
Comment Fribourg réinvente sa collaboration intercommunale
Publié aujourd'hui à 18h23
Les 29 communes concernées par la constitution d'une nouvelle agglomération dans la région fribourgeoise ont approuvé à l'unanimité la reprise par l'Association régionale de la Sarine (ARS) de l'élaboration et de la mise en œuvre des projets d'agglomération. Cette décision a été prise lors de la troisième séance de la Conférence régionale pour la constitution de la nouvelle agglomération (CRCNA) du 2 juillet, présidée par la préfète de la Sarine, Lise-Marie Graden, comme l'indique un communiqué de la Préfecture de la Sarine publié ce jeudi.
Les communes singinoises et lacoises pourront désormais participer aux projets d'agglomération par le biais de conventions avec l'ARS. Ce mécanisme permettra aux communes non membres de l'association de s'impliquer dans la planification territoriale régionale tout en conservant leur autonomie administrative. Un dispositif adapté aux besoins régionaux
Le processus a débuté en février 2024, lorsque les communes membres de la CRCNA ont sollicité l'ARS pour examiner cette possibilité d'intégration. Après une analyse approfondie, l'association a confirmé que cette reprise était non seulement techniquement réalisable, mais qu'elle permettrait également de créer des synergies et de renforcer la cohérence de la planification territoriale, notamment en lien avec le Plan directeur régional.
Le dispositif prévoit que les communes non membres de l'ARS qui souhaitent participer aux projets d'agglomération s'acquittent d'une contribution annuelle. Cette participation financière couvre les coûts liés à leur implication ainsi qu'une part des frais généraux de l'association. La répartition des coûts s'effectue selon la population légale de chaque commune, pondérée par la priorité d'urbanisation définie dans le Plan directeur cantonal. Prochaines étapes vers une mise en œuvre effective
Cette décision unanime marque la fin des travaux de la CRCNA et ouvre la voie à la révision complète des statuts de l'ARS. Le calendrier prévoit une décision du comité de direction avant l'été, suivie d'une validation par l'assemblée des délégués et déléguées en septembre. Les communes membres devront ensuite adopter les nouveaux statuts d'ici à la fin de l'année.
L'entrée en vigueur des statuts révisés et la reprise effective des tâches liées aux projets d'agglomération par l'ARS sont prévues pour le 1er juillet 2026. Cette nouvelle organisation permettra une gestion plus cohérente et intégrée du développement territorial dans la région fribourgeoise.
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La Presse
15 minutes ago
- La Presse
Luke Mittelstadt, le « coup de cœur » qui passe inaperçu
En avril dernier, on nous glissait à l'oreille que l'espoir du Canadien Luke Mittelstadt évaluait ses options en vue de la saison 2025-2026. Luke Mittelstadt, donc. Un défenseur droitier de 5 pi 11 et 179 lb, âgé de 22 ans, auteur de 2 buts et 16 passes la saison dernière, repêché au septième tour à sa troisième année d'admissibilité, et dont les faits saillants sur YouTube génèrent en moyenne 200 visionnements. Oui, oui, CE Luke Mittelstadt ! Rien ne s'est finalement matérialisé, mais il n'y avait pas de fumée sans feu. « On lui aurait fait signer un contrat, a assuré Rob Ramage, directeur du développement des joueurs du CH, après le match intraéquipe de jeudi, à Brossard. « Mais il vient du Minnesota, et pour les gens là-bas, le programme des Gophers [de l'Université du Minnesota], c'est comme le Canadien ici, donc je respecte ça. » Sans faire de bruit, donc, Mittelstadt s'est fait une place dans le cœur de Ramage et de son collègue au développement des joueurs Francis Bouillon. Et d'autres gens dans l'organisation, si on était prêt à lui offrir un contrat et lui faire une place à Laval la saison prochaine. Sauf que le jeune homme souhaitait retourner aux études pour sa quatrième et dernière année, afin d'aider l'Université du Minnesota à enlever le titre national. « Je suis un partisan des Gophers depuis que j'ai 3 ans. Ramener un championnat, ça signifierait beaucoup pour moi », confirme le jeune homme. Simple et efficace Le match intraéquipe de jeudi s'est joué à quatre contre quatre. Comme il fallait s'y attendre pour un défenseur aux statistiques modestes, Mittelstadt ne s'est pas particulièrement démarqué avec la rondelle. En revanche, c'est lui qui a renversé l'espoir de premier plan Michael Hage en début de rencontre. Mais le frère de Casey Mittelstadt s'était fait remarquer par ses