirs et verts dans des véhicules. Ces jours-ci, l'entrepôt expédie quelque 100 tonnes de marchandises par tranche de 24 heures, ce qui peut mobiliser jusqu'à 70 camions. PHOTO ADEK BERRY, AGENCE FRANCE-PRESSE La trêve commerciale entre la Chine et les États-Unis, décrétée en mai et reconduite pour 90 jours mardi a permis à l'activité de reprendre tant bien que mal et, dans l'entrepôt, vaisselle et vêtements emplissent à nouveau les camions. Mais l'entreprise de M. Xiong a aussi récemment investi pour se doter d'un entrepôt dans le nord des États-Unis, à Chicago. Car « les cartes ont été rebattues » du fait de l'incertitude commerciale, explique le gestionnaire Chen Weiyan. À Canton, quelque 30 % des colis transportés par Weijiang International atterrissent dans un autre entrepôt, détenu par l'entreprise mère de la plateforme Temu, PDD. Là, ils y sont reconditionnés et préparés pour être envoyés de l'autre côté de l'océan. M. Shuai, qui charge trois à quatre tonnes de marchandises chaque jour dans des camions, confie suivre avec attention les informations sur les droits de douane. « Nous voulons tous gagner plus d'argent », souligne le manutentionnaire, qui a fait « plus de 1000 kilomètres pour travailler ici », depuis sa province du Guizhou. Un travail en entrepôt qu'il espère pouvoir poursuivre, car il est moins fatiguant que sur un site de construction, témoigne-t-il sur la base de son expérience. M. Chen, le gestionnaire, dit son optimisme. « Nous n'abandonnerons pas ce marché. Les Américains ont besoin de nos produits. »


La Presse
a day ago
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Des économistes affirment que le taux effectif est inférieur à ce que suggèrent les chiffres clés
L'économiste principale de la Banque Royale, Claire Fan, affirme que le taux effectif est la moyenne des droits d'importation payés sur les marchandises destinées aux États-Unis, qui tiennent compte des exemptions liées à l'Accord Canada-États-Unis-Mexique. Des économistes affirment que le taux effectif est inférieur à ce que suggèrent les chiffres clés (Ottawa) Compte tenu des nombreux niveaux de droits de douane et d'exemptions imposés par les États-Unis, certains économistes affirment que le taux effectif sur le Canada est bien inférieur à ce que suggèrent les chiffres clés. Craig Lord La Presse Canadienne L'économiste principale de la Banque Royale, Claire Fan, affirme que le taux effectif est la moyenne des droits d'importation payés sur les marchandises destinées aux États-Unis, qui tiennent compte des exemptions liées à l'Accord Canada-États-Unis-Mexique. Bien que le président américain, Donald Trump, ait augmenté les droits de douane généraux sur le Canada à 35 % au début du mois, cette mesure a maintenu une exemption pour les marchandises conformes à cet accord commercial. La Banque Royale estime que le taux effectif sur les marchandises canadiennes est plus proche de 6 % aujourd'hui. Mme Fan prévient que le taux effectif offre une explication simple du niveau total des droits de douane américains auxquels le Canada est confronté, mais qu'il peut sous-estimer la gravité des perturbations commerciales. Elle souligne que les droits de douane actuels de 50 % sur l'acier et l'aluminium, par exemple, auront un impact considérable sur ces secteurs à l'avenir.