« C'est en vacances que je suis stressé » : l'hyperactif Roberto De Zerbi pressé de vivre sa deuxième saison à l'OM
C'est dans ce cadre bucolique que Roberto De Zerbi a reçu L'Équipe, fidèle à la parole donnée en fin de saison dernière. « Je n'aime pas trop parler, je préfère entraîner », a-t-il prévenu quand il s'est présenté, accompagné de deux adjoints. Il s'est pourtant montré bavard pendant près d'une heure et quart, revenant sur sa première saison à l'OM, ce club qui lui ressemble, et ses principes de jeu.
Son rapport au foot : « Ce n'était pas un métier, c'était quelque chose qui me remplissait »
« Nous sommes bientôt fin juillet et vous êtes toujours sur le banc de l'OM... C'est rare qu'un entraîneur reste pour deux saisons d'affilée, c'est même la première fois en cinq ans. C'était une évidence ou vous y avez réfléchi ?Il n'y a jamais rien d'évident pour moi, parce que je fonctionne à l'instinct. Mais c'était naturel. Nous avons bien fini la saison, nous avons à mon avis fait du très bon travail, nous avons tout reconstruit. Marseille est l'endroit idéal pour moi, la ville, la passion pour le foot, c'est fait pour moi.
En Italie, votre nom a circulé cet été...Oui, je sais, mais nous étions déjà au travail avec Medhi (Benatia) et Pablo (Longoria). J'avais déjà appelé des joueurs, quand nous sommes allés à Miami (fin mai) pour rencontrer Frank (McCourt), nous avions parlé avec CJ Egan-Riley, nous avions parlé de (Facundo) Medina. La saison était partie.
En quoi les qualités de Facundo Medina collent parfaitement avec l'OM de Roberto De Zerbi
Vous avez dit et répété que l'OM était un club spécial, et vous le saviez avant de venir. Mais vous a-t-il surpris, ce club ?Je peux le dire avec fierté, parce que c'est la vérité, l'OM, je l'ai voulu très fort. Je suis né en 1979, je suivais le foot au début des années 90, et je me souviens très bien de l'OM de la finale de Ligue des champions (1991 et 1993), de l'OM de (Chris) Waddle, qui est le joueur qui m'a attaché à ce club. Quand j'avais Max Lopez à Sassuolo, on parlait toujours de Marseille. Je voulais ce club parce qu'il m'est très similaire dans la conception du foot. Il vit pour le foot, il vit d'excès, de hauts et de bas. Le match du dimanche récompense la ville de toute la semaine, et moi aussi, le dimanche, le foot me récompense de tout le travail de la semaine, des sacrifices. Pendant cette heure et demie, je réussis à me sentir satisfait de tout ce que je fais.
« Si pendant 30 ans tu as passé tes journées focalisé sur le foot, sur les règles à suivre, le régime à tenir, quand cette routine change avec les vacances, tu sens l'exigence de revenir à ta vie. Et c'est moche, parce que les gens pensent que je suis fou »
Ces excès dont vous parliez, l'euphorie qui n'est jamais loin, la crise non plus, cela vous plaît ?C'est une question de caractère. Si tu donnes au foot une valeur plus haute que celle d'un sport, alors tu vas y chercher quelque chose qui te remplisse la vie. Et c'est ce que j'ai toujours fait avec le foot, ce n'était pas un sport, ce n'était pas un métier, c'était quelque chose qui me remplissait, qui me donnait autre chose, la fierté, la dignité, la revanche sociale, l'expression de mon caractère. C'est à travers lui que je réussis à m'accomplir en tant que personne. Et je crois qu'à Marseille, c'est la même chose : Marseille, le club, réussit à compléter et à donner du sens à Marseille, la ville. Marseille serait-elle la même sans l'OM ? Et moi, serais-je le même sans le foot ? C'est ce qui nous unit. Je me sens bien ici, cette ville me ressemble.
Est-ce épuisant, aussi, d'être toujours dans ces émotions fortes ? Vous n'avez jamais envie de souffler ?Ce moment n'est pas encore arrivé. Peut-être parce que les résultats ne me conditionnent pas. Ce sont d'autres choses qui me conditionnent, les mensonges, avec la presse, avec les joueurs, avec les dirigeants, quand j'ai des rapports conflictuels qui ne sont pas sains. Parce qu'un rapport peut être conflictuel mais direct. Quand il y a des personnes peu transparentes, oui, cela me fatigue. La pression, le résultat, le stress, j'y suis habitué et je les recherche, même. C'est en vacances que je suis stressé, pas quand je travaille.
