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Retour des mines antipersonnel, s'alarme Handicap International

Retour des mines antipersonnel, s'alarme Handicap International

La Presse08-07-2025
Mine dans un champ du village de Korobochkino, dans l'est de l'Ukraine
L'ONG Handicap International s'alarme d'un retour « inquiétant » des mines antipersonnel, notamment en Europe, où six pays limitrophes de la Russie se sont ou vont se retirer du traité international interdisant ces armes qui tuent et mutilent de plus en plus depuis 2015.
Agence France-Presse
En juin, la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie ont notifié à l'ONU qu'elles quittaient la Convention d'Ottawa, ou Traité sur l'interdiction des mines antipersonnel, ratifié depuis 1997 par 165 États. Puis la Pologne et la Finlande ont annoncé une procédure de retrait et l'Ukraine a officiellement engagé sa sortie le 29 juin.
Tout en signifiant qu'ils agissaient ainsi pour renforcer leur défense face à la Russie, qui n'a jamais adhéré au traité.
Handicap International (HI) « tire la sonnette d'alarme », redoutant un « moment de bascule très inquiétant », parce que ces pays « envisagent désormais de déployer » ces mines à leurs frontières, dans un communiqué daté de lundi.
La Russie « a massivement utilisé les mines antipersonnel depuis son invasion totale de l'Ukraine en 2022, tandis que des informations indiquent que l'Ukraine en a également fait usage », écrit l'ONG, membre de la Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL), lauréate du prix Nobel de la Paix en 1997.
L'Observatoire des mines a relevé « une hausse du nombre de victimes annuelles depuis 2015 » dans le monde, rappelle-t-elle.
« Chaque année, les enfants représentent entre 40 et 50 % des victimes civiles » de ces mines, illégales au regard du droit humanitaire international parce que, « incapables de faire la distinction entre un militaire et un civil ».
« Elles sont déclenchées par les victimes elles-mêmes », « peuvent rester actives pendant des dizaines d'années » et, « en laissant des traces durables sur les corps et les mémoires, condamnent à la peur […] des populations pendant plusieurs générations », selon HI.
L'ONG basée à Lyon, dans le sud-est de la France, spécialisée notamment dans le déminage et la fourniture de prothèses appelle les populations à montrer leur « indignation », notamment en France le 26 septembre pour le 30e anniversaire des Pyramides des chaussures, une manifestation de HI durant laquelle les gens sont appelés à empiler des chaussures en symbole de solidarité aux victimes mutilées.
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Avant sa rencontre avec Poutine, Zelensky attend les garanties de sécurité
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Avant sa rencontre avec Poutine, Zelensky attend les garanties de sécurité

De la fumée s'élève au-dessus de l'usine Flextronics touchée par une frappe de missile russe, à Moukatchevo, en Ukraine, le 21 août 2025. PHOTO DU BUREAU DU PROCUREUR RÉGIONAL DE ZAKARPATTIA, FOURNIE PAR REUTERS Avant sa rencontre avec Poutine, Zelensky attend les garanties de sécurité (Kyiv) Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé attendre les grandes lignes des garanties de sécurité des Occidentaux pour son pays avant sa première rencontre avec Vladimir Poutine depuis le début de l'invasion russe. Ania TSOUKANOVA Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir L'Ukraine considère que, même si une issue est trouvée à cette guerre, la Russie tentera encore de l'envahir, d'où l'importance de ces garanties. Moscou, qui considère l'expansion de l'OTAN à ses frontières comme l'une des « causes profondes » ayant mené au conflit, veut que ses exigences soient prises en compte ; Les contacts diplomatiques se sont accélérés ces dernières semaines pour trouver une issue à l'invasion russe lancée en février 2022 ; La Russie a lancé dans la nuit de mercredi à jeudi sa plus grosse attaque de drones et missiles depuis des semaines, faisant un mort et une quinzaine de blessés, selon les autorités locales. M. Zelensky a déclaré qu'il souhaitait comprendre « l'architecture des garanties de sécurité d'ici sept à dix jours » devant un groupe de médias, dont l'AFP – des déclarations faites mercredi, mais sous embargo jusqu'à jeudi matin. Une fois que cela sera fait, « nous devrions avoir une réunion bilatérale dans une semaine ou deux », comme le souhaite Donald Trump, a expliqué M. Zelensky, pour qui ce serait la première rencontre avec son homologue russe depuis 2019. En fonction de ses résultats, le président américain pourrait ensuite participer à une réunion trilatérale avec les deux dirigeants, selon M. Zelensky. Les contacts diplomatiques se sont accélérés ces dernières semaines pour trouver une issue à l'invasion russe lancée en février 2022, pire conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais l'intensité des hostilités ne faiblit pas et chaque partie semble se préparer à la poursuite des combats. PHOTO REUTERS Des travailleurs passent devant un immeuble d'appartements touché par une frappe de drone russe, à Lviv, en Ukraine, le 21 août 2025. Les inconnues restent nombreuses tant les positions de Moscou et Kyiv sont opposées, notamment sur la question des territoires ukrainiens occupés et sur les garanties de sécurité que Kyiv négocie avec ses alliés. Le président ukrainien a mentionné la Suisse, l'Autriche ou la Turquie pour sa rencontre avec son homologue russe. Il a en revanche écarté la Hongrie restée proche du Kremlin, préférant une « Europe neutre ». Vladimir Poutine semble avoir accepté le principe de cette rencontre, qu'il refusait jusque-là. Mais ni date ni lieu n'a été annoncé, et Moscou a semblé calmer les ardeurs mercredi en soulignant qu'une telle rencontre devait être « préparée avec le plus grand soin ». Renforcement russe dans le sud Trouver un accord sur les garanties de sécurité s'annonce également complexe. Européens et Américains ont évoqué ces derniers mois différentes possibilités allant de garanties similaires au fameux « article 5 » de l'OTAN au déploiement d'un contingent militaire en Ukraine ou encore à un soutien en matière de formation, aérien ou naval. L'Ukraine considère que, même si une issue est trouvée à cette guerre, la Russie tentera encore de l'envahir, d'où l'importance de ces garanties. Moscou, qui considère l'expansion de l'OTAN à ses frontières comme l'une des « causes profondes » ayant mené au conflit, rejette de son côté catégoriquement la plupart de ces éventualités et veut que ses exigences soient prises en compte. Volodymyr Zelensky a aussi exclu l'idée de Moscou que la Chine soit un garant de sécurité pour l'Ukraine. « Premièrement, la Chine ne nous a pas aidés à mettre fin à cette guerre dès le début. Deuxièmement, la Chine a aidé la Russie en [lui] ouvrant [son] marché des drones », a-t-il expliqué. En dépit des réunions diplomatiques, le conflit ne montre aucun signe de ralentissement. PHOTO DES SERVICES D'URGENCE UKRAINIENS, FOURNIE PAR AGENCE FRANCE-PRESSE De la fumée s'élève au-dessus d'un bâtiment endommagé à la suite d'une attaque aérienne russe à Moukatchevo, en Ukraine, le 21 août 2025. La Russie a ainsi lancé dans la nuit de mercredi à jeudi sa plus grosse attaque de drones et missiles depuis des semaines, faisant un mort et une quinzaine de blessés, selon les autorités locales. Moscou a utilisé 574 drones et 40 missiles, a affirmé l'armée de l'air ukrainienne. Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de masser des troupes dans la partie occupée de la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, en vue d'une potentielle offensive. Selon le dirigeant ukrainien, Moscou transfère vers cette zone ses forces depuis la région russe de Koursk, dont une petite partie avait été occupée par les forces ukrainiennes jusqu'au printemps dernier et où Kyiv affirme poursuivre ses attaques. De son côté, l'Ukraine cherche à augmenter sa production d'armement, une façon de réduire sa dépendance à l'aide des alliés. Volodymyr Zelensky a affirmé que son pays avait testé avec succès un nouveau missile d'une portée de 3000 kilomètres appelé Flamingo. « Il s'agit actuellement de notre missile le plus performant », a-t-il salué, évoquant une production de masse possible d'ici la fin de l'année ou début 2026. Zelensky a demandé à Trump de convaincre Orbán de permettre l'adhésion de l'Ukraine à l'UE Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dit avoir demandé à Donald Trump de convaincre le chef d'État hongrois Viktor Orbán de permettre l'ouverture de négociations sur l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne. Viktor Orbán entretient des relations tendues avec Kyiv, et est au contraire un des rares dirigeants européens proches du Kremlin. Le dirigeant nationaliste milite contre l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, qui « ruinerait » selon lui le bloc. 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Voici pourquoi Poutine a (lui aussi) de quoi s'inquiéter
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Le président russe Vladimir Poutine en compagnie du président américain Donald Trump lors d'une conférence de presse, en Alaska, vendredi « Tout ne s'est pas passé comme Poutine l'espérait », lors de sa rencontre avec Donald Trump en Alaska. Et les évènements des derniers jours, en particulier « la résistance de la part de l'Europe », sont de nature à faire naître un sentiment d'inquiétude chez Vladimir Poutine. C'est l'avis de Catherine Belton, journaliste au Washington Post et spécialiste réputée du régime de Vladimir Poutine, avec qui j'ai fait le point sur les efforts diplomatiques de Donald Trump. PHOTO FOURNIE PAR CATHERINE BELTON Catherine Belton « Je crois que les dirigeants en Europe étaient très inquiets quand ils ont vu le tapis rouge déroulé pour Poutine, la grande poignée de main, l'accueil qu'il a reçu, explique-t-elle. Et je pense que Poutine était vraiment dans une offensive de charme totale. Il espérait réussir à rallier Trump à sa vision de la guerre, pour que Trump oblige ensuite l'Ukraine à accepter un accord aux conditions de la Russie. » Mais ce n'est pas exactement ce qui s'est produit. Le président américain a reçu son homologue russe avec des honneurs tels que c'en était gênant. C'est vrai. Mais le sommet en Alaska a été écourté. Et Donald Trump a expliqué qu'il devait consulter l'Ukraine avant qu'une entente ne soit conclue. Par la suite, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déplacé à la Maison-Blanche avec du renfort : ses alliés européens. Et, ô miracle, cette fois, ça s'est plutôt bien passé ! « Le fait que Poutine n'a pas pu convaincre Trump de le soutenir pleinement en Alaska a créé une ouverture pour l'Europe, et [les dirigeants] en ont profité. Ils ont eu six heures, voire plus, pour vraiment façonner la vision de Trump sur ce à quoi des garanties de sécurité devraient ressembler, sur ce qui serait une solution juste et solide pour l'Ukraine. Donc, la balance a vraiment penché de l'autre côté », résume l'experte au sujet de la rencontre du 18 août à la Maison-Blanche. Catherine Belton, actuellement établie à Londres, écrit sur la Russie depuis la fin des années 1990. Il y a quelques années, elle a publié le livre Les hommes de Poutine – Comment le KGB s'est emparé de la Russie avant de s'attaquer à l'Ouest. Cet essai, où elle raconte notamment l'ascension de Vladimir Poutine, lui a valu des critiques élogieuses. Je lui ai demandé son avis sur l'état d'esprit du président russe dans la foulée des récents développements. « Je pense qu'il doit être un peu inquiet, parce qu'il sait que son pari n'a pas totalement porté ses fruits », estime-t-elle. L'état de l'économie russe a aussi de quoi l'inquiéter, précise la journaliste. Par exemple, entreprises et grandes banques russes préviennent désormais qu'il y aura des faillites imminentes. Dans ce contexte, Vladimir Poutine pourrait même avoir du mal, à long terme, à financer sa guerre. « Je viens de rédiger un article avec une collègue qui était à Moscou récemment et qui a parlé à un initié du Kremlin. On lui a dit que dans les semaines précédant le sommet, il y avait un véritable sentiment de crise à Moscou. Ils étaient très inquiets des sanctions plus dures que Trump menaçait d'imposer », signale-t-elle. « Donc, Poutine, en allant en Alaska, en faisant au moins semblant de s'engager dans des pourparlers de paix, a gagné un peu plus de temps. Mais pendant combien de temps peut-il continuer à faire traîner Trump ? » Bien sûr, les troupes russes gagnent du terrain en Ukraine. On sent aussi encore une arrogance certaine de la part du Kremlin. Un exemple parmi d'autres : à son arrivée en Alaska la semaine dernière, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov portait un chandail sur lequel on lisait « CCCP », le sigle russe de l'ancienne URSS. Mais le vernis craque… « Je pense qu'au fond d'eux, il y a une incertitude. Ils s'inquiètent de l'imprévisibilité de Trump et ils savent qu'ils n'ont pas réussi à le contrôler complètement », affirme Catherine Belton. L'attention du président américain n'est-elle pas d'une durée limitée ? Ne risque-t-il pas de se désintéresser de la crise ukrainienne si Vladimir Poutine et son entourage parviennent à faire traîner les choses suffisamment longtemps ? « Ils espèrent certainement cela. Mais vous savez, Trump est tellement déterminé à gagner son prix Nobel de la paix, réplique-t-elle. Et je pense qu'il aime vraiment cette attention. Le fait que Poutine est venu à lui, que toute l'Europe est venue à lui, qu'il est vraiment le centre du monde. » Plus tôt cette semaine, un ancien ministre des Affaires étrangères de l'Ukraine, Pavlo Klimkine, disait croire qu'on ne peut pas faire confiance à Vladimir Poutine et à ses proches sur l'Ukraine, parce qu'ils ne croient pas que le pays existe, « qu'il s'agisse d'un État, d'une histoire ou d'une langue ». Selon lui, ils « n'abandonneront pas leurs efforts pour détruire l'Ukraine ». Catherine Belton ne lui donne pas tort. « Dans la toute première entrevue que Poutine a donnée, lorsqu'il a été nommé adjoint au maire de Saint-Pétersbourg, en 1992, il faisait déjà référence au passé impérial et précommuniste de la Russie, à l'époque où l'Ukraine faisait partie de l'empire de Russie. Et c'est ce qu'il a cherché à restaurer », souligne-t-elle. Non seulement le président russe a une vision déformée de l'histoire (il soutient que l'État ukrainien a été créé artificiellement), mais il a aussi une vision paranoïaque de l'Ukraine moderne. « Il est convaincu que si l'Ukraine ne fait pas partie de l'empire russe, les Occidentaux la manipulent et vont l'utiliser contre lui d'une manière ou d'une autre. Et que si l'Ukraine est une démocratie libre, cela constitue en quelque sorte une menace pour son pouvoir », ajoute-t-elle. Pour le démontrer, la journaliste rapporte ce que lui a dit Vladimir Iakounine, un oligarque russe et ancien du KGB, proche du président, qu'elle a longuement interviewé. « Il me disait par exemple – et je pense qu'ils le croient vraiment – que la CIA complote depuis les années 1960 sur une manière de séparer l'Ukraine de la Russie. Et que sans l'Ukraine, la Russie ne peut pas être une grande puissance ou un grand empire », raconte-t-elle. « C'est donc une sorte de lumière directrice pour eux. Et maintenant qu'ils se sont engagés dans cette voie, ils ne l'abandonneront pas. » Qui est Catherine Belton ? Après avoir été correspondante à Moscou pour le Financial Times de 2007 à 2013, Catherine Belton a consacré plus d'une demi-douzaine d'années à enquêter sur la montée au pouvoir de Vladimir Poutine et à décrypter « les réseaux d'influence et d'argent » liés à son régime. Elle en a tiré le livre Les hommes de Poutine – Comment le KGB s'est emparé de la Russie avant de s'attaquer à l'Ouest, publié en 2020. Depuis 2022, elle travaille au Washington Post, quotidien américain pour lequel elle couvre les affaires russes. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Kim Jong-un salue ses troupes « héroïques » déployées en Ukraine
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Kim Jong-un salue ses troupes « héroïques » déployées en Ukraine

(Séoul) Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a couvert d'éloges les troupes du régime déployées en soutien à la Russie, lors d'une réunion avec son commandement militaire, a rapporté jeudi l'agence de presse du régime. Agence France-Presse Kim Jong-un « a exprimé ses encouragements chaleureux » aux officiers et aux soldats servant dans la région de Koursk en Russie, a indiqué l'agence officielle KCNA. « Nous avons une armée héroïque », a déclaré Kim Jong-un dans un discours adressé aux membres du commandement militaire nord-coréen dans la capitale Pyongyang. « Notre armée fait maintenant ce qu'elle doit faire et ce qui doit être fait. Elle continuera à le faire à l'avenir également », a-t-il ajouté. Les remarques du dirigeant nord-coréen interviennent alors que le président américain Donald Trump intensifie ses tentatives jusque-là infructueuses de régler le conflit entre la Russie et l'Ukraine, après avoir tenu des discussions très médiatisées avec les dirigeants des deux pays ces derniers jours. Mais le président russe Vladimir Poutine, qui a également qualifié les troupes nord-coréennes d'« héroïques » la semaine dernière, a jusqu'à présent évité de rencontrer son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour des pourparlers de paix. La Russie et la Corée du Nord ont récemment consolidé leurs liens, les deux pays ayant signé un pacte de défense mutuelle l'année dernière, lors d'une visite du président russe dans le pays. En avril, la Corée du Nord a confirmé pour la première fois qu'elle avait déployé un contingent de ses soldats sur la ligne de front en Ukraine, aux côtés des troupes russes. Les services secrets de la Corée du Sud et de pays occidentaux ont affirmé que Pyongyang avait envoyé plus de 10 000 soldats dans la région de Koursk en 2024, ainsi que avec des obus d'artillerie, des missiles et des systèmes de roquettes à longue portée. Environ 600 soldats nord-coréens ont été tués et des milliers ont été blessés en combattant pour la Russie, selon Séoul.

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