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Droits de douane : que signifie l'engagement européen d'importer 750 milliards de dollars de gaz et de pétrole américain?
Droits de douane : que signifie l'engagement européen d'importer 750 milliards de dollars de gaz et de pétrole américain?

Le Figaro

timea day ago

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Droits de douane : que signifie l'engagement européen d'importer 750 milliards de dollars de gaz et de pétrole américain?

Réservé aux abonnés Depuis son arrivée à la présidence, Donald Trump n'a qu'une idée en tête : soutenir la production, la consommation et l'exportation d'hydrocarbures. L'accord conclu avec l'Europe sur les droits de douane est une nouvelle occasion de réitérer cet objectif. Il faut toujours lire les petites lignes des contrats. Les accords douaniers n'échappent pas à la règle. Dans le cadre de l'accord commercial signé entre l'Europe et les États-Unis, les premiers acceptent non seulement 15% de droits de douane sur la plupart de leurs exportations, mais en plus, ils s'engagent à acheter pour 750 milliards de dollars de produits pétroliers au second, en trois ans. Depuis son arrivée à la Maison-Blanche, Donald Trump n'a de cesse d'augmenter la part des hydrocarbures américains dans les importations européennes. Début avril, il demandait aux Européens d'acheter pour 350 milliards d'euros de gaz et de pétrole, en échange de quoi il renoncerait à leur imposer des tarifs douaniers. Le locataire de la Maison-Blanche est -presque - parvenu à ses fins. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, s'est engagée à ce que les Vingt-Sept importent pour 250 milliards d'hydrocarbures américains par an, pendant trois ans. D'un point de vue purement commercial…

Guerre commerciale : Trump et von der Leyen cherchent l'accord douanier de la dernière heure
Guerre commerciale : Trump et von der Leyen cherchent l'accord douanier de la dernière heure

Le Figaro

time3 days ago

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Guerre commerciale : Trump et von der Leyen cherchent l'accord douanier de la dernière heure

Toute entente entre les deux dirigeants devra être validée par les États membres de l'UE. Les diplomates européens ont prévu de se concerter dès dimanche soir ou lundi, en cas de fumée blanche à Turnberry. Pour le président américain, il y a «une chance sur deux» d'y arriver: Donald Trump négocie dimanche en Écosse avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour arracher un accord douanier. L'heure tourne: le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, se donne jusqu'au 1er août avant d'assommer les produits européens entrant aux États-Unis de taxes douanières de 30%. Publicité Toute entente entre les deux dirigeants devra être validée par les États membres de l'UE. Les diplomates européens ont prévu de se concerter dès dimanche soir ou lundi, en cas de fumée blanche à Turnberry. C'est dans cette tranquille localité de la côte ouest de l'Écosse, où la famille Trump possède un luxueux complexe de golf, que la rencontre aura lieu - à 16H30 (15 h 30 GMT), selon la Maison-Blanche. «Nous avons une chance sur deux» de trouver un accord, avait lancé Donald Trump vendredi à son arrivée en Écosse, d'où il repartira mardi après un séjour mi-privé mi-diplomatique, en estimant qu'il restait «environ 20 sujets» contentieux à régler. «Très respectée» Il a assuré être «impatient» de s'entretenir avec Ursula von der Leyen, une «femme très respectée». Ce ton aimable tranche avec les invectives dont le dirigeant républicain accable l'Union européenne, selon lui créée dans le but d'«arnaquer» les États-Unis. Jeudi, un porte-parole de la Commission européenne avait affirmé qu'un accord était à «portée de main». Selon plusieurs sources européennes, le texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15%, un montant conséquent, sur les exportations européennes à destination des États-Unis, avec des exemptions sur l'aéronautique ou les spiritueux - mais pas le vin. L'acier serait soumis à des règles spécifiques, avec des quotas pour les importations en provenance d'Europe. Les Européens s'engageraient aussi à acheter du gaz naturel liquéfié et à investir aux États-Unis. Publicité «Bazooka» L'ensemble évoque un accord annoncé il y a quelques jours entre les États-Unis et le Japon. L'Union européenne est actuellement soumise à une taxe de 25% sur les voitures, de 50% sur l'acier et l'aluminium, ainsi qu'à des droits de douane généraux de 10%. Si Ursula von der Leyen et Donald Trump ne parvenaient pas à s'entendre, Bruxelles assure être prêt à riposter en taxant des produits et services américains. L'exécutif européen, sous l'impulsion de certains pays comme la France, pourrait aussi geler l'accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements. Dégainer ce «bazooka» - appelé instrument «anti-coercition» dans le jargon bruxellois - entraînerait l'Europe et l'Amérique dans une escalade commerciale inouïe, dont l'effet se ferait sentir des deux côtés de l'Atlantique. Epstein Donald Trump, ancien promoteur immobilier qui a écrit un livre à succès sur «l'art du deal», assure être en position de force sur le plan commercial. Mais certains sondages montrent que les Américains doutent de sa stratégie douanière et de sa conduite des affaires en général. Dans un récent sondage Gallup, sa cote de confiance est tombée à 37%, 10 points de moins qu'en janvier. Le milliardaire new-yorkais, qui s'est toujours joué des scandales et des poursuites pénales, peine à se dépêtrer de l'affaire Jeffrey Epstein. Il est accusé par une partie de sa base de manquer de transparence sur les relations qu'il entretenait avec ce riche financier, mort en prison avant un procès pour crimes sexuels qui s'annonçait retentissant, et dont il était un ami. Publicité Annoncer un accord avec l'UE, en promettant des retombées pharaoniques pour l'économie américaine, et dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam et les Philippines, pourrait être une diversion bienvenue. Lundi, c'est avec la Chine que des négociateurs américains s'efforceront, lors d'une rencontre à Stockholm, d'éviter une reprise de l'escalade commerciale entre les deux premières économies mondiales, susceptible d'ébranler l'économie de la planète entière. Avant la rencontre de dimanche, le dirigeant républicain, féru de golf, a profité samedi du green surplombant la mer à Turnberry en compagnie de son fils Eric, l'un des dirigeants de la Trump Organization. Cette holding familiale détient le golf de Turnberry ainsi que celui d'Aberdeen, sur la côte est de l'Écosse, où le président américain ira inaugurer un nouveau parcours avant de regagner Washington.