Qu'est-ce qui vous stresse en vacances ?La journée ! Quand il n'y a pas ce que tu fais d'habitude. À force, tu deviens un peu inadapté. Si pendant trente ans tu as passé tes journées focalisé sur le foot, sur les règles à suivre, le régime à tenir, quand cette routine change avec les vacances, tu sens l'exigence de revenir à ta vie. Et c'est moche, parce que les gens pensent que je suis fou.
« Si tu n'es pas le même à la Commanderie pendant la semaine et au stade le dimanche, ce n'est pas une question physique ou tactique. C'est dans la tête, les émotions, l'homme. Et on y a travaillé »
Il y a des moments où vous avez semblé nerveux, dans la saison. Comme après Auxerre (défaite 1-3, le 8 novembre), où vous avez parlé de partir. Y pensiez-vous vraiment ?Ce n'était pas pour dire : "Je m'en vais." Au contraire. C'était une prise de responsabilités, pour envoyer un signal à tout le monde, surtout aux joueurs. Pour dire : si nous ne réussissons pas à nous exprimer au Vélodrome, cela veut dire que moi je n'arrive pas à vous faire réussir. Et puis, il était normal, à ce moment-là, de mettre le focus sur moi et l'enlever de l'équipe. 0-3 à la maison, cette première période contre Auxerre, si on parle de ce match, ils vont tous tomber sur les joueurs. Donc j'ai déplacé le feu vers moi. Mais ce n'était pas pour quitter le navire. Je n'ai jamais fait cela. Quand la guerre a éclaté en Ukraine (en février 2022), quand nous étions tous dans le sous-sol de l'hôtel, le président n'était pas là, le directeur général n'était pas là, le directeur sportif n'était pas là, ils étaient tous partis. Les seuls qui étaient là, c'était l'entraîneur et son staff. »
Sa méthode pédagogique : « La compréhension va de pair avec la passion »
« Comment expliquez-vous aujourd'hui cette peur au Vélodrome ?Le Vélodrome, c'est un stade unique. Unique pour le bruit, le son qu'il y a, ce n'est pas San Siro où tout le virage chante une chanson, tous ensemble. Au Vélodrome, tu as six ou sept groupes qui chantent chacun leur chanson en même temps et cela fait ce bruit particulier. Ensuite, nous avions beaucoup de joueurs, Mason Greenwood, Luis Henrique, Lilian Brassier, Elye Wahi, Jonathan Rowe, qui n'étaient pas habitués à jouer le haut de tableau dans un grand club. Donc il a fallu un peu de temps.
Fallait-il donner davantage ?Pour y arriver, nous sommes partis trois jours à Mallemort. Trois jours très importants pour comprendre beaucoup de choses. Le stade, qui nous voulions être, quel type d'équipe nous voulions être, notre identité, nos valeurs. Certains joueurs se sont ouverts, aussi. Pour moi, le problème était clair. Ce n'est pas "j'étais un peu moins bien physiquement" ou "je découvre tactiquement". Si tu n'es pas le même à la Commanderie pendant la semaine et au stade le dimanche, ce n'est pas une question physique ou tactique. C'est dans la tête, les émotions, l'homme. Et on y a travaillé. C'était la première fois de ma carrière que je faisais trois jours comme ça, un stage en cours de saison.
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Vous êtes allés à Rome ensuite, en fin de saison. Pas pour les mêmes raisons, donc ?Cela n'avait rien à voir. C'était partir de Marseille, laisser les joueurs libres, l'après-midi, le dîner, les faire sortir de la pression de Marseille. Moins travailler sur le terrain, aussi. On a travaillé beaucoup moins mais ils ont fait des choses entre eux. Je crois que si tu es ami de ton coéquipier, si tu as de l'affection, tu feras une course de plus pour lui, tu seras animé d'un autre sentiment pendant les matches importants.
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Les joueurs disent qu'avec vous ils apprennent des choses nouvelles, qu'ils ne connaissaient pas avant. Est-ce possible d'apprendre des choses à des joueurs expérimentés, comme Rabiot par exemple ?Je crois que la différence c'est que je les fais réfléchir, je les fais arriver eux-mêmes à la solution. Il faut trouver la logique dans certaines choses. Parfois, ils me disent : je n'y avais jamais pensé. Quand je jouais et que l'entraîneur me disait tout ce que je devais faire, je n'aimais pas du tout. J'aimais quand il me donnait plusieurs solutions et que je devais la choisir moi sur le terrain, en comprenant le pourquoi. Je fais la même chose avec mes joueurs. Je ne leur dis pas ce qu'ils doivent faire.
Vous avez quand même des principes très précis, sur les sorties de balles par exemple.Des principes de jeu oui, des positions oui.
Mais vous êtes très méticuleux sur les sorties ! Mets-toi là, donne-la sur le bon pied, dans le bon timing...Oui mais là encore... Le bon pied, le bon timing, il y a un pourquoi, il y a une logique, il y a un raisonnement. Et c'est dans la manière de leur dire, aussi. Dire : "Tu dois faire comme ça !", ce n'est pas comme dire : "Selon toi, si tu la lui donnes sur ce pied-là, ou si tu la donnes sur celui-là, cela change quelque chose ou pas ?" Le joueur dit : "Oui, ça change." Tu lui demandes : "Pourquoi ça change, à ton avis ?" Et s'il a raison : "Eh oui, voilà pourquoi !" Je veux qu'ils participent. Dans le foot, tout le monde veut des joueurs qui ont de la personnalité. Mais si tu ne la cultives pas, cette personnalité, alors tu ne l'auras plus. Il faut déléguer, il faut faire confiance. À l'intérieur d'une structure de jeu, les décisions viennent des joueurs. Et le summum, c'est quand ils parlent tous la même langue, quand ils voient tous une situation de jeu de la même façon.
Alors il vous faut des joueurs qui ont envie de comprendre le jeu, de s'interroger ?La compréhension va de pair avec la passion. On ne parle pas de mathématiques, d'algèbre ou de matières difficiles mais de foot : si tu as la passion, tu comprends. Si tu arrives au centre d'entraînement à 10 heures et qu'à 13 heures tu es parti, si tu pointes comme si tu travaillais à l'usine, alors tu ne comprendras jamais pourquoi on fait telle ou telle chose. Ceux qui sont passionnés, qui s'intéressent, comprennent tout de suite.
« J'accepte l'erreur, parce que c'est moi qui en fais le plus : un changement, la gestion d'un joueur, un choix de mercato... Je suis celui qui se trompe le plus. Mais je me mets en colère contre ceux qui devraient faire mieux comprendre certaines choses »
Vous demandez beaucoup aux défenseurs centraux. Vous leur demandez de jouer, d'oser, de prendre des risques.(Il coupe.) Je n'aime pas le terme de risques. Je leur demande du courage, je leur demande d'être les premiers à vouloir marquer, comme je demande aux attaquants d'être les premiers à courir et à défendre. Greenwood, Rowe, Amine Gouiri, je leur en mets plein la tête sur ce sujet. Et à Leo (Balerdi), je lui en mets plein la tête sur le fait de jouer. Mais des risques, non.
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Mais si le défenseur central fait l'erreur, il récolte une pluie de critiques...De votre part ! Pas de moi. Quand il y a une erreur, je me mets en colère contre mon staff. S'il y a une erreur, cela veut dire qu'on n'a pas été assez bons, moi le premier, pour faire comprendre le pourquoi. L'erreur de (Geronimo) Rulli à Lille (1-1, le 4 mai), par exemple. Ce n'est pas une erreur technique. C'est qu'il veut mettre un ballon au-dessus vers (Pierre-Emile) Höjbjerg. Son erreur, c'est de ne pas avoir fait une passe en plus pour atteindre Höjbjerg. Il aurait dû faire Rulli - Kondogbia - Höjbjerg. Et je me dis : "put... ! Mais pourquoi on ne lui a pas bien expliqué ?" Donc l'entraîneur des gardiens, je le détruis. Il suffisait d'une passe en plus, on ne prend aucun risque, on assure, si on perd le ballon on est bien en place... Comme Rulli a fait tellement de bonnes relances, ce n'est pas une relance qui va conditionner mon jugement. J'accepte l'erreur, parce que c'est moi qui en fais le plus : un changement, la gestion d'un joueur, un choix de mercato... Je suis celui qui se trompe le plus. Mais je me mets en colère contre ceux qui devraient faire mieux comprendre certaines choses.
Vous êtes payé pour avoir des résultats. Mais vous voulez aussi que le public prenne du plaisir, non ?Avoir grandi dans un stade, avoir eu mon père dans la tifoseria de Brescia, a influencé complètement ma façon de voir le foot. Ensuite, j'étais numéro 10, j'aimais avoir le ballon, j'aimais le joueur de talent, mais aussi le sacrifice, la ténacité, le caractère. Gagner en souffrant, tous derrière, à combattre, cela me donne aussi de grandes satisfactions. Mais je ne le choisirais pas, si c'était tout le temps comme ça, non... Après, s'il faut sauver un résultat en fin de match, je mettrai même deux gardiens.
Vous n'êtes jamais content, vous le dites vous-même.Si je pouvais, je changerais ça. Parce que n'être jamais satisfait complètement, c'est épuisant. J'ai été content plein de fois cette saison mais j'étais toujours sur le coup d'après. Même au Havre (victoire 3-1, le 10 mai), quand on se qualifie pour la C1. Je donne trois jours libres aux joueurs. Et juste après, je me dis : "Merde, moi je veux arriver deuxième. Si on perd face à Rennes et que Monaco gagne on sera troisièmes."
Vous ne profitez jamais d'une belle victoire, comme à Lyon (3-2) par exemple ?Non, parce qu'après une grande victoire, une défaite n'est jamais loin. Et d'ailleurs, après Lyon on a perdu à Strasbourg (0-1). J'ai grandi au centre de formation du Milan, avec Baresi, Maldini, Tassotti, une équipe d'immenses champions. J'ai vécu à Milanello deux ans et demi. Je les voyais gagner le Scudetto le dimanche, et le mardi matin reprendre l'entraînement comme si de rien n'était. Et je n'ai jamais été un champion, mais j'ai essayé de leur prendre cette mentalité. Celle de Cristiano Ronaldo. Il ne naît pas champion, il le devient. Un joueur qui naît champion, c'est grâce à Dieu, à ses parents. Celui qui le devient, il y a le travail, les efforts, l'ambition, le sacrifice.
L'OM sur tous les fronts pendant le mercato
Donc vous êtes plus Cristiano que Messi ?Non. Messi, toujours (Sourire). »
La saison à venir : « Rivaliser avec Paris mieux que ce que nous avons fait la saison dernière »
« Vous allez disputer la Ligue des champions cette saison. Est-ce une fierté, ou normal, pour un club comme l'OM ?Cela devrait être une chose normale si on considère la ville, le club, son public. Si tu considères les résultats des dernières années ce n'est pas si normal. Je crois qu'on a fait un Championnat superbe la saison dernière. Malheureusement, nous n'avons jamais réussi à rivaliser avec le PSG, mais en Europe personne n'a réussi à le faire. Aujourd'hui, quand je repense à la pré-saison de l'été dernier... Nous avions peu de joueurs, nous n'avions pas la structure club que Pablo et Medhi sont en train de reconstruire. Nous faisons tout pour que la qualification en Ligue des champions soit une normalité tous les ans. Ce n'est pas simple, parce qu'il y a Monaco, Lille, Lyon, Nice, Strasbourg cette année, Lens ou Brest avant. Mais c'est l'objectif. Cette année, l'objectif est de se qualifier pour la Ligue des champions, et de faire une bonne Ligue des champions.
Ce serait quoi, une bonne Ligue des champions ?C'est difficile de le dire aujourd'hui, nous ne savons pas quelle équipe nous réussirons à faire. Le mercato n'est pas terminé.
« Je ne sais pas s'ils se sont parlé (Höjbjerg, Rabiot et Balerdi) pour décider tous ensemble de rester. Mais cela m'a fait plaisir »
Vous plaît-il, pour l'instant ?Oui, d'abord parce que nous avons confirmé des joueurs très importants. Höjbjerg, Adrien Rabiot, Greenwood, Balerdi, et d'autres aussi qui avaient des possibilités, comme Rowe, qui n'était pas titulaire mais qu'il est important de garder. Ensuite, parce que nous avons pris deux jeunes joueurs très forts, CJ Egan-Riley (22 ans) et Angel Gomes (24 ans), libres. Ce sont deux chefs-d'oeuvre de Benatia. Et Medina, qui est le joueur qu'il faut pour le Vélodrome. Et maintenant, nous avons encore pas mal de choses à faire.
