
Comment les glaciers suisses ont perdu la masse accumulée durant l'hiver
Publié aujourd'hui à 13h32 Mis à jour il y a 4 minutes
Matthias Huss, glaciologue, et Monica Ursina Jaeger forent des trous dans le glacier du Rhône près de Goms, Suisse.
KEYSTONE/Matthias Schrader
Selon les premières estimations, la neige et la glace accumulées par les glaciers suisses pendant l'hiver ont désormais entièrement fondu. Depuis vendredi, ces derniers perdent de la masse.
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Ce moment où un glacier a perdu toute la neige et la glace accumulées pendant l'hiver est appelé le jour du recul des glaciers – en anglais «Glacier Loss Day» (GLD) -, a indiqué à Keystone-ATS le glaciologue Matthias Huss , chercheur à l'EPF de Zurich et à l'Université de Fribourg. Une estimation qui pourrait changer
Jusqu'à présent, ce jour n'a été enregistré qu'une seule fois aussi tôt dans l'année, comme le montrent les données du réseau des relevés glaciologiques suisse (GLAMOS): en 2022, année record, il était déjà le 26 juin.
Actuellement, le GLD 2025 est une estimation qui pourrait encore changer d'ici à la fin de l'année, selon Matthias Huss. La masse que les glaciers suisses perdront effectivement d'ici à la fin de la période de fonte dépend désormais des conditions météorologiques des trois prochains mois.
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Santé: Les Genevois ont bu trop d'alcool durant la canicule
Les secours ont dû intervenir chaque jour pour éviter des noyades dues à l'alcoolisation. Une personne est décédée. Du jamais-vu selon le 144. Publié aujourd'hui à 14h08 Durant la vague de chaleur qui vient de se terminer, les secours ont été sollicités chaque jour pour éviter au moins une noyade due à une suralcoolisation. TDG La vague de forte chaleur passée, un premier constat s'impose: la surconsommation d'alcool a fortement perturbé les services de santé à Genève. «Si les personnes vulnérables ont plutôt bien traversé la canicule, le 144 et les Urgences ont dû faire face à un nombre élevé de malaises graves provoqués par l'alcool, surtout chez les 30-35 ans. C'est même ce qui les a occupés le plus, avec une ou deux interventions par jour pour éviter une noyade due à l'alcoolisation», alerte Alessandro Cassini, médecin cantonal genevois. Médecin responsable du 144, Robert Larribau confirme «une recrudescence inquiétante des interventions pour alcoolisation aiguë depuis une semaine. Cela a commencé très sérieusement le 24 juin. En une semaine, du mercredi 25 juin au mercredi 2 juillet, nous avons eu 68 évaluations de patients dont le motif principal était «intoxication éthylique» et 45 interventions ambulancières uniquement pour ce motif.» C'est la première fois, relève le médecin, que l'alcool apparaît «dans le top 5 des motifs les plus fréquents des interventions, parmi la centaine de motifs que peuvent choisir les ambulanciers sur le terrain. C'est clairement du jamais-vu.» Et de préciser que sur ces 45 interventions, 13 urgences ont été qualifiées de graves par les ambulanciers. Ce nombre ne serait en outre que la pointe de l'iceberg; le secouriste estime qu'il a dû y avoir environ 200 situations dues à l'alcoolisation. Risque de déshydratation Le contexte l'explique, reprend le médecin cantonal. «Il fait beau et chaud, on se réunit et on ouvre une bouteille. Cela se veut festif, mais les gens ne comprennent pas que les effets de l'alcool sont doublés, voire triplés, lorsqu'il fait très chaud.» Lorsque le mercure grimpe, le corps lutte déjà pour maintenir sa température stable. L'alcool vient tout compliquer: il accentue la déshydratation, fait chuter la tension, augmente les risques d'évanouissement ou de coup de chaleur, tout en dissimulant les signes de malaise. Ce cocktail détonant a donc provoqué des drames. Avis pour la prochaine vague de chaleur: celles et ceux qui continueront malgré tout de boire durant les prochaines soirées d'été sont invités à mesurer leur consommation d'alcool. Ne pas oublier de manger. Et bien sûr, boire de l'eau (au moins un verre d'eau entre chaque verre d'alcool). Ne pas surcharger les Urgences L'autre message que le médecin cantonal souhaite transmettre s'adresse à la population dans son ensemble. «Beaucoup de médecins partent en vacances quand de nombreux Genevois restent ici. Chaque été, la fréquentation des Urgences augmente, alors qu'un tiers des cas pourraient être pris en charge dans un cabinet médical ou dans un autre centre de soins.» Comment ne pas surcharger l'Hôpital? Avant même de consulter, il peut être utile de demander conseil à un pharmacien ou de recourir à l'application Infomed, qui aide à évaluer ses symptômes et à savoir si une consultation aux Urgences est nécessaire. Si l'on pense avoir besoin d'un médecin et que le sien est parti, que faire? L 'Association des médecins (AMGe) invite ses membres à indiquer leurs horaires d'ouverture et la marche à suivre en leur absence. «Par ailleurs, l'application de l'AMGe s'améliore, souligne Alessandro Cassini. En renseignant votre zone d'habitation et la date souhaitée pour un rendez-vous, vous trouvez les cabinets médicaux disponibles alentour. Il existe aussi le site OneDoc qui permet de prendre rendez-vous en ligne en indiquant les places disponibles chez les médecins en temps réel.» Si c'est son enfant qui a besoin de soins? Prendre rendez-vous en ligne pour son enfant est possible via la Société genevoise de pédiatrie, qui assure un service de garde dans trois centres du canton (La Tour, garde pédiatrique du Petit-Lancy, centre médical des Eaux-Vives) de 18 h à 22 h en semaine et de 8 h à 22 h les week-ends et les jours fériés. On peut la joindre également par téléphone: 0844 022 022. Les personnes âgées, elles, peuvent recourir à l'IMAD , joignable en tout temps au 022 420 20 20. Un flyer résume toutes ces informations. Ne pas minimiser les effets de l'alcool Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Sophie Davaris est rédactrice en chef de la Tribune de Genève. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Éditorial: On crie au chien, nom d'un loup!
Accueil | Opinion | Éditorial | Opinion Une étude choc menée en Australie montre que les chiens provoquent des dégâts considérables dans la nature. Mais le sujet reste tabou, contrairement à celui des impacts des loups. Éditorial Publié aujourd'hui à 08h25 En bref: Notre monde se divise en deux. Il y a les chouchous et les souffre-douleurs. Autrement dit, les chiens et les loups. Au chien, tout est pardonné. Il peut mordre des enfants et envoyer 13'000 personnes chez le médecin chaque année en Suisse. Ce n'est pas grave. Les chiens sont gentils, ils ne grondent que de méchants humains. C'est ce qu'on vous répond au tea-room, quand un yorkshire vous aboie dessus, et que vous avez l'audace de dire à sa maîtresse que son petit compagnon est mal socialisé. Même quand on se trouve face à un cas clairement problématique, certains propriétaires défendront leur cabot envers et contre tout. Cette année, par exemple, il a fallu un jugement du Tribunal cantonal vaudois pour pouvoir anesthésier un molosse qui avait attaqué un voisin dans la cage d'escalier, croqué le bras d'un père de famille qui se promenait avec sa fille de 7 mois, et mordu la main d'un adolescent de 14 ans en plein jogging. Quand tout ou presque est permis aux toutous, rien n'est pardonné aux loups. Les mesures pour cadrer le prédateur vont crescendo. On parle désormais d'armer les paysans et les bergers qui surveillent des troupeaux, et certains élus demandent à pouvoir tirer les loups problématiques toute l'année. Entre chien et loup, cette nouvelle déclinaison du célèbre «deux poids, deux mesures» interpelle forcément quelque part. Comment justifier un tel silence sur les chiens qui dérapent, quand on n'arrête pas de crier au loup? Une vie de chien? Le premier élément de réponse, c'est que le chien a changé de statut. De vieilles expressions populaires comme «une vie de chien», «un air de chien battu» ou encore «traiter quelqu'un comme un chien» n'ont plus aucun sens aujourd'hui. Il n'y a plus de niche devant les maisons, parce que Milou est devenu un membre de la famille. Celui qui reste un prédateur mange avec nous et dort parfois sur nos lits et nos divans. Il s'est souvent imposé comme le mâle alpha de la maisonnée, et c'est lui qui promène son maître quand il va faire pipi. Totem d'immunité En prenant du galon, le chien a acquis un totem d'immunité. Ses comportements dysfonctionnels sont minimisés. Très peu de chercheurs vérifient qui, des chiens ou des loups, dérange le plus la faune sauvage comme domestique. Et les études sur les chiens mordeurs sont exceptionnelles. En Suisse, par exemple, la référence est une thèse qui date de 2001! L'autre élément à prendre en compte, c'est que nous ne comprenons plus rien aux chiens. «Nous perdons le contact avec eux», assure le biologiste et spécialiste des grands canidés Jean-Marc Landry. Problème urbain C'est une piste à étudier sérieusement. Notamment en ville, où notre rapport aux chiens s'inscrit dans une problématique plus large: les urbains comprennent de moins en moins bien la nature. Il faut acter cette déconnexion et travailler dessus. Il y a quelques années, la Suisse avait fait un pas dans la bonne direction en introduisant des cours obligatoires pour tout nouveau propriétaire de chien. Cette mesure a, hélas, été largement détricotée depuis. Rappelons-le pour tuer toute polémique, les chiens ont de très nombreux atouts. Mais ça n'excuse pas tous leurs dérapages. Surtout ceux provoqués par les comportements laxistes ou mal informés de leurs maîtres. Un sujet que l'on doit pouvoir aborder sans tabou, nom d'un chien. À lire aussi Jocelyn Rochat a travaillé pour le Nouveau Quotidien, le Journal de Genève, L'Hebdo et Télétop Matin. Il écrit désormais dans Le Matin Dimanche, la Tribune de Genève et 24 Heures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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Canicule: La météo promet une courte anomalie de fraîcheur
Dès dimanche soir, une perturbation débarque. Elle nous promet quelques bonnes nuits de sommeil, avant un retour de l'été dans des airs moins humides. Publié aujourd'hui à 21h27 Le dôme de chaleur, qui maintenait une chaleur étouffante sur l'Europe, cède la place à une dépression venue d'Islande, qui va rafraîchir les températures (image d'illustration). KEYSTONE/AP PHOTO/MARTIN MEISSNER En bref: La canicule fait une pause. Nous allons souffler quelque peu dans les jours qui viennent, surtout la nuit. La météo de la semaine nous promet en effet de passer d'une longue et très inhabituelle période de surchauffe à «une courte anomalie de fraîcheur», selon les termes de Frédéric Glassey, à MeteoNews. Le dôme de chaleur, qui maintenait une chaleur étouffante sur l'Europe, cède la place à une dépression venue d'Islande, qui va rafraîchir les températures. Une perturbation débarque dimanche, en cours de journée. «Lundi et mardi, nous serons dans un régime de nord-ouest plus perturbé, avec l'arrivée d'une masse d'air nettement plus fraîche. Cette évolution garantit des températures plus agréables en Suisse. Lundi, par exemple, il faut s'attendre à un maximum de 21 ou 22 degrés», précise Frédéric Glassey. Sous les normales de saison Avec ce coup de frais, la Suisse devrait même passer deux ou trois jours sous les normales saisonnières. «La norme, pour le mois de juillet, ce sont des températures qui se situent à 26-27 degrés maximum, précise le météorologue. Pour lundi et mardi, nous serons plus proches des 21-22 degrés, donc 3-4 degrés en dessous des normes. Mais durant l'épisode de canicule, nous étions 7 ou 8 degrés au-dessus des normales.» Cette pause dans la canicule n'est pas seulement bienvenue pour celles et ceux qui dorment mal la nuit. Elle sera aussi appréciée par les plantes et les cultures, puisque cette anomalie de fraîcheur nous apportera aussi des pluies. Des pluies utiles pour la nature «Des averses sont attendues entre dimanche et mardi. Il y aura des averses orageuses avec quelques bons coups de tonnerre et des rafales de vent, détaille Frédéric Glassey, mais la Suisse devrait échapper aux orages très spectaculaires qui ont provoqué de gros dégâts récemment en Italie et en Savoie, sauf ce dimanche au Tessin.» Et puis ces pluies seront pour l'essentiel «utiles pour la nature et l'agriculture, note le météorologue. Elles ne vont pas tomber dans un épisode de chaleur épouvantable, qui provoque une forte évaporation et des eaux qui ruissellent. Durant ces journées plus fraîches, on peut s'attendre à des pluies qui pénètrent un peu mieux dans le sol.» Frédéric Glassey, de MeteoNews. DR L'été revient jeudi À partir de mercredi, les températures repartent à la hausse et l'été fait son retour dès jeudi. MeteoNews s'attend à ce que le thermomètre flirte à nouveau avec les 30 degrés le week-end prochain. L'anticyclone se réinstalle, et nous repartons pour un épisode estival. Il faut cependant attendre un type de chaleur un peu différent. «La semaine qui s'achève était caractérisée par de très hautes températures, mais aussi par une humidité modérée, une combinaison qui est plus difficile à supporter, note Frédéric Glassey. Le week-end prochain, nous aurons à nouveau des températures proches des 30 degrés, mais avec une chaleur plus sèche, des nuits plus fraîches et une humidité assez basse. Le ressenti sera moins problématique. Et puis les premières journées de chaleur sont toujours les plus difficiles à supporter. Après, on commence à s'habituer.» Ce retour annoncé de l'été signifiera-t-il aussi le retour de la canicule? Pas forcément, mais la question se pose. «Selon nos modèles, il n'est pas impossible que la Suisse vive un ou deux autres épisodes de canicule cet été. Des signaux montrent que cette possibilité existe.» Cette perspective fera d'autant plus apprécier l'anomalie de fraîcheur qui nous est promise pour les jours qui viennent. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Jocelyn Rochat a travaillé pour le Nouveau Quotidien, le Journal de Genève, L'Hebdo et Télétop Matin. Il écrit désormais dans Le Matin Dimanche, la Tribune de Genève et 24 Heures. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.