Reconnaissance de la Palestine : l'ambassadeur américain en Israël affirme, ironique, que la France va offrir la Côte d'Azur aux Palestiniens
Reconnaissance de la Palestine : l'ambassadeur américain en Israël affirme, ironique, que la France va offrir la Côte d'Azur aux Palestiniens

Le Figaro

time4 days ago

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Reconnaissance de la Palestine : l'ambassadeur américain en Israël affirme, ironique, que la France va offrir la Côte d'Azur aux Palestiniens

Tout comme la Maison-Blanche, Mike Huckabee a exprimé son hostilité au projet de reconnaissance de l'État de Palestine par la France. Il s'en moque ouvertement sur ses réseaux sociaux. L'annonce par Emmanuel Macron d'une reconnaissance par la France de l'État de Palestine en septembre prochain, a suscité de très nombreuses réactions hostiles. S'il a fait l'unanimité contre lui en Israël, le président français a également été critiqué par la Maison-Blanche pour sa décision «imprudente». Hostile lui aussi à cette idée, l'ambassadeur américain en Israël a souhaité réagir à la nouvelle sur le ton de l'humour. «Dans la déclaration unilatérale de Macron sur un État "palestinien", il n'a pas précisé où il se situerait», a écrit sur son compte X, Mike Huckabee. «Je peux maintenant révéler en exclusivité que la France offrira la Côte d'Azur, et que la nouvelle nation s'appellera "Franc-en-Stine".» L'ambassadeur propose un jeu de mots entre «Palestine» et «Frankenstein», montrant ainsi qu'il prend le projet français très peu au sérieux. Dans une autre publication, il se montre tout aussi mordant : «Quelle intelligence ! Si Macron peut simplement « "déclarer" l'existence d'un État, peut-être le Royaume-Uni peut-il "déclarer" la France colonie britannique !» Publicité «Le peuple palestinien n'existe pas» À la fin du mois de mai dernier, dans une interview au média Fox News, Huckabee avait déjà provoqué la France sur ce même sujet. «Si la France est vraiment déterminée à voir naître un État palestinien, j'ai une suggestion à lui faire : qu'elle découpe une partie de la Côte d'Azur et crée un État palestinien», affirmait-il. Cet ancien gouverneur républicain de l'Arkansas, ardent défenseur d'Israël, avait estimé par le passé que «le peuple palestinien n'existe pas», qu'il s'agissait simplement d'un «outil politique pour tenter d'arracher des terres à Israël». Donald Trump a également minimisé la déclaration d'Emmanuel Macron devant la presse ce vendredi, avant son départ pour l'Écosse. «Ce qu'il dit importe peu. C'est quelqu'un de très bien, je l'apprécie, mais cette déclaration n'a pas beaucoup de poids», a-t-il affirmé. Pour le président américain, c'est clair, «cela ne changera rien». En février dernier, alors qu'il proposait «une prise de contrôle à long terme de Gaza», lui-même avait émis l'idée de transformer l'enclave en «Côte d'Azur du Moyen-Orient».

«Reconnaissance d'un État de Palestine»: pour Trump, les propos de Macron «n'ont pas beaucoup de poids»
«Reconnaissance d'un État de Palestine»: pour Trump, les propos de Macron «n'ont pas beaucoup de poids»

Le Figaro

time4 days ago

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«Reconnaissance d'un État de Palestine»: pour Trump, les propos de Macron «n'ont pas beaucoup de poids»

Le président des États-Unis a minimisé vendredi les déclarations de son homologue français sur la nécessité de reconnaître un État palestinien, affirmant que ces déclarations n'avaient pas beaucoup de poids». Après les déclarations du président français Emmanuel Macron sur la reconnaissance d'un État palestinien, Donald Trump les a atténuées ce vendredi, en disant qu'elles n'avaient guère «de poids». «Ce qu'il dit importe peu. C'est quelqu'un de très bien, je l'apprécie, mais cette déclaration n'a pas beaucoup de poids», a-t-il affirmé à la presse à la Maison-Blanche peu avant son départ pour l'Écosse. Publicité Plus d'informations à venir...

Trump évoque des chances à « 50-50 » de conclure un accord avec l'UE
Trump évoque des chances à « 50-50 » de conclure un accord avec l'UE

La Presse

time4 days ago

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Trump évoque des chances à « 50-50 » de conclure un accord avec l'UE

Donald Trump a pris l'Union européenne de court le 12 juillet en brandissant la menace de droits de douane de 30 % sur toutes les importations en provenance de l'UE à compter du 1 er août. Trump évoque des chances à « 50-50 » de conclure un accord avec l'UE (Washington) Donald Trump a affirmé vendredi que la probabilité que les États-Unis concluent un accord commercial avec l'Union européenne était de « 50-50 », alors qu'approche la date butoir du 1er août et la menace de droits de douane américains de 30 % sur les importations européennes. Agence France-Presse « Je dirais que nous avons des chances à 50-50 – peut-être moins que ça – mais des chances à 50-50 de conclure un accord avec l'UE », a déclaré le président américain à des journalistes à son départ de Washington pour un voyage en Écosse. « Nous travaillons de manière très assidue avec l'Europe, avec l'UE », a-t-il déclaré. La veille il avait pourtant assuré : « Nous sommes en voie de faire probablement, un très bon 'deal' avec eux. » « Ils veulent vraiment trouver un accord », avait ajouté le président américain, qui a entamé un virage protectionniste depuis son retour à la Maison-Blanche. Un porte-parole de la Commission européenne avait aussi affirmé qu'un accord était à « portée de main ». Donald Trump avait pris l'Union européenne de court le 12 juillet en brandissant la menace de droits de douane de 30 % sur toutes les importations en provenance de l'UE à compter du 1er août. Des négociations ont eu lieu depuis, avec de multiples rebondissements, pour éviter ces mesures qui plongeraient ces deux géants de l'économie mondiale dans un litige commercial à l'impact conséquent. « Ébauche d'un accord » avec Pékin Avant son départ pour l'Écosse, Donald Trump a également évoqué les négociations avec d'autres partenaires commerciaux importants. « Nous avons l'ébauche d'un accord avec la Chine », a-t-il ainsi assuré. Des représentants des gouvernements chinois et américain se rencontreront la semaine prochaine à Stockholm, pour un troisième cycle de discussions sur les droits de douane, alors que le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent – qui se rendra dans la capitale suédoise pour la réunion – a souligné mardi que la pause négociée avec Pékin prendrait fin le 12 août. Donald Trump s'est cependant montré plus dur avec le Canada, voisin du nord des États-Unis, partenaire commercial et allié majeur de Washington. « Nous n'avons pas eu beaucoup de chance jusque-là avec le Canada. Je pense que le Canada pourrait être un de ces pays qui devra juste payer les droits de douane », a-t-il déclaré, déplorant que les discussions avec Ottawa n'étaient « pas vraiment des négociations ». Le Canada encourt 35 % de surtaxe en cas d'absence d'accord commercial avec Washington avant le 1er août. « Nous n'avons pas d'accord avec le Canada. Nous ne nous sommes pas vraiment concentrés dessus », a affirmé le président américain.

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