La priorité, c'était de garder les cadres ?Oui. Ils avaient des possibilités, pourtant. Rabiot a eu des contacts et même très intéressants, et il s'est comporté comme un monsieur car il n'a même pas voulu les considérer. Höjbjerg aussi a eu des contacts, Balerdi a eu des contacts. Je ne sais pas s'ils se sont parlé pour décider tous ensemble de rester. Mais cela m'a fait plaisir.
Rabiot vous a-t-il surpris ?Il m'a énormément surpris. Parce que les journalistes italiens l'ont toujours décrit de manière très différente de ce que j'ai découvert. Humble, timide, réservé, travailleur. Il est passionné, il vit pour le foot. Je ne sais pas pourquoi en Italie ils l'ont vu comme ça. Sa mère aussi, que j'ai rencontrée, c'est une personne passionnée, sincère, de sentiments, je connais aussi les frères. C'est une bonne famille, et lui, c'est un champion.
Adrien Rabiot se livre sur sa première saison à l'OM
Valentin Rongier a été important. Il va partir, à Rennes. Cela ne vous a pas posé problème ?La question Rongier est très simple. Fin janvier, après le match contre Lyon je crois, nous décidons de prendre Ismaël Bennacer. À table, Pablo, Medhi et moi, nous décidons tous les trois ensemble de faire une offre de prolongation à Rongier, de deux ans. Parce que je le considérais comme une chose juste. Un milieu arrivait, mais il fallait faire comprendre à Rongier qu'il restait au centre du projet, au centre de l'équipe. La proposition a été faite, et elle était bonne, m'a dit Medhi. Mais elle a été rejetée. Et à un an de la fin du contrat, ce n'est plus une question technique, et moi, cela ne me concerne plus. Ce n'est pas mon rôle de parler de chiffres, et je ne les connais pas. C'est dommage parce que Rongier était un joueur important et idéal pour Marseille.
L'OM n'a pas gagné de titres depuis treize ans, alors que d'autres clubs que Paris y sont parvenus, pendant cette période.Nous voulons rivaliser avec Paris mieux que ce que nous avons fait la saison dernière. Je ne dis que le PSG est plus grand que l'OM. Je dis qu'ils ont eu jusqu'à maintenant plus de force que l'OM. Ce n'est pas moi qui le dis. Le Classico, c'est Juve-Inter, sur dix rencontres, quatre victoires de l'Inter, cinq de la Juve, et un nul. Le Classique, PSG-OM, sur 23 matches, 19 victoires de Paris, 3 nuls et une victoire de l'OM, pour moi ce n'est pas un Classico. Après si vous voulez continuer à parler de Classico, parlez de Classico. Quand on joue contre le PSG, nous voulons gagner, nous voulons rivaliser, mais la vérité, elle est là. Paris la saison dernière a été imbattable ou presque. Et ce Paris, qui n'avait pas Kylian Mbappé, ni Lionel Messi, ni Neymar, était plus une équipe que celui d'avant. Sur ce plan, Luis Enrique a été extraordinaire.
Sur quels points votre équipe peut-elle encore progresser ?Nous avons une vraie équipe, nous aussi, mais avec des hauts et des bas. Il faudrait gommer cela, les hauts et les bas, qui sont typiques de Marseille. Et peut-être aussi typiques de moi, parce que les excès, je les ai moi aussi. Si nous gagnons en constance, nous aurons fait un pas en avant encore. Un des chantiers que nous avons cette année avec Medhi, c'est d'améliorer le onze, oui, mais aussi d'améliorer l'effectif, les 22-23 joueurs. Quand, sur la phase retour, on perd cinq matches sur sept, Höjbjerg était blessé au mollet, Murillo était blessé, Luis Henrique était moins bien. Greenwood n'était pas bien non plus.
Et aujourd'hui, comment va-t-il ?Nous avons fait des tests physiques. Je suis presque inquiet, il est rentré de vacances trop en forme (Rires). Je lui ai dit : "Mais Mason, tout va bien ?" Les tests physiques montrent qu'il est mieux aujourd'hui qu'en février. C'est incroyable. »
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