pairs avant ça. PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Luke Mittelstadt (à droite) « C'était notre rencontre des défenseurs, a raconté Ramage. Je lui ai demandé de se lever. J'ai dit : Regardez, les gars, il ne mesure pas 6 pi 4, il ne pèse pas 220 lb. Il joue comme on l'enseigne. Ses angles d'approche sont très efficaces. Il est très constant, très intelligent. Ses entraîneurs l'aiment beaucoup. On parle toujours de constance, et lui l'incarne. » Bouillon en a remis une couche. « C'est un de mes coups de cœur depuis qu'il est avec nous, a dit l'ancien défenseur. Ce n'est pas un gars qui flashe. Mais pour tous ses matchs que j'ai vus, mes rapports, c'est du copier-coller parce qu'il fait tout bien sur la glace. Ce sont ces gars-là, des gars intelligents, qui vont finir par jouer dans la Ligue nationale. Rob n'a pas tort. On est deux fans ! » Nouvelle identité Pour devenir ce défenseur, Mittelstadt a complètement changé d'identité ces dernières années, un peu comme Alanis Morissette, devenue rockeuse après avoir cartonné avec son succès Too Hot (notre exemple, pas le sien). En 2021-2022, avec les Capitols de Madison, il empilait 55 points, dont 19 buts, en 60 matchs, et était nommé au sein de la première équipe d'étoiles de l'USHL. Trois ans plus tard, il se contentait de 18 points, le 4e total chez les défenseurs des Gophers. Quand tu es jeune, tout ce à quoi tu penses, c'est l'attaque. Mais ça te prend des gars qui sont là pour empêcher l'autre équipe de marquer. Je n'ai peut-être pas autant de talent que Lane Hutson, qui a des habiletés incroyables. Donc je dois empêcher l'autre équipe de marquer. Luke Mittelstadt « Je pense toujours à Guy Carbonneau, a rappelé Ramage. Un marqueur prolifique dans le junior, mais il ne l'était plus dans la LNH, et il a gagné des Coupes Stanley et a été élu au Temple de la renommée. Mais les gars commencent à être un peu jeunes pour Guy. Je vais devoir utiliser des exemples plus récents ! » Pour l'heure, Mittelstadt ira parfaire son art au collège, après quoi il pourrait, en toute logique, terminer la saison avec le Rocket. Il s'agira de sa quatrième saison collégiale ; il pourrait donc refuser l'offre de contrat et attendre au 15 août pour que les droits du CH expirent et ainsi devenir joueur autonome. Mais « ce n'est pas vraiment une option pour moi, assure-t-il. J'ai été ignoré au repêchage deux fois et le Canadien m'a ensuite repêché. C'est la première équipe qui a cru en moi et je lui suis redevable ». Et Konyushkov ? PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Bogdan Konyushkov (à gauche) et Cooper Cleaves On en parlait mercredi : sur le flanc gauche de la défense, Bogdan Konyushkov sera un autre nom à suivre. « Comme Luke Mittelstadt, c'est un défenseur qui ne flashe pas, mais qui fait beaucoup de bonnes choses, estime Francis Bouillon. Il a été capitaine de son club en KHL, donc ça dit qu'il a du leadership dans le nez. Et même s'il est russe, il vient nous voir cette semaine, il nous pose beaucoup de questions. » Le mot d'ordre PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE Hayden Paupanekis (à gauche) La compétitivité était le mot d'ordre cette semaine au camp. Certains, comme Josh Avery et Andrew MacNiel, l'ont bien compris et ont passé une partie du match intraéquipe à se picosser. « Avez-vous regardé les séries ? a demandé Ramage. La finale, c'était fou. C'était notre message principal. Le niveau de compétition était bon aujourd'hui. C'est un camp plus court d'une journée, ça a aidé le niveau d'intensité. » L'espoir Hayden Paupanekis, choix de 3e tour la semaine dernière, confirme d'ailleurs que les Panthers, doubles champions en titre de la Coupe Stanley, ont été cités en exemple à quelques reprises. « On a regardé beaucoup de vidéos de gars comme Brad Marchand, et à quel point ils sont fougueux. Ils ne sont pas champions pour rien », a indiqué Paupanekis. Hage a pris du muscle PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Michael Hage Michael Hage, lui, a eu l'air du choix de premier tour qu'il est sur certaines séquences, lorsqu'il maîtrisait la rondelle et faisait montre de patience en lisant le jeu. Le jeune homme disait par ailleurs, mercredi, avoir pris environ 10 lb depuis la fin de saison, une information qui a réjoui Ramage. Ce dernier rappelait en effet un match contre l'Université Michigan State, « une équipe de costauds sans vedette » qui avait « brassé » l'espoir de 19 ans. « Je lui ai dit : 'Michael, tu es un joueur élite. Habitue-toi, tu seras visé !' », a ajouté Ramage.

20 minutes ago
La roue de remorque de la GRC à l'origine d'un feu de forêt
Mardi, des étincelles provenant d'une roue défaillante de la remorque de la GRC ont démarré un feu de forêt qui fait désormais 115 hectares et est non-maîtrisé près de Lytton, en Colombie-Britannique, selon la police et BC Wildfire. La roue de la remorque s'est détachée mardi vers 14 h 20, et les étincelles ont démarré un feu dans le fossé d'herbe sèche, comme l'explique le sergent Kris Clark, agent principal des relations avec les médias pour la GRC de la Colombie-Britannique. L'officier s'est arrêté immédiatement et a essayé d'éteindre les flammes avec son extincteur. Mais les conditions ont évidemment propagé le feu très rapidement et ils ont été incapables de le contenir. Une citation de Sergent Kris Clark, agent principal des relations médias, GRC de la Colombie-Britannique. Sans comprendre pourquoi la roue s'est détachée, le sergent pense qu' à ce stade, il semble que l'équipement ait simplement failli. L'incendie a été classé feu de forêt préoccupant jeudi, une catégorie signifiant que l'incendie est particulièrement visible ou présente un risque pour la sécurité publique. Le District régional de Thompson-Nicola a décrété un ordre d'évacuation dans cette zone dès 9 h, le 1er juillet et est toujours en vigueur. Jeudi après-midi, 85 feux sont actifs en Colombie-Britannique, dont 11 ayant démarré dans les dernières 24 heures. La remorque transportait du matériel pour une équipe de plongeurs de la police qui recherchait un nageur disparu dans le lac Seton, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Lytton. C'est dévastateur quand on considère, non seulement la région, mais d'une manière générale, nous connaissons déjà une saison de feux de forêt assez intense. Et nous ne voulons certainement pas être ceux qui les causent , ajoute le sergent Kris Clark. L'incendie a commencé un jour après le quatrième anniversaire d'un incendie qui a détruit la majeure partie de Lytton et créer de nombreux traumatismes dans la région.


La Presse
23 minutes ago
- La Presse
Qu'il faut pouvoir magasiner les soirs de week-end
Selon Christopher Skeete, le Québec est le seul endroit en Amérique du Nord à réglementer les heures d'ouverture des commerces. Des magasins ouverts jusqu'à 20 h les samedis et les dimanches ? Ce sera bientôt possible à Laval, à Gatineau et à Saint-Georges, en Beauce, dans le cadre d'un projet pilote lancé par Québec. Quel problème le gouvernement veut-il régler par cette intervention ? Les Québécois éprouvent-ils réellement un besoin viscéral de magasiner le samedi soir ? Et les employés ne méritent-ils pas de pouvoir souper avec leurs proches le week-end au lieu d'être plantés derrière une caisse enregistreuse ? Ce sont les questions que j'avais pour le ministre délégué à l'Économie, Christopher Skeete, à qui j'ai demandé de me convaincre du bien-fondé du projet qu'il pilote. J'ai éprouvé beaucoup de plaisir à argumenter avec M. Skeete, qui a pris la joute oratoire juste assez au sérieux pour qu'on débatte en s'amusant. Dressez la liste des principaux problèmes économiques du Québec et je vous gage une séance de magasinage à mes frais que la question des heures d'ouverture des commerces ne figurera pas dans votre top 5, ni même votre top 10. Pourquoi diable s'y attaquer ? Christopher Skeete renverse la question. Il me parle des inspecteurs qui doivent surveiller les commerçants et leur dire : « Il est 17 h 02, je te mets à l'amende parce que tu n'es pas censé être ouvert. » Il évoque les nombreuses exceptions à gérer. Les épiceries, les pharmacies, les librairies et les disquaires peuvent fermer plus tard, notamment. Les commerces désignés en zone touristique échappent à la loi. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Le ministre délégué à l'Économie, Christopher Skeete Ceux qui n'ont pas d'exception se plaignent. Pourquoi c'est ouvert à Montréal et pas chez nous ? Et c'est moi qui dois gérer l'arbitraire de tout ça. Christopher Skeete, ministre délégué à l'Économie Des exceptions temporaires sont aussi régulièrement demandées. M. Skeete donne l'exemple des commerçants de Saint-Tite, en Mauricie, qui veulent être ouverts plus longtemps pendant le festival western. « Ça prend du temps pour analyser les dossiers, ça prend des gens pour suivre les dossiers et s'assurer que tout va bien, ça requiert des inspecteurs pour s'assurer que la loi est respectée », énumère-t-il. Son argument : le gouvernement a mieux à faire de ses ressources. Il souligne que le Québec est le seul endroit en Amérique du Nord à réglementer les heures d'ouverture des commerces. « Il y a trois personnes qui dansent le tango : le consommateur, le commerçant et le gouvernement. Moi, je préfère retirer la troisième roue, qui est le gouvernement, et laisser les consommateurs et les commerçants avoir ces discussions », plaide-t-il. Je lui fais remarquer qu'à mon avis, il a oublié un partenaire de danse : le travailleur. C'est à lui qu'on a pensé en limitant les heures d'ouverture. L'idée était de trouver un équilibre entre le travail et la vie personnelle et familiale. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Une exemption permet à la Ville de Montréal de déterminer les périodes d'ouverture des commerces sur son territoire de façon indépendante. Le ministre me répond qu'aucun commerçant n'est obligé d'ouvrir jusqu'à 20 h. Ceux qui préfèrent fermer à 17 h pour retenir leurs employés pourront continuer à le faire. Et les employés mécontents, dit-il, n'ont qu'à fixer leurs limites. « T'as juste à dire à ton boss : je ne suis pas disponible les samedis soir, dit-il. Je ne vois pas en quoi offrir plus de quarts de travail est mauvais pour le travailleur. » Je réponds au ministre que les soirs de week-end sont des moments forts pour la culture. Théâtre, spectacles de musique… les artistes ne risquent-ils pas d'écoper si les consommateurs et les employés sont dans les boutiques ? Le silence se fait au bout de la ligne. « Ça fait deux ans et demi que je travaille le dossier des heures d'ouverture et c'est la première fois qu'on évoque la culture ! Alors vous me prenez de court », finit par lancer le ministre. Mais je vous dirais : est-ce que c'est la job du gouvernement de dire au commerçant du coin : toi, tu fermes à 17 h pour ne pas nuire au théâtre à côté ? Christopher Skeete, ministre délégué à l'Économie Ma collègue Marie-Eve Fournier évoquait le risque que l'allongement des heures d'ouverture fasse grimper les frais d'exploitation des commerces sans que les ventes suivent, ce qui pourrait se traduire par une hausse des prix1. Christopher Skeete réplique que ce sera aux commerçants de prendre ces décisions. Je sens le ministre tellement déterminé à allonger les heures d'ouverture que je lui demande s'il aura un parti pris au moment d'évaluer les projets pilotes, dans un an. « C'est sûr que j'ai une opinion, admet-il. Et je fais une hypothèse : celle que le gouvernement n'a pas rapport là-dedans. Maintenant, cette hypothèse, on va la tester avec les gens sur le terrain. Je suis totalement ouvert à me faire convaincre que je n'ai pas raison. » Lorsque je demande à M. Skeete si le point de vue des travailleurs sera recueilli, sa réponse est révélatrice. « On va aller parler à ce monde-là, assure-t-il. On va leur demander : 'Eille, patron, c'est quoi ton impression de l'impact sur la qualité de vie de ton travailleur ?' » Je bondis. Le gouvernement passera par les patrons pour avoir le point de vue des travailleurs ? « J'ai dit ça, mais on va aussi parler aux travailleurs », se reprend le ministre. « Le commerce en ligne est ouvert 24 h sur 24, rappelle Christopher Skeete. Il met une pression énorme sur nos commerces et ce que je souhaite le plus, c'est l'achat local. Je veux juste offrir un peu de flexibilité à nos commerces pour qu'ils puissent tirer leur épingle du jeu. » Verdict Dans notre société déjà frappée par la surconsommation, il me semble qu'on pourrait faire autre chose de nos soirs de week-end que de magasiner. Je ne déchirerai pas ma chemise pour un projet pilote, cela dit (surtout que je déteste magasiner des vêtements, peu importe l'heure). Que Québec veuille tester une idée, pourquoi pas ? La question de savoir si c'est au gouvernement de gérer les heures d'ouverture des commerces est légitime, et je comprends le ministre Skeete de vouloir donner des outils aux commerçants pour concurrencer l'achat en ligne. J'ai néanmoins une inquiétude. À plusieurs reprises, M. Skeete m'a affirmé que la question des heures d'ouverture est une conversation qui doit se tenir entre le consommateur et le commerçant, évacuant le travailleur de l'équation. Son premier réflexe de dire qu'il recueillera le point de vue des employés en interrogeant les patrons est aussi troublant. Un employé peut-il refuser des heures aussi simplement que le prétend le ministre ? Ça reste à évaluer. Je n'ai aucun doute que les commerçants ont l'oreille du ministre. Est-ce aussi le cas des employés du commerce de détail, souvent non syndiqués ? Il me semble impératif qu'ils fassent pleinement partie de la réflexion. 1. Lisez la chronique de Marie-Eve Fournier